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Blasons des communes de la Somme.

Buigny-Saint-Maclou

Publié le 27 Février 2017 par remus80

Buigny-Saint-Maclou

 

http://armorialdefrance.fr/

 

D'or à la bande de gueules, chargée de trois lions d'argent et accompagnée de deux buis de sinople.

 

La commune a relevé les armes de la famille "De Buigny", qui sont en partie des armes parlantes, avec deux buis. Les plus ancien seigneurs de Buigny-Saint-Maclou, portant ce nom et vivant avant le 14e siècle, ne sont pas connus. Le plus ancien Buigny connu était, d'après Belleval ( Nobiliaire du Ponthieu, tome 1, 1862), Wuillaume de Buigny, vivant à Abbeville en 1367. Son fils Guillaume, écuyer, fut seigneur de Beauvaloir. Son petit-fils, Antoine de Buigny, fut seigneur de Cornehotte, près de Brailly. Ses descendants furent seigneurs de Brailly et de Cornehotte ; Alexandrine, dernière du nom, épouse d'Antoine-Joseph du Maisniel, fit bâtir avec son époux le beau château de Brailly peu avant la Révolution. La famille avait aussi pour devise : "Va ferme à l'assault, Buigny a la prise !".
Il ne faut pas confondre ces Buigny avec les Tillette, dits Tillette de Buigny, qui devinrent seigneurs de Buigny-Saint-Maclou au milieu du 17e siècle par le mariage de Louise de Dompierre, et qui furent seigneurs résidants du lieu jusqu'à la Révolution. (Jacques Dulphy)

Buigny-Saint-Maclou

 

Antoine Laignel, examinateur de la maîtrise des Eaux et Forêts du Ponthieu fut au 16ème siècle seigneur de Buigny.

En 1584 Jean de Dompierre lui succéda, conseiller au Présidial d'Abbeville et devint avocat au Parlement de Paris sous Louis XIII.

Louise de Dompierre, sa fille, épousa en 1634 Mathieu de Tillette et lui apporta la terre de Buigny.

Il meurt en 1695 en son hôtel d'Abbeville, la terre échut à Jean, le second de ses fils, gendarme de la Garde du Roi, anobli en 1668.

Vint ensuite un autre Jean Tillette qui épousa en 1695 Marie-Edmée Danzel de Boffle et fit construire le château en 1727 où il mourut en 1758.

 

Buigny-Saint-Maclou

Fronton du château avec les armes des Tillette de Buissy

D'azur au chevron d'or accompagné de deux trèfles d'or en chef et d'un lion d'argent en pointe, au chef d'or avec un lion léopardé de sable, armé et lampassé de gueules.

Buigny-Saint-Maclou

 

Jean III Tillette son fils, épousa en 1729 Catherine Le Boucher du Castelet, dame de Biencourt, et mourut à Buigny en 1775.

Sa fille Catherine épousa Jean-Baptiste Manessier de Selincourt puis son fils Pierre-Jean, vicomte de Biencourt, capitaine de cavalerie, contracta une brillante alliance avec Marie-Jeanne Le Blond du Plouy, il mourut à Buigny en 1790.

Son successeur sera son petit-fils Jean-Louis-Saint-Ernest (1816-1880) qui épousa en 1850 Mathilde de Lencquesaing.

Buigny-Saint-Maclou

Buigny-Saint-Maclou

Lencquesaing : d'azur fretté d'or au chef du premier chargé de deux étoiles du second.

 

A sa mort en 1880, Jean-Albert Tillette de Buigny se maria avec Yvonne Le Sergeant de Monnecove, il meurt en 1923 sans postérité.

Buigny-Saint-Maclou

Buigny-Saint-Maclou

D'azur à trois gerbes d'or

 

La propriété revint donc aux Van Zeller d'Oosthove liés aux Lencquesaing.

