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Blasons des communes de la Somme.

Cachy

Publié le 28 Février 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, la crosse et les deux corbeaux sont empruntés aux armes de l'abbaye de Corbie, les arbres symbolisent le bois l'Abbé.

Cachy

 

 

La seigneurie est une des plus anciennes possessions de l'abbaye de Corbie.

Cachy

 Abbaye de Corbie : D'or à la crosse épiscopale d'azur, accostée de deux clefs adossées de gueules, au corbeau de sable brochant en pointe.

Cachy prendrait son nom de Cassicum ou Cassius qui rappelle le nom latin d’une Villae romaine. De plus, des études ont mis au jour 3 villas romaines sur la commune. Toutefois, c’est à partir du IXe siècle que Cachy intègre le territoire de l’abbaye de Corbie comme réserve alimentaire et bois de chasse.

Le monastère acheta en avril 1243, de Robert III de Boves, l'avouerie de Cachy et Gentelles et en décembre 1243, d'Enguerrand de Gentelles, la mairie de ces deux paroisses.

Le domaine de l'abbaye comptait au XVIIIème siècle 60 journaux de terre à la sole et le bois l'Abbé de 320 arpents.

Le moulin à vent fut détruit en 1639.

Il existait un château au Bois L'Abbé, il fut détruit pendant la Première Guerre.

Cachy

Cachy

 

                                                                    *

                               Eglise de l'Assomption de la Sainte-Vierge

 

Cachy

aquarelle d'O.Macqueron 1876

 La construction de l'église de Cachy remonte au Moyen Âge. Cette église fut dévastée en 1636 lors de l'invasion espagnole et du siège de Corbie. Reconstruite, elle fut à nouveau fortement endommagée au cours des combats de la guerre franco-prussienne de 1870. Le peintre abbevillois Oswald Macqueron réalisa une aquarelle de l'église de Cachy, en 1876. Le chœur fut reconstruit en 1875 par l'architecte Victor Delefortrie.

Cachy

Cachy

La Première Guerre mondiale devait être fatale à l'édifice qui totalement détruit fut déclarée à déraser. Une nouvelle église fut édifiée en 1925-1926 sur les plans de l'architecte Louis Duthoit qui conçut également la décoration intérieure.

Cachy

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Dreuil-les-Amiens

Publié le 16 Février 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy (dessin d'Arcady Voronzov), empruntant un des daims de sable de la famille de Trudaine, accompagné d'une fleur de lys de la famille de Fay.

 

Dreuil-les-Amiens

 

 

La seigneurie était tenue en pairie d'Ailly-sur-Somme, mouvant de la châtellenie de Picquigny.

Le domaine consistait en une maison seigneuriale avec ferme et colombier.

Les noms des seigneurs sont peu certains jusqu'à la famille de Trudaine que l'on trouve en 1688 et 1700.

Dreuil-les-Amiens

de Trudaine : d'or à trois daims de sable.

Puis Philippe de Fay par son mariage avec Magdeleine de Trudaine en 1730, héritière de son frère Jean Trudaine.

Dreuil-les-Amiens

de Fay : d'argent semé de fleurs de lys de sable.

 

En 1754, Marie-Magdeleine-Françoise Le Boucher du Mesnil, héritière de la précedente, son aïeule.

Dreuil-les-Amiens

Le Boucher du Mesnil : d'or, au sautoir engrelé de sable, cantonné de quatre aiglettes de sable, becquées et mambrées de gueules.

Le chateau n'existe plus.

Dreuil-les-Amiens

le voici en 1912.

*

Eglise Saint Riquier

La nouvelle église de Dreuil, qui conserve un cimetière attenant, est reconstruite de 1857 à 1862, sur les plans de l'architecte diocésain François Céleste Massenot. L'aménagement de son accès depuis la rue est réalisé plus tardivement, en 1869, sur les plans de l'architecte Henry Antoine.

Cette église remplace un édifice plus ancien de modestes dimensions, sans doute partiellement reconstruit au début du 17e siècle et précédé d'une tour de clocher sur sa façade ouest. L'accès à l'édifice enclavé s'effectuait vraisemblablement par l'étroit passage conservé au sud de l'ancienne école, comme le montre le plan réalisé en 1832 avant l'agrandissement du cimetière. La disposition des lieux, assez comparable à celle de Longpré-lès-Amiens, suggère la présence possible d'un petit prieuré.

