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Blasons des communes de la Somme.

Marieux

Publié le 4 Décembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des famille de Crésecques et Le Caron de Chocqueuse.

Ce qui donne : d'azur à trois tierces d'or ; au chef divisé en chevron, au premier d'or plain, au 2e d'argent au trèfle de sinople, au chevron de gueules brochant sur la partition. 

 

 

Marieux

 

 La terre et seigneurie appartenait au Moyen-Âge à la famille de Jumelles.

A la fin du XIVème siècle, Robert de Crésecques épousa Eléonore de Jumelles, dame de Marieux.

Marieux

 Crésecques : d'azur à trois tierces d'or, au chef du même.

Le second de leur fils Jean, époux de Jeanne de Rubempré, fut seigneur du lieu où, dit-on, il avait sa résidence habituelle, il devait s'agir du châtelet dont on identifie la motte circulaire en tourée de fossés dans le bois voisin.

Située à proximité de l'ancienne voie romaine d'Amiens à Arras, l'ouvrage était aussi sur la fontière de l'Authie.

Passé à Robert, puis à Antoine et à Ghislain de Crésecques, ce dernier gouverneur du château de Boves sous François 1er.

Marieux

gouache de Marcel Stiennon.

Il ne dut pas résister aux Impériaux qui ravagèrent le pays en 1636.

Catherine de Crésecques (ou Quérecques), dame de Marieux, fille de Louis, avait alors épousé Oudart de Monthomer (1547-1609), seigneur de Frucourt.

Marieux

de Monthomer : d'azur à la fasce haussée d'or, accompagnée de dix besants du même, quatre en chef et six en pointe, posés 3,2 et 1.

A la mort de Jean de Monthomer, dit de Milly, la terre revint aux seigneurs de Frucourt qui s'en féfirent en 1680 au profit de Jean-Baptiste Le Caron, seigneur de Chocqueuse, avocat au parlement et conseiller au bailliage d'Amiens.

Marieux

 

Le Caron de Chocqueuse : d'argent au chevron de gueules accompagné en pointe d'un trèfle de sinople

Ce n'était alors qu'une terre de rapport et un territoire de chasse, il fallut attendre son arrière- petit-fils pour voir se construire à proximité de la ferme une résidence d'agrément modeste.

Antoine-François Le Caron de Chocqueuse (1721-1799) fit bâtir le château actuel en 1777, il fut maire d'Amiens à la fin de l'Ancien Régime.

Incarcéré à Amiens pendant la Terreur.

Dans la seconde moitié du XIXème siècle, Antoine de Chocqueuse fit remanier et agrandir les dépendances, avant de léguer le domaine à son neveu Charles qui fut tué en Belgique en 1914.

Devenu quartier général d'un corps britannique, le château reçut la visite du roi George V qui, le 25 octobre 1915 y reçut à déjeuner le président Poincaré, accompagné de plusieurs généraux dont le futur maréchal Foch.

Loué quelques années au vicomte de Guillebon, dont le château du Mesnil-Martinsart avait été anéanti en 1915.

Il a été restauré après la dernière guerre par le général et Mme de Chizelle, née Chocqueuse.

Il appartient ensuite à leur fille, Mme Michel Merveilleux du Vignaux.

Marieux

 

Photo Isamiga 76

 

Marieux

 

                                                         *

                                        Eglise Saint Leger

Rebâtie en 1828 en style néo-classique

Marieux

aquarelle d'O.Macqueron 1874, bibliothèque municipale d'Abbeville.

Marieux

 

 

 

 

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Senlis-le-Sec

Publié le 30 Novembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille d'Hénencourt, en inversant les émaux.

 

Senlis-le-Sec 

 

 

  • En 1188, il est fait mention de Nicolas, sire de Mailly (1145-1212), seigneur de Senlis et de Clairfaix (Clerfay).

     

  • Senlis-le-Sec

  • de Mailly : d'or aux trois maillets de sinople. 

