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Blasons des communes de la Somme.

Aizecourt-le-Haut

Publié le 28 Juillet 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy.

 La tour symbolise le fort établi par  l'abbaye du Mont-Saint-Quentin. La crosse évoque aussi cette abbaye royale, que rappelle la fleur de lis. Le chevron évoque à la fois la lettre initiale '"A" d'Aizecourt", et les possibles armes du chevalier d'Aizecourt, vivant au XIIIe siècle.
 

Aizecourt-le-Haut

 

Dès 977, la seigneurie appartenait à l'abbaye du Mont-Saint-Quentin.

Les moines y font construire un fort.

Robert d'Aizecourt, chevalier, vivait au XIIIème siècle (source bulletin de la Sté des Antiquaires de Picardie)

Par la suite, l'abbaye accorda une sorte de fief au 1er officier de sa seigneurie, et ce fut la famille d'Antoine Hénique qui obtint cet avantage avec tous les privilèges qu'il représentait.

Château bâti par Nicolas-Félix Harlé, né en 1788 à Péronne et décédé en 1859 à Aizecourt, négociant, député de la Somme de 1831 à 1836.

 

                                                                    *

                                                  Eglise  Saint Antoine

Aizecourt-le-Haut

 

Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

L'ancienne église datait de 1690 et avait été construite en place de l'ancien oratoire des religieux, grâce à Barbe Dupont, née en 1617 et décédée en 1712, veuve d'Antoine Hénique et aïeule de Nicolas-Félix Harlé.

Il existait une pierre tombale gravée et armoriée dans l'ancienne église. Cette dalle provenait de l'ancienne abbaye du Mont-Saint-Quentin. Comment était-elle arrivée là : ce serait le sujet d'une intéressante enquête. Etait-ce la dalle mortuaire de Robert d'Aizecourt ? Par sa date, on pourrait le croire. Le défunt y était représenté en armes, mains jointes, avec un écu présentant ses armoiries, sous une arcature trilobée. Cette plate-tombe aurait été dessinée par les Duthoit en 1850.  Cette dalle aurait-elle été épargnée des bombardements ? Je trouve mention, sans preuve d'un leg au Musée de Picardie en 1912... Le blason montrerait trois chevrons en jumelles.

L'église a été détruite lors de la Première Guerre mondiale, et reconstruite vers 1920.

Aizecourt-le-Haut

 

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Languevoisin-Quiquery

Publié le 23 Juillet 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les deux bars de la seigneurie de Nesle, une bûche rappelant le privilège au tourier de Nesle rendu par les seigneurs de Languevoisin et le corbeau extrait des armes de l'abbaye de Corbie.

 

Languevoisin-Quiquery

 

 

La commune de Landevoisin, instituée lors de la Révolution française, absorbe en 1820 celle de Quiquery et devient Languevoisin-Quiquery.

 

LANGUEVOISIN autrefois Landevoisin, aurait une étymologie gallo-française et se composerait des mots Land, terre, pays, et de l'adjectif voisin. Ce nom lui aura été donné par les seigneurs de Nesle, lorsqu'ils y élevèrent une forteresse, qui se rattachait à celle de leur ville, et devint le berceau du village dont il est ici question. Ce château-fort de Landevoisin est encore cité sur la carte de G. de Lisle.
Il nous paraît avoir été bâti vers la même époque que celui de Nesle; des titres de 1482 lui donnent le nom de fief et de château; mais on ne trouve aucun renseignement sur ses anciens châtelains. Il s'élevait au nord de l'église actuelle de Languevoisin, vers la rivière d'Ingon. à peu de distance d'un étang nommé la batlière, et d'un bois qui semble en avoir été l'ancien parc. On le détruisit dans le cours du 17 ème siècle, et l'on plaça sur ses ruines un moulin à l'huile qui prit le nom de tordoir du château-fort. On y voyait encore une ferme au commencement de notre siècle, mais il n'en reste plus aujourd'hui que l'emplacement : il dépendait eu 1780 du château de Billancourt.

- En 1412, le mayeur "de Landevoisin" était tenu de payer tous les ans "au tourier et portier de Neelle un septier de vin la nuit de Noël, en allumant à la grande salle la choque (en picard, la bûche) de Noël au chastel de Neelle".

