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Blasons des communes de la Somme.

Bus-la-Mésière

Publié le 30 Juillet 2023 par remus80

 

Bus-la-Mésière

 

http://armorialdefrance.fr/ 

 

 D'or à deux lions de gueules, lampassés d'azur, adossés et passés en sautoir, les queues passées en double sautoir, tenant chacun entre leurs pattes antérieures une clé d'azur.

Création Jacques Dulphy, avec l'aide de Rémy Godbert et d'Arcady Voronzov.
Adopté le 12 février 2024.

Bus-la-Mésière

Dessin d'Arcady Voronzov (Russie)
(Avec son aimable autorisation)



Le blason de la commune associe les deux lions adossés et entrelacés des Desfossés (ou Des Fossez), derniers seigneurs du lieu, ainsi que les deux clefs de saint Pierre qui symbolisent I'abbaye Saint-Pierre de Corbie. Bus appartenait de toute ancienneté à l'abbaye de Corbie qui possédait la plus grande partie des terres. Le fief de Mésière appartint à Antoine de Stanaye, écuyer, seigneur de Beauvilliers, qui l'avait acheté vers 1583. Plus tard, Louise de Stanaye, fille de Louis, épousa Antoine Des Fossés; en 1718 elle transmit ce fief à son fils Antoine.
(Jacques Dulphy)

                                                                   *

Appartenant de toute ancienneté à l'abbaye de Corbie qui possédait la plus grande partie des terres.

Bus-la-Mésière

L'administration fut confiée à un prévot, c'était le représentant de l'abbaye.

Il y avait une maison seigneuriale qui fut démolie en 1684 à cause de sa vétusté, il ne restait que la ferme.

Le fief de Mézières-le-Bus.

Antoine de Stanaye, écuyer, seigneur de Beauvilliers, acheta vers 1583, 160 journaux en terres labourables, prés, bois et vignes, tenus en roture de la seignerie de Bus.

L'abbé de Corbie, le cardinal Charles de Bourbon, érigea ce domaine en fief en faveur dudit Stanaye.

Bus-la-Mésière

Stanaye : de sable à une moucheture d'hermine d'or.

Plus tard, Louise de Stanaye, fille de Louis, épousa Antoine Desfossés (ou Des Fossés), en 1718 elle donna pour son fils  Antoine, le relief du fief noble.

Bus-la-Mésière

Desfossés d'or à deux lions de gueules adossés et entrelacés en sautoir.

                                                                     *

                                                     Eglise Saint Pierre

L'ancienne église avait un portail du XIIème en pierre de Mortemer, on l'a remplacé en 1883 par un pignon triangulaire sans aucun style.

Endommagée pendant la Grande Guerre, elle fut restaurée après celle-ci.

Bus-la-Mésière

en 1875, aquarelle d'O.Macqueron (bibliothèque d'Abbeville)

Bus-la-Mésière

en 1914-1915

Bus-la-Mésière

 

Bus-la-Mésière

Bus-la-Mésière

 

Bus-la-Mésière

La façade de l'église bâtie par les moines de l'abbaye de Corbie fut remplacée en 1883 par une construction en briques toujours visible de nos jours. L'édifice a été restauré après 1918.

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Fescamps

Publié le 25 Juillet 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les clefs de Saint-Pierre de l'abbaye de Corbie avec les maillets de la famille de Mailly (en inversant les couleurs).

Fescamps

 

 

L'abbaye de Corbie possédait la terre en partie, à l'est de la grande rue du village.

Fescamps

 D'or à la crosse épiscopale d'azur, accostée de deux clefs adossées de gueules, au corbeau de sable brochant en pointe.

Les terres situées à l'ouest portèrent aussi le titre de seigneur du lieu.

Au 12ème siècle, Adèle de Vermandois possédait la terre.

La famille de Hangard possédait la terre au 15ème siècle, Antoine de Hangard était seigneur de Remaugies et Fescamps.

Fescamps

de Hangard : de gueules à trois molettes d'argent

En 1527, sa fille Marie se maria avec René 1er de Mailly et fit passer la seigneurie dans cette famille.

Leur fils Thibault fut l'un des signataires de la Ligue en 1572.