Le château eut à souffrir des combats de mai 1940, endommagé par l'artillerie, le pavillon ouest a été réparé par le père de l'actuel  propriétaire M. Bernard Van Zeller d'Oosthove

Buigny-Saint-Maclou

Chapelle Saint-Sébastien

Sépulture de la famille Tillette de Buigny

Buigny-Saint-MaclouBuigny-Saint-Maclou

 

 

Buigny-Saint-MaclouBuigny-Saint-Maclou

 

 Eglise Saint Maclou

Construite en 1840.

Partiellement endommagée lors de la Seconde Guerre mondiale, l'église a été restaurée dans les années d'après-guerre. Une restauration de l'ensemble de l'édifice a débuté en 2003

Buigny-Saint-Maclou

aquarelle d'O.Macqueron 1851

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Eaucourt-sur-Somme

Publié le 20 Février 2017 par remus80

Eaucourt-sur-Somme

http://armorialdefrance.fr/

 

Parti : au 1, d'argent au sautoir de gueules

au 2, d'azur à la tour d'argent ouverte du champ

 

"Jean d'Eaucourt, chevalier, seigneur d'Eaucourt, Hallencourt et Liomer en 1372, lieutenant général du duc de Bourgogne en Ponthieu, qui possédait le château dont les ruines sont aujourd'hui mises en valeur en bord de Somme, avait un sceau marqué de ses armoiries. C'était, d'après René de Belleval (Les sceaux du Ponthieu, 1896) un écartelé aux 1 et 4 à 3 pals et un chef chargé d'un écusson à un lion passant, et au 2 et 3 à un sautoir.

Eaucourt-sur-Somme

La commune a conservé le sautoir et l'a posé dans un premier parti, et a posé dans le second une tour, sans doute pour symboliser la forteresse en pierre blanche, château-fort resté célèbre dans l'histoire du Ponthieu." (Jacques Dulphy)

 

Eaucourt-sur-Somme

 

Le château semblerait avoir été construit au 13ème siècle puisque le pouillé diocésain de 1301 parle de la chapelle Sainte Margherite du château, du nom de sa fondatrice Marguerite de Picquigny, épouse de Mathieu de Roye . On peut supposer que la construction ait été effectuée par les seigneurs de la Ferté en réponse à la volonté de Philippe-Auguste d'édifier de nouvelles places fortes.

Détruit en 1358 par les Abbevillois, le chastel dut être rapidement reconstruit car dès 1420, il est tenu par les Dauphinois de Jacques d'Harcourt, gouverneur du Crotoy.

Dévasté en juillet 1420 par les troupes de Philippe Le Bon, il demeura une quinzaine d'années en ruine.

Jean d'Eaucourt le fit restaurer et y résida, mais fut de nouveau pillé par les écorcheurs de Pierre-Renaud de Vignolles en 1440 qui mit le seigneur à rançon.

En 1499, Isabelle d'Eaucourt épouse Louis d'Humières.

Vers 1520, Marie d'Eaucourt épousa Antoine de Mailly, seigneur d'Auchy, sa fille Charlotte apporta la terre en mariage à François de Soyecourt qui possédait le château lorsque la Ligue y tint garnison au cours des guerres de religion.

Les Soyecourt puis les Belleforière l'entretinrent, au moins dans son gros oeuvre, jusqu'à la vente du domaine en 1777 au profit de Marie-Thérèse Gaillard de Boëncourt, veuve de Jacques Tillette de Mautort.

Eaucourt-sur-Somme

D'azur au chevron d'or, au chef de même chargé d'un lion léopardé de sable.

De 1780 à 1789 Jean-Baptiste Tillette de Mautort, capitaine d'artillerie et mayeur d'Abbeville, fut le dernier seigneur.

Eaucourt-sur-Somme

 

Le site est actuellement valorisé par des travaux d'aménagement et de restauration des vestiges.

 

Eaucourt-sur-Somme

Eaucourt-sur-Somme

voute en croisée d'ogives 

La porte en tiers-point était surmontée d'un grand tableau décoratif en pierre dont l'écu martelé était porté par un sauvage et un triton avec la devise "Sans ayde" , l'ayde était un impôt.

Serait-ce l'écu des Boubers-Abbeville car leur devise était "Sans Ayde"  ?

 

Eaucourt-sur-Somme

 

Cette pierre aurait été enlevée et transportée au château de Long !