Au 14ème siècle, on trouve Ernold de Landevoisin, chevalier, comme seigneur du lieu, ainsi que Baldiun (Baudouin) de Quiquery.

En 1507, Olivier de Bonay est cité comme seigneur de Landevoisin.

 

En 1680, "52 journaux et demi de terre et prés, droits de dîme et des censives à Quiquery et Landevoisin". L'abbaye de Corbie le possédait au commencement du 13e siècle, comme on le voit en un titre de 1202 par lequel Jean, seigneur de Nesle, châtelain de Bruges, "décharge les tenanciers de trois maisons avec jardins de tous droits, d'impositions et de justice."

Languevoisin-Quiquery

Nesle

Languevoisin renfermait le presbytère de la paroisse. Vers 1805, après que M. Perceval l'eut abandonné, MM. Billaudel, savant ecclésiastiques, y établirent un pensionnat célèbre, d'où sortirent des sujets distingués pour tous les états. Plusieurs années après, la foudre ayant incendié cette habitation, ils allèrent occuper le petit séminaire de Liesse, où l'un d'eux existe encore aujourd'hui. Languevoisin avait sa mairie; car il est parlé dans les archives de Nesle de terres attenantes à celles de la mairie de ce village et au chemin du Passillon vers Moyencourt.
En 1842, les habitants de Languevoisin se sont imposé le louable sacrifice de 10000 f. pour la restauration de leur église et pour la constitution d'une rente, qui leur permit d'avoir un prêtre, en se réunissant à Breuil , sous le titre de chapelle vicariale.
Ces dépendances de Nesle étaient du baillage de Roye, de l'élection de Péronne et de l'intendance d'Amie

  • Source : L’arrondissement de Péronne par Paul Decagny (curé) en 1844
Quiquery

QUIQUERY-LONG PAIN, appelé aussi Saint-Quentin-le-sec, était une ancienne paroisse du doyenné de Nesle avec Languevoisin pour succursale. Ce hameau isolé et caché dans une presqu'île, semble remonter à une époque assez reculée et avoir eu jadis plus d'importance. Il renfermait l'église paroissiale devenue ensuite beaucoup trop spacieuse pour sa population. C'était un édifice de style à ogive du 14 ème siècle environ, Il fut démoli en 1828 et remplacé par une chapelle d'une grande simplicité.

Languevoisin-Quiquery

chapelle en 1883, aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.


Le vocable de cette église était Saint Quentin ; et à peu de distance du lieu où elle s'élevait, se trouve une fontaine du nom de ce Saint , restaurée en 1764 et célèbre, par son pèlerinage. La légende traditionnelle rapporte que Saint-Quentin s'arrêta dans cet endroit et s'y désaltéra , lorsqu'on le conduisait d'Amiens à Auguste de Vermandois. La dîme de Quiquery et Languevoisin appartenait au chapitre de Noyon pour les deux tiers: quatre chapelains de la cathédrale, dits cornets, en percevaient le reste. L'évêque nommait à la cure, dont le revenu s'élevait à près de 2000 livres. Elle fut occupée, Au 17 ème siècle par Jean Faillouel, dont l'épitaphe se trouve dans le bas-côté gauche de la cathédrale de Noyon, où on lit: * Cy gist vénérable et discrette personne Jehan Faillouel prêtre chapelains de l'église N.-D. de Noyon, curé de Saint-Quentin de Quiquery et Landevoisin
LONG PAIN ne consiste qu'en un moulin et dépendances, établi sur la rivière l'Ingon. Après la révolution le fermier de ce moulin en obtint la possession, du marquis de Nesle, à cause de sa rare fidélité. Il y avait autrefois un autre moulin près du lieu dit Becquerel, du mot celtique bec, fossé. Ce moulin appartenait à l'abbaye de Corbie, ainsi que le bois du Bus et des fermes, censes et terres, à Quiquery.

  • Source : L’arrondissement de Péronne par Paul Decagny (curé) en 1844

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                                            Eglise Notre-Dame de la Nativité

Languevoisin-Quiquery

Ancienne église datant du XVIIIème siècle. 

Aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

L'église, vocable la Nativité de la Sainte Vierge, se trouvait au 19 ème siècle entièrement isolée du village, autrefois plus rapproché de Nesle. Cette église était, selon toute apparence, la chapelle du château-fort: la tradition locale la regarderait comme un ancien temple Payen. Une chose plus certaine, c'est que ce monument religieux appartient sans aucun doute à l'époque romane : on en retrouve des signes incontestables à une petite porte latérale qui communiquait avec le château, et au portail surmonté d'une fenêtre en plein cintre et de deux autres plus petites au-dessus. Les cintres de ces deux portes sont ornés de damiers en demi-relief et de dentelures fort intéressantes, qui n'ont encore attiré l'attention d'aucun archéologue. Le chœur est du commencement de l'époque ogivale, les autres constructions ou réparations sont plus récentes. L’église fut entiérement détruite au cours de la premiére guerre mondiale.

 

Languevoisin-Quiquery

 

Languevoisin-Quiquery

église actuelle  reconstruite entre 1926 et 1928 (photo Claude Deroletz).

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Cressy-Omencourt

Publié le 6 Juillet 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Le Duc en changeant l'émail d'azur en sinople. 

 

Cressy-Omencourt

 

 

Cressy absorbe Omencourt en 1826.

 

Pierre et Roger de Cressy sont mentionnés dans le dénombrement du seigneur de Nesle au roi Louis XI en 1236.

Hugues de Cressy acheta la seigneurie de Moyencourt à Jean Le Fresseux.

Ses héritières Marie de Cressy, dame de Cressy et Libermont, et N....de Cressy, épouse de Florent de Balâtre.

Par acte de 1374, Marie vendit le domaine de Moyencourt.

Simon Le Duc était seigneur des fiefs de Cressy au XVème siècle (1475)

N.....Le Duc, seigneur en 1510.

Agnès Le Duc, alliée vers 1560 à Philippe Le Bel, seigneur de Sailly et Le Fresnoy.

François Le Duc, lieutenant-général de la ville et marquisat de Nesle en 1669.

Puis son fils Marc-Antoine Le Duc, avocat au Parlement, conseiller du Roi et contrôleur des fortifications de Picardie. 

Louis-Antoine Le Duc, né en 1693, qualifié de seigneur en 1762, il demeurait en son château de Cressy en 1766. il mourut en 1779.

Marc-Marie Le Duc de La Tournelle, président-trésorier de France, seigneur en 1780.

Cressy-Omencourt

Le Duc : d'azur, au chevron d'or accompagné en chef de deux roses de même, et en pointe d'une croix tréflée aussi d'or.

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                               Eglise Saint Crépin et Saint Crépinien

Cressy-Omencourt

Aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

Détruite comme le village en 1914-1918

Reconstruite après guerre

Cressy-Omencourt

Photo: Deroletz.

 

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Ponches-Estruval

Publié le 3 Juillet 2024 par remus80

Ponches-Estruval

http://armorialdefrance.fr

 

D'argent à huit merlettes de sinople (canettes de sinople, becquées et membrées de gueules), ordonnées en orle.

 

La commune a repris (panneau historique communal devant l'église), mais sans en avoir confirmé l'usage par délibération, le blason de la famille De Ponches, éteinte en 1431, qui tint la seigneurie du XIIe siècle (Guy de Ponches, chevalier en 1130) à la fin du XVe siècle.
La seigneurie passa alors aux Boufflers.
La famille De Ponches portait bien huit merlettes de sinople (3,2,2 et 1), et non sept canettes de sinople membrées et becquées de gueules comme on les voit parfois dessinées pour le blason de la commune.
(Jacques Dulphy)

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Ponches-Estruval

Sceau de Guy de Ponches, chevalier, seigneur de Ponches, 1280.
(Archives nationales) 

 Pierre de Ponches fut le seigneur au 15ème siècle.

Sa fille Péronne de Ponches, fit entrer la seigneurie dans la famille de Boufflers par son mariage avec Jacques de Boufflers .

Cette famille garda la seigneurie jusqu'à la Révolution avec le titre de vicomte de Ponches..

Ponches-Estruval

de Boufflers D'argent, à trois molettes de gueules, 2 et 1, acc. de neuf croix recroisettées du même.

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Eglise Saint Léger

Construite en 1613 en style gothique

Ponches-Estruval

aquarelle d'O.Macqueron 1852-bibliothèque d'Abbeville.

Ponches-Estruval

Cartouche sur l'église avec la date de 1613.

Ponches-Estruval

de nos jours

 

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