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Blasons des communes de la Somme.

Varennes-en-Croix

Publié le 28 Octobre 2018 par remus80

Varennes

 

 http://armorialdefrance.fr/ 

De gueules à la croix d'or

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Le village de Varennes-en-Croix (De Warennas en 1064) n'a pas attendu «Philippe de Moulin, seigneur de Mailly qui possédait la terre de Varennes vers le milieu du 16e siècle» pour présenter, comme on le lit parfois, son aspect très précisément cruciforme. Depuis fort longtemps, en effet, les deux rues principales, bordées de maisons, se croisent à angle droit, ce qui a donné la seconde partie de son nom au lieu, et a sans aucun doute inspiré les armes de la famille De Varennes, devenues celles de la commune.
Cette famille est citée en 1396 pour «le sire de Varennes», chevalier banneret, qui portait déjà de gueules à la croix d'or (cité par Belleval, Nobiliaire de Ponthieu, 1864, tome 2 p. 311, d'après un armorial français alors conservé sous le N° 254 du Supplément français à la Bibliothèque impériale).
Le même armorial de 1396, publié par Drouet-d’Arcq sous le second empire, fait état de Florent et Mahieu de Varennes, chevaliers bacheliers; le premier portait de gueules à une croix d'or, à un lioncheau d'argent en premier quartier à la queue fourchiée, le second portait semblablement, à une merlette d'argent en premier quartier. Le lion et la merlette sont sans doute des brisures aux armes des deux chevaliers bacheliers, probablement frères, et fils du seigneur de Varennes, qui portait les armes pleines. Jougla de Morenas (Grand armorial de France, tome 6 p 404) donne cette famille comme subsistante au 18e siècle avec les mêmes armes, et cite comme «appartenant probablement à cette famille» (portant en tout cas les mêmes armes), au XIIIe siècle, Florent de Varennes, amiral de France, et Jean de Varennes, maréchal de France.

Varennes-en-Croix


La seigneurie de Varennes s’est transmise dans la maison de Varennes puis dans celle de Raineval avant de passer, à la suite du mariage en 1387 de Jehanne de Raineval avec Baudouin d’Ailly, vidame d’Amiens, dans la maison d’Ailly, qui la conserva jusqu'au milieu du XVIe siècle. Les armes de la famille de Varennes sont relevées, pleines, par la commune dont elle était originaire.
(Jacques Dulphy)

Jean de Varennes épousa Agnès de La Broye, fille de Dreux d'Amiens, seigneur de Vignacourt.

Antoine d'Ailly épousa en première noces Jeanne de Bours et en seconde noces Louise de Hallewyn.

Son fils hérita de la seigneurie et épousa Charlotte de Bournonville.

Leur fille Jeanne apporta la terre en mariage en 1516 à Nicolas de Monchy.

Jean de Monchy épousa Marguerite de Bourbon, dame de Rubempré, il en eut 9 enfants dont une fille donnée en mariage en 1630 à René de Mailly, la terre passa donc dans la famille de Mailly jusqu'à la Révolution.

 

              Eglise Notre-Dame de l'Assomption

Reconstruite en 1771 avec les matériaux du château d'Hyerville.

Varennes

 

Varennes

En 1876

Abbaye de Clairfay

Varennes

Fondée au 12ème siècle par Hugues III de Campdavène, comte de Saint-Pol, en réparation de ses crimes.

Détruite en 1472 par le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, puis une nouvelle fois en 1637 par les Espagnols.

Reconstruite à partir de 1708, l'église portait la date de 1720 sur son fronton.

Varennes

Elle cessa d'exister en 1742, il ne restait plus qu'un seul religieux.

Déclarée bien national à la Révolution, elle fut vendue.

L'église existait encore en 1850, aujourd'hui détruite.

Varennes

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Miraumont

Publié le 20 Octobre 2018 par remus80

Miraumont

 

http://armorialdefrance.fr/

 

 

D'argent à trois tourteaux de gueules.

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La commune a repris, pleines, les armes de la famille De Miraumont.

Les De Miraumont sont connus du XIIe au XVIe siècle. L'histoire a retenu, notamment, le nom de Regnauld de Miraumont (Reginald de Mirabili Monte), chevalier et bienfaiteur d'Arrouaise; et celui de son fils, aussi Regnauld de Miraumont qui donna en l'an 1160 à l'abbaye de Saint-Aubert une terre située à Barastre (62.

