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Blasons des communes de la Somme.

Tilloy-les-Conty

Publié le 28 Novembre 2021 par remus80

Commune qui a fusionné en 2019 avec Loeuilly et Neuville-lès-Loeuilly pour former la nouvelle commune de Ô-de-Selle.

 

Relevait de la châtellenie de Conty.

On trouve Osmond de Conty au XIIème siècle.

Ses successeurs prirent le nom de leur terre patrimoniale comme Thibault de Tilloy en 1205 et Jean de Tilloy en 1279.

En 1456 Robert de Rubempré succède aux Tilloy, puis Charles d'Occoch en 1459.

Tilloy-les-Conty

d'Occoches D'argent à la fasce de gueules accompagnée de trois coqs de sable, crêtés et barbés de gueules, rangés en chef.

 

Jean d'Occoch dit Martel fit don de la seigneurie à Jean de Fransures dit Flamen en 1477.

Tilloy-les-Conty

Pierre de Fransures au début du XVIème siècle.

Une partie de la seigneurie fut acquise en 1559, par François Scourion, conseiller au Présidial d'Amiens.

Antoine d'Halluin (d'Hallwyn) racheta cette fraction en 1574 et y réunit six ans plus tard une seconde quote-part, cédée par les de Fransures.

Son fils Charles-Maximilien parvint en 1618 à réunifier le tout.

Tilloy-les-Conty

 

D'argent à trois lions de sable, lampassés de gueules, armés et couronnés d'or.

Passé par alliance aux Cröy-Havré le petit château servit à héberger une maladrerie et certains offices dépendant du domaine de Wailly.

Ce château fut construit au milieu du XVIIème siècle, le colombier porte les armes des d'Hallwyn.

Tilloy-les-Conty 

 

*

Sur le côté de la grande place herbeuse, s'élève une seconde demeure en pierre blanche, vraisemblablement bâtie dans les dernières années de l'Ancien Régime.

On attribue la construction de cette maison de campagne à un membre de la famille de Bray.

Tilloy-les-Conty

 

Tilloy-les-Conty

de Bray : d'argent, au chef de gueules chargé d'un lion léopardé d'or.

Virginie de Bray épouse en 1817 Charles-Marie Boullet de Varennes, premier président à la Cour d'Amiens.

Charlotte-Suzanne Boullet de Varennes épouse en 1845 le baron Jean-Marie-Armand d'André (1804-1880).

Tilloy-les-Conty

d'André : de gueules au sautoir d'or.

Marie-Virginie d'André épousa le comte  Georges-Louis Emmery et lui apporta le domaine.

Leur fille, Louise épouse le marquis Pierre-Charles-Henri de Négroni.

 

Le château a subi un incendie en 2013

Tilloy-les-Conty

 

 

 Sa reconstruction est entreprise en 2014 et achevée en 2018.

  

*

Eglise Notre-Dame de l'Assomption

Datée du milieu du XVIIIème siècle, vers 1760.

Tilloy-les-Conty

 

Tilloy-les-Conty

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Loeuilly

Publié le 25 Novembre 2021 par remus80

Loeuilly

De sable aux deux pals dentelés d'argent.

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Ce blason s'inspire directement des armes du prieuré de Loeuilly, au XVIIe siècle, telles qu'elles sont décrites dans l'Armorial général de France dressé par d'Hozier en application de l’Édit de 1696, et dans l'Armorial d'Artois et de Picardie publié en 1866 par Borel d'Hauterive (et réédité en 1981 chez Laffite Reprint). Ce blason appartient à une série dite des "attribués d'office" par D'Hozier 
Ces armes sont déjà données comme étant celles de la commune de Loeuilly par Roger de Figuières (1892) (Armorial de la Somme, tome 7 du Cabinet historique de l'Artois et de la Picardie, p 159).
(Jacques Dulphy)

Loeuilly

*

La châtellenie était tenue de Picquigny.

Enguerran de Picquigny fit construire le premier château au XIIème siècle.

Sa fille Marie épousa Eustache d'Encre.

Puis Othon III d'Encre au 13ème siècle, il meurt en 1299.

Loeuilly

sceau d'Othon d'Encre 1289, écu burelé à la bande brochant sur le tout. 