 

Eaucourt-sur-Somme

reconstitution 

*

Eglise Saint Aubin

16ème et 17ème siècle

Edifiée au milieu du cimetière, à l'écart du village.

Eaucourt-sur-Somme

Eaucourt-sur-Somme

en 1917

 

 

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Huppy

Publié le 14 Février 2017 par remus80

 

Huppy

 

http://armorialdefrance.fr/

D'azur à trois fasces ondées d'or.

 

Ces armes sont inspirées d'assez loin de celles de la famille De Grouches, seigneurs de Huppy de 1620 à la Révolution: les trois fasces de gueules ont été changées pour trois fasces vivrées d'azur. Ces armes ont un moment figuré sur les plaques de rues du village, soutenues par deux sauvages comme l’étaient les armes des De Grouches. Ce blason familial, soutenu de deux sauvages et surmonté d'un heaume à lambrequins supportant une sirène issante, était encore visible au XIXe siècle dans le cimetière du village de Huppy, sur le tombeau de Pierre Marigny de Grouches, marquis de Chepy.

La commune n'a jamais utilisé "d'azur aux trois huppes d'argent", armes qui lui sont attribuées parfois et à tort, et qui sont les armes parlantes d’une famille De Huppy, famille bourgeoise d’Abbeville sans rapport avec la seigneurie du même nom.

Huppy


La commune a aussi utilisé quelque temps un logo en forme de blason, destiné à illustrer les documents relatifs au parcours touristique "du lys de France et de la Rose de Picardie" mis en place en 1987 à l'occasion du millénaire capétien (voir Grand-Laviers 80). Ce logo, qui n’appliquait pas les règles héraldiques, intégrait par ailleurs, en partie, le blason communal, une allégorie du chemin touristique, le symbole de l’association patrimoniale locale et le souvenir du séjour du général de Gaulle en 1940. En ce qui concerne la famille De Grouches, voir aussi les notices aux communes de Grouches (80) et de Chepy (80).
(Jacques Dulphy)

 

 

Huppy

Litographie du château d'Huppy, don du Recteur Mallet à la bibliothèque de Huppy en 1988.

 

A la mort de Jean de Haucourt en 1545, Louis de Toeuffles hérite de la seigneurie,Capitaine de Montreuil sur Mer et chevalier de Saint-Michel.

Huppy

De Toeuffles :d'argent à deux lions affrontés de sable, armés et lampassés de gueules, chargés chacun sur l'épaule d'une fleur de lis du même, soutenant un coeur de gueules.

 

C'est à lui et à son épouse Suzanne de Saint-Omer que l'on attribue la construction du château?

Françoise de Toeuffles, sa fille unique, épousa en 1559 Adrien de La Rivière, baron de Chepy et seigneur de Villers-Campsart.

Huppy

 

Armoiries tirées d'un vitrail de la chapelle St Sebastien dans l'église.

 

Leur fille unique Anne de La Rivière épousa en 1586 Robert de Grouches, seigneur de Gribeauval, bailli du Valois et capitaine de 50 hommes d'armes, gouverneur de Pont-Remy et farouche partisan de la Sainte-Ligue, il fut l'un des derniers à se rallier à Henri IV qui ne lui en tint pas rigueur puisqu'il le nomma chambellan et gentilhomme de sa Chambre.

Huppy

De Grouches : d'or à trois fasces vivrées de gueules.

 

Contraint en 1612 de vendre des terres pour acquitter une rançon, il fut inhumé en 1624 chez les capucins d'Abbeville.

Son fils Jean de Grouches, baron de Chepy et gentilhomme de la Chambre du roi, épousa Renée de Vardes, puis Marie de Fontaines en 1628, il fit reprendre les travaux dans le château.

Inhumé en 1650 dans l'église voisine, il laissa ses biens à son fils Augustin, gentilhomme ordinaire de la vénerie du Roi et capitaine de chevau-légers au régiment de Mazarin, qui épousa Catherine de Roncherolles en 1657 puis Anne Charreton de La Terrière.

