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Blasons des communes de la Somme.

Tours-en-Vimeu

Publié le 29 Octobre 2019 par remus80

Tours-en-Vimeu

http://armorialdefrance.fr/  

 

D'hermine à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules.

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La commune de Tous-en-Vimeu porte les armes des Quieret (d'hermine à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules).

Ces armes sont identiques à celles de Ramecourt (62) et de Vétheuil (95) , et ont la même origine familiale.
Les Quiéret furent seigneurs de Tours-en-Vimeu du XIVe au XVIe siècles.

Le plus célèbre de cette famille, Hugues Quiéret, seigneur de Tours et Hamicourt, amiral de France, fut tué à la bataille de l'Ecluse, dont il commandait la flotte française, en 1340.

Son buste, à ses armes. est à la salle des batailles, à Versailles.

La famille Quiéret, ou Kiéret, originaire d'Artois (Douriez) est aujourd'hui éteinte.
(Jacques Dulphy) 

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La commune possède 4 hameaux : Corroy, Houdent, Longuemort et Hamicourt.

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De 1320 à 1340 le seigneur est Hugues Quiéret puis ses descendants jusqu'à Louise Quiéret qui épousa Jean de Mailloc en 1563.

Tours-en-Vimeu

de Mailloc : de gueules à trois maillets d'argent.

En 1670, Philippe de Rupières, baron de Survie, qui épousa Françoise de Mailloc.

Tours-en-Vimeu

Rupières : palé d'or et d'azur

En 1700, Renée de Rupières transmet la seigneurie par son mariage avec Charles-Alexandre de Melun, vicomte de Gand.

De 1739 à 1780, Gilbert Allyre, marquis de Langeac par son mariage avec Louise-Elisabeth de Melun.

Tours-en-Vimeu

 

Allyre de Langeac : d'or à trois pals de vair

Au début du 19ème siècle, la famille Sanson de Frières fit bâtir une demeure très sobre qui fut démolie dans les premières années du siècle suivant.

Tours-en-Vimeu

Sanson de Frières : d'or à trois sansonnets de sable, membrés de gueules.

Louis-Hercule Sanson, baron de Frières, mort en 1858, appartenait à une famille de conseillers au Présidial et de maïeurs d'Abbeville, anoblie par charge.

Leur petite fille Victorine, dernière du nom, épousa Christian des Mazis, et délaissa Tours au profit de Beaucamps le Jeune où elle mourut en 1909.

 

Longuemort

Il existait une autre demeure seigneuriale, siège de l'ancien fief de Longuemort, qui appartint depuis le 15ème siècle à la branche aînée de la famille du Maisniel.

Tours-en-Vimeu

Du Maisniel : d'argent à deux fasces de gueules, chargée chacune de trois besants d'or.

Fils de Jean du Maisniel, maïeur d'Abbeville en 1157, Pierre fut capitaine de 100 hommes de pied, il est cité en 1594 et 1596 comme demeurant à Longuemort.

Henri-René du Maisniel épousa Geneviève Ogier de Cavoye.

Son fils Gilbert dut en 1718 se résoudre à vendre la terre pour désintéresser les créanciers de sa mère.

Marie-Françoise de Boulogne, dame de Longuemort, épousa Jean Danzel, vicomte de Boismont.

Tours-en-Vimeu

Danzel de Boismont : d'azur à un daim ailé d'or

Jean-Baptiste Danzel, dit le chevalier de Boismont, en hérita et mourut célibataire en 1807.

La chapelle de Longuemort avait été fondée à la fin du 13ème siècle par Jean et Philippe de Longuemort, détruite en 1793, relevée sous le Second Empire par Auguste Danzel et reconstruite une dernière fois en 1923.

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Corroy

 Dans un bois, deux monticules antiques suggèrent un château féodal.

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Eglise Saint Maxent

16ème siècle, la nef est du 18ème et le clocher du 19ème.

Tours-en-Vimeu

en 1853

Tours-en-VimeuTours-en-Vimeu

 

en 1864 et 1869

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Ergnies

Publié le 26 Octobre 2019 par remus80

Ergnies

http://armorialdefrance.fr/ 

 

De gueules au cavalier armé, casqué et cuirassé d'argent, éperonné d'or, brandissant de sa main dextre une épée d'argent garnie d'or posée en fasce, tenant sur son bras senestre un écu d'or à trois bandes d'azur, chevauchant un cheval cabré d'argent, bridé, sellé, harnaché de sinople et morsé [au mors] d'or.