Son fils Enguerran II d'Encre dit de Lully, seigneur de Loeuilly et de Hamel en 1296.

Marie d'Encre, dame de Lully (Loeuilly) était mariée à Jean d'Auxy qui trouva la mort à Crécy en 1346.

Loeuilly

d'Auxy : échiqueté d'or et de gueules.

A la mort de Marie en 1349, leur fille Alips d'Auxy porta la seigneurie à Jean de Lully, puis se remaria  à Robert Guy.

De sa première union étaient nés deux fils Enguerran et Pierre, l'aîné hérita de la seigneurie (1406-1409).

Marie de Lully (morte en 1477) se maria avec Philippe de Saveuse (Mort en 1468).

Loeuilly

de Saveuse : de gueules, à une bande d'or accompagnée de six billettes du même.

La seigneurie arriva aux Le Josne Contay par le mariage de Marguerite de Hamal (Hamel !) dame de Lully qui épousa Guillaume Le Josne Contay.

Puis aux d'Humières avec le mariage de Françoise de Contay avec Jean II d'Humières.

Ils léguèrent au cadet de leurs fils, Charles qui mourut en 1572.

Son frère Jacques hérita puis ses filles Anne et Jacqueline vendirent en 1602 à Anne Le Clerc, veuve de Jean Du Gué (seigneur de Champs sur Marne).

Leur fille épousa en 1595 Charles-Maximilien d'Halluin, seigneur de Wailly, il meurt en 1630.

Loeuilly

 

D'argent à trois lions de sable, lampassés de gueules, armés et couronnés d'or.

Marie-Josèphe-Barbe d'Hallewin (d'Halluin), dame de Loeuilly, épousa en 1668 Ferdinand-Joseph de Croÿ.

Loeuilly

de Croÿ : d'argent à trois fasces de gueules.

Le château féodal fut détruit en 1472 par les Bourguignons, la place du Caty rappelle son emplacement.

Un nouveau château fut reconstruit

Loeuilly

Loeuilly

 

Château actuel

Loeuilly

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Eglise Saint-Martin

Le choeur est du XVIème siècle, le reste a été restauré au XVIIIème.

 

Loeuilly

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Belleuse

Publié le 19 Novembre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Soyecourt et celles des de Pons, le coq de la famille d'Occoches et qui symbolise également Saint-Pierre (Saint patron de l'église).

Belleuse 

 

La seigneurie dépendait de la châtellenie de Conty.

Elle fut sans doute divisée de bonne heure en deux parties.

 

1) La première, appartenait au seigneurs du nom comme Jean de Belleuse, chevalier, dès le XIIIème siècle.

Belleuse

de Conty :D'or au lion de gueules, à trois bandes alésées de vair brochant sur le tout.

Puis en 1314, son gendre Manassès , seigneur de Conty.

Son fils Robert Manassès de Conty  épouse Isabeau du Saussois

Leur fils Jean dit Maillart de Conty épouse Marguerite de Soyecourt.

Sa fille Marie de Conty, dame de Contre et Belleuse, épouse Valéran de Saint-Germain.

Leur fille Nicole de Saint-Germain épouse Robert de Canteleu.

Belleuse

de Canteleu : d'argent, à la fasce de gueule chargée d'une gerbe d'avoine d'or.

Leur fille Jeanne de Canteleu épouse en 1453 Jean de Soyecourt, seigneur de Franconville.

Cette famille se perpétue avec Balthazar de Soyecourt et son épouse Catherine de Paillart puis Charles et son épouse Jeanne de Prouville.

François de Soyecourt épouse Sara de Madaillan de Montataire en 1597, il meurt en 1602.

Puis son fils Adrien qui meurt en 1620.

Belleuse

Soyecourt  : d'argent fretté de gueules.

 

2) la seconde seigneurie

Appartenait au 14ème siècle à Simon de Dargies (1373).

Belleuse

Simon de Dargies : d'or, à six merlettes de gueules en orle.

Au 15ème siècle Jean d'Occoches dit Martel la vendit à Jean de Fransures, qui en fit don à son fils Pierre de Fransures, il avait épousé vers 1510 Jeanne de Fontaines.

