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Blasons des communes de la Somme.

Saint-Léger-sur-Bresle

Publié le 20 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec une crosse d'évêque évoquant Saint-Léger, patron de la paroisse, sur champ de sinople ( qui se retrouve pour plusieurs communes du val de Bresle), une roue de moulin et deux divises ondées évoquant la Bresle

Saint-Léger-sur-Bresle

 

 

 

La commune s'est appelée Saint-Léger-le-Pauvre jusqu'en 1956.

L'abbaye de Selincourt possédait un prieuré important daté du XIIème siècle.

En 1728, l'abbaye affermait 18 journaux de terres et avait deux moulins à foulons sur la Bresle.

 

                                                                   *

                                                   Eglise Saint-Léger

                                     construite au XIXème siècle

Saint-Léger-sur-Bresle

aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville

Saint-Léger-sur-Bresle 

 

 L'église, petite et jolie, est située à une hauteur de 95 mètres et domine le village. La messe a lieu une fois par an !

Cela se passe le 1er samedi du mois d'octobre, la Saint Léger se fêtant le 2 octobre.

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Saulchoy-sous-Poix

Publié le 18 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Lagrené et celles de la famille des Essars, la divise ondée symbolisant la rivière de la Poix.

Saulchoy-sous-Poix

 

 

La seigneurie relevait de Conty.

Une motte entouée de fossés dite le vieux château de Thieulloy, subsiste dans le bois de Saulchoy.

Aux XII ème et XIIIème siècles on trouve une famille du nom, mais la seigneurie était déja démembrée, puisque l'on rencontre Nicolas Galeth ou Gales avant 1239.

Puis jean de Hondicourt, son héritier, de 1239 à 1247, les Gouvion au XIVème siècle, d'Avesnes et Bigant au XVème.

Saulchoy-sous-Poix

Bigant : d'azur à la fasce d'or, chargée de trois coquilles de sable, accompagnée de trois besants d'or.

Marie Bigant, veuve de Regnault de Saint-Blimond puis de Louis du Refuge en seconde noces, se maria en troisième noces avec Charles de Lannoy en 1570.

Charles de Lannoy, en 1591, n'ayant pas d'héritiers laissa à Jacqueline du Refuge.

Saulchoy-sous-Poix

des Essars : de gueules à trois croissants d'or.

La famille des Essars de Lignières (1624-1676), semble avoir vendu en 1676 une partie de la seigneurie à Pierre de Lagrené (1649-1687) qui avait épousé Marie-Madeleine Pingré..

Son fils Melchior de Lagrené, né en 1671.

Puis Pierre-Antoine de Lagrené (1705-1780), marié à Marie-Françoise Le Fran çois, dame de La Boisselle.

 

Saulchoy-sous-Poix

de Lagrené (branche cadette) : d'azur, au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles d'argent, et en pointe d'un épi de grain au naturel, posé en pal.

Cette partie passa ensuite aux familles de Trudaine de Roberval, Colette de Dorvillé et Jourdain de Thieulloy. 

                                                       *

                            Eglise Sainte Marie-Madeleine

Saulchoy-sous-Poix 

aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville

En brique et pierre avec un choeur plus élevé que la nef.

Pierre tombale dans le choeur.

Saulchoy-sous-Poix

 

Sous la pierre tombale les armoiries des Lagrené sont représentées.

Saulchoy-sous-Poix

église actuelle (photo APictche)

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Marlers

Publié le 16 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy : parti au I de Picquigny, au II des Essars de Lignières (en inversant les émaux).

La motte féodale de Marlers, aujourd'hui disparue, est symbolisée par un coupeau d'argent abaissé mouvant de la pointe et brochant sur la partition. Le coupeau est d'argent, pour éviter l'enquerre, et pour symboliser la couleur blanche de la marne qui a donné son nom au village. La notice communale de 1898 précise que Marlers est une corruption de Marneus, et que "cette profession a été exercée dans la commune de temps immémoriaux".
Le lion léopardé est emprunté aux De Calonne, derniers seigneurs de l'endroit.

 

Marlers

*

 

La seigneurie relevait de Picquigny.

Un donjon sur motte avait été édifié sur le côté de la voie des Flandres, la motte et les fossés subsistaient dans une ferme du baron de Septenville.

Il semble qu'il y eut une famille de chevalerie portant le nom de la localité.

