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Blasons des communes de la Somme.

Bealcourt

Publié le 31 Mai 2016 par remus80

Bealcourt

 

 http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

Écartelé: aux 1er et 4e de sable à six billettes d'or ordonnées en orle, trois en chef senestre et trois en pointe dextre, aux 2e et 3e d'azur à deux bandes d'or; à la croix en filet de gueules brochant sur la partition; à la cotice d'or brochant sur le tout.

Bealcourt

Bealcourtphoto: J.Dulphy

Béalcourt a adopté pour blason celui que tient un ange, sur un culot de pierre (XVe siècle) situé au-dessus de la porte de l'église, ancienne église de Mons (village disparu) et Béalcourt. Ce blason est représenté depuis quelques années sur les plaques de rues. A qui est ce blason, à l'origine? On serait tenté de lire, dans l'écartelé 1 et 4, le blason de la famille de Saveuse (de gueules à la bande d'or accompagnée de six billettes du même) et aux 2 et 3 celui de la famille de Beauvoir (d'argent à deux bandes de gueules). Ce blason réunit les deux blasons du couple composé de Jeannet de Saveuse et d'Antoinette de Beauvoir. Ils furent les parents de Ferry de Saveuse, chevalier, seigneur de Béalcourt au moment de la rédaction de la coutume locale, seigneur aussi de Beauvoir (par l'héritage de sa mère), de Sains et de Bailleul.

Jeannet (ou Jean ) de Saveuse fut fait chevalier en 1452 à la prise de Bayonne. La commune a relevé ce blason, a ajouté un filet en croix sur la partition et a appliqué des émaux de fantaisie. (Jacques Dulphy)

BealcourtBlason de la famille de Saveuse

Bealcourt

Les couleurs du blason figurant sur les plaques de rues et celles qui figurent sur la plaque qui vient d'être apposée sur la nouvelle mairie, en plus d'être purement fantaisistes, sont différentes. Sur cette plaque à la mairie, le bleu "turquoise" est devenu sinople, et le "bleu noir" est devenu azur. Si, historiquement parlant, c'est tout aussi saugrenu, c'est héraldiquement plus convenable! (J. Dulphy)

 

Bealcourtphoto: J.Dulphy 2013

 

 Blason de Nicolas Le Bel 1580 et de Jean Le bel 1680, seigneurs de Mons et Béalcourt

D'azur au chevron d'or chargé de trois roses de gueules, accompagné de trois molettes d'éperon d'or.

Bealcourt

 

Bealcourt

Blason de Joseph de Buissy, vicomte du Mesnil-1700, seigneur de Mons et Béalcourt

D'argent à une fasce de gueules, chargée de trois fermaux d'or.

 

Bealcourt

aquarelle d'O.Macqueron 1865-bibliothèque municipale d'Abbeville.

 

Bealcourt

Voûte de l'église avec la date de 1672

 

Bealcourt

Autre blason dans l'église

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Ailly le Haut-Clocher

Publié le 29 Mai 2016 par remus80

Ailly le Haut-Clocher

http://armorialdefrance.fr/ 

 

De gueules au chef échiqueté d'argent et d'azur, au clocher d'argent mouvant de la pointe et brochant sur le tout.

Le chef échiqueté est celui des seigneurs d'Ailly

Le clocher évoque le nom du village.

 

Ailly-le-Haut-Clocher s'est appelé Ailly-en-Ponthieu jusqu'en 1657.
Le blason communal a été adopté par le conseil municipal le 23 mai 1970, à la sollicitation des Archives Départementales de la Somme et sous leur contrôle, alors que se préparait la publication de l'Armorial de la Somme (1972).
La famille d'Ailly portait de gueules au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois tires. Elle remonte à Robert d'Ailly, chevalier, seigneur du lieu en 1090. Robert d'Ailly, seigneur en 1340, fut le dernier du nom parmi les seigneurs du village. Le chevalier Baudoin d'Ailly dit Beaugeois, mort en 1415, seigneur de Picquigny et vidame d'Amiens, était aussi conseiller et chambellan du roi Charles VI. Cette illustre famille est encore représentée, par une branche protestante émigrée d'abord en Hollande (Arnold Jan d'Ailly, pharmacien, fut maire d'Amsterdam de 1946 à 1956) puis à Saint-Bruno, près de Montréal, au Canada.
La commune a repris le chef, et aussi le champ de gueules sur lequel elle a posé un clocher d'argent, évoquant la deuxième partie du nom du village. Le clocher d'Ailly, construit en 1556, servit d'observatoire aux agents de Cassini chargés de dresser la carte de France.
(photo Jacques Dulphy 2011)

Ailly le Haut-Clocher

Salle d'honneur de la mairie

 

Au 9ème siècle, Ailly appartenait à l'abbaye de Saint-Riquier

Ensuite plusieurs fiefs se créèrent 

En 1500, Catherine de Fosseux épouse de Robert d'Ococh, vendirent Ailly à Josse de Beauvarlet, maïeur d'Abbeville.