Belleuse

d'OccochesD'argent à la fasce de gueules accompagnée de trois coqs de sable, crêtés et barbés de gueules, rangés en chef.

 

Belleuse

de Fransures : d'argent, à la fasce de gueules chargée de trois besants d'or.

Puis un autre Jean de Fransures dit de Villers, gentilhomme à la fauconnerie du Roi, et son épouse Marie Le Blond de l'Etoile, mariés en 1548 à Amiens.

Leur fils François de Fransures et Anne du Pont.

Puis Maximilien de Fransures qui épouse Françoise Le Flament en 1604.

Florimond de Pont (Pons) parait en 1676 et François de Pont vers 1690.

Belleuse

de Pons (de Pont) : de gueules, à un chevron d'argent accompagné de trois croissants du même.

Puis vint Legrand d'Avricourt qui légua par son testament de 1733 à Françoise de Collemont, épouse de François du Fossé, comte de Vatterville et à Marie-Geneviève du Fossé leur fille unique. 

Cette dernière épouse en 1750 François Des Friches-Doria qui meurt en 1795.

Belleuse

Des Friches-Doria : Écartelé au 1 et au 4 d'azur, à la bande d'argent, chargée de trois défenses de sanglier de sable, accompagnée de deux roues à quatre rais du second émail; au 2 et au 3, coupé d'or et d'argent, à l'aigle de sable languée, membrée et couronnée de gueules, brochante.

Leur fille Marie-Françoise-Elisabeth épouse en 1779 Stanislas-Catherine de Biaudos, comte de Castéja( mort en 1792).

Belleuse

Biaudos de Castéja : Écartelé : aux 1 et 4 d'or au lion de gueules  ; aux 2 et 3 d'argent à trois merlettes de sable .

*

Eglise Saint-Pierre

L'ancienne église du XVIème siècle nécessistait une restauration complète, mais l'ampleur des travaux étant tellement important qu'il fut décidé d'en construire une nouvelle, toutefois il fut décider de conserver les éléments en bpn état comme le clocher. Les travaux furent terminés en 1865.

Belleuse

Belleuse

 

 

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Bécordel-Bécourt

Publié le 16 Novembre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Proposition de blason soumis par Jacques Dulphy reprenant les armes des familles Morel de Bécordel et celles des de Tende de Bécourt.

 

Bécordel-Bécourt

 

 Dessin d'Arcady Voronzov ( Héraldiste russe)

(Avec son aimable autorisation)

 

Bécourt et Bécordel sont deux localités peu importantes  formant aujourd'hui une seule commune, à 3 km d'Albert.

Bécourt, plus considérable autrefois renfermait le château-fort qui concourait à la défense d'Albert.

Cette forteresse fut vraisemblablement détruite en 1653 par les Espagnols.

Il y a eu des seigneurs primitifs du nom comme Gilles de Bécourt, qui est rappelé dans les archives de l'abbaye de Corbie en 1278.

On trouve ensuite Simon Picquet  en 1619 et son épouse Marie de Quérecques.

Puis passa à la famille d'Héricourt en 1658 et à celle de La Noguière en 1670.

Guillaume de La Noguière commandait la place de Bapaume, sa seconde fille Anne-Hélène-Thérèse épousa Toussaint de Tende en 1691 à Bapaume.

Leur fils Guillaume-Gaspard de Tende épousa en 1721 à Albert, Marie-Hyacinthe de Linars d'Aveluy.

Bécordel-Bécourt

de Tende : de gueules à la croix d'argent, à la traverse de sable brochant sur le tout.

Il fit construire le château actuel , placé un peu au-dessous de l'ancien fort, il meurt en 1750 et inhumé au cimetière de Bécourt, sa veuve fonde la chapelle du château de Bécourt, meurt le 18 novembre 1772 et est inhumée le lendemain en la dite chapelle castrale où une épitaphe est placée.

 

Bécordel-Bécourt

 

La seigneurie de Bécourt passe peu après à un gentilhomme poitevin, Charles de Valicourt, la famille la conserva jusqu'au 19ème siècle, Augustin-Marie de Valicourt mourut à Bécourt en 1845.

Bécordel-Bécourt

De Valicourt : d'azur,au franc quartier d'hermine, au lis d'argent accosté de deux lièvres du même.