Dreuil-les-Amiens

aquarelle d'O.Macqueron 1867

Dreuil-les-Amiens

Dreuil-les-Amiens

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Vrély

Publié le 10 Février 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Boistel avec deux des coupes couvertes de l'abbaye de Saint-Eloi de Noyon.

Vrély

 

 

La seigneurie appartenait à l'abbaye Saint-Eloi de Noyon et faisait déja partie de son domaine au milieu du 10ème siècle.

Vrély

St Eloi de Noyon : D'azur à un écusson de gueules à trois coupes couvertes d'or, accompagné de trois fleurs-de-lis du même

Sont qualifiés de seigneurs du moins en partie : en 1372 Gilles VI de Mailly qu déclare tenir du duc de Lorraine, marquis de Boves, les terres, fiefs et seigneuries de Beaufort, Vrély......

En 1396, Colard de Mailly qui vend aux chanoines de Soissons plusieurs héritages, cens, rentes et droits.

Jean de Mailly racheta en 1446 les biens vendus par son père et signera la transaction de 1451 avec l'abbé se Saint-Eloi de Noyon.

En 1482, Michel Le Carpentier, seigneur de Wambus.

En 1525, Jeanne d'Argies veuve d'Antoine Le Carpentier.

En 1535 Eloy de Boistel, seigneur de Vrély, épouse Marie-Jeanne Le Caron

Puis leur fils François de Boistel, écuyer, homme d'armes du duc de Chaulnes.

Cette famille jusqu'à Pierre de Boistel qui épousa en 1664 Geneviève Ogier de Cavoye, dame de Beaufort.

Pierre de Boistel fut assassiné à la fin de 1664 et inhumé le 1 janvier 1665 à Vrély.

Vrély

Boistel : de gueules, à trois losanges d'argent posés en bande.

Sa veuve se remaria en 1666 avec Henri-René du Maisniel de Longuemort, capitaine de cavalerie au régiment de Chaulnes.

Vrély

du Maisniel : D'argent à deux fasces de gueules chargées chacune de trois besants d'or.

René Boutin, seigneur de La Boissière, l'acquit par adjudication en 1706, mais en vertu du retrait de lignage intenté contre lui, la seigneurie revint à Gilbert du Maisniel-Longuemort.

Il vend en 1719 à Marie-Madeleine de La Viefville, dame Rosières, veuve du comte de Parabère.

En 1735, la comtesse donne à sa fille Gabrielle-Anne de Baudéan de Parabère, en faveur de son mariage avec Frédéric-Rodolphe, comte de Rotenbourg.

Leur seul héritier Louis-Barnabé de Parabère vend en 1768 à Jean-Baptiste-Augustin Bosquillon de Blangy,le couple Navier de Beaufort, héritiers des du Maisniel, intentèrent contre lui le retrait féodal, la seigneurie leur fut adjugée par sentence de 7 décembre de la même année. 

L'ancien château fut détruit par un incendie en 1704.

Il dut être reconstruit ou restauré puisque Gilbert du Maisniel de Longuemort l'habitait encore en 1717, époque où il l'abandonna pour celui de Beaufort.

 

                                                        *

                                        Eglise Saint Pierre

Vrély

aquarelle d'O.Macqueron 1875

Vrély

en 1905

 

Vrély

 

Touchée par un obus

Vrély

Reconstruite après guerre

 

 

 

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Grivillers

Publié le 5 Février 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes de la famille Aubert, seigneurs au 18ème siècle, avec un cygne rendant hommage à Jean Racine qui posséda avec sa famille, et par son épouse, le fief de Romanet à la fin du 17ème et début du 18ème.

 

Grivillers

 

 

Les plus anciens seigneurs connus portaient le nom de leur terre.

En 1192, Jean de Grivillers et son fils Gaudin font une donation à l'abbaye d'Ourscamps.

En 1301, Un Jean Sorel est dit seigneur du lieu.

Grivillers

Sorel : de gueules, à deux lions léopardés d'argent,lampassés et couronnés d'or.

En 1375, Jehan de Haymeville, dit Louvet, écuyer, tenait sa seigneurie du seigneur d'Aubvillers.

En 1539, Jean de Poix, seigneur de Seichelles et Cuvilly, s'intitule seigneur du lieu, il comparait en cette qualité, en 1567, à la rédaction des coutûmes du gouvernement de Péronne, Roye et Montdidier.