De 1277 à 1292, Michel, Jean et Simon de Miraumont, seigneurs de Miraumont, furent successivement maieurs de la ville d'Amiens.

Fille de Robert de Miraumont, Marie de Miraumont ( 1458-1539), née au château-fort de Miraumont occupé par ses ancêtres depuis le XIIe siècle, épousa Jean de Longueval en 1476.

Le blason à trois tourteaux de Marie de Miraumont, parti dans un même écu avec celui de Jean de Longueval, est toujours visible dans l'église de Vaulx-Vraucourt (62); il figurait à l'origine au-dessus des gisants du couple, dans la crypte de l'église.

Miraumont

Marie de Miraumont est sans doute la dernière du nom en ligne directe.

Le blason de la famille De Miraumont figure également, en écartelé, sur les armes de la commune de Simencourt (62).

Miraumont

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Miraumont

 

Le château fut détruit lors de la Première Guerre mondiale

Miraumont

 

Miraumont

 

Miraumont

Miraumont

 

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Eglise Saint-Léger

Miraumont

En 1877

Miraumont

En 1907

Miraumont

 

Miraumont

Miraumont

en 1917

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Soyecourt

Publié le 14 Octobre 2018 par remus80

Soyecourt

http://armorialdefrance.fr/

 

 

D'argent fretté de gueules.

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La commune relève les armes de la famille De Soyecourt, dont étaient issus les seigneurs du lieu.
Le premier connu de cette famille serait "Jean, seigneur de Soyecourt dans le Santerre en Picardie", qui épousa en 1162 Geneviève de Querriez (ou Querrieu?).

 

Huet, son arrière petit-fils fonda en 1297, dans l'église Saint-Pierre de Corbie, la chapelle de Soyecourt où lui et ses successeurs se firent enterrer jusqu'à la construction de l'église de Tillolloy.

Son fils Gilles de Soyecourt, chevalier banneret, grand échanson de France en 1327, membre du Conseil du Roi en 1338, trouva la mort à la bataille de Crécy en 1346.

Gilles III, son arrière petit-fils, épousa Margueritte de Mailly, dame du Grand-Manoir de Lihons.

Six générations plus tard, François de Soyecourt épousa Péronne de Pisseleu et son fils Jean II épousa Péronne de Soissons, dame de Régnières-Ecluse.

Son petit-fils,  Jean III de Soyecourt épousa Antoinette de Rasse, dame de Tilloloy, village dont il fit reconstruire le château et l'église sous François 1er.
Les possessions de la famille de Soyécourt passèrent à la famille de Belleforière par mariage en 1581. Cette branche prit le nom de De Belleforière-Soyécourt et recomposa son blason en associant le fretté des Soyecourt au semé de fleur de lis des Belleforière.

Soyecourt

 

Charles-Maximilien de Belleforière-Soyecourt (+1679), grand veneur de France, fut le modèle de Dorante dans "Les Fâcheux" de Molière. Joachim-Charles de Belleforière-Soyecourt, marquis de Soyecourt, habitait le château de Tilloloy à la veille de la Révolution. Mais il demeurait seigneur de Soyécourt, où il possédait "une maison seigneuriale" à usage de son fermier, dont une tour a subsisté jusqu'aux combats de 1914-1918.

Soyecourt

 

En 1877

Soyecourt

 

Sa fille cadette, Camille de Belleforière-Soyecourt, dite De Soyecourt, née en 1757, entrée au Carmel en 1784, en fut chassée en 1792. En 1797, héritière de ses parents exécutés en l'An II, elle racheta et fit restaurer le Carmel de Paris, rue de Vaugirard, dont elle devint supérieure après avoir rompu toute relation avec la terre picarde.

Elle mourut en 1849, dernière à porter le nom de Soyecourt qu'elle avait relevé. Après elle, le nom de Soyecourt ne fut plus porté.

(Jacques Dulphy)

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Le village fut totalement détruit au cours de la 1ère Guerre mondiale.

Il ne devait pas être reconstruit parce que situé dans une région trop dévastée, il sera cependant reconstruit dans les années 1920  sous pression des habitants.