 

Bécordel-Bécourt

en 1915.

Le château fut ravagé pendant la Grande Guerre et a perdu sa décoration et son mobilier ancien.

Devenu propriété de la ville d'Albert, il a été rénové.

La chapelle sépulcrale appartient toujours à la famille de Valicourt.

Bécordel-Bécourt

Bécordel-Bécourt

 

Bécordel

 A l’origine, le nom Bécordel est le diminutif de Bécourt qui constitue le chef lieu primitif. 

La seigneurie parait avoir été partagée dès le XVIème siècle entre le marquisat d'Albert et une branche de la famille Morel.

En 1549, Foursy Morel, lieutenant du gouverneur de Péronne, est cité comme seigneur de "Bécourdel".

Bécordel-Bécourt

Morel de Bécordel : d'azur, à la fleur de lys d'or en abîme, accompagnée de trois glands versés de même.

En 1751, Morel de Bécordel était conseiller au bailliage d'Amiens et Gilbert Morel de Bécordel fut maire de la ville de 1751 à 1754 et de 1762 à 1766.

Il meurt en charge et ne laisse pas de postérité mâle, la terre revient donc à Jean-Baptiste Du Croquet, seigneur de Saveuse, qui a épousé sa fille Marie-Anne-Catherine Morel.

Bécordel-Bécourt

 

                                                                  *

                                             Eglise Saint-Vaast

Bombardée pendant la Première Guerre, elle fut reconstruite .

Bécordel-Bécourt

Bécordel-Bécourt

Bécordel-Bécourt

juillet 1916

Bécordel-Bécourt

juillet 1916

 

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Saint-Ouen

Publié le 10 Novembre 2021 par remus80

Saint-Ouen

 

http://armorialdefrance.fr/

D'azur au sautoir d'argent accompagné de quatre aiglettes du même.

 

La commune de Saint-Ouen (80) porte ce blason par confusion avec une famille de Saint-Ouen qui n'était nullement picarde.
Le chevalier Robert de Saint-Ouen dont cette commune de la Somme prétend avoir relevé les armes à une date inconnue (antérieure à 1971), vivait dit-elle en 1314. Mais la famille De Saint-Ouen, titulaire du blason au sautoir et quatre aiglettes, est normande (et non picarde) et doit son nom à la seigneurie de Saint-Ouen-sous-Bailly (76), en pays de Caux, où elle est citée depuis 1103 et subsiste jusqu'à la fin du XIXe siècle par sa branche d'Ernemont.
Il y a bien eu une famille "De Saint-Ouen" en Picardie: les seigneurs de Fresnes-Tilloloy (80) portaient ce nom du XIVe au XVIe siècles, mais ils venaient aussi du pays de Caux (76)! Les seigneurs du Saint-Ouen picard appartenaient à la famille De Picquigny. 
Et la commune de Saint-Ouen dans la Somme, qui s'est habituée à un blason attribué par confusion, le conservera. Voila plusieurs décennies qu'elle l'utilise: elle s'y est habituée, et il y a tant d'autres cas de confusions identiques en héraldique municipale!
(Jacques Dulphy)

                                                                  *

Saint-Ouen

carte de Cassini 1757.

 

 

La commune de Saint-Ouen (80) se prévaut, avec erreur, du normand Robert de Saint-Ouen, vivant en 1314. Or, à cette époque , la seigneurie était déjà tenue par les vidames de Picquigny.

Jean II de Picquigny, seigneur de Saint-Win (Saint-Ouen), fut condamné en 1322, en présence de Gérard de Picquigny (son frère ?) pour son agression contre le domaine et les gens de l’Evêque à Pernois en 1322. 

Saint-Ouen

sires de Picquigny :Fascé d'argent et d'azur, à la bordure de gueules.

 
Après Jean II, seigneur de Picquiqny, vint  sa fille,  Jeanne de Picquigny, dame de Canaples, d'Outrebois (80) et de Saint-Ouen (vers 1305 + après 1373),  veuve de Jean de Mailly dit «Maillet», seigneur de Talmas (80) et de Buire-au-Bois (80) .
Se remarie vers 1340 avecJean II de Créquy, seigneur de Fressin + dès 1348 , elle épouse en 3ème noces, en 1354 Henri (Henrik) de Beveren, Châtelain de Dixmude .
La seigneurie passe ensuite aux Créquy.
Puis à Jean de Mailly au XVIème siècle.

