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Blasons des communes de la Somme.

Damery

Publié le 29 Avril 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant les armes simplifiées de la famille Aubé de Braquemont, au parti dextre, et celles de la famille de Lécourt au parti senestre.

Damery

 

Au début du 15ème siècle la seigneurie appartenait à Jean de Lécourt, originaire de Champagne.

Damery

de Lécourt : écartelé : aux 1 et 4, d'argent à l'aigle bicéphale de sable, becquée et membrée de gueules.

Aux 2 et 3, d'azur au pal d'argent, chargé de trois tourteaux de sinople.

En 1440, Clémence de Lécourt, héritière de Damery, épousa Quentin Aubé, écuyer, seigneur de Braquemont, il décède en 1483.

Florent Aubé, son petit-fils, racheta à ses cousins leurs droits sur la seigneurie, il épousa Marie Boileau, il meurt en 1539.

Damery

Aubé de Braquemont : de gueules, à huit losanges d'argent en croix.

Ses successeurs Quentin et Florent II servirent dans les compagnies d'ordonnances du Roi.

Sous Louis XIII, Florent III Aubé de Braquemont épousa Catherine du Toc, première femme de chambre de la reine, lieutenant du gouverneur de Montdidier, il défit un détachement d'Impériaux devant les murs de la ville en 1636, ce qui amena les Croates à saccager le village de Damery.

Damery

En 1653, lors du siège de Roye, les troupes de Condé saccagent à nouveau le village.

Le château est relevé à la fin du 17ème siècle probablement par son fils Louis, capitaine de chevau-légers de la Garde du Roi puis gouverneur de Montreuil, il épousa Louise Machat de Pompadour dite de Meschaussée en 1658, il meurt en 1728.

Damery

Leur fils Louis Aubé de Braquemont (1713-1761) épousa Marie-Françoise d'Incourt.

Leur héritier Louis-Alexandre Aubé de Braquemont (1737-1799), mousquetaire du Roi, épousa en 1764 Louise-Adélaïde de Faÿ, sa voisine de La Chavatte, ils cherchèrent à louer le château de La Chavatte, tandis qu'ils faisaient agrandir celui de Damery.

Alphonse Aubé de Braquemont (1800-1892) fut maire de la commune de 1825 à 1852, à sa mort en 1892, lui succéda sa soeur Marie-Louise, épouse d'Albert de Chauvenet.

Damery

La comtesse Camille de Fautereau, née Jeanne de Chauvenet possédait le château à la veille de la Grande Guerre, qui n'en a rien laissé subsister, on n'en reconnait même plus l'emplacement au nord de l'église.

                                                         *

                                               Eglise Saint Vaast

L'ancienne fut détruite lors de la Première guerre mondiale.

Damery

Ancienne église avant 1918.

 

Damery

Nouvelle église reconstruite après guerre, photo 1939.

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Coisy

Publié le 23 Avril 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes de la famille de Saveuse en inversant les émaux. 

Coisy

 

Au 15ème siècle, Marie Frérot, dame de Coisy, épouse Richier de Saint-Fuscien.

Coisy

d'azur aux trois chevrons d'argent, accompagnés de trois étoiles d'or.

 

 

Leur fille Marie de Saint-Fuscien, unique héritière, épousa vers 1530 Imbert de Saveuse, maître des requêtes de l'Hôtel du Roi et bailli d'Amiens, il meurt en 1579.

Coisy

de Saveuse : de gueules, à la bande d'or accompagnée de six billettes du même.

La terre échut à Josse, le dernier de leurs fils, capitaine au régiment de Picardie, qui meurt au siège de La Fère en 1595..

Puis à Antoine et François de Saveuse, auquel on attribue la construction du château.

François de Saveuse, gouverneur de Rue et mestre de camp d'un régiment de cavalerie, épousa Françoise d'Estourmel.

Coisy

Leur fille unique Charlotte-Louise épousa en 1694, en l'église de Coisy, Philippe-François de Montmorency, comte de Ligny.

Devenue veuve en 1704, elle mourut vingt ans plus tard en son château de Coisy, elle fut vraisemblablement la dernière à y habiter durablement.