Gautier VI Tyrel (1198-1227) est dit seigneur.

Béatrix de Marlers porta la seigneurie en 1270 à son mari Renaud de Picquigny.

Jean de Picquigny au 14ème siècle.

Marlers

Fascé d'argent et d'azur à la bordure de gueules.

La famille des Essars de Lignières de 1564 à 1767.

Marlers

des Essars : de gueules à trois croissants d'or

Puis les de Calonne par le mariage de Marie-Catherine des Essars avec Jean-Baptiste-Claude-Nicolas de Calonne.

Marlers

de Calonne : D'azur au chef d'argent chargé d'un lion léopardé de gueule

*

Château

Marlers

Marlers

 

vue arrière.

*

Eglise Saint Clément

Datée de 1826

 

Marlers

Marlers

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Meigneux

Publié le 13 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant dans un écartelé les familles des Essars et de Bigant.

Meigneux

 

 

La famille de Lignières aurait possédé la seigneurie jusqu'en 1451, date à laquelle Marguerite de Lignières épousa Robert des Essars.

Ils ont eu deux enfants : Robert, tige des Essars de Lignières et Charles, tige des Essars de Meigneux.

Meigneux

des Essars : de gueules à trois croissants d'or.

Une fille porta la seigneurie à la famille de Rubempré.

Meigneux

de Rubempré : d'argent à trois jumelles de gueules.

D'après Roger Rodière, Charles des Essars aurait acheté en 1485 la terre de Meigneux à Edmond de Rubempré.

Cette famille garda la terre jusqu'en 1715, date à laquelle Marie-Madeleine des Essars, veuve dès 1688 du marquis de Fresnoy, vendit à N.de Mons, seigneur d'Hédicourt, trésorier de France à Amiens.

La famille de Mons d'Hédicourt de 1726 à 1789.

Meigneux

de Mons : D'azur au chevron accompagné en chef de deux molettes et en pointe d'une rose, le tout d'or.

Le fief Bigant

Cette famille se disait également seigneur de Meigneux du 14ème au 16ème siècle, possédait un manoir derrière l'église dont les restes sont utilisés par un corps de ferme.

Meigneux

Bigant : d'azur à la fasce d'argent chargée de trois coquilles de sable et accompagnée de trois besants d'or 2 et 1

                                                                     *

                                 Eglise Assomption de la Vierge

Meigneux

 

Ancienne église en 1877

aquarelle d'O-Macqueron, bibliothèque d'Abbeville

Reconstruite de 1895 à 1897

Meigneux

 

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Lachapelle

Publié le 10 Janvier 2024 par remus80

Dite : La Chapelle-sous-Poix

Lors de son institution pendant la Révolution, la commune est officiellement dénommée La Chapelle. Elle prend ensuite officiellement son nom de Lachapelle, bien que, localement, les gens utilisaient plutôt le toponyme de La Chapelle-sous-Poix (Capelle en picard) 

 

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant deux fleurs de lys de sable sur champ d'argent empruntées aux de Fay , une chapelle héraldique  qui évoque le nom de la commune, et un chef de gueules à troix croissants d'or pour rappeler la maison Des Essars, qui donna les seigneurs aux XVIe et XVIIe siècles.

 

Lachapelle

 

 

La seigneurie relevait de Poix.

De 1170 à 1508 une famille de chevalerie portait le nom du lieu.

De 1560 à 1676 on trouve la famille des Essars.

Lachapelle

des Essars : de gueules à trois croissants d'or.

Puis François Trudaine de 1676 à 1681.

Lachapelle

Trudaine : 

Il vend ensuite à Nicolas de Fay, seigneur de Carnoy.

Lachapelle

de Fay de Carnoy :

Cette famille de Fay de Carnoy garda la seigneurie jusqu'à 1789.

                                                    *

                                            Le château

L'ancien château se situait à l'origine dans le fond de la vallée, il en reste les piliers d'entrée près du lit de la rivière.

En 1838, après la mort prématurée de François Guérard d'Estombelle,né en 1785 à Amiens, il revint à sa femme Amélie de Brandt.

Lachapelle

Guérard d'Estombelle : d''or à une croix dentée de gueules, chargée en coeur d'une étoile d'argent et cantonnée de quatre roses de gueules.