En 1530, Jean de Ribaucourt est seigneur des fiefs de Morival et de Famechon

En 1556 fut construite la flèche du clocher

La seigneurie passa a Simon Le Boucher par son mariage en 1584 avec Marie Le Blond, dame d'Ailly, Les Le Boucher furent seigneurs aux 16° et 17° siècle.

En 1633, Françoise de Ribaucourt, dame du Quesnoy, apporte en dot le fief du Quint de Famechon à son époux Nicolas-Bernard de Fontaine de Métigny.

Ailly le Haut-Clocher

L'église Notre-Dame date de la fin du XIIIème siècle, le choeur et le sanctuaire sont les parties intactes les plus anciennes; la nef fut reconstruite vers le milieu du XVIème siècle après avoir été détruite par un incendie allumé par des soldats pillards.

 

Blason Des Le Boucher d'Ailly au-dessus de la porte latérale

Ailly le Haut-Clocher

 

Ailly le Haut-Clochercliquer pour agrandir

 

Ailly le Haut-Clocher

D'or, au sautoir engrêlé de sable, accompagné de quatre aiglettes du même, becquées et armées de gueules.

Support deux levrettes d'argent

Cimier : un lévrier naissant

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Caix

Publié le 28 Mai 2016 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Caix (moderne) associées à trois peignes à laine, symbole de l'industrie du pays.

Caix

Les premiers seigneurs portaient le nom de la commune comme Robert de Caix en 1131, le château-fort fut brûlé en 1400 sous Jean de Caix.

 

Caix 

Blason De Caix ancien : d'argent à deux croisettes de gueules en chef et deux flanchis du même en pointe.

Caix

 

De  Caix moderne : d'or au chevron d'azur accompagné en pointe d'un lion de gueules et en chef, du même chargé d'un croissant d'argent entre deux étoiles du même.

La seigneurie principale appartenait au XVIème siècle à la maison de Lorraine, il est probable que Claude de Lorraine contribua à la reconstruction et à l'édification du clocher.

L'église était possédée depuis une fort ancienne donation par le prieuré de Lihons-en-Santerre.

La seigneurie relevait du comté de Corbie et fut rattachée en 1646 au marquisat de Feuquières-en-Vimeu.

L'église Sainte Croix du XVIème siècle est l'une des plus belles églises du Santerre, de style gothique flamboyant avec des motifs de style Renaissance.

Caixcliquer pour agrandir

Façade au-dessus du porche

Caix

Blason De la maison de Bar, issue de la maison de Lorraine,

encadré d'animaux simiesques (singes) et surmonté d'une couronne ducale.

D'azur semé de croisettes recroisettées au pied fiché d'or, au deux bars (poissons) adossés du même, brochant sur le tout.

 

Caix

 

Blason sur le clocher (à déterminer)

Caix

Caix

 

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Belloy-sur-Somme

Publié le 24 Mai 2016 par remus80

La commune n'a pas de blason officiel, bien qu'elle possèdait deux seigneuries sur son territoire, deux châteaux y sont encore présents, le château du bas et le château du haut.

 

Projet de blasonnement proposé par Jacques Dulphy sur un desssin d'Arcady Voronzov

Reprenant les trois losanges d'argent des Boistel de Belloy et les merlettes des Picquet de Noyencourt et des de Gomer.

Belloy-sur-Somme

 

Le château du bas appelé Château de La Motte appartint longtemps aux successeurs de Balthazar Picquet, acquéreur en 1603.

Belloy-sur-Somme

Picquet :  d'azur à une bande d'or, chargée de trois merlettes de sable, surmontées d'un croissant de gueules pour brisure. 

En 1785, Claude Picquet fit don du domaine à Pierre-Nicolas de Beaurain de Bureuil.