En 1778, Louise de Montmorency, fille du prince François de Montmorency, épousa Joseph de Lorraine, prince de Vaudémont, elle tenta sans succès de se défaire de l'important domaine foncier qui s'étendait sur les paroisses de Coisy, Cardonnette et Poulainville, avant de chercher à louer le château.

Coisy

de Montmorency : d'or, à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur, ordonnés 2 et 2.

A la Révolution, le prince partit pour l'émigration et l'été 1792 vit la dispersion du mobilier mis aux enchères dans la cour du château.

Acquis en l'An II par Jean-Philippe Garçon, négociant à Amiens.

Puis à Albert Garçon et son épouse Flore Picart, celui-ci fit remplacer, au milieu du 19ème siècle, le pavillon nord de la cour par une demeure bourgeoise.

Adjudicataire en 1872 Jules Trogneux céda le domaine deux ans plus tard à la marquise de Biencourt, née Montmorency.

En 1883, elle légua l'ensemble à son petit-fils, le comte Louis de Clermont-Tonnerre qui le vendit en 1908 en plusieurs lots, séparé de la ferme, le château connut alors une succession de propriétaires qui firent abattre plus de la moitié du principal corps de logis et convertirent les pavillons à divers usages agricoles.

Coisy

photo: Leullier Irwin

Le château de Coisy est un ensemble hétérogène remontant en partie au 17e siècle. La partie la plus ancienne est le corps de logis occidental dont la façade antérieure, de style Louis XIII, date de la première moitié du 17e siècle. La façade postérieure, en craie, avec deux petites ailes en retour, fut refaite à la fin du 17e ou au 18e siècle. Les caves en craie voûtées en berceau sont également de cette époque. L'ensemble de ce corps de logis a subi d'importants remaniements à la suite de la Première Guerre mondiale : la partie centrale a été abattue et remplacée par une pergola aménagée en 1935, et la distribution intérieure a été modifiée dans la 2e moitié du 20e siècle. Auparavant, le logis avait été agrandi au 19e siècle avec la construction d'une nouvelle aile à l'est, plus haute d'un étage.

Quant aux dépendances, l'écurie au sud-est remonte sans doute au 18e siècle avec son alternance de briques et de pierres. Elle a été complétée au 19e siècle par un bâtiment perpendiculaire, en briques.

Les principaux vestiges furent acquis en 1935 par le père de M.Jean-Pierre Lefèvre qui s'efforça de les restaurer.

                                                        *

                            Eglise de la Nativité de la Sainte Vierge

 L'ancienne église datant de 1310 se trouvant dans un état de délabrement, amena la municipalité à décider sa destruction et la contruction d'une nouvelle en 1851, terminée en 1854 en style néo-gothique.

Coisy

aquarelle d'O.Macqueron 1872

 

 

La cloche datée de 1492 fut replacée dans le nouveau clocher, nommée Jehanne par Jeanne de Saveuse et sa fille Barbe de Chatillon.

La flèche fut renversée par une tempête en 1876, reconstruite en 1879.

Coisy

Coisy

Coisy

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Froyelles

Publié le 16 Avril 2021 par remus80

Froyelles

 

http://armorialdefrance.fr/

 

De sinople à trois écots posés en fasce et enflammés d'or.

 

Création Jacques Dulphy et Daniel Juric.
Adopté en novembre 2012.

Tenant compte du fait que Foyelles (qui s'est écrit Froïères jusqu'au XVIe siècle) tire sans ambiguïté son nom des "froyères", ou terres défrichées, essartées près d'une forêt (ici, celle de Crécy) au Moyen Âge, et que le village est composé de trois lieux habités: Froyelles, Le Préel et La Hayette, l'emploi des "écots" semblait s'imposer. Au nombre de trois, ils symbolisent les trois composantes de la commune actuelle. Le sinople (vert) évoque les champs gagnés sur les bois, et les écots enflammés évoquent donc l'essartage au cours duquel on brûle le bois irrécupérable. L'écot, ancienne et élégante figure héraldique, est une branche d'arbre dont on a coupé les tiges et les feuilles. Il est représenté tel qu'un tronc noueux.
Froyelles n'a jamais porté blason. De plus, aux temps féodaux, tous les seigneurs du lieu ont été insignifiants et se sont évertués à revendre leur fief pratiquement de génération en génération. Il n'était donc pas possible de s'inspirer de leurs armes pour la création du blason communal.
(Jacques Dulphy)

*

Mentionné dans un aveu de 1379, le manoir fut probablement détruit au cours de la guerre de Cent-Ans et plus certainement  en 1635 par les Espagnols.