Fescamps

de Mailly : d'or à trois maillets de sinople

Jacques-Antoine de Mailly, son 3ème fils, eut en partage la terre et fut l'auteur de la branche de Mailly-Mareuil dont plusieurs membres se nommèrent seigneur de Fescamps.

La maison seigneuriale fut démolie vers 1714. 

                                                                     *

                                                   Eglise Saint Pierre

Fescamps 

aquarelle d'O.Macqueron en 1875, bibliothèque d'Abbeville.

Fescamps

L'ancienne église datait du XVème siècle.

Détruite pendant la Première Guerre, elle fut reconstruite avec un avant-porche soutenu par des colonnes de l'ancienne église.

Fescamps

 

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Mesnil-Saint-Georges

Publié le 22 Juillet 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel. 

 

Mesnil-Saint-Georges

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des familles de Hangest et de Brouilly associées au dragon de Saint-Georges.

 

Mesnil-Saint-Georges

La seigneurie appartenait dès la fin du XVème siècle à la famille d'Hangest d'Artois.

Bon de Hangest, écuyer, en était le seigneur en 1505, il avait épousé Marguerite de Brouilly, fille du seigneur de Mesvillers (Piennes).

A la mort de son épouse il reçut la prêtrise et fonda la chapelle castrale attenante à l'église, c'est lui qui fit bâtir le château dont il ne restait plus, avant 1914, qu'un corps de bâtiment avec une tourelle octogonale.

Il fut inhumé en 1546 dans le choeur de l'église, on y voyait sa pierre tombale.

Mesnil-Saint-Georges

d'Hangest du Mesnil : échiqueté d'argent et de gueules, à la bande d'azur chargée de trois coquilles d'or.

La terre du Mesnil resta entre les mains des seigneurs de Mesvillers, les de Brouilly.

Mesnil-Saint-Georges

de Brouilly : D'argent au lion de sinople armé, lampassé et couronné de gueules.

 

En dernier lieu Louis, duc d'Aumont à cause de son mariage avec Olympe de Brouilly.

Mesnil-Saint-Georges

d'Aumont : d'argent au chevron de gueules, accompagné de sept merlettes de même.

 

Il y avait un château

Mesnil-Saint-Georges

 

 (Extrait de La Picardie historique et monumentale).

Mesnil-Saint-Georges

 

 

Il y avait sur le territoire des fiefs assez nombreux.

le fief des Cocqueletz, qui dès le XVIe siècle appartenait à la famille des Petit. En 1665, il était entre les mains de Pierre Petit, conseiller du roi, receveur des aides de l'élection de Montdidier et ancien maïeur de ladite ville. Il était de la même famille que le fameux Antoine Petit dont nous parlerons plus bas. On voit dans l'église St Pierre de Montdidier le portrait de Pierre Petit, en costume de maire. Il est représenté la tête nue, la barbe longue, les mains jointes, vêtu d'une robe à larges manches et petit collet rabattu ; il est agenouillé en face d'une table recouverte de velours qui portent les armes des Petit. Au dessus, on lit : oetatis suae 40, et plus bas la date : 1665. Par son testament, il fonda un obit dans l'église du Mesnil.

 

Mesnil-Saint-Georges

Petit : d'azur, à la fasce d'or chargée d'un croissant de gueules, accompagnée en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'une coquille de même

*

Eglise Saint Georges

Mesnil-Saint-Georges

en 1875 ( aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville).

Mesnil-Saint-Georges

En 1908

L'église était bâtie en pierres blanches et semblait dater du XVIème .

Les fenêtres étaient autrefois garnies de vitraux colorés avec de nombreux blasons.

L'église possèdait de nombreuses pierres tombales. Outre celle de Bon de Hangest, dont il a été fait mention déjà, on voit dans l'allée de la nef, à l'entrée du chœur, une autre pierre portant l'effigie au trait d'une femme, avec encadrement et ornements malheureusement à moitié effacés. L'inscription nous apprend que sous cette pierre
" Cy gist Anne Cauvel vivante veuve de .. Petit, scientifique personne en son vivant, sire des Cocqueletz et docteur en médecine, laq. décéda le 16e jour de septembre 1637. Priez Dieu pour son âme".
Vers le haut de la pierre sont deux écussons dont on ne distingue plus les détails : l'un, tout à fait effacé, devait porter les armes des Petit ; l'autre porte les armes des Cauvel.