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Ergnies a constitué l'une des premières communautés affranchies du nord de la France.
La charte communale d'Ergnies a été octroyée le 6 décembre 1210 par Guillaume, comte de Ponthieu et de Montreuil. Le document sur parchemin est encore conservé aux Archives de la Somme, mais le sceau manque. Cependant, ce sceau est connu par un témoignage: celui de Dom Grenier, historien picard du XVIIIe siècle, qui indique que le "scel" d'Ergnies représentait "un homme à cheval armé de toutes pièces". Ce témoignage fut repris au XIXe siècle par plusieurs historiens du Ponthieu.
La liberté communale accordée aux habitants d'Ergnies (ou Everciniens) fit long feu: dès le début du XVIe siècle, toute trace des institutions communales médiévales d'Ergnies sont déjà oubliées: la riche abbaye des moines célestins d'Amiens, déjà propriétaire de nombreux autres domaines en Picardie, s'est substituée au conseil échevinal. Les célestins sont devenus "seigneurs" d'Ergnies; ils le resteront jusqu'à la Révolution.
Sur le sceau d'Ergnies, le cavalier en armure n'est autre que le comte de Ponthieu. Le blason communal, présenté pour la première fois sur le bulletin communal de 2011, reprend l'homme à cheval armé de toutes pièces; il brandit une épée et porte un écu, sur lequel ont été posées les armes du Ponthieu "ancien", à savoir: d'or à trois bandes d’azur, sans bordure.

Ergnies


(Jacques Dulphy)

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Ergnies

Héritage de l'époque médiévale, c'est un village rond, si le rempart de terre qui l'entourait a disparu, l'aspect concentrique a perduré, témoignage d'une communauté sans seigneur.

Les célestins, riches moines d'Amiens, avec leur "château" (l'ancienne école agricole) seront les seigneurs jusqu'à la Révolution.

Ergnies

 

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Eglise Saint Wulfran

XVII ème siècle, entièrement rénovée.

Ergnies

1858

Ergnies

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Gorenflos

Publié le 22 Octobre 2019 par remus80

Gorenflos

 

http://armorialdefrance.fr/

De gueules au chevron d'or accompagné de trois trèfles du même.

 

Une figuration du blason de la famille Ballen de Gorenflos, seigneurs de Gorenflos de 1510 (avec Jeanne Briet, épouse de Jean de Ballen, écuyer, conseiller du roi en Ponthieu) à Jean de Ballen (seigneur jusqu'en 1574) a été remise, en 1990, par le maire d'Oneux et conseiller général Daniel Dubois, lors d'un échange de jumelage entre Saint-Riquier (80) et Friedsrichstal (Allemagne) à Gustav Gorenflo, alors maire de Friedrichstal descendant d'habitants de Gorenflos, huguenots réfugiés en Allemagne au 17e après la révocation de l'Edit de Nantes.
Les Ballen de Gorenflos étaient aussi seigneurs du Festel (aujourd'hui, commune d'Oneux, 80). Une statue de l'église du Festel (commune d'Oneux) représentant une abbesse de Berteaucourt de cette famille ( 16e siècle), agenouillée devant une statue de la Vierge, porte ce blason des Ballen de Gorenflos.
(Jacques Dulphy)

Gorenflos

Broderie en fils de soie, d'or et d'argent représentant la crucifixion avec la Vierge et Saint Jean.

La base des colonnes portent les armoiries d'une abbesse de la famille Balen de Gorenflos, datée 1ère moitié du XVIème siècle.

Adjugée aux enchères en 2010 pour 1100 Euros.

Gorenflos

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La seigneurie était tenue de Domart  avec une maison seigneuriale, on trouve au 15ème siècle  Jean de Queux, lieutenant du sénéchal de Ponthieu.

Agnès de Queux épouse en 1423 Jean Sarton.

En 1448 apparaît Jean Briet, puis Pierre en 1471 et Hue Briet en 1498.

En 1510 Jeanne Briet épouse Jean de Ballen, écuyer, conseiller du roi en la sénéchaussée du Ponthieu.

En 1570 Jean de Ballen, écuyer, mort sans postérité, lègue à son cousin Jean de Maupin 1571-1594, conseiller du roi et cinq fois maïeur d'Abbeville.

Sa fille Marguerite de Maupin épouse Gilles de Sacquespée.