      .
  • Son fils Matthieu, sire de Mailly, seigneur de Senlis participa vaillamment aux campagnes de Philippe-Auguste contre Richard Coeur de lion, Il fit prisonnier Robert, comte de Leicester.
  • Il se maria en 1190 avec Jeanne de Moreuil.
  • Il fut lui-même fait prisonnier à Gisors (Eure) en 1198.
  • Il participa à la Croisade et mourut à Nicomédie, sa dépouille fut ramenée à Arras.
  • Une maison des Templiers existait près du cimetière.
  • La seigneurie de Senlis passa ensuite à la famille d'Hénencourt.
  • Senlis-le-Sec

  •                                 d'Hénencourt : d'argent à trois maillets de sable

     

  • Au xve siècle, Adrien d'Hénencourt, chanoine du Chapitre cathédrale d'Amiens était seigneur de Senlis. À sa mort, la seigneurie de Senlis passa à sa sœur, Jacqueline d'Hénencourt qui épousa Antoine Ier de Lameth. La seigneurie de Senlis resta possession de la famille de Lameth jusqu'à la Révolution.
  • Senlis-le-Sec

  • De Lameth : De gueules à la bande d'argent accompagnée de six croisettes recroisetées au pied fiché de même, posées en orl                                            

     

  • Pendant la  Première Guerre mondiale, la demeure de madame Marie Drouart Danicourt puis de sa fille madame Jeanne Serant que les habitants appelaient « le château », servit d'hôpital militaire. La propriété de Marie-Thérèse Dufour, rue du Bas, a servi de logement aux soldats qui provoquèrent accidentellement un incendie. Le feu détruisit l'habitation et provoqua la mort de chevaux à l'écurie. En août 1915, l'armée anglaise remplaça l'armée française. La ferme de madame Yolande Rachaine fut détruite par un incendie qui provoqua la mort de quinze soldats dont le nom figure sur le monument aux morts.

 

                                                                    *

                                                Eglise Saint Martin

 L'ancienne église a été détruite à la Révolution, reconstruite entre 1822 et 1825.

Senlis-le-Sec

aquarelle d'O.Macqueron 1874 (Bibliothèque municipale d'Abbeville)

Senlis-le-Sec

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Beaucourt sur Ancre

Publié le 20 Novembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les hermines de la famille de Valicourt, les clefs de Saint-Pierre, patron de l'église; en y associant trois bottes de cresson évoquant les cressonnières du lieu.

 

 

Beaucourt sur Ancre

 

 

Une maison seigneuriale s'élevait sur le haut du village.

En 1686, André-Marie de Valicourt (1663-1734), conseiller du Roi, s'intitule seigneur de Beaucourt, Mortry, Vitermont et Mesnil-Martinsart.

Son 3ème fils Jean-Joseph (1695-1750), che de la branche latérale des Séranvillers, prend seul le titre de seigneur de Beaucourt dont sans doute il aliéna la seigneurie au commencement du 18ème siècle.

Beaucourt sur Ancre

 

A son décès, M.Nicolas Souillart acheta la seigneurie et se fit appeler Souillart de Beaucourt.

Son fils Louis-Joseph-Alphonse Souillart de Beaucourt (1793-1843) fit carrière dans les armées de Napoléon 1er comme capitaine d'infanterie, titulaire de la Légion d'honneur.

 

Le village, détruit pendant la Première Guerre mondiale a été reconstruit pendant l'entre-deux-guerres.

 Couvrant Thiepval, Beaucourt-sur-l'Ancre avait une position stratégique importante lors de la Première guerre mondiale et a été complètement rasé en 1918. Sa libération intervient le 7 avril 1918, grâce aux troupes australiennes.

                                               *

                                    Eglise Saint Pierre

Beaucourt sur Ancre

ancienne église, aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque d'Abbeville

 

 

 

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Hervilly

Publié le 19 Novembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille d'Hervilly en inversant les émaux.

Hervilly

 

 

 

Siège de l'ancienne famille qui en portait le nom, elle y habitait avant le 13ème siècle, son ancien manoir féodal n'a pas laissé de traces.

Baudoin d'Hervilly vivait en 1237.

En 1360 Robert d'Hervilly parait comme époux de Guillemette du Hamel, il se maria en secondes noces à Béatrix de Licques.

En 1501, Jeanne d'Hervilly, dernier rejeton de cette famille épousa Arthur Le Cat, seigneur de Beaumont, à la condition que leurs descendants prendraient le nom et les armes d'Hervilly.

Hervilly

De sable semé de fleurs de lys d'or.

Le domaine passa plus tard à d'autres seigneurs.

Jacques-Louis Chanlatte (1705-1740)

Puis son fils  André-Jacques Chanlatte en était le seigneur, il était gentihomme-officier servant la comtesse de Provence, il demeurait au château d'Hervilly.

Sa fille Marie-Louise Chanlatte épousa Mathias de Haussy de Robécourt.

Hervilly

Chanlatte : d'azur, à deux gouttières (chanlattes) d'argent passées en sautoir alaizé, accompagnées de quatre roses d'or.