 

Détruite comme le village pendant la Première Guerre.

 

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Lignières

Publié le 20 Juillet 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy écartelant les armes des deux familles seigneuriales principales : les de Roye et les de Lignières.

Lignières

 

 

Bien que Lignières soit plus rapproché de Montdidier que de Roye, si l'on a ajouté le nom de cette dernière ville à celui du village, c'est que de bonne heure la terre de Lignières appartint à la famille de Roye.

Dès le XIIème siècle le domaine appartenait à la famille de Roye, Mathilde de Roye, fille d'Albéric, dame de Lignières, avait épousé Renault de Mailly.

Jean de Roye en était le seigneur au XIIIème siècle.

Lignières

De gueules à la bande d'argent.

La famille de Roye ne possédait pas dans son entier le domaine de Lignières, car nous voyons le roi Philippe Auguste donner, en 1214, à Robert de la Tournelle, chevalier banneret, en récompense des services qu'il avait rendus et du courage qu'il avait déployé à Bouvines, tout ce qu'il possédait à Lignières, pour le tenir en hommage lige.

Son fils Raoul lui succéda. 

Lignières

de La Tournelle : D'or aux 5 tourelles tourellées de 3 pieces de sable disposées 2.2.1

Avant d'aller plus loin, il est bon de rappeler que la déclaration faite en 1564 des fiefs tenus de la chatellenie de Montdidier (Salle du Roy), on ne compte pas moins de sept fiefs sis à Lignières. Deux sont indiqués avec cette seule mention : un fief à Lignières. Un troisième porte le nom de Petit Hangest et consistant en 20 journaux de terre ; le cinquième dit de Lignières consistait en cent journaux de terre ; le dernier enfin, dit le fief André Coppoix, était de 9 journaux. Ces fiefs étaient nobles et donnaient à leurs possesseurs le droit de se qualifier : ceux-ci prenaient le titre de seigneur de Lignières.

Une famille paraît avoir pris le nom du fief dont elle jouissait. Dès 1276, on lit parmi les noms de ceux qui assistèrent à la semonce de Tours faite par Philippe Le Hardi, celui de Raoul de Lignières, chevalier, tenu de la chatellenie de Montdidier. On retrouve plusieurs individus de la même famille. Ainsi, en 1367, Pierre de Lignières déclare tenir un fief à Lignières ; à la même époque, Robert de Wiry, écuyer, déclare tenir, à cause de sa femme Jeanne de Lignières, la moitié d'un fief audit Lignières.

Lignières

de Lignières : d'argent à la croix ancrée de gueules.

En 1472, Guillaume de Lignières, écuyer, était lieutenant du gouverneur général à Montdidier. Son fils aîné, Antoine de Lignières, fut chanoine de Bourges et de Noyon et seigneur de Domfront (Oise). Sur une verrière de l'Hôtel Dieu de Montdidier, dont il était bienfaiteur, il paraissait en surplis et avec l'aumusse.  Enfin, en 1591, nous retrouvons un Charles de Lignières de la même famille, Capitaine de Montdidier.

En 1595, Henri IV donnait, par lettres patentes, les terres et seigneurie de Lignières les Roye à Robert II, seigneur de Grouches, pour le récompenser de ses services.

En 1599, par suite de mutations sur lesquelles nous n'avons aucun document qui puisse nous renseigner, ce nombre des fiefs avait diminué : une déclaration de cette époque nous apprend que la terre et seigneurie de Lignières appartenait par moitié à Messire Antoine du Hamel, et pour l'autre moitié à Jean de Vignacourt, seigneur d'Etelfay, Lignières.

 

L'autre moitié comprenait primitivement le fief André Coppoix ainsi nommé de l'un de ses premiers possesseurs : Jehan Coppoix le tenait en 1536. C'est peut-être de lui que Jean de Vignacourt en fit l'acquisition.

 

Dès le milieu du XVIIème, Antoine de La Mothe, marquis d'Houdancourt, avait la seigneurie, il meurt en 1672, son fils Antoine lui succéda.

Cette famille jusqu'à Jeanne-Gabrielle de La Mothe-Houdancourt, dame de Lignières, qui épousa en 1751, en seconde noces, Charles-Joachim Rouault, marquis de Gamaches.