Le nouveau château fut élevé dans la première moitié du 17ème siècle et rejoignait à l'origine le corps d'habitation du 16ème, aujourd'hui en ruines.

Huppy

Charles-Augustin de Grouches succéda à son père en 1689, brigadier des Armées du Roi puis premier chambellan de Monsieur, frère du Roi.

Il mourut célibataire en 1713 laissant ses biens à son frère Nicolas-Antoine né en 1668 à Huppy, mousquetaire du Roi en 1689 et lieutenant-colonel en 1706, promu maréchal de camp en 1733, il se maria en 1705 avec Marie-Geneviève Becquin d'Angerville, il meurt en 1751.

Son fils ainé Jacques-Etienne, maréchal de camp, meurt prématurément en 1749 âgé de 47 ans.

Son second fils Antoine-Jean se retira à Huppy après la Révolution et y mourut âgé en 1813, laissant une postérité nombreuse et variée.

Pierre de Grouches, dernier marquis de Chepy, mourut en 1852 après avoir cédé le château à sa soeur Marie-Antoinette épouse de Louis Zollikoffen, ce dernier confia la restauration de l'édifice à un architecte parisien et y mourut en 1873.

Huppy

Délaissé par la suite, le château était en fort mauvais état lorsqu'il fut acquis en 1889 et restauré par Gustave Joly, négociant à Amiens et grand-père de Jacques Buinet qui l'habita jusqu'en 1983.

Le 29 mai 1940, le général de Gaulle transporte son PC au château que venait d'abandonner un bataillon allemand. 

Huppy

 

 

* Le manoir de Belleval s'élevait sur la paroisse de Huppy, il portait le nom de l'une des plus importantes familles de la région, issue d'Aléaume de Maisnières qui avait épousé vers 1225 Jeanne, dame de Belleval-en-Vimeu.

Victime de l'arrêt rendu en 1649 par le Parlement de Paris à l'encontre de François de Belleval, marquis de Longuemort, coupable d'avoir tué en duel un gentilhomme du cardinal Mazarin. La condamnation à mort par contumace s'accompagna de la démolition de son manoir fortifié de Belleval et de la confiscation de ses biens au profit du Roi.

Huppy

De Belleval : de gueules à une bande d'or accompagnée de sept croix potencées, trois dessous et trois dessus,la septième posée au côté senestre du chef, le tout d'or.

                                                                       *

                                                  Eglise Saint Sulpice

Huppy

Edifiée vers 1500, les voûtes de la nef et du transept ont été construites vers 1550.

Les vitraux de la chapelle seigneuriale de la famille de Toeufles et ceux de la chapelle Saint Sebastien datent de 1545, restaurés à la fin du 19ème, ils ont été déposés avant la Seconde Guerre et reposés ensuite.

Huppy

 

Huppy

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Fransu

Publié le 10 Février 2017 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Ci-dessous projet de blasonnement proposé par Jacques Dulphy

associant au premier du parti, les armes des premiers seigneurs connus : les Quiéret, au deuxième du parti celles des derniers seigneurs : les Douville de Fransu. Ce blason peut se décliner aussi avec, sur le tout, le lion couronné et à la queue fourchue des De Bournonville. 

FransuFransu

  

 

Possession d'Enguerran Quiéret, amiral de France, capitaine de Rue dans les années 1350, l'ancien château-fort a laissé dans le parc quelques vestiges de souterrains voûtés.

Fransu

 

Quiéret : d'hermine à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules

 

Passé par alliance aux Beauvoir puis aux Bournonville au XVème siècle, et aux Mailly à la fin du 16ème.

Fransu

De Bournonville : de sable au lion d'argent, couronné d'or, armé et lampassé de même, la queue fourchue passée en sautoir.

 

Un premier bâtiment aurait été érigé vers 1670, probablement par Marie-claude de Monchy, épouse de Charles, marquis de Sailly qui s'en sépare en 1737.

L'acquéreur Jacques-Adrien Wignier, capitaine d'infanterie et contrôleur des guerres, qui ajoute à son patronyme le nom de sa nouvelle terre. Il fit aménager et agrandir le château pour y établir sa résidence. Il fut inhumé en 1778 dans l'église paroissiale.