Hervilly

gouache 1985 Marcel Stiennon

*

Le village fut entièrement détruit en 1917.

 

*

Eglise Saint Jean-Baptiste

Hervilly

en 1874, aquarelle d'O.Macqueron (bibliothèque d'Abbeville)

Détruite pendant la Première Guerre, elle sera reconstruite en 1925.

 

Hervilly

 

 

 

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Liéramont

Publié le 14 Novembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille d'Hanmer de Claybrooke et celles des du Feu de Liéramont.

 

Liéramont

 

 

Le domaine appartenait anciennement aux comtes de Vermandois.

Au XIème siècle Sohier de Vermandois, châtelain d'Epehy, lègue à son fils Almaric les terres de Liéramont.

Sa descendance formèrent la famille des seigneurs de ce nom, ainsi en 1595 le sieur de Liéramont était gouverneur du Catelet pendant la guerre contre l'Espagne.

On trouve ensuite la famille Du Feu, Gabriel du Feu, écuyer, gentilhomme servant le duc d'Orléans, épouse Hélène-Justine Maubert.

Liéramont

du Feu de Liéramont: d'azur à trois flammes d'or, aux pointes de gueules.

Leur fille Hélène-Antoinette du Feu de Liéramont, née en 1729, épousa en 1750 le baron Maximilien-Albert-Joseph d'Hanmer de Claybrooke, né en 1726, capitaine au régiment de Boufflers-Wallon.

Leur fils Antoine-Albert-Joseph d'Hanmer-Claybrooke, né en 1750, seigneur de Liéramont et Béthencourt, fit démolir le château et les biens vendus en partie aux cultivateurs locaux.

Liéramont

d'Hanmer-Claybrooke : d'argent à la croix pattée de gueules.

Liéramont

Liéramont

 

                                                                     *

                                                      Eglise Saint Martin

Liéramont 

                                Aquarelle d'O.Macqueron 1876. Bibliothèque d'Abbeville.

 

Liéramont

Avant 1914

 

Liéramont

 

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Bayonvillers

Publié le 10 Novembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

 

Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy avec le buste de Saint Quentin tel qu'il figure sur le sceau de l'église de Bayonvillers, le nombre de fleurs de lys étant réduit à deux.

 

Bayonvillers

 

 

La seigneurie appartenait au Chapitre de l'abbaye de Saint-Quentin, gérée par des lieutenants de la seigneurie.

Il existe un sceau de l'église de St Quentin de Bayonvillers répertorié par Demay sous le n° 1252, représentant le buste de Saint Quentin ayant un clou fiché dans chaque épaule, sur un champ semé de fleurs de lys.

Bayonvillers

Jean de Bayonvillers, écuyer, vendit son fief au Chapitre de St Quentin en 1311.

 

                                                                       *

                                                    Eglise Saint Etienne

Bayonvillers

aquarelle d'O.Macqueron 1867 ,Bibliothèque municipale d'Abbeville.

Le chœur de l'église Saint-Étienne a été construit au XVème siècle, le reste de l'édifice date du XVIIIe siècle, le clocher a été construit au XIXe siècle.

L'intérieur de l'église conserve des colonnes cylindriques à chapiteaux, un arc triomphal décoré aux armes de saint Quentin et des objets protégés au titre de monuments historiques.

Durement éprouvée pendant la Première Guerre, avait perdu son clocher.

Bayonvillers 

en 1918

Bayonvillers 

                                                               en 1938.

 

 

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Equancourt

Publié le 7 Novembre 2023 par remus80

Equancourt

Tiercé en pairle renversé: au 1er de gueules à saint Martin à cheval, d'argent, au 2e de sinople à la gerbe de blé d'or liée de gueules, au 3e d'argent à la locomotive de sable.

Création Jean-François Binon.

 

Les seigneurs avaient assez d'importance au Moyen-Âge et possédaient un château, comme Dreux d'Equancourt en 1100.

En 1209, Girard d'Equancourt marie sa fille Lucie à Nivelon Le Maréchal.

Au 17ème siècle, Daniel de Montmorency justifie sa noblesse en 1666, baron d'Equancourt et de Bours, seigneur de Gueschart (Ponthieu), Villeroy, Rethonvillers, Tilloy etc...Il habitait le château de Gueschart.

Equancourt

Montmorency-Bours : D'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur chargée d'un croissant d'argent.

Il ne reste plus aucun vestige du manoir, en 1897 un monticule en indiquait l'emplacement au sud du village. 