Adrien de Morgan hérita sous Louis-Philippe d'un domaine depuis longtemps délaissé, il épousa Sophie de Gomer et fit pratiquement reconstruire l'ancienne maison seigneuriale des Picquet, qu'il agrémenta  d'un grand avant-corps armorié, sculpté par les frères Duthoit.

Belloy-sur-Somme

Sa fille Adrienne lui succèda en 1884, à sa mort en 1920 le domaine fut mis en vente et acquis par René Saint.

A nouveau vendu dans les années 1960 et un moment converti en hôtel, le château abrite aujourd'hui un foyer d'handicapés légers.

 Armoiries fortement abîmées

Belloy-sur-Sommecliquer pour agrandir

 

Ces armoiries sont  : celles d'Adrien de Morgan  et de son épouse Sophie de Gomer avec la devise : Patientia Victrix

En agrandissant l'image, on reconnait un des boeufs du blason des Morgan et les merlettes des Gomer

De Morgan : d'argent à trois rencontres de boeufs de sable

De Gomer : d'or, à sept merlettes de gueules, posées 4,2 et 1

Belloy-sur-Somme

Tombeau d'Adrien de Morgan au cimetière de La Madeleine d'Amiens.

Belloy-sur-Somme

On retrouve la devise sur la maison du gardien

Belloy-sur-Somme

 

 

Le château du haut 

photo: site châteaux de France

Belloy-sur-SommeCliquer pour agrandir

Les premiers seigneurs portaient le nom de Belloy

A la fin du XVIème siècle, il appartenait aux Monceaux et en 1637 aux Tiercelin de Brosses dont une descendante Angélique-Henriette-Marie Tiercelin, dame de Belloy épouse Louis-Henri, marquis de Pons.

Le château est vendu en 1765 à Joseph-René Boistel, marié à Marie-Thérèse-Louise  Marié de Toulle (nièce du poète Gresset).

Belloy-sur-Somme

Blasons dans l'église de Belloy sur Somme

à gauche celui de Joseph-René Boistel : de gueules, à trois losanges d'argent, posés en fasce

Belloy-sur-Somme

à droite celui de son épouse Louise-Marié de Toulle : d'azur au chevron d'or surmonté d'une couronne du même, accompagné en chef de deux croissants d'argent et en pointe d'un chêne fruité et terrassé du même

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Falvy

Publié le 22 Mai 2016 par remus80

Falvy

Burelé d'argent et d'azur, à la bande de gueules brochant sur le tout.

 

La commune a relevé les armes de la famille De Nesle de Falvy comtes de Soissons aux 12e et 13e siècles, qui étaient: "burelé d'argent et d'azur de dix pièces, à la bande de gueules brochant sur le tout".

Ils sont seigneurs du lieu depuis un temps immémorial, et le plus célèbre fut Jean III de Nesle, seigneur de Falvy et de La Hérelle, comte de Ponthieu par sa seconde épouse, compagnon de Saint Louis à la 8e croisade de 1270. Veuf de Béatrix de Joigny, il avait épousé en secondes noces, en 1260, Jeanne de Dammartin, comtesse de Ponthieu et d'Aumale, qui mourut en 1278 à Abbeville. Jean III, quant à lui, fut le dernier seigneur du nom à Falvy, et le dernier porteur du nom. Il mourut en 1310 à Orcamps, près de Soissons (02).

.La famille De Nesle de Falvy s'est éteinte au 14e siècle.

Lui ont succédé des noms prestigieux parmi lesquels: Vendeuil, Béthune, Luxembourg, Valençay, Navarre, et les Saint-Simon du 17e siècle à la Révolution. (Jacques Dulphy)

Autre blason : Fascé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules, couronné d'or, brochant sur le tout.

Falvy

Xème siècle : Donjon en pierre sur pilotis
Tenure des COMTES DU VERMANDOIS
1097 : * Drogon seigneur de Nesle
1146 : * Yves de Soissons
1157 : * Yves de Nesle
1175 : * Église des Prémontrés
1200 : * Jean I de Falvy Nesle
1270 : * Jehan III de Nesle 
1324 : * Jean de Vendeuil II
1400 : * Famille de Béthune 
1435 : * Louis de Luxembourg * Jean de Bar * Seigneur de Falvy
1477 : * Marie du Luxembourg. Francois de Bourbon Vendöme
1515 : * Famille de Valencay
1566 : * Prince de Navarre
1589 : * Henri de Navarre - Henri IV
1594 : * D'Amerval & Gabrielle d'Estrées
1611 : * Isaac- Seigneur de ST-Simon
1629 : * Destruction du château par Louis XIII, il n'a pas laissé de vestiges
1780 : * Balthazar de St Simon Rouvroy
1789 : * Claude Henri de Saint Simon