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Eglise Saint Martial

l'ancienne église était un édifice peu remarquable dont le portail présentait des signes d'une assez haute antiquité.

Le choeur datait de 1636, il a été presque entièrement reconstruit, la nef et le choeur furent restaurés en 1842.

Elle fut complètement détruite lors de la Première Guerre.

Reconstruite dans les années 1920, elle conserve les fonts baptismaux du XIIème siècle.

Le clocher détruit en 1940 a été reconstruit.

Soyecourt

En 1877 ("Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".)

 

Soyecourt

Soyecourt

Détruite en 1916

Soyecourt

Soyecourt

Nouvelle église 

 

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Bray-les-Mareuil

Publié le 8 Octobre 2018 par remus80

Bray-les-Mareuil

http://armorialdefrance.fr/  

 

 De sinople au héron d'argent, becqué en membré d'or, accosté de deux coquilles d'or ; au chef d'argent chargé de trois fleurs de lis au pied nourri de gueules.

Création Jacques Dulphy.
Adopté le 2 juin 2006.

 

Les fleurs de lis au pied nourri sont tirées du blason des Carpentin (seigneurs de Bray de 1480 à 1660) ; les coquilles sont tirées du blason des de Marcillac (voir explications ci-dessous).

Fondus en relief sur la cloche, les "marcs à anse" des de Marcillac, pièces héraldiques rares, ont pu être confondu avec des coquilles.

de Marcillac : d'azur à trois marcs à anse d'or.

Bray-les-Mareuil

Le héron symbolise les marais du val de Somme, dont le nom du village, par son étymologie, évoque par deux fois la présence." (J. Dulphy)

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Possession des de Carpentin jusqu'en 1660, puis de Louis de Caullières.

Bray-les-Mareuil

De Carpentin : d'argent à trois fleurs de lis au pied coupé de gueules

La seigneurie passa par alliance en 1690 à Guillaume de Marcillac qui, en 1725, en obtint l'érection en comté, il épousa Louise-Marie de Caullière.

En 1773, Marie-Françoise de Marcillac l'apporta en mariage à Louis-Michel Le Canu, vicomte de La Jonquière.

Bray-les-Mareuil

Le Canu de la Jonquière de Bray : d'argent au chevron d'azur accompagné de trois roses de gueules

Dix ans plus tard, dit-on, Vincent Le Canu fit abattre les derniers vestiges du château-fort qui s'élevait dans la vallée de la Somme, on peut encore en identifier le site dans un herbage.

Il fait alors bâtir une nouvelle demeure sur l'emplacement actuel, sur la hauteur.

Bray-les-Mareuil

En 1862, ses successeurs vendirent le domaine à Ferdinand Mallet, avoué à Abbeville et adjoint au maire de la ville en 1870.

Il fit entièrement rénover la demeure où il mourut en 1914.

Son fils Georges, avocat à Paris et président de la Société d'émulation d'Abbeville, lui succède.

Puis son petit-fils Robert Mallet, homme de lettres et recteur de l'académie d'Amiens puis de Paris.

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Eglise N-D de la Nativité

Bray-les-Mareuil

En 1850

Bray-les-Mareuil

1864

Bray-les-Mareuil

de nos jours.

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Biaches

Publié le 4 Octobre 2018 par remus80

Biaches

 http://armorialdefrance.fr/ 

 

D'or à la molette d'azur; au chef de sinople plain.

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La commune s'est inspirée des armes de l'Abbaye de Biaches, ordre de Citeaux.
"Cette abbaye cistercienne de moniales, du diocèse de Noyon, fut fondée en 1235, et supprimée en 1764 pour être réunie à l'abbaye de Fervaques (ou de Fontsomme ou Fonsommes), du même diocèse puis du diocèse de Soissons.
Ce blason est enregistré en exécution de l'édit de 1696 dans l'Armorial de d'Hozier, au titre de "La communauté des religieuses de l'abbaye royale de Biache". D’ailleurs, l’Armorial le dessine: "d'or à un chef de sinople, chargé d'une molette d'argent", et pas tel que le présente l’Armorial de la Somme (1972) sous le pinceau de Mireille Louis, et que l’utilise aujourd'hui la commune; l’un et l’autre plaçant la molette sur le champ, et d’azur plutôt qu’argent."
(Jacques Dulphy)                                                                     

Biaches

Biaches

Blason sur la mairie

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Biaches

Pierre tombale sur l'église.