Saint-Ouen

de Mailly : d'or, à trois maillets de sinople.

 
Au XVIIème siècle, la famille Leroy de Jumel (ou Jumelles).

Saint-Ouen

d'azur, à l'aigle bicéphale d'or, le vol étendu, accompagné de trois roses du même.

 
 
Il a existé un château d'après le plan de Delgove en 1832.

Saint-Ouen

*

Eglise Saint-Ouen

Date du XVIIIème siècle mais a été profondément remaniée et agrandie courant du XIXème.

Saint-Ouen

en 1906.

Saint-Ouen

de nos jours.

 
 

 

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Ville-le-Marclet

Publié le 7 Novembre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Anciennement Ville Saint-Ouen

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les licornes de la famille Vincent d'Hantecourt et les chevrons de vair des familles de Fieffes et de La Motte.

 

Ville-le-Marclet

 

La seigneurie relevait de La Broye, tenue du comté de Ponthieu avec une maison seigneuriale.

On trouve vers 1380 Gallehaut de Fieffes et Arnoul de Fieffes en 1400.

Ville-le-Marclet

de Fieffes :On sait , par un sceau, que la maison de Fieffes portait trois chevrons de vair, mais si on pouvait déduire que le vair était d'azur et d'argent, on ne connaissait pas avec certitude l'émail du champ.

Guyonne de Fieffes épouse Louis de Wargnies puis Jean de La Motte en 1440.

Cette famille de La Motte tiendra la seigneurie jusqu'en 1654.

Ville-le-Marclet

de La Motte : de gueules, à trois chevrons de vair.

Ensuite N.de Bouillencourt en 1660.

Charlotte de Chéry épouse de Nicolas de Cacheleu en 1665.

Cette dernière vendit terre et seigneurie en 1690 à Jacques Lesperon de Belloy.

Ville-le-Marclet

Lesperon : d'azur à trois molettes d'éperon

Il lègue à sa cousine Marie-Madeleine Lesperon, épouse d'André Vincent, seigneur d'Hantecourt.

Ville-le-Marclet

armorial de Waignart (manuscrit 205 de la Bibliothèque municipale d'Abbeville).

Ville-le-Marclet

Vincent d'Hantecourt et de Tournon : d'azur, au chevron d'or accompagné de trois licornes d'argent saillantes, deux et une.

En 1751, Thérèse-Elisabeth Vincent d'Hantecourt l'avait apportée en mariage à son cousin François Vincent de Tournon, baron de St Dizier, vicomte de Ville, officier de cavalerie, on le disait habitant ordinairement son château de Ville qu'il avait fait bâtir en 1755.

Ville-le-Marclet

Ce fut le dernier seigneur, il mourut en 1804. 

En 1829, la marquise du Chilleau, née Vincent de Tournon, qui avait hérité du domaine, vendit à M.Laurent-Morant auquel succédèrent Emile Racine (mort en 1852) et sa fille Mme Omer-Hippolyte Jérosme en 1864.

Ville-le-Marclet

Acquéreur du domaine en 1911, M.Saint fit démolir l'ancien château en 1912 et le remplacer par une demeure dont la construction, retardée par la guerre, fut seulement achevée en 1920.

Ville-le-Marclet

en 1925

Ville-le-Marclet

en 1950

Transformé en un IME en 1973

Depuis août 2020, les actuels propriétaires sont Thomas Galasse et Mickaël Lévèque.

Actuellement en cours de rénovation, le Château de Ville-le-Marclet ouvrira ses portes pour vos mariages fin juin 2022. 

Ville-le-Marclet

Ville-le-Marclet

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Eglise Saint Nicolas

Ville-le-Marclet

L'ancienne église étant très humide, en mauvais état et trop petite vu l'accroissement de la population, il est décidé en 1866 d'en reconstruire une nouvelle sur les plans de l'architecte Jean Herbault.

Elle est terminée en 1870 mais sans mobilier, elle ne sera consacrée qu'en 1875.