Eglise Sainte Benoite

FalvyAquarelle d'O.Macqueron.1877

 

A l'origine chapelle du château-fort démantelé par Louis XIII, d'origine romane datée de 1140 et remaniée au XVème siècle avec un mélange de style roman et gothique

 

Blasons dans l'église Sainte Benoite         

FalvySeigneurs de Falvy et de La Hérelle

 

FalvyJean de Vendeuil II- 1324

FalvyGuillaume VI de Béthune 14ème siècle

FalvyJeanne de Bar, 1410

FalvyMarie de Luxembourg 1500

FalvyFrançois de Bourbon-Vendôme

Falvy Nicolas d'Amerval 1594

FalvyRobert de Y et Isabeau Le Convers 16ème siècle

FalvySaint-Simon 17 et 18ème siècle

Sur un contrefort de l'église, le blason des Bourbon-vendôme 

Falvycliquez pour agrandir

Blason Bourbon-Vendôme 

 

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Méricourt-sur-Somme

Publié le 19 Mai 2016 par remus80

Méricourt-sur-Somme

 http://armorialdefrance.fr/

 

Écartelé: au 1er d'or à trois canettes d'argent becquées et membrées de gueules, au 2e d'azur à trois épis de blé empoignés d'or, au 3e d'azur au percaud [poisson] contourné d'or et soutenu de deux avirons d'argent passés en sautoir, au 4e d'or au huchet d'argent.

Blason non historique créé en 1952

De composition naïve et à enquerre, la blason de Méricourt-sur-Somme a été créé il y a quelques années par Patrick Objois et Émile Valentin. Il réunit, dans un écartelé, quelques éléments qui appartiennent au patrimoine naturel ou aux activités du village, liés au fleuve Somme et au marais: la chasse au gibier d'eau (les trois canettes), la pêche à la ligne (lepercaud ou percot, la perche en picard) et le canotage (les avirons), la chasse au bois (le huchet, ou corne de chasse). S'ajoutent les épis, qui symbolisent l'activité agricole sur le plateau.

La devise "Je ne compte que les heures claires" est connue pour figurer, un peu partout, sur les cadrans solaires, où elle s'applique au stylet ou au gnomon qui porte l'ombre.
(Jacques Dulphy)

Méricourt-sur-Somme

 

Au Moyen-Age la paroisse est sous la domination de l'abbaye de Corbie et des seigneurs de Méricourt, comme Bauduin en 1225.

En 1567, le seigneur est Jean de Bayencourt

Le château-fort fut démantelé en 1626 sur ordre de Richelieu

Reconstruit vers 1630 et de nouveau endommagé en 1636 par les Espagnols

En 1640, Charles du Gard

Le château fut reconstruit en 1655 par Aimar Le Fournier de Wargemont

En 1667 François Le Fournier de Wargemont devient le seigneur par son mariage avec Magdeleine du Gard

En 1749, Louis-Pierre de Famechon des Essarts devient le dernier seigneur

La famille Objois en est propriétaire depuis six générations

Méricourt-sur-SommeCliquer pour agrandir

 

Les deux blasons centraux sont ceux de François Le Fournier de Wargemont (à gauche) et celui de son épouse Magdeleine du Gard (à Droite)

Méricourt-sur-Somme

Méricourt-sur-Somme

Le Fournier de Wargemont : d'argent à trois roses de gueules 

 

Méricourt-sur-Somme

Du Gard : d'azur à trois canettes d'argent

 

Méricourt-sur-Somme

 

De Famechon : d'azur au chevron d'or accompagné de trois trèfles du même, surmonté d'un cor de chasse aussi d'or. 

 

Méricourt-sur-Somme

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Ailly-Sur-Somme

Publié le 17 Mai 2016 par remus80

Ailly-Sur-Somme

 http://armorialdefrance.fr/

 

 

De gueules à deux branches d'alisier d'argent passées en sautoir, au chef echiqueté d'argent et d'azur de trois tires.