L'ancien château féodal remontait vraisemblablement à Gilles et Antoine de Biaches, maïeurs de la ville de Péronne au 14ème et 15ème siècle.

Il fut détruit par les Impériaux en 1536, lors du siège de Péronne.

Passée à la famille Bouquel puis aux du Plessis, en 1617 Charles du Plessis (ou du Plessier) est dit demeurant à Biaches.

Biaches

du Plessier : écartelé: aux 1 et 4, d'argent à la fasce de gueules chargée d'un burelé vivré d'argent.

Aux 2 et 3 : d'or à cinq vires ou pattes d'oies de sable.

En 1737, la terre avait été acquise par Charles-François Bibault, seigneur de Misery, fils d'un notaire de Noyon. 

Biaches

Bibault : de gueules à la fasce d'argent accompagnée en chef de deux étoiles du même et en pointe d'un croissant d'or.

Il en avait obtenu en 1768 l'érection en baronnie, avec son épouse Julie-Louise de Chenault , dame d'honneur de la reine Marie-Lecszynska puis de Marie-Antoinette, il fit reconstruire le château en 1775.

Biaches

Biaches

 

Un moment dépossédé par les autorités révolutionnaires, il fut remis dès le 21 floréal An II en possession de son château avec son mobilier.

Il y mourut le 2 brumaire An XIII.

Rentré d'émigration et devenu maire de Biaches, son fils Charles-Louis se fixa à Paris à partir de 1820, il vendit le château 60.000 francs à des spéculateurs qui le firent démolir en 1824, à l'exception d'un pavillon et de quelques dépendances.

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Eglise Saint Médard

Biaches

En 1874

Biaches

Biaches

 

Biaches

église actuelle reconstruite après 1918.

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Bouchavesnes-Bergen

Publié le 1 Octobre 2018 par remus80

Bouchavesnes-Bergen

 http://armorialdefrance.fr/

 

De gueules à la croix engrelée d'or

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Ce sont les armes, aux couleurs volontairement inversées en brisure, de la famille De Bouchavesnes, suzeraine du lieu, connue notamment par le chevalier Mathieu de Bouchavesnes, dont le nom est cité dans une charte de l'abbaye d'Arrouaise en 1177.Un seigneur de ce nom est encore cité dans un aveu de 1214.

(Jacques Dulphy)

Bouchavesnes-Bergen

D'or à la croix engrelée de gueules.

 

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Issus des comtes de Vermandois, les seigneurs de Bossavesnes ou Boissavesnes, possédaient un château-fort au Sud-est de l'église, c'était une forteresse importante avec une forte enceinte de fossés et de murailles avec des tours massives, démolie sur ordre de Louis XIII.

Les deux dernières tours ne disparurent que vers 1825.

En 1470, Antoinette de Bouchavesnes épousa Antoine d'Amerval.

Vers 1567 commence la nouvelle maison de Lameth-Bouchavesnes par le mariage de Christophe de Lameth avec Isabeau de Bayencourt, dite de Bouchavesnes, héritière de la maison.

Bouchavesnes-Bergen

 

Puis leur fils Josias de Lameth qui épousa Madeleine Créqui-Bernieules.

Leur fils Ferry de Lameth , vicomte de Monchy-Lagache et enseigne des Gardes du Roi.

Antoine de Lameth-Bouchavesnes, leur second-fils, fut tué à la bataille d'Honnecourt en 1645.

Acquise en 1714 par le marquis de Sailly.

En 1789 elle appartenait au marquis Antoine -Charles de Folleville.

Bouchavesnes-Bergen

de Folleville : d'or à dix losanges de gueules accolés et aboutés 3 ,3,3 et 1.

Tenu en 1916 par les français, le village fut la cible de l'offensive allemande, à la fin de la guerre il n'en subsistait plus le moindre vestige.

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Bouchavesnes-Bergen

En 1874

Bouchavesnes-Bergen

Bouchavesnes-Bergen

 

Bouchavesnes-Bergen

Eglise Saint-Paul reconstruite après-guerre

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