Confisquée en 1423 sur Pierre de Ponches, qui la tenait depuis 1420, par le duc de Bedford, régent du royaume franco-anglais, la seigneurie fut remise à Renaud de Haucourt.

Elle passe en 1433 à Pierre De Lattre, lieutenant-général d'Abbeville.

En 1460, Jeanne de Lattre épouse Jean de Blottefière.

Puis sa famille jusqu'en 1570 quand Jeanne de Blottefière épouse Antoine d'Aigneville.

En 1598 Hélène d'Aigneville épousa Antoine de Boubers.

Début du 17ème siècle, Antoine II de Jacomel, juge royal à Abbeville, marié en 1611 à Jeanne de Verduzan, il décède en 1660.

Froyelles

de Jacomel : d'argent, à trois feuilles de vignes de sinople; au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.

Puis son fils Nicolas de Jacomel qui épouse en 1651 Catherine de Prévost.

Il laisse la seigneurie en 1713 à Louise-Catherine de Verduzan, épouse de Claude-François de Saisseval.

Froyelles

de Saisseval : d'azur à deux bars adossés d'argent.

Puis Claude-Jean-Baptiste de Saisseval, guidon des gendarmes écossais, il vend peu avant sa mort en 1756, à André Dupuis de Beauregard,officier de la vénerie du Roi, époux de Thérèse de Boubers, il meurt en 1786.

Pierre-Nicolas Dupuis épousa en 1826 Marie-Augustine Danzel d'Aumont et s'installa à Froyelles, il fait élever le corps central du château vers 1830.

Sa fille Marie-Eugénie-Charlotte  lui succéda et épousa en 1846 Pierre-Eugène Desjardins (mort en 1879).

Le château actuel date du 16ème, 18ème et 19ème siècle.

Froyelles

Froyelles

 

*

Eglise Saint Pierre

18ème siècle.

Ancienne chapelle du château.

Froyelles

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Hamelet

Publié le 13 Avril 2021 par remus80

Hamelet

 

 D'or à la fasce d'azur chargée d'un moineau d'or, accompagnée de trois roses de gueules.

 Adopté en 2022.

Le conseil municipal, après une étude réalisée par M. Christian Génois, habitant de Hamelet et passionné de l'histoire du village, a adopté officiellement le blason suivant: D'or à la face d'azur chargée d'un moineau d'or, accompagnée de trois roses de gueules.
Ce blason se construit sur la base de celui de la famille De Hannique. En 1524, Antoine de Hannique et son épouse Jeanne de Poix, deviennent seigneurs du fief principal de Hamelet, dit de Ronquerolles. Les De Hannique (ou De Hannicque) portaient: d'or, à la fasce d'azur accompagnée de trois roses de gueules [blason repris tel par la commune d'Echinghen]. Cette famille gardera le fief de Ronquerolles jusqu'en 1750, date à laquelle il fut transmis à Louis Gautier de La Gauterie.
Il a paru nécessaire d'apporter une modification aux armes de la famille seigneuriale. Le surnom collectif en picard, ou blason populaire, de la commune de Hamelet étant: "chés Mouniés d'Hanmlet" (les moineaux de Hamelet), cet élément était trouvé d'évidence: un moineau d'or charge la fasce d'azur.
(Jacques Dulphy)

                                                                    *

Appartenait à l'abbaye de Corbie, de temps immémorial.

3 fiefs, tous relevant du comté de Corbie.

1) Fief de Mons ou de Sarcus

On trouve la famille de Mons au 14ème siècle, en 1391 Jeanne de Mons épouse N. de Moilliens.

En 1393, leur fils Thomas de Moilliens dit Machuart.

En 1401, sa fille Marie épouse Simon de Fouencamps.

En 1411, les héritiers de Marie sont Marguerite de Ville et Raoul de Maulle, ses cousins, qui vendent en 1419 à Gilles de Vadencourt de l'Egle.

En 1438, Jean Mouton est acquéreur par décret, le fief consistait alors en chef-lieu avec motte, cour, jardins, fossés tenant à la Somme.