 

Les armes d'Ailly-sur-Somme ressemblent à celles d'Ailly-le-Haut-Clocher, à la différence que ce sont deux branches d'alisier qui ornent le champ, et non un clocher.
La commune d'Ailly-sur-Somme a repris les armes de la famille d'Ailly, originaires d'Ailly-le-Haut-Clocher.

 

Ailly-Sur-Somme

De gueules au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois tires.

 

La branche des D'Ailly, vidames d'Amiens, avait ajouté les "deux branches d'alisier placées en double sautoir(armes parlantes: Ailly, alisier) sur le champ de gueules de leur écu, armes qu'on retrouve jusqu'au XVIIIe siècle dans la branche des D'Ailly d'Annebault, branche cadette de la famille d'Ailly vidames.
Si jamais famille n'a tiré son nom d'Ailly-sur-Somme, c'est donc par hasard que le blason d'Ailly-sur-Somme reprend celui des descendants des seigneurs d'un autre Ailly. La seigneurie d'Ailly-sur-Somme relevait de la vidamé de Picquigny (Alcius Ledieu, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, 1919). Raoul d'Ailly, vidame d'Amiens, en est seigneur en 1425. Ailly-sur-Somme eut les mêmes seigneurs que Picquigny jusqu'en 1493, année où Charles d'Ailly, endetté, vendit Ailly-sur-Somme à Philippe de Béry, faisait valoir son retrait en 1495.
(Jacques Dulphy)

Ailly-Sur-SommePhotos P.Lenne

Ailly-Sur-Somme

 

Ailly-Sur-Sommephoto: P.Lenne

Château Carmichaël

On retrouve ces armes au château de Picquigny, au-dessus de la porte du Gard

 à gauche celles d'Antoine d'Ailly accolés à celles de Marguerite de Melun

Ailly-Sur-SommePhotos P.Lenne

Et sur le pavillon Sévigné

Ailly-Sur-Somme

Ailly-Sur-Somme

Deux mottes médiévales situées à 30 m d'écart. Les textes nous apprennent que vers 1307, un château possédé par Ferry de Picquigny, fut abattu. Un château fut également démoli en 1357.

 

*

Eglise Saint Martin

L'ancienne église datait du 16ème siècle, de style gothique flamboyant, le choeur était du 17ème ou 18ème.

Elle fut détruite au cours de la bataille d'Amiens en mai-juib 1940.

Ailly-Sur-SommeAilly-Sur-Somme

 

Ailly-Sur-Somme

 

 

Reconstruite après la Seconde guerre dans un style moderne

Ailly-Sur-Somme

 

 

 

 

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Abbeville-Mautort

Publié le 14 Mai 2016 par remus80

Eglise Saint-Silvin de Mautort

 

Abbeville-Mautort

Abbeville-Mautort

D'après la tradition, cette petite église aurait d'abord été une chapelle de marins avant de devenir une chapelle seigneuriale : les familles Tillette de Mautort et de Clermont-Tonnerre ont toujours porté beaucoup d'intérêt à ce lieu.

Elle a été construite au XI ème et XIIème siècle, remaniée à diverses époques?

La nef fut réhaussée au XIVème siècle, époque où fut élevée la tour du clocher, au-dessus d'une chapelle romane (côté sud).

Le choeur gothique a été construit au XVI ème siècle, dans les mouchettes des baies en ogives se trouvent des vitraux du XVème siècle.

Sur le côté sud du choeur, une piscine décorée de feuilles de choux, représentative de l'art flamboyant. 

Les armoiries de la famille Tillette de Mautort au-dessus de la porte latérale

Abbeville-Mautortcliquer pour agrandir

 

Abbeville-Mautort

 

D'azur au chevron d'argent, au chef d'or chargé d'un lion léopardé de sable, lampassé de gueules.

Cimier : un lion issant

Supports : 2 lions

Abbeville-Mautort

 

Abbeville-Mautort

 

Blason écartelé Tillette de Mautort et Clermont-Tonnerre

Abbeville-Mautort

Sépulture de la famille de Mautort, enclos accolé à l'église

Abbeville-Mautort

Abbeville-Mautort

 

Abbeville-Mautort

Abbeville-Mautort

 

 

Dans l'église 

Pierre tombale de Marie Fertin, dame de Mautort, épouse de Pierre Tillette, décédée en 1620

Abbeville-Mautort

 

 Abbeville-Mautort

dessin de L.Gillard

Abbeville-Mautort

 

Abbeville-Mautort

pierre armoriée retrouvée sur le site de l'ancien château .