Elle épousa en secondes noces Jules d'Anvin d'Hardenthun , ancien garde du corps du Roi Charles X, et mourut sans postérité en 1869, le laissant à son neveu Raoul, officier de cuirassiers.

Lachapelle

D'azur à trois flammes d'or.

En 1885, Raoul de Brandt épousa Marie de Chavagnac et fit entreprendre sur un site neuf la construction d'un nouvel édifice par l'architecte Paul Delforterie.

Lachapelle

Il mourut en 1930, son neveu Pierre de Morgan vendit finalement le domaine à Paul Frenoy en 1952.

Lachapelle

                                                                   *                                         

                                          Eglise Saint Vaast et Saint Just

Reconstruite au 19ème siècle.

Lachapelle

aquarelle d'O.Macqueron 1877.bibliothèque d'Abbeville.

 

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Hescamps

Publié le 6 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant deux croix recroisetées empruntées aux Tyrel de Poix, deux merlettes de gueules et le sautoir empruntés aux De Sarcus, et la croix pattée des Hospitaliers.

Hescamps

 

 

 

La seigneurie était aux mains de trois seigneurs, le commandeur de Saint-Maulvis, les seigneurs de Poix et les seigneurs de Sarcus.

Hescamps

 

Tyrel de Poix : de gueules, à la bande d’argent de six croix recroisettées et fichées d’or, posées 3 & 3

 

Hescamps 

de Sarcus : de gueules au sautoir d'argent cantonné de quatre merlettes du même. 

 

Hescamps

 

Hospitaliers de st Jean de Jérusalem : d'argent à la croix pattée de gueules.

Le commandeur avait haute justice et était le seul voyer.

La commanderie d'Hescamps était de " l'hôpital ancien", c'est à dire qu'elle ne venait pas aux Hospitaliers par l'intermédiaire des Templiers.

D'autres personnages comme Antoine de Monthomer, François Chevestre...n'était apparemment que des seigneurs de fiefs prenant le titre de seigneurs d'Hescamps.

Hameau de Saint-Clair

Les seigneurs de Poix et de Sarcus possédaient des extensions de leur seigneurie d'Hescamps.

                                                       *

                                          Eglise Saint-Clair

Hescamps

Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

L'église a été édifiée en grande partie au XVIéme siècle, à l'exception du collatéral nord, en brique et pierre, plus récent.

La nef et le chœur sont éclairés par de belles croisées à remplages flamboyants . 

Cette église a bénéficié en 2016 d'une réfection à neuf de sa toiture.

Hescamps

 Le portail en anse de panier est l'élément le plus remarquable de l'édifice : son encadrement sculpté de guirlande de fleurs avec en son centre une tête sculptée. Cet arc s'inscrit dans un arc plus élevé et plus profond qui le surmonte. Ce type de portail est très rare en Picardie, le décor Renaissance s'affranchit ici de la décoration gothique.

Hescamps

 

Dans une niche du mur sud de la nef, prend place une petite Lise au tombeau, en bois polychrome.

Sont représentés autour du Christ : Joseph d'Arimathie, Nicodème, Un personnage chauve et barbu (Simon de Cyrène ?), l'apôtre Jean barbu, la Vierge Marie, et agenouillée, Marie-Madeleine5.

Cette Mise au tombeau du XVIe siècle proviendrait d'un retable aujourd'hui disparu.

Hescamps

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Equennes-Eramecourt

Publié le 3 Janvier 2024 par remus80

Equennes-Eramecourt

http://armorialdefrance.fr/

D'argent à la feuille de chêne de sinople versée en bande.

*

La commune d'Equennes-Eramecourt ne fait, ni n'a jamais fait usage d'un blason "d'argent à trois lions de gueules" que donnent plusieurs références copiées l'une sur l'autre. Ce ne sont même pas les armes d'une famille du lieu.
Par contre, dans la commune, qui comprend les deux villages d'Equennes et d'Eramecourt, il y a, sur les plaques rues, anciennes comme nouvelles, à l'emplacement habituellement dévolu au blason , une feuille de chêne de sinople. Elle n'est pas inscrite dans un écu, mais a toutes les circonstances d'un blason, et on peut considérer que le champ est d'argent, comme le fond de la plaque. De plus, ce symbole s'applique au lieu comme des armes parlantes; en effet, Équennes viendrait du picard "éch tchène", qui signifie "le chêne". On prononce d'ailleurs toujours: Étchène, et on orthographiait encore Les Quesnes en 1148.
(Jacques Dulphy)

*

Les deux communes ont fusionnées en 1972

Equennes

D'après La Morlière, la famille d'Equennes se serait perpétué jusqu'au 15ème siècle.