En 1449, sa veuve Marie du Plessier, épouse en secondes noces Thomas de Wavrans.

En 1450, l'hétitière est Jeanne du Plessier, épouse de Robert de Halescourt.

En 1484, le fief est acquis par François de Sarcus, puis sa famille jusqu'en 1550 où il est vendu à Robert de Boffles.

Hamelet

de Sarcus : de gueules, au sautoir d'argent cantonné de quatre merlettes du même.

En 1576, Sebastien Le Caron, puis sa famille jusqu'en 1607, Antoinette Le Caron épouse Pierre Langlois de Septenville.

En 1665, la veuve de Louis de Septenville, Charlotte du Fresne vendit à François Hannique, seigneur du fief de Ronquerolles.

Il est alors constaté que le chef-lieu du fief est démoli.

 

2) Fief de Ronquerolles

Composé d'un chef-lieu amassé de bâtiments et fossés alimentés par la Somme.

Le tenant du fief devait garder en armes le trésor des reliques et des corps saints de l'abbaye de Corbie pendant les jours et nuits du pélerinage, à la Saint-Pierre.

En 1387, Jacqueline de Punainlieu, puis son fils Mathieu de Beauvais et en 1419, son frère Jean.

En 1444, Guillaume de Flavy, par adjudication et décret du prévot de Fouilloy.

En 1524, Antoine de Hannique et son épouse Jeanne de Poix .

Puis sa famille.

Hamelet

de Hannicque : d'or, à la fasce d'azur accompagnée de trois roses de gueules.

en 1673, François V Hanique qui en 1698 eut maille à partir avec l'abbaye de Corbie, il fut contraint de reconnaître que c'est par inadvertance que les marguilliers de la paroisse ont fait mettre ses armes sur les cloches.

A sa mort, il fut fait défense de l'inhumer dans le choeur de l'église, on l'enterra dans la nef.

Cette famille gardera le fief jusqu'en 1750, il fut acquis par Louis Gautier de La Gauterie, seigneur de Canchy.

 

3) Fief Le Sénéchal ou d'Hamelet.

avec chef-lieu et colombier.

En 1400, Jean Le Sénéchal, puis sa famille.

En 1532, Pierre de Bommy, héritier, puis sa famille.

En 1572, François Hannique acquiert le fief.

Puis sa famille.

 

                                                               *

                                                 Eglise Saint Nicolas

Existence mentionnée au 15ème siècle.

Hamelet

aquarelle d'O.Macqueron.bibliothèque municipale d'Abbeville

Hamelet

1916

Très endommagée en 1918, elle fut reconstruite en brique dans les années 1920, seul le clocher de l'ancienne église a subsisté.

Hamelet

Le Christ aux liens du 16ème siècle se trouvait dans une niche (où il y a l'échelle) sur la paroi nord extérieure de la nef, il est actuellement à l'intérieur.

Hamelet

Hamelet

église actuelle.

 

 

 

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Ignaucourt, hameaux d'Happleglenne et de Campvermont

Publié le 11 Avril 2021 par remus80

Happeglenne ou Happeglène.

A l'origine c'était un village situé sur la Luce, en aval d'Ignaucourt.

Incendié en 1636, il a disparu à la seule exception de la maison seigneuriale, reconstruite après les hostilités.

 

Ignaucourt, hameau d'Happleglenne et de Campvermont

Possession de la famille de Poix, puis de celle des Lannoy de Folleville aux 15 et 16ème siècle, Robert de Poix rendait aveu pour son manoir, ses fossez et eaux.

Vendue en 1577 à Pierre Pillaguet, docteur en Sorbonne et avocat au Parlement, la terre fut adjugée en 1603 à Marie de Louvencourt, dont hérita en 1611 sa nièce Marie, épouse de Jean d'Aguesseau, receveur général des Finances de Picardie.

Ignaucourt, hameau d'Happleglenne et de Campvermont

d'Aguesseaude gueules, à une fasce d'argent chargée de trois aigles de sable, accompagnée en chef de deux cottes d'armes d'argent et en pointe d'un pied d'aigle du même.

 

Vinrent ensuite un autre Jean d'Aguesseau, trésorier de France, et son fils François qui épousa Anne de Herte.