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Beauquesne

Publié le 13 Mai 2016 par remus80

Beauquesne

Parti : au 1er, d'or au chêne de sinople

Au 2ème, mi-parti d'azur à la fleur de lys d'or

 

 Armes parlantes: chêne se dit en picard "quesne". Le chêne a toujours été présent depuis un sceau de 1260.

Beauquesne

La fleur de lis rappelle l'existence de la prévôté royale de Beauquesne durant tout le Moyen-Âge.
"Ce blason constitue le motif central d'un vitrail (début du 20e siècle) situé au-dessus de la porte latérale nord de la nef de l'église (1900)." (J. Dulphy)

Beauquesne

 

Le village est le siège d'une prévôté royale depuis Philippe Auguste.

Un réseau de souterrains-refuges a été creusé dès la construction du château.

Le château fort est bâti par Philippe d'Alsace, comte de Flandres vers 1182.

Il est démantelé puis les ruines sont vendues sous la Révolution française. Le site se trouve à l'angle sud-est de l'actuelle place publique.

Beauquesne

BeauquesnePhilippe d'Alsace

 

Le 13 janvier 1750, les pavés sont retirés des rues et servent à regarnir celles de la ville voisine de Doullens.

Beauquesne

Ancienne église et ruines du château

Beauquesne

Ancienne église

Beauquesne

 

Beauquesne

1900-1910

Beauquesne

L'église Saint Jean-Baptiste possède un clocher gothique à quatre étages du XIIIe siècle inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis le 4 mars 1926. L'église actuelle, construite en briques de style néo-roman début XXe siècle, remplace l'édifice précédent du XIII° siècle. La mosaïque qu'elle renferme, Les anges du sacrifice et de la victoire, a été réalisée par Gustave Riquet.

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Bray-sur-Somme

Publié le 12 Mai 2016 par remus80

Bray-sur-Somme

 

http://armorialdefrance.fr/

De gueules à la fasce cousue d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or.

Bray-sur-Somme porte des armes à enquerre*, certes, mais elle les porte depuis longtemps, de plein droit. Déjà au 9e siècle, il existait à Bray une forteresse qui défendait et barrait la Somme. En 1210, le roi de France Philippe Auguste, qui vient de racheter le bourg et la place, les rattache à la couronne de France et octroie aux habitants une charte communale. Ce qui explique la présence des fleurs de lis.
Le bourg de Bray, qui a survécu à de nombreux sièges et dont les fortifications ont été démantelées en 1563, porte ce blason dès le Moyen âge. C'est ainsi qu'il est décrit dans l'ouvrage de Victor Josse "Histoire de la ville de Bray-sur-Somme" dans les mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie (1882, p 267). (Jacques Dulphy)

* ENQUERRE. On nomme armes à  ENQUERRE, celles dont les pièces de métal sont sur un champ de métal, ou celles qui, étant de couleur, sont sur un champ de couleur.

Bray-sur-Somme

 

Bray-sur-Somme

 

Eglise Saint-Nicolas ,l'édifice en pierre du pays (calcaire jaune et tendre), élevé sur les ruines d’un ancien moutier construit par les moines de Saint-Riquier, fut associé aux heures les plus tragiques que connut l’histoire de la cité « brayonne ». Cette église, construite en partie durant la transition entre le style roman et le style gothique (au xiie siècle) a subi de nombreuses transformations. Le style gothique flamboyant (xvie siècle) est net : grandes fenêtres, absence de chapiteau en haut des colonnes. Les deux travées sont du xvie siècle. Le clocher massif du xviiie siècle fut achevé en 1745, et s’élève à 35 mètres de hauteur.

Bray-sur-Somme

Eglise en 1874

Bray-sur-Somme

 Chevet avec fenêtres du commencement du XIIIème siècle

transition du Roman et du Gothique.

Bray-sur-Somme

en 1919.

 

 

Blason sur une clef de voute de Gilles de Boffles, escuyer, seigneur de Vers.

 

Bray-sur-Somme

Bray-sur-Somme

Armes de la famille de Boffles : de sinople à deux bandes d'or.

Dessin à la gouache de Marcel Stiennon, aimablement transmis par J.Dulphy.

Bray-sur-Sommephoto : André Vincent

Une salamandre emblème de François 1er 

 

En 1956, Bray changea de nom pour devenir Bray-Sur-Somme

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