Gorenflos

En 1670 Marguerite de Sacquespée épouse Jean Gouiez, employé des fermes, dont son père n'a ratifié le mariage qu'en 1702.

La seigneurie fut ensuite vendue aux enchères en 1760, au profit de Claude-François Le Roy, marquis de Valenglart.

Le dernier seigneur en 1789 fut Gaspard-Joseph Moreau, grand-Bailli d'épée de Montreuil sur Mer, ancien officier du Corps royal du génie.

Le château a été construit en 1880 par Charles-Adolphe Dupuis qui avait épousé Adèle Buteux, il fut maire de la commune.

Son fils Charles Dupuis lui succède, puis sa fille Louise qui épousera Armand-Jean-Marie de Bonnières.

Gorenflos

En 1943, l'armée allemande installa une rampe de lancement de V1 dans le parc, le château a été détruit par un bombardement allié le lundi de Pentecôte 1944, il restait les deux ailes très ébranlées qui furent détruites par la suite. 

 

 

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Eglise Saint-Martin

Gorenflos

Ancienne église en 1858

Gorenflos

Nouvelle église en 1872

 

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Fourcigny

Publié le 20 Octobre 2019 par remus80

Fourcigny

http://armorialdefrance.fr/ 

 

                                               D'azur à trois tours d'or

 

Ces armes sont reprises de la famille De Fourcigny, dont la dernière du nom, Péronnelle de Fourcigny, dame de Fourcigny, mourut avant 1393.
Péronnelle de Fourcigny avait épousé ver 1366 Jean de Moyencourt, écuyer, qui devint donc seigneur du Fourcigny "du chef de sa femme".

Fourcigny

de Moyencourt : de gueules, à la bande d'argent chargée en chef d'une croisette fichée de sable, au chef d'or chargé de trois croix potencées de sable.

Robert de Moyencourt, écuyer, succéda à son père comme seigneur du lieu.

Les de Fourcigny était connus comme seigneurs de Fourcigny depuis le XIIIe siècle.
Après les de Moyencourt, la seigneurie passa aux chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, qui possédaient une commanderie et une maladrerie à Fourcigny dès le début du XIIIe siècle.

 

Fourcigny

St Jean de Jérusalem : de gueules à la croix latine d'argent

Les chevaliers de Saint-Jean, dont il est dit dans un manuscrit du XVe siècle "qu'ils tiennent en leurs mains et lez gouvernent eux meimez la paroisse de Foursegnies et Fretencourt" conservèrent la seigneurie jusqu'à la Révolution.
(Jacques Dulphy)

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                                                  Eglise Saint Jean-Baptiste

Fin 17ème, restaurée aux 18 et 19ème siècle.

Les fonts baptismaux datent du 13ème siècle

Fourcigny

Fourcigny

église en 1876

Fourcigny

En 1907

Fourcigny

 

Fourcigny

Louise Marie Julie Elise Jullien, épouse de M.Dusanter Robert. Mon parrain a été Lambert César Jullien, maire de la commune; ma marraine Louise Marie Julie Elise Jullien, épouse de M.Robert Dusanter, à Saint-Quentin (Aisne).

 

 

 

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Domvast

Publié le 11 Octobre 2019 par remus80

Domvast

 

http://armorialdefrance.fr/ 

Coupé d'argent et d'azur au cerf passant, brochant de l'un en l'autre, accompagné en chef de deux écussons de gueules et en pointe d'un besant d'or.

 

Le blason communal de Domvast a été adopté en séance du conseil municipal le 26 mars 2019, sur proposition de Dominique Delannoy, conseiller municipal, sur un projet sollicité auprès de Jacques Dulphy, avec l'aide de Daniel Juric.


Les deux écussons de gueules rappellent la famille D'Abbeville (D'argent à 3 écussons de gueules), dont sont issus les seigneurs de Domvast depuis 1300 (avec Guillaume d'Abbeville) jusqu'en 1486 (avec Jeanne d'Abbeville, dite de Boubers, épouse de Jean de Melun, connétable de France).

Domvast

L'illustre famille De Melun qui hérita de la seigneurie par alliance et la conserva jusqu'au XVIIIe siècle, portait: d'azur à neuf besants d'or et au chef du même. Le blason de Domvast a emprunté un seul besant à ces armes.

