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D'argent à la feuille de chêne de sinople versée en bande.
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La commune d'Equennes-Eramecourt ne fait, ni n'a jamais fait usage d'un blason "d'argent à trois lions de gueules" que donnent plusieurs références copiées l'une sur l'autre. Ce ne sont même pas les armes d'une famille du lieu.
Par contre, dans la commune, qui comprend les deux villages d'Equennes et d'Eramecourt, il y a, sur les plaques rues, anciennes comme nouvelles, à l'emplacement habituellement dévolu au blason , une feuille de chêne de sinople. Elle n'est pas inscrite dans un écu, mais a toutes les circonstances d'un blason, et on peut considérer que le champ est d'argent, comme le fond de la plaque. De plus, ce symbole s'applique au lieu comme des armes parlantes; en effet, Équennes viendrait du picard "éch tchène", qui signifie "le chêne". On prononce d'ailleurs toujours: Étchène, et on orthographiait encore Les Quesnes en 1148.
(Jacques Dulphy)
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Les deux communes ont fusionnées en 1972
Equennes
D'après La Morlière, la famille d'Equennes se serait perpétué jusqu'au 15ème siècle.
On trouve Guillaume d'Equennes au 14ème siècle et début du 15ème.
d'Equennes : d'argent à la croix de gueules frettée d'or.
Puis les seigneurs de Poix, les Créquy au 16ème et les Noailles au 18ème, jusqu'à la Révolution.
Une motte entoutée de fossés au nord de l'église est tout ce qui reste du château dont il est encore question en 1721.
en 1910
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Eglise Sainte Madeleine
Ancienne église
aquarelle d'O.Macqueron 1877-Bibliothèque d'Abbeville.
reconstruite en brique et encadrement de fenêtres en pierre, en 1895-1896 par l'architecte Alphonse-Augustin Richardière. Dotée d'un porche néo-flamboyant, elle détient un décor exceptionnel : peintures des voûtes, décor sculpté de la façade (du sculpteur amiénois Daragon), vitraux du maître verrier Léon Avenet.
Nouvelle église en 1912
Fonts baptismaux du XIIème siècle.
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Eramecourt
Le plus ancien seigneur connu est un chevalier du nom de Heilo.
En 1272, Gauthier de Brettencourt prend les intérêts de la commune en obligeant Guillaume de Prouzel à remplir ses engagements de fondation d'une chapelle, agissant ainsi en véritable seigneur du lieu.
C'est un seigneur de Brettencourt, le prêtre Regnault qui vendit la seigneurie en 1326 à Guillaume d'Equennes, vicomte de Poix.
On trouve ensuite les familles de Sarcus de 1484 à 1495, de Croy en 1697, les seigneurs de Poix de 1716 jusqu'à la Révolution.
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Eglise Saint-Firmin
aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.
Seul le choeur est du 16ème siècle
Sur un vitrail du XVIème on peut lire "Fremin de Br......" , peut-être Firmin de Brettencourt !