La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des famille de Crésecques et Le Caron de Chocqueuse.
La terre et seigneurie appartenait au Moyen-Âge à la famille de Jumelles.
A la fin du XIVème siècle, Robert de Crésecques épousa Eléonore de Jumelles, dame de Marieux.
Crésecques : d'azur à trois tierces d'or, au chef du même.
Le second de leur fils Jean, époux de Jeanne de Rubempré, fut seigneur du lieu où, dit-on, il avait sa résidence habituelle, il devait s'agir du châtelet dont on identifie la motte circulaire en tourée de fossés dans le bois voisin.
Située à proximité de l'ancienne voie romaine d'Amiens à Arras, l'ouvrage était aussi sur la fontière de l'Authie.
Passé à Robert, puis à Antoine et à Ghislain de Crésecques, ce dernier gouverneur du château de Boves sous François 1er.
gouache de Marcel Stiennon.
Il ne dut pas résister aux Impériaux qui ravagèrent le pays en 1636.
Catherine de Crésecques (ou Quérecques), dame de Marieux, fille de Louis, avait alors épousé Oudart de Monthomer (1547-1609), seigneur de Frucourt.
de Monthomer : d'azur à la fasce haussée d'or, accompagnée de dix besants du même, quatre en chef et six en pointe, posés 3,2 et 1.
A la mort de Jean de Monthomer, dit de Milly, la terre revint aux seigneurs de Frucourt qui s'en féfirent en 1680 au profit de Jean-Baptiste Le Caron, seigneur de Chocqueuse, avocat au parlement et conseiller au bailliage d'Amiens.
Le Caron de Chocqueuse : d'argent au chevron de gueules accompagné en pointe d'un trèfle de sinople
Ce n'était alors qu'une terre de rapport et un territoire de chasse, il fallut attendre son arrière- petit-fils pour voir se construire à proximité de la ferme une résidence d'agrément modeste.
Antoine-François Le Caron de Chocqueuse (1721-1799) fit bâtir le château actuel en 1777, il fut maire d'Amiens à la fin de l'Ancien Régime.
Incarcéré à Amiens pendant la Terreur.
Dans la seconde moitié du XIXème siècle, Antoine de Chocqueuse fit remanier et agrandir les dépendances, avant de léguer le domaine à son neveu Charles qui fut tué en Belgique en 1914.
Devenu quartier général d'un corps britannique, le château reçut la visite du roi George V qui, le 25 octobre 1915 y reçut à déjeuner le président Poincaré, accompagné de plusieurs généraux dont le futur maréchal Foch.
Loué quelques années au vicomte de Guillebon, dont le château du Mesnil-Martinsart avait été anéanti en 1915.
Il a été restauré après la dernière guerre par le général et Mme de Chizelle, née Chocqueuse.
Il appartient ensuite à leur fille, Mme Michel Merveilleux du Vignaux.
Photo Isamiga 76
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Eglise Saint Leger
Rebâtie en 1828 en style néo-classique
aquarelle d'O.Macqueron 1874, bibliothèque municipale d'Abbeville.