Fransu

Wignier de Fransu : d'azur au chevron d'or, à trois étoiles d'argent, posées 2 et 1

 

Adrien-Jacques Wignier de Franssu, major de dragons au régiment de Soubise, avait épousé en 1772 Jeanne de Croquoison.

Au début juillet 1791, il vit arriver une bande de révolutionnaire qui saccagea le château et l'incendia en partie.

Il mourut en l'an VIII, laissant ses biens à sa soeur Marie-Charlotte, veuve de Gabriel Blondin de Bazonville, leur fille Adrienne est l'épouse de Alain-Nicolas Douville, capitaine au régiment de Bourgogne.

En 1808, elle lègue le domaine à son petit-fils Armand Douville de Franssu (1793-1845), écuyer, officier de cavalerie et futur aide-de-camp du prince de Croÿ.

Fransu

Douville de Fransu : écartelé aux 1 et 4 : d'azur à trois étoiles d'or.

aux 2 et 3 : de gueules à la tour d'argent, ouverte et ajourée de sable, surmontée de deux guidons d'or.

Entre 1833 et 1845, il fit ajouter un avant-corps central.

Fransu

 

Sous le Second-Empire de nombreux aménagements sont réalisés par Henri-Armand de Douville de Franssu (1823-1870), membre fondateur de la société des agriculteurs de France.

Le domaine est actuellement toujours dans la même famille.

Fransu

Fronton du château avec les initiales D et F pour Douville de Fransu.

 

Fransu

vitrail dans l'église Saint-Ferreol avec les blasons de Michel-Marie-Ghislain Douville de Fransu et de son épouse Agnès du Belloy de Saint-Liénard

Fransu

Du Belloy de Saint-Liénard : d'argent à trois fasces de gueules.

Fransu

Tableau commémoratif de Henri Douville de Franssu, lieutenant au 1er régiment d'infanterie coloniale mort au combat en 1906 en Mauritanie.

Fransu

Chapelle seigneuriale

Fransu

Pierre tombale d'Adélaïde de Bournonville

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Le Quesnel

Publié le 6 Février 2017 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes des Le Fort accompagnées de deux trèfles des Blin de Bourdon.

Le Quesnel

 

Le Quesnel

Château vers 1830

 

Possession au XIIème siècle d'une famille chevaleresque du Quesnel.

Au XVème on trouve les Riencourt puis les Gand, la seigneurie échut au XVIème à Jean Le Fèvre , seigneur de Caumartin en Ponthieu, qui acheta en 1569 la charge de général des finances en Picardie.

A la fin du siècle Renée Le Fèvre de Caumartin l'apporta en mariage à Jérôme Le Maistre de Bellejamme, conseiller au Parlement de Paris.

Louis Le Maistre, leur fils, fut intendant de Picardie en 1636, il vit l'année suivante sa seigneurie érigée en châtellenie, et entra au Conseil d'Etat.

Son fils Jérôme délaissa ses terres picardes pour le Parlement de Paris et son petit-fils Henri-Louis finit par se défaire du Quesnel en 1733.

Jean Le Fort, l'acquéreur, avait épousé en 1700 Marie Damien, la fille du seigneur d'Acheux, négociant amiénois, il avait été reçu en 1732 secrétaire du roi en la grande chancellerie.

Le Quesnel

Le Fort : d'azur, à une tour crénelée d'or, maçonnée de sable sur un fort d'or, sur lequel sont posés deux canons aculés d'or, sur leurs affuts de même.

Après sa mort en 1751, son fils Jean-Baptiste-Barthélémy Le Fort fit construire le château actuel, daté de 1753, il meurt en 1767.

Le Quesnel

Le Quesnel

En 1806 Marie-Charlotte Le Fort du Quesnel épousa Alexandre, vicomte Blin de Bourdon qui fit une belle carrière politique sous la Restauration et la Monarchie de juillet.

Leur fils Charles (1810-1869) s'y installa et fit transformer le château en 1853, il se maria avec Louise-Françoise Lefebvre de Wadicourt.