Il fit bénir la chapelle du château en 1690.

Sa fille Charlotte y épousa en 1697 Jean-Joseph de Court.

Jean-François d'Aguesseau fut nommé contrôleur général des fermes à Tarbes, où il meurt en 1743.

Son fils en revanche demeura en Picardie, conseiller à la Cour des Aides et directeur des fermes à Saint-Quentin, il a épousé en 1721 Marie-Jeanne Gaudemer, il soutint un long procès contre son voisin d'Ignaucourt, Florent de Sachy, il meurt en 1767 en son château.

Sa fille Marie-Anne y meurt à son tour en 1797, léguant le domaine à son cousin Charles-Albert, marquis d'Aguesseau, ancien Major général des gardes du corps de Louis XVI.

 Il laisse à son gendre, le comte de Crouy-Chanel qui en 1840 vend finalement le château et 48 ha de parcs, terres et bois à André Leleu, avocat à Péronne.

Une quinzaine d'années plus tard, une vente aux enchères disperse le mobilier et les archives.

La motte quadrangulaire, entourée de fossés alimentés par la Luce existe toujours, elle porte une petite demeure aux lignes simples, restaurée après 1918.

Ignaucourt, hameau d'Happleglenne et de Campvermont

 

Campvermont

Fief situé aux portes du village de Cayeux en Santerre.

Demeura près de quatre siècles dans la famille de Béthisy.

 

Ignaucourt, hameau d'Happleglenne et de Campvermont

de Béthisy : d'azur fretté d'or

Jean de Béthisy, fils d'un chambellan du duc de Bourgogne, nommé gouverneur de Corbie, puis en 1406 gouverneur du comté de Saint-Pol, épousa en 1425 Jeanne Lemaire, dame de Campvermont.

Vinrent ensuite Antoine (1444-1514), Baudrand qui épousa en 1514 Marguerite de Fromessant et Jean de Béthisy qui épousa en 1558 Antoinette de Biencourt.

Acquéreur en 1559 de la belle terre de Mézières en Santerre, il dut définitivement abandonner le logis de Campvermont qui demeura cependant dans sa famille jusqu'aux dernières années de l'Ancien Regime.

On en reconnaît toujours l'ancien logis, à proximité de l'ancienne ferme seigneuriale de Cayeux.

Cet édifice en briques, élevé de deux niveaux, est aussi exceptionnel par l'ancienneté de sa construction que par sa qualité de miraculé de la guerre 14-18 qui a causé la ruine du château voisin de Cayeux en Santerre.

Ignaucourt, hameau d'Happleglenne et de Campvermont

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Ignaucourt

Publié le 7 Avril 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille d'Aguesseau( seigneur du hameau d'Happeglenne), en remplaçant la fasce d'argent par de l'or.

Ce qui donne : de gueules, à une fasce d'or chargée de trois aigles de sable, accompagnée en chef de deux cottes d'armes et en pointe d'une patte d'aigle (ou de poule:glenne en picard) d'argent.

Ignaucourt

 

Au 13ème siècle, Enguerrand de Boves est le seigneur.

Pierre d'Ignaucourt, chevalier, est le seigneur à la fin du 13ème siècle, il mourut de mort violente en 1318, cette famille parait n'avoir pas eu une longue durée.  

En 1348, Paul de Séchelles, gouverneur d'Artois, possède la seigneurie qui relevait de Boves.

Un siècle plus tard, lui a succédé Jean de Beauval, écuyer tranchant de la duchesse de Bourgogne et fils de Marie du Bos, dame d'Ignaucourt.

Yvain de Beauval mourut à Azincourt en 1415.

Ignaucourt

de Beauval : de gueules, à la fasce d'argent accompagnée d'une vouivre de même en chef.

En 1492, Anne de Beauval épouse Jean du Biez.

Ignaucourt

du Biez : d'or, à trois fasces de sable surmontées en chef de trois merlettes de sable, rangées en fasce.

 

La terre est finalement acquise en 1626 par Philippe Widebien.

Ignaucourt

 

Revendue à la fin du siècle à Marie-Claude de Monchy, veuve du marquis de Sailly, elle échoit à son fils Aymar-Louis, gouverneur de Saint-Venant, qui rend aveu en 1696 pour son chef-lieu consistant en une maison, chambres hautes et basses, enclos de fossés.