                                                                *

                                                  Eglise Saint Martin

L'église d'origine devait se trouver dans l'enceinte du château.

Equancourt 

aquarelle d'O.Macqueron 1876, bibliothèque et archives d'Abbeville.

 

Equancourt

avant 1914

Pendant l'occupation de la 1ère guerre mondiale, au fur et à mesure que le front avançait, l'église se vidait de ses bancs qui étaient cassés et brûlés.
En décembre 1916, les allemands qui occupaient le village, embarquèrent la cloche de l'église pour la faire fondre afin de produire des armes. Cette cloche avait pour parrain et marraine la famille Montmorency anciens seigneurs d'Equancourt.
En 1917, l'église n'avait plus de clocher et était démolie de moitié.
Elle fut reconstruite après la guerre dans les années 1920.

Equancourt

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Maucourt

Publié le 4 Novembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes du chevalier de Maucourt avec les merlettes telles qu'on les dessinaient à la fin du XVème siècle, et en inversant les émaux.

 

Maucourt

 

 

En 1230, Hue de Maucourt était homme lige de Jean de Nesle.

Au XVème siècle, Jean d'Auvillars, chevalier de Vermandois, était seigneur de Maucourt.

Il était chambellan du duc de Bourgogne, ses armes apparaissent au Grand armorial équestre de la Toison d'or.

Maucourt

On devrait le lire : "d'argent à trois merlettes de gueules". Or, sur le Gd Armorial de la TO, ces merlettes ont des becs ! Ils est vrai qu'on les dessina à la façon anglaise jusqu'à la fin du XVe siècle (nous y sommes) et que les anglais appelaient ces oiseaux des "martlets", plus proches de nos martinets que de nos aquatiques merlettes sans bec ni pattes. (infos J.Dulphy et D.Juric)

Il s'agit bien de notre Maucourt picard, en pays de Santerre et comté de Vermandois. La mention de "chevalier de Vermandois" l'atteste, le travail de recherche d'Hérald Dick également . Le Grand armorial de la TO date du XVe siècle. Le blason qui y figure est sans aucun doute porté par celui dont parle le chroniqueur picard Enguerrand de Monstrelet, mort en 1453, successeur de Froissart, et appartenant (comme le chev. de Maucourt) au parti bourguignon. Il écrit notamment : " Jean, duc de Bourgogne, avait au nombre de ses chambellans, Jean d'Auvillars, seigneur de Maucourt". Le seigneur de Maucourt, "chevalier de Vermandois", quitta, en 1424, le parti du duc de Bourgogne. Pris peu de temps après par maître Jean Le Jeune, bailli d'Amiens, "il fut, par le conseil du roi Henri, décapité dans ladite ville d'Amiens et son corps fut mis au gibet ; ses biens et héritages confisqués au roi".

En 1567, Charles d'Abonval comparait à la rédaction des coutumes du gouvernement de Péronne, comme seigneur de Maucourt et Fouquescourt.

Charlotte de Villers-Saint-Paul (1563-1626), veuve de Christophe de Lannoy, seigneur de Laboissière, prenait en 1604 la qualité de dame de Maucourt.

Maucourt

De Villers Saint Paul : d'argent à la bande de sable chargée de trois fleurs de lys d'or.

En 1693, les seigneuries de Chilly et Maucourt étaient aux mains du duc de La Rochefoucault.

En 1700, François de La Rochefoucault et Jeanne de Schomberg, sa femme, vendirent la seigneurie à Anne de Souvré, veuve de Michel Le Tellier, marquis de Louvois.

En 1720, Louis-Auguste d'Albert d'Ailly, duc de Chaulnes en était le seigneur, et plus tard Marie-Thérèse d'Albert de Chaulnes, marquise de Plessis-Bellière, était dame de Maucourt.

Il existait un château, détruit par les bombardements en 1916.

Maucourt

 

                                                         *

                                Eglise Notre-Dame de la Nativité

L'ancienne église comprenait des fonts baptismaux des 12 et 13ème siècle.

Elle a été détruite pendant la Première Guerre.

Maucourt

aquarelle d'O.Macqueron 1875. Bibliothèque d'Abbeville.

Maucourt

Maucourt

 

Maucourt

église actuelle reconstruite après guerre

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Vauvillers

Publié le 27 Octobre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant les armes des de Vauvillers (et par conséquent aux de Longueval), avec les armes du Chapitre de la cathédrale d'Amiens insérées dans le chef, la partition du chef formant un V (initiale de la commune).