Il avait épousé Marie de Lannoy de qui il eut François de Poix.

En 1623, Madeleine de Poix, dame de Grivillers.

En 1634, Charles de Lannoy.

Grivillers

de Lannoy : échiqueté d'or et d'azur.

Vers 1750, Pierre Aubert de Rozainville en avait la moitié, l'autre moitié appartenait à ses frères, Louis Aubert de La Merrye, prêtre-chanoine de St Florent de Roye, Charles Aubert des Avesnes et Aubert de Montovillers.

En 1760, Charles Aubert des Avesnes finit par posséder à lui seul les droits seigneuriaux.

 

Grivillers

Aubert : de gueules, à trois hauberts d'argent, accompagnés de cinq roses feuillées d'or, rangées en chevron.

* Le fief de Romanet

Appartenait au début du XVIIème à la famille du même nom.

Catherine de Romanet ayant épousé le dramaturge Jean Racine, celui-ci en devient le seigneur.

Leur fils continua de veiller sur le domaine, il y avait encore des fermiers en 1711.

Grivillers

Racine : d'azur au cygned'argent, becqué et membré de sable.

Romanet : d'azur, au pal d'argent chargé de trois chevrons de sable, accostés de deux lions affrontés d'or. 

 

Il n'y a jamais eu de maison seigneuriale, le terrain que l'on appelle le château, était en fait celui de la cense (ferme) du seigneur.

                                                                   *

                                    Eglise Notre-Dame de l'Assomption

Plusiers fois remaniée.

Grivillers

aquarelle d'O.Macqueron 1867

Grivillers

avant 1914

Grivillers

 

détruite en 1914-1918

 

Grivillers

 

Grivillers

reconstruite après guerre

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Malpart

Publié le 1 Février 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des familles de Gouffier, de Cambray et un maillet emprunté aux de Mailly (premiers seigneurs connus) avec un agneau symbolisant Saint Jean-Baptiste, patron de l'église.

Malpart

 

 

Les plus anciens seigneurs appartenaient à la famille de Mailly.

En 1420 Jean II de Mailly, chevalier, surnommé l'étendart.

Puis son fils Jean III lui succéda, suivi par Antoine de Mailly.

Malpart

de Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

Cette famille jusqu'en 1658, Honoré-Louis de Gouffier en devient le seigneur.

En 1694, Jean-Alexandre de Gouffier.

En 1737, sa veuve Marguerite de Baz en fait l'aveu pour ses enfants mineurs.

L'aîné César-Alexandre de Gouffier se maria en premières noces avec sa cousine Marie-Henriette de Gouffier; et en secondes noces à Marie-Charlotte de Gouffier, également sa parente, il n'eut aucun enfant de ses deux épouses.

Malpart

de Gouffier : D'or à trois jumelles de sable.

Les biens passèrent donc aux mains de son frère Joseph-René de Gouffier, chanoine de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

A sa mort en 1778, la terre tomba par héritage en la possession de Maximilien-Eugène-Florimond II de Cambray, seigneur de Villers-Aux-Erables (son père Florimond I de Cambray avait épousé Marie-Angélique de Gouffier).

Malpart

de Cambray : d'azur au chevron d'or, accompagné au canton dextre du chef, d'une molette et en pointe d'un trèfle, le tout d'or.

* Le plus important des fiefs était celui de Hangest avec maison, cour et jardin.

Il fut possédé par des seigneurs de ce nom, dès le XVème siècle il appartient à Jrhan de Hangest.

Cette famille resta en possession jusqu'à Marie de Hangest qui épousa en premières noces François de Séricourt, en 1649.

Leur fils aîné Charles de Séricourt en hérita.

Le fief retomba ensuite dans les mains de la maison de Mailly qui en 1742 le revendit à Claudine-Thérèse de Court, épouse de  Jacques-Timoléon de Conty, seigneur d'Hargicourt, qui devient ainsi seigneur de Malpart en partie.

 

                                                       *

                                     Eglise Saint-Jean-Baptiste

Reconstruite en 1788 sur l'emplacement de l'ancienne.

Malpart

aquarelle d'O.Macqueron 1876

Détruite lors de la Première Guerre comme le village.

Malpart

en 1919

Reconstruite en 1920.

Malpart

 

 

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