On trouve Guillaume d'Equennes au 14ème siècle et début du 15ème.

Equennes-Eramecourt

d'Equennes : d'argent à la croix de gueules frettée d'or.

Equennes-Eramecourt

Puis les seigneurs de Poix, les Créquy au 16ème et les Noailles au 18ème, jusqu'à la Révolution.

Une motte entoutée de fossés au nord de l'église est tout ce qui reste du château dont il est encore question en 1721.

Equennes-Eramecourt

en 1910

*

Eglise Sainte Madeleine

Equennes-Eramecourt

 

Ancienne église

aquarelle d'O.Macqueron 1877-Bibliothèque d'Abbeville.

 

 reconstruite en brique et encadrement de fenêtres en pierre, en 1895-1896 par l'architecte Alphonse-Augustin Richardière. Dotée d'un porche néo-flamboyant, elle détient un décor exceptionnel : peintures des voûtes, décor sculpté de la façade (du sculpteur amiénois Daragon), vitraux du maître verrier Léon Avenet.

Equennes-Eramecourt 

   Nouvelle église en 1912

 

Equennes-Eramecourt

 

Fonts baptismaux du XIIème siècle. 

*

Eramecourt

 

Le plus ancien seigneur connu est un chevalier du nom de Heilo.

En 1272, Gauthier de Brettencourt prend les intérêts de la commune en obligeant Guillaume de Prouzel à remplir ses engagements de fondation d'une chapelle, agissant ainsi en véritable seigneur du lieu.

C'est un seigneur de Brettencourt, le prêtre Regnault qui vendit la seigneurie en 1326 à Guillaume d'Equennes, vicomte de Poix.

On trouve ensuite les familles de Sarcus de 1484 à 1495, de Croy en 1697, les seigneurs de Poix de 1716 jusqu'à la Révolution.

Eglise Saint-Firmin

Equennes-Eramecourt

aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

 

Seul le choeur est du 16ème siècle

Sur un vitrail du XVIème on peut lire "Fremin de Br......" , peut-être Firmin de Brettencourt !

 

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Blangy-sous-Poix

Publié le 1 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy.

Ce projet intègre les armes des De Sorel et des d'Ainval, anciens seigneurs de l'endroit. Les armes des De Sorel, pour l'équilibre de la composition, ont été inversées pour ce qui concerne les émaux, et pour la bande coticée qui devient une barre coticée. La molette d'éperon des D'Ainval (qui semble être apparue au XVIe siècle en brisure) a été déplacée sur l'écu, et a été ajoutée en  chef à dextre une roue de moulin qui évoque la rivière de la Poix, et les deux moulins à farine qui y tournaient encore au XIXe siècle.   

Blangy-sous-Poix

Il exista au XIIIème siècle une famille de Blangy dont on retrouve des représentants jusqu'en 1298.

En 1360-1389 Enguerrand de Sorel dit Lionel en était le seigneur.

Blangy-sous-Poix

de Sorel : d'or à la bande de sable, accostée de deux cotices du même.

Jeanne de Sorel, dame de Blangy, épousa Hue d'Ainval au début du XVème et lui porta la seigneurie.

Blangy-sous-Poix

d'Ainval : D'argent à un chef émanché de gueules et une bande coticée d'azur brochant sur le tout, accompagnée en chef d'une molette d'éperon du même posés sur l'argent

 

Puis leur fils Colart d'Ainval qui épousa Gillette de Vaux.

Leur fils, également prénommé Colart qui épousa Antoinette de Béry d'Esserteaux.

En 1489, le comte Dunois la vendit à Jean de Soissons-Moreuil, seigneur de Poix.

Blangy-sous-Poix

 D’azur, semé de fleurs de lys d’or, au lion issant d’argent posé en cœur 

Elle passa ensuite à la famille de Créquy qui la possédait encore au XVIIème siècle.

                                                                       *

                                                   Eglise Saint-Médard

Datée du XIIème siècle, remaniée à différentes époques, notamment au XVIème siècle. 