 

Vauvillers

 

La terre et seigneurie appartenait à la famille de Longueval.

Robert de Longueval, chevalier, seigneur de Bucquoy et baron de Cagny, la vendit en 1498 au Chapitre d'Amiens.

Vauvillers

De Longueval : bandé de vair et de gueules de six pièces.

Vauvillers

Chapitre de la cathédrale d'Amiens : d'argent à la croix de sable.

Il existait néanmoins des seigneurs feudataires du nom de la commune comme Hugues de Wavilla, Gilles de Vauvillers, Baudoin de Vauvillers.

Vauvillers

de Wauvillers : bandé de vair et de gueules de six pièces, au chef d'or.

 

Geoffroy de Vauvillers était homme-lige de l'abbaye de Corbie

Leur maison seigneuriale était située près de l'église.

 

Le village a été profondément marqué par la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il a été détruit en partie.

                                                                  *

                                                     Eglise Saint Eloi

Vauvillers

aquarelle d'O.Macqueron 1875 ( Mairie d'Abbeville - Archives et Bibliothèque municipale)

La construction de l'église saint Éloi actuelle remonte pour partie à la fin du xiie siècle. Elle a été remaniée à la période gothique, aux xviexviie et xviiie siècles.

Le roi Henri V d'Angleterre s'est arrêté à l'église de Vauvillers, en 1415, avant de se rendre à la Bataille d'Azincourt.

 

La Première Guerre mondiale l'a épargnée mais il fallut refaire une partie du mobilier et les verrières en 1920.

Vauvillers

 

Vauvillers

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Fresnes-Mazancourt

Publié le 23 Octobre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir du dextrochère des Le Vaillant de Brusle, remplaçant l'épée par une feuille de fresne avec une coquille d'or empruntée aux De Mazancourt. 

 

Frenes-Mazancourt

 

 

 

 

FRESNES.

Seigneurie fort ancienne.

Au XIème siècle Jean de Fresnes était l'un des puissants seigneurs de la Cour d'Herbert IV, comte de Vermandois.

Beaucoup plus tard, elle appartenait au duché-pairie de Chaulnes.

Claude-Marie-Barthélémy Le Vaillant de Brusle (1759-1828) en fit l'acquisition et fit construire le château à l'extrémité du village.

Puis son fils  Claude-Charles-Antoine Le Vaillant de Brusle (1790-1865), lieutenant de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur.

Frenes-Mazancourt

 D'azur, au dextrochère d'argent  mouvant d'une nuée d'argent, paré de gueules, tenant une épée en pal, aussi d'argent, garnie d'or

 

 

MAZANCOURT

Hameau de Fresnes, ce n'était qu'un fief de peu d'importance.

Les châtelains de son manoir ne paraissent qu'au XVème siècle; en 1430 Florimond de Brimeu, seigneur du lieu,était à la suite du duc de Bourgogne qui le nomma chevalier.

 Le fief passa ensuite aux Merlin de Mazancourt qui obtinrent beaucoup d'importance par la charge de grands baillis du marquisat de Nesle.

Au XVIème siècle, ils firent l'acquisition du beau domaine de Billancourt et abandonnèrent leur habitation de Mazancourt, qui deviendra une ferme.

Frenes-Mazancourt

 

Merlin de Mazancourt : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois coquilles de même. 

 

Le château de Fresnes, qu'on voit aujourd'hui à l'extrémité du village, est un édifice reconstruit vers 1926 par l'architecte parisien Ernest Bertrand. Il remplaçait déjà l'édifice construit au xixe siècle à l'emplacement de celui de Le Vaillant de Brusle et avait été détruit au cours de la Première Guerre mondiale.

Frenes-Mazancourt

Frenes-Mazancourt

 

Le village est considéré comme détruit lors de la Première Guerre.

 

                                                               *

                                        Eglise Saint Médard

Frenes-Mazancourt

aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque d'Abbeville.

L’ancienne église romane de Fresnes-Mazancourt, datant du XIIe siècle, ayant été anéantie au cours de la Première guerre mondiale, fut reconstruite durant l'entre-deux guerres. En 1927, l'architecte, Louis Duthoit fut chargé d'en dresser les plans. La construction fut ralentie à cause de la découverte de sapes et de galeries, notamment sous le clocher; elle se termina en 1931.

Frenes-Mazancourt

Ces souterrains considérables feraient croire à l'existence d'un ancien château-fort auprès de l'église qu'il devait renfermer dans l'enceinte de ses remparts.

Frenes-Mazancourt

 

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