A la Révolution leurs biens furent confisqués sur leurs enfants et vendus comme biens nationaux. 

Il y avait à Lignières un château dont il ne reste aucun vestiges. Il était situé à l'endroit où s'élèvent aujourd'hui les bâtiments de la ferme du Petit-Hangest. Il fut incendié par les Espagnols en 1653 quand ils vinrent camper à Guerbigny : plusieurs maisons du village furent livrées aux flammes.

                                             *

                                   Eglise Saint Médard

L'ancienne église en pierres datait de la fin du XVème siècle.

Détruite pendant la Première Guerre.

Lignières

en 1876 .aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville.

 

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Villers-les-Roye

Publié le 18 Juillet 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Bouchart, la tour reposant sur un tertre de sinople.

Villers-les-Roye

 

 

 

En 1367, Regnault de Dargies, écuyer , est seigneur de Villiers-emprez-Roye-en-Vermandois.

Au XVIème siècle, la seigneurie appartient à la famille de Lan.

Nicolas de Lan achète par décret la seigneurie d'Andechy en 1611.

Il décède en 1616 laissant ses biens à son fils Jean qui mourut sans postérité, sa pierre tombale était dans l'ancienne église, gravée au trait, elle représentait un guerrier en prières avec l'inscription "Cy dessous gist messire Jean de Lan, vivant chevalier, seigneur de Villers et Devise quy décéda le 31 août 1652".

Il laissa la seigneurie à sa soeur Elisabeth de Lan qui s'était marié en 1599 à Louis de Fontaine, seigneur de Candor (60).

En 1655, Louis de Bouchart, capitaine de chevau-légers, qui se dit seigneur de Ravenel et de Villers.

En 1685, Robert de Bouchart.

Villers-les-Roye

de Bouchart : d'or à la tour de gueules maçonnée de sable, surmontée de deux croissants d'azur.

 

                                                      *

                                           Eglise Saint Rémi

L'ancienne église possédait un portail de style roman.

Villers-les-Roye

ancienne église en 1876 ( acquarelle d'O.Macqueron.bibliothèque d'Abbeville)

Villers-les-Roye

vers 1910 

Détruite pendant la Première guerre mondiale. 

Villers-les-Roye

Villers-les-Roye

 

                                                  en 1923

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Chuignolles

Publié le 2 Juillet 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les écussons de vair de la famille de Fontaines accompagnés de trois épis de blé symbolisant la culture ce cette céréale sur le territoire.

 

Chuignolles

 

 

Il y eut primitivement des seigneurs de ce nom comme Jean de Chuignolles, écuyer, au XIVème siècle.

Deux siècles et demi plus tard, on retrouve d'autres seigneurs qui n'en portaient plus le nom.

En 1567, la vicomtesse de Mont-Notre-Dame, Jeanne de Moreuil-Soissons, est représentée comme dame de Chuignolles à la rédaction des coutumes de Péronne, par Souply Warnier son procureur et Jean Doublet son lieutenant.

Beaucoup plus tard, en 1701, inhumation de Marguerite de Fontaines, épouse de François de Franqueville, écuyer, seigneur du lieu.

En 1693, Charles de Fontaines  épouse Marie de Partenay, dont le père François est commandant du château de Péronne.

Chuignolles

de Fontaines : d'or, à trois écussons de vair.

Chuignolles

Leur fille Marie-Charlotte épouse en 1721 Louis-François de Faÿ, de Foucaucourt qui meurt en 1741.

Chuignolles

de Faÿ : d'argent, semé de fleurs de lys de sable.

Puis par son fils Louis-Charles de Faÿ qui épousa en 1750 Marie-Jeanne de Witasse, de Vermandovillers.

Leur fils  Louis-Marie-Joseph de Faÿ de Quincy, né en 1751 à Chuignolles, sera le dernier seigneur.

 

L'ancien château s'élevait sur l'emplacement d'un modeste manoir, abandonné après la Grande Guerre, il s'est écroulé..

 

Le village est détruit lors de la Première Guerre mondiale, l'église endommagée a été épargnée..

 

                                                                     *

                                                 Eglise Saint-Léger

Date du XVIIIème siècle, endommagée mais épargnée pendant la 1ère guerre, sera restaurée après 1918.

Chuignolles

en 1877, aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville.

Chuignolles

en 1916.

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