                          

Blangy-sous-Poix

aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque municipale d'Abbeville

Blangy-sous-Poix

Blangy-sous-Poix

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Bergicourt

Publié le 31 Décembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Sarcus avec la fasce frettée de la famille de Riencourt.

 

Bergicourt

 

 

La famille de Bergicourt possèdait une partie de la seigneurie.

La famille de Sarcus  apparait à la fin du XIIIème siècle pour l'autre partie.

Bergicourt

de Sarcus De gueules au sautoir d'argent accompagné de quatre merlettes du même.

En 1313 on trouve Pierre III de Sarcus.

La dernière héritière Rauline de Sarcus, morte avant 1457, épouse Jean de Riquebourg, dit Desprès.

Leur fils Jean de Riquebourg vendit sa part à Andrieux de Riencourt, seigneur d'Orival et de Tilloloy.

La famille de Bergicourt continuait à conserver une partie, qui se réunit à la famille de Riencourt par le mariage de Marguerite de Bergicourt, en 1443, avec Andrieux de Riencourt. 

Marie de Sacquespée qui se disait dame de Bergicourt en 1542 était la veuve d'Antoine de Riencourt, elle décède en 1544.

Leur fils Adrien de Riencourt.

Bergicourt

de Riencourt :  D'argent aux trois fasces de gueules frettées d'or.

                                                         *

                                            Eglise Saint Lucien

Présente des éléments d'époque romane dont le portail.

Bergicourt

 

            Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque municipale d'Abbeville.

Bergicourt

 

 

Bergicourt

portail roman

Bergicourt

Bergicourt

Fonts baptismaux du 13ème siècle.

 

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Méréaucourt

Publié le 25 Décembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les deux bars de la famille de Saisseval sur leur champ d'azur, et la crosse d'or de l'abbaye de Saint-Valery.

 

Méréaucourt

 

 Un prieuré, sans doute au bout du village, existait au XIIème siècle,il appartenait à l'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme.

Il se composait d'une église, avec un cimetière attenant, et d'une ferme.

En 1265 Gauthier de Gourlé (Goulles) vendit ses biens à l'abbaye de Saint-Valery qui possèda jusqu'en 1564, il existait une maison seigneuriale.

En 1564, achat par Françoise de Feuquerolles, veuve de François Truffier, seigneur d'Ellecour.

Elle mourut sans postérité en 1567 après avoir légué à sa soeur Antoinette, veuve de Denis d'Ellecourt ou de La Court.

Sans postérité également, la seigneurie échut à sa nièce Marie d'Ardre qui épousa vers 1575 François de Saisseval.

Méréaucourt

de Saisseval : d'azur à deux bars adossés d'argent. 

Cette famille tint la seigneurie jusqu'en 1756 quand Jean-Baptiste de Saisseval vendit à Joseph-Auguste de Chastenay.

Méréaucourt

De Chastenay : d'argent au coq de sinople crêté, barbé, armé et couronné de gueules.

Erard-Louis-Guy de Chastenay vendit la terre à N.Jourdain de Thieulloy en 1775, qui sera le dernier seigneur.

Méréaucourt

Jourdain de Thieulloy : d'or à un daim au naturel passant sur une terrasse de sinople adextré d'un arbre au naturel et senestré d'un nuage d'azur mouvant de l'angle senestre et chargé d'une étoile d'argent, au chef de sinople chargé d'une croix ancrée d'or.

 

 

  • Ancien manoir seigneurial, en brique et pierre, du XVIIe siècle
  •  

  • Méréaucourt

  • Méréaucourt

Le site sur lequel se trouve la ferme accueillit au XIIème siècle un prieuré dépendant de l’abbaye de Saint-Valéry-sur-Somme. De cette époque, une crypte est encore accessible. Moines, Templiers et Hospitaliers ont autrefois cultivés ces terres. Ce lieu, chargé d’histoire, abrite maintenant une ferme du XVIIème siècle, en brique et pierre, entourée de bâtiments au style picard.

                                                           *

                                             Eglise Saint Valery

Méréaucourt

aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville

Datée de 1713.

 

 

Méréaucourt

Méréaucourt

Méréaucourt

 Inscription en latin au-dessus de la porte : Haec porta domini justi intrabunt in eam tradui par : Voici la porte du Seigneur, les justes y entreront.

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