Domvast


Quant au cerf, il rappelle les grandes chasses qui firent jadis la réputation de Domvast. L'abbé Lheureux, curé du village, dans une monographie publiée en 1909, écrit notamment que "Jean d'Abbeville était un chasseur forcené. Le 18 septembre 1354, Jacques de Bourbon, comte de Ponthieu, ordonne au sénéchal de Ponthieu de l'informer sur le droit de chasse que prétend posséder Jean d'Abbeville dans les bois (de Domvast) attenant à la forêt de Crécy (...) de prendre grosses bestes rouges et noires...". Ce droit fut établi. En 1377 conséquence, le sénéchal ordonne au procureur du roi de cesser toute poursuite. Dès lors, les seigneurs de Domvast bénéficièrent, pour la chasse au gros gibier en forêt, de l''autorisation spéciale du roi. Le cerf était, à l'époque, bien présent sur ce massif.
(Jacques Dulphy)

Domvast

Présentation du blason de Domvast le 27 juillet 2019.
La sculpture est due à François Hallot, sculpteur et maître-ébéniste à Oneux.
Détail d'une photo du Courrier Picard du 31 juillet 2019.
(Aimablement transmis par Jacques Dulphy)

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La seigneurie était une châtellenie et l'une des pairies du Ponthieu, elle ne faisait qu'une avec la pairie de Boubers au Moyen-Âge, ce fut en 1486 qu'elle fut érigée en pairie indépendante.

Elle consistait en une maison seigneuriale avec 5 journaux d'enclos.

Le village fut brûlé par les Espagnols en août 1635.

Le château féodal était situé à l'emplacement de celui brûlé en 1907.

Domvast

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Eglise Sainte Marie-Madeleine

Reconstruite en 1857-58

Domvast

 

Ancienne église, aquarelle d'O.Macqueron en 1850

Domvast

Nouvelle église en 1858, aquarelle d'O.Macqueron.

Domvast

Ancienne ferme en 1858, aquarelle d'O.Macqueron

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Guyencourt-sur-Noye

Publié le 6 Octobre 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en associant les merlettes des armes des Ducrocquet avec la symbolisation de la rivière Noye, composante du nom.

Guyencourt-sur-Noye

 

 

En 1716, la marquise d'Annebaut née Gouffier et sa soeur la marquise d'Epagny, vendent à Firmin Ducrocquet, moyennant 117.000 livres, les terres et seigneuries de Guyencourt et d'Estrées avec la maison dite d'en-bas, chef-lieu de la première seigneurie.

Guyencourt-sur-Noye

 

Issu d'une ancienne famille de l'échevinage d'Amiens, l'acquéreur est subdélégué de l'intendant de Picardie et occupera pendant 45 ans la charge de conseiller au bailliage.

Né en 1702, son fils Firmin-Antoine est reçu en 1723 conseiller-secrétaire du Roi, maison et couronne de France et de ses finances, trois ans plus tard il épouse Marie-Madeleine Pingré, dame de Saveuse.

Guyencourt-sur-Noye

Pingré : d'argent à un pin arraché de sinople, fruitté d'or.

Il agrandit son domaine et fait entreprendre la construction du château, vraisemblablement ralentie après la mort de sa femme, survenue prématurément en 1736.

Guyencourt-sur-Noye

Il devint maire d'Amiens de 1755 à 1757, il meurt en 1773.

Son fils Antoine, garde du corps du Roi à la compagnie de Luxembourg, émigra et vit son domaine saisi.

Guyencourt-sur-Noye

côté parc

A son retour, il en reprend pourtant possession, mais s'en sépare finalement en 1822.

L'acquéreur est le comte Adrien de Rougé qui s'y installe avec son épouse Caroline de Forbin d'Oppède,  frère cadet du marquis de Rougé qui tient le château de Moreuil, il est député de la Somme en 1815-1816 puis en 1827 avant de devenir Pair de France, il meurt en 1838.

Guyencourt-sur-Noye

de Rougé : de gueules à la croix pattée d'argent.

Guyencourt-sur-Noye

de Forbin d'Oppède : d'or au chevron d'azur, accompagné de trois têtes de léopard de sable, arrachées, armées et lampassées de gueules.

Le domaine est demeuré ensuite dans sa descendance. 

Guyencourt-sur-Noyemerci à J.N Marchiset

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Eglise Saint Firmin-le-Confesseur

Le choeur gothique est du début du XVIème siècle, la nef est reconstruite en 1860

Guyencourt-sur-Noye

 

Guyencourt-sur-Noye

 

Merci à Jacques Hebert

Guyencourt-sur-Noye

Guyencourt-sur-Noye

 

Merci à Jean-Noël Marchiset

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