De gueules au pont à trois arches d'or crénelé et maçonné de sable, posé sur une rivière d'azur.
Adopté le 28 novembre 1969.
Armes parlantes.
Un antique "Pont de Mès" fut sans doute régulièrement reconstruit pour franchir la rivière de Selle près d'un domaine agricole (mès, màs, mansium), aux premiers temps féodaux. Depuis le Moyen Age, et jusqu'à la Révolution de 1789, ce pont était un pont à octroi. Un arrêt du Conseil du Roi en 1746 en porte confirmation. Ce droit était dit aussi "droit de travers" et portait sur les voyageurs et les marchandises entrant et sortant.
Les armes parlantes de Pont-de-Metz ont été adoptées par le conseil municipal lors de sa séance du 28 novembre 1969, alors que la Commission d'héraldique de la Somme préparait la publication de l'Armorial départemental, paru en 1972.
Avant le XVIIe siècle, le nom de "Pont de Metz" ne s'appliquait qu'au pont, tandis que "Metz" (ou Mès, en picard) désignait le village.
C'est aujourd'hui une commune de la couronne amiénoise; l'azur et le gueules sont les couleurs d'Amiens.
(Jacques Dulphy)
Blason sur la mairie
Au Moyen-Âge les familles de Béry, de Saint-Souplis, de Belloy, de Berthe et de Cléri ont possédé la seigneurie.
Il existait autrefois un château féodal du XVème siècle
Sur le pilier gauche de l'entrée, un pavé de grès porte la date de 1483.
Le manoir, propriétaire de la famille Fournier de Saint-Amand pendant les 3/4 du 18ème et du 19ème sècle dont le corps de logis fut démoli partiellement vers 1850 puis agrandi en 1851.
Une maison fut construite sur la parcelle en 1879 pour le négociant Eugène Dhervillez, elle devint la propriété de la veuve Desquiens-Bralant vers 1912.