Ville-le-Marclet

aquarelle O.Macqueron 1881, bibliothèque d'Abbeville.

Ville-le-Marclet

Ville-le-Marclet

 

 

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Prouville

Publié le 3 Novembre 2021 par remus80

Prouville

 

De sinople à la bouterolle d'or.

la commune a porté un moment, au début des années 2000, et sans le confirmer par délibération, un blason "de sinople à la bouterolle d'or", censé relever celui des De Brossard, mais ce blason appartient à l'origine à une série "attribuée d'office" dans l'Armorial d'Hozier en vertu de l'Edit de 1696, il semble que la commune n'en fait plus usage ! 

Il serait judicieux de composer un nouveau blason à partir des armes réelles de la famille de Brossard dont voici le projet dessiné par Arcady Voronzov, héraldiste russe.

Prouville

 

On trouve la famille de Prouville au XIIème siècle avec Auguste de Prouville qui épouse en 1122 Havise de Berneuil.

Puis son fils Gaucher de Prouville (1124-1187) qui épouse en 1150 Catherine de Domqueur.

Anthoine et Gérard 1er de Prouville furent des chevaliers croisés en 1187 et 1247.

En 1507 Jehan de Miraumont, écuyer ordinaire de la Reine.

Prouville

de Miraumont : d'argent à trois tourteaux de gueules.

La seigneurie passe dans la famille de Longueval par le mariage de Marie de Miraumont avec Jean de Longueval.

Philippe de Longueval en 1557, et Charles de Longueval tué au siège de Doullens en 1595.

Prouville 

de Longueval : Bandé de vair et de gueules de six pièces.

 

La maison seigneuriale devait être dans un état pitoyable car en novembre 1647, les soldats français qui y étaient cantonnés avaient entièrement incendié les dépendances, n'épargant que le corps de logis.

En 1658, Louis de Brossard, sieur de Monthue, acquiert la seigneurie et y fait officiellement sa résidence en 1661, après avoir fait réaliser d'importants travaux, il avait épousé Françoise Chauvel.

Jean de Brossard, allié à Charlotte Duval, est nommé comte dans l'acte de décès de sa fille en 1747.

En 1772, Jean-Charles-François-Antoine de Brossard est le dernier seigneur.

En 1775, on annonce la vente du domaine et de son château, mais le futur acquéreur devra désintéresser les créanciers à hauteur de 120.000 livres.

Les amateurs ne durent pas se bousculer car l'annonce repassa en 1778 et en 1780.

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Prouville

de Brossard : de sable, au chevron accompagné en chef de deux tourteaux et en pointe d'une molette d'éperon, le tout d'or.

Le château fut détruit par les bombardements de 1944, rien ne subsiste.

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                                 Eglise Notre-Dame  de l'Assomption

L'ancienne église a été lourdement endommagée par les bombardements alliés d'août 1944 cherchant à détruire une rampe de V1.

ProuvilleProuville

 

Reconstruite en 1960 et replacée au centre du village.

Eglise résolument moderne, l'architecte Herdhebault a remplacé la pierre par la brique,très originale avec sa forme octogonale et le clocher décroché de la nef.

Prouville

Prouville

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Wailly

Publié le 1 Novembre 2021 par remus80

Ancienne commune associée à celle de Conty depuis 1973.

 

La famille Mauchevalier tenait les seigneuries de Wailly, Namps et Velennes au 15ème siècle, on trouve Olivier de Mauchevalier, né en 1432, il avait épousé Isabeau de Rely.

Wailly

Mauchevalier : d'argent, à la bande d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or, accompagnée de Six merlettes pôsées en orle.

Puis son fils Jacques, conseiller et maître d'hôtel de Charles VII, et son épouse Jeanne de Benquethun, dame de Goyencourt.

Sa fille unique Jeanne de Mauchevalier épousa en 1506 Jean d'Hallwyn et lui apporta des biens considérables.

Wailly

D'argent à trois lionceaux de sable, lampassés de gueules, armés et couronnés d'or.

 

Tous deux durent s'établir à Wailly, où furent inhumés leur fils Louis mort en 1555 et leur belle-fille Marie de Hames, morte en 1574.

Leur fils Antoine d'Hallwyn épousa Claude de Gouffier, bailli d'Amiens .