Ignaucourt

de Sailly : d'argent, au lion de gueules, armé, couronné d'or et lampassé d'azur

Louis-Hector de Sailly tente de s'en défaire en 1732, moyennant 38.000 livres, il y parvient seulement en 1746 au profit de François Linars d'Aveluy.

Quelques années plus tard, Marie-Elisabeth de Linars l'apporte en mariage à Florent de Sachy, ils achètent la terre de Fourdrinoy et vendent celle d'Ignaucourt en 1764, moyennant 90.000 livres à Charles-François du Floquet, seigneur de Fontaine-Lavaganne.

Ignaucourt

du Floquet : d'azur, à la croix engrêlée d'or, cantonnée aux 1 et 4 d'une étoile d'argent; aux 2 et 3 d'une pomme de pin d'or.

Il est possible qu'il est fait bâtir un vrai château car lorsque son fils François décide de s'en séparer en 1775, les affiches de Picardie indique : Château, cour, basse-cour....

Ignaucourt

L'acquéreur est Méneslée-Hyacinthe de Bonnaire, seigneur de Namps-au-Mont qui afferme l'ensemble du domaine.

Marie-Angélique de Bonnaire épouse en 1790 Pierre-Morand Du Puch, général de la Révolution et de l'Empire.

Devenue veuve en 1822, elle vend le château et ses dépendances à MM. Cornet et Legendre qui revendent à M.Dorville-Lefebvre qui laisse à son gendre Eugène d'Heilly.

Situé derrière l'église, reconstruite après 1918, le château a été criblé d'éclats et totalement dévasté au cours des combats.

Restauré par la veuve du docteur Albert Cailleux qui en était propriétaire en 1914. 

Ignaucourt

Ignaucourt

 

*

Eglise Saint Quentin

Ignaucourt

l'ancienne datait du 16ème et 17ème siècle

Ignaucourt

Le clocher était une tour carrée en bois

Détruite pendant la Première Guerre.

Ignaucourt

Reconstruite après 1918.

Ignaucourt

 

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Fluy

Publié le 6 Avril 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant un des lions et les fleurs de lis de la famille d'Ippre.

Fluy

 

La seigneurie relevait de Picquigny, en deux fiefs.

Le premier seigneur connu est Henri de Fluy qui fit aveu en 1279 au seigneur de Picquigny.

Ses successeurs en portèrent le nom comme Garin de Fluy.

Sa fille Jeanne de Fluy épousa Robert de Picquigny en 1347.

Puis apparaissent pour l'un des deux fiefs, Valeran de Rayneval en 1382.

Raoul d'Ailly, vidame d'Amiens, en 1423.

Charles-Honoré d'Albert de Luynes en 1701, qui vendit à Jean Gougier, seigneur de Seux, et à Jacques d'Ippre, seigneur de Maupin et de Fluy en 1702.

Jean d'Ippre, maïeur d'Amiens en 1359 et 1369, était seigneur de l'autre fief qui prit le nom de fief d'Ippre, sa famille lui succéda jusqu'en 1719.

Fluy

D'Ippre : de gueules à trois lions d'or, à l'orlr de huit fleurs de lis aussi d'or.

Puis vint Jean Gougier, chevalier, seigneur de Seux, qui avait épousé en 1704, Marie-Joachine d'Ippre.

La famille Gougier réunissait ainsi dans ses mains toute la seigneurie, qu'elle conserva jusqu'à la Révolution.

Fluy

Fluy

en 1903.

 

                                                       Eglise Sainte Marie-Madeleine

Eglise en pierres des 15 et 16ème siècle, très restaurée au 17ème, la tour-clocher date de 1764.

Fluy

Fluy

 

Fluy

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Mesnil-Martinsart

Publié le 1 Avril 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en associant les armes des de Blocquel de Wismes et celles des d'Haudoire, il est à noter que les merlettes se retrouvent également sur le sceau d'Eustache de Martinsart.

Mesnil-Martinsart

 

La commune de Mesnil-Martinsart est composée de deux agglomérations :

  • le village de Mesnil, situé au nord-est 
  • le hameau de Martinsart, situé plus au sud-ouest.