Le Quesnel

Ensuite dès 1858, Elise Blin de Bourdon fait reconstruire l'église qui sera terminée en 1861.

Le Quesnel

 

Raoul Blin de Bourdon (1837-1940) joua comme son grand-père un rôle politique de premier plan, député en 1872 puis secrétaire de l'Assemblée Nationale.

Pendant la Première guerre mondiale, le château fut occupé dès le 31 Août 1914 par un Etat-Major allemand puis endommagé par les bombardements et saccagé par les troupes.

Le vicomte Blin de Bourdon marié en 1890 avec Adèle Desfriches-Doria, sa voisine de Cayeux en Santerre, fit restaurer le château et le laissa à sa fille, la comtesse de Lussac.

A nouveau occupé au cours de la dernière guerre, puis longtemps resté inhabité il fut vendu en 1985.

Il est aujourd'hui à l'abandon.

Détruit par un incendie en décembre 2018.

Le Quesnel

*

Le Quesnelcliquer pour agrandir

Armoiries des Blin de Bourdon sur la façade de l'église

Le Quesnel

D'argent à trois trèfles renversés de sable 2 et 1, surmontés de trois merlettes du même rangées en chef.

 

Chapelle Notre-Dame Auxiliatrice construite au début du 19ème siècle.

Le Quesnel

Le Quesnel

 

armoiries sur un des vitraux : à gauche celles des Blin de Bourdon

                                            à gauche celles de Louise-Françoise Lefebvre de Wadicourt

                                            épouse de Charles Blin de Bourdon 

  

Le Quesnel

 

d'azur, à la fasce d'argent accompagnée de trois étoiles du même

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Framicourt

Publié le 3 Février 2017 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason, reprenant les armes des Gaillard de Framicourt (Jacques Dulphy).

 

Framicourt

 

 

 

Framicourt

église ND de la Nativité

 

En 1592 Charles d'Occoches est tué dans son château par les soldats du duc de Parme battant en retraite devant l'armée d'Henri IV.

Framicourt

Famille d'Occoches : d'argent à la fasce de gueules, surmontée de trois coqs de sable, membrés, crêtés, becqués et couronnés de gueules.

pierres tombales dans l'église 

Charles d'Ococh et Marguerite d'Ococh morte en 1690, fille d'Antoine d'Ococh et Marguerite de Fontaine.

Framicourt

Saisies en 1724 sur un autre Charles d'Occoches les terres et la seigneurie furent adjugées à Joseph-André Gaillard de Boëncourt (1686-1723), président au présidial d'Abbeville dont les armes figurent au-dessus de la porte de l'église, accompagnées du millésime de 1751, elles ont été placées par son fils Louis-Joseph marié en 1732 à Angélique d'Auberville (fille de Nicolas d'Auberville et de Jeanne de Monchy) . 

Framicourt

 

Framicourt

 

à gauche celles des Gaillard de Boëncourt : d'azur au chevron d'argent accompagné de trois croix pattées du même. 

Framicourt

Framicourt

Framicourt

à droite armoiries Gaillard de Framicourt : écartelé au 1 et 4, d'un arbre de sinople sur champs d'argent (D'Auberville)

Au 2 et 3, de gueules au trois maillets (De Monchy)

en écu central celui des Gaillards

Framicourt

Framicourt

 

D'après les armoiries des mayeurs d'Abbeville par le R.P Ignace de Jésus Maria 

Framicourt

Tombe de Louis-Charles-Désiré Gaillard de Ferré, comte d'Auberville

Framicourt

église de Framicourt en 1866

 

Hameau de Witaineglise, église Saint-Martin

Possession de la famille de Domqueur du 15ème au 17ème siècle, Jean de Domqueur fut inhumé dans l'église

Puis de la famille d'Occoches de 1670 à 1724

et au marquis de Fontenilles depuis 1724

Framicourt

Framicourt

Armoiries en peinture

Framicourt

 

Ressemble fort aux alliances de la famille de La Roche-Fontenilles-Rambures, mis à part l'écartelé 2....et les supports.

 

Framicourt

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