Puis leur fils Charles-Maximilien qui a épousé en 1595, Catherine du Gué, dame de Loeuilly et Saint-Sauflieu, gouverneur de Rue et capitaine de 50 hommesd'armes des Ordonnances, il meurt en 1630.

Alexandre d'Hallwyn épouse en 1633 Yolande de Bassompierre et succède à son père dans la charge de capitaine des gardes de Gaston d'Orléans.

C'est à lui que l'on attribue le reconstruction du château dans les années 1630.

A la mort de son fils François en 1663, ses biens reviennent à sa soeur Marie-Josèphine qui épousera 5 ans plus tard Ferdinand-Joseph, duc de Croÿ et d'Havré, prince du Saint-Empire, chevalier de la Toison d'or et Grand d'Espagne. 

Wailly

Écartelé : aux I et IV, d'argent, à 3 fasces de gueules (qui est de Croÿ) ; aux 2 et 3, parti de 3 traits coupé d'un (qui font 8 quartiers) : au 1 fascé d'argent et de gueules de 8 pièces (qui est de Hongrie ancien) ; au 2, d'azur, semé de fleurs de lys d'or, au lambel de gueules (de Naples) au 3, d'argent à la croix potencée d'or, cantonnée de 4 croisettes du même (qui est de Jérusalem) ; au 4, d'or à 5 vergettes de gueules (qui est d'Aragon) ; au 5, d'azur, semé de fleurs de lys d'or, à la bordure de gueules (de Valois-Anjou) ; au 6, d'azur au lion contourné d'or (de Gueldre) ; au 7 d'or, au lion de sable (de Juliers) ; au 8 d'azur, semé de croisettes recroisettées et fichées d'or, etai bars adossés du même, brochants (qui est de Bar) ; sur le tout des petites écartelures d'or à la bande de gueules, chargée de 3 alérions d'argent (qui est de Lorraine) ; et sur le tout des grandes partitions fascé d'argent et de gueules de 8 pièces (qui est de Hongrie).

 

Au milieu du XVIIIème siècle, la duchesse de Croÿ-Havré, née Lanti Della Rovère finance la reconstruction de l'église paroissiale.

C'est surtout son fils qui s'intéresse au domaine, à partir de 1765 il y fait entreprende des travaux considérables qui se poursuivront pendant près de 25 ans.

Wailly

A la Révolution, il part pour l'émigration en 1791 et le 24 juin une bande de 600 paysans excités par les propos imprudents du régisseur, vient brûler le chartrier et mettre à sac le château, bientôt déclaré Bien national et mis en adjudication.

Après la tourmante, les Croÿ parviennent à recouvrer la majeure partie de leurs biens, à l'exception du château abattu à une date indéterminée.

Fixés en Belgique et en Allemagne, ils se contentent de rendre habitable une partie des dépendances.

Wailly

L'incendie qui détruit partiellement ces bâtiments en 1895 les amène à faire restaurer l'extrémité ouest du château actuel.

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photo : C.Mornie

En 1919, le baron Alexis de l'Epine rachète le domaine à Ferdinand de Croÿ et à sa soeur la princesse Sophie, il trouve un ensemble de constructions éprouvé par un long abandon, et l'incendie qui 3 ans plus tard, ravage le corps de bâtiment adossé à la falaise, au point de n'en laisser que les murs.

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La restauration est entreprise par l'architecte Pierre Parent.

Occupé par l'armée allemande en 1940, le château abrite quelques jours, en 1944, l'état-major du maréchal Montgomery dont la célèbre roulotte vient stationner sur la pelouse.

 

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                                          Eglise Saint Vaast

La précédente église fut détruite en 1720 par un incendie. La princesse de Croÿ, alors propriétaire du château tout proche, finança sa reconstruction, en 1752.

Construite toute en pierre, en style jésuite. Sa façade, d'une grande sobriété, est surmontée d'un clocher, aussi en pierre.

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Au-dessus du porche, les armoiries des Croÿ, accompagnées de la couronne et du manteau du Saint-Empire, de drapeaux et de trophées militaires.

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Pierres tombales d'Antoine (mort en 1608) et de Charles-Maximilien d'Hallwyn (mort en 1630).

 

 

 

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