 

Mesnil comme Martinsart avaient un seigneur au Moyen Âge. En 1199, par une charte, Eustache de Martinsart, donne des biens aux moines du prieuré de Lihons-en-Santerre. La seigneurie de Martinsart avait sous sa dépendance le château de Chipilly, une halle sur la place d'Albert, une partie des terres de Ville-sur-Ancre.

En 1214, dans un aveu au roi Philippe Auguste, apparait le nom de Robert-le-Grand de Mesnilio. Au xixe siècle, les vestiges d'un château-fort étaient encore visibles au lieu-dit Vieux-Mesnil

Un poste de templiers aurait existé sur la colline située entre Mesnil et Englebelmer, au lieu-dit les Terres de Cures. Des restes de constructions souterraines ont été mises au jour en 1830 par l'instituteur du village M. Obry.

 

Martinsart

Les premiers seigneurs portèrent le nom comme Eustache de Martinsart au 12ème siècle.

Mesnil-Martinsart

sceau : écu à un dextrochère portant un manipule, tenant une fleur de lis, accompagné de sept merlettes en orle.

A la  fin du 16ème siècle, le seigneur est Jean de Pas de Feuquières, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi Charles IX, gouverneur de Roye.

Mesnil-Martinsart

de gueules, au lion d'argent armé de sable.

En 1730,  Daniel Le Boistel (mort en 1763).

La seigneurie passe à Louis-Balthazar d'Haudoire du Pillon, qui sera le dernier seigneur, parti pour l'émigration, ses biens furent confisqués et vendus. 

 

 

Mesnil-Martinsart

 

d'Haudoire : d'azur, à un dextrochère (main) issant d'une nuée du même et tenant une épée en pal, adextrée d'un lion du même et accompagné en chef de deux têtes de lion; le tout d'argent.

 

A son retour, il avait pu les récupérer grâce à Etienne Mansart, laboureur, déclaré adjudicataire en l'An II, il était l'un de ses proches parents. 

Le château a été bâti en 1813.

Avant la Première Guerre mondiale, Camille de Wazières (1884-1938) fit construire son haras de pur-sang trotteurs.

 

Mesnil-Martinsart

Mesnil

A la fin du 17ème siècle, André-Louis de Valicourt, commissaire provincial des Guerres à Valenciennes, possédait la terre, il décède en 1735.

Mesnil-Martinsart

d'azur, au lis de jardin terrassé d'argent et accosté de deux lièvres courant du même, au franc canton d'hermine.

C'est son petit-fils Maximilien (1729-1787), échevin à Douai, qui fit construire le château peu après son mariage avec Marie-Madeleine de Calonne, célébré en 1753.

Mesnil-Martinsart

Mis en vente en 1775, il trouva preneur avec le baron Eugène de Blocquel de Wismes en 1777, et s'y installa.

Mesnil-Martinsart

d'argent à la croix d'azur, à l'écusson d'argent chargé d'un chevron de gueules, accompagné de trois merlettes de sable. 

Il mourut en 1784 à Paris, son épouse Marie-Jeanne de Rougé en fit disperser le mobilier.

Leur fils Alexis ne s'intéressa pas beaucoup à sa terre picarde, il fit une belle carrière de député et de préfet.

Acheté en 1831 par Hippolyte Trannoy, puis en 1835 par Frédéric Rossignol, notaire à Péronne.

Le chateau fut restauré en 1858 par les Duthoit.

Remis en vente, il fut acquis en 1892 par le vicomte Théodore de Guillebon quelques mois avant son mariage avec Cécile de Gouy.

Mesnil-Martinsart

de Guillebon : d'azur, à la bande d'or accompagnée de trois besants d'or, 2 en chef et 1 en pointe.

La guerre de 1914-1918 ravagea entièrement le domaine, le vicomte s'installa à Marieux et fit reconstruire les bâtiments d'exploitation.

Après sa mort en 1927, sa veuve vendit l'ensemble au baron de Laage de Bellefaye qui fit construire sur les fondattions de l'ancien château une maison inspirée du style normand. 

Mesnil-Martinsart

la grille du château avec le monogramme FR que le notaire Frédéric Rossignol avait fait installer en 1835, et la nouvelle habitation.

 

 

 

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