Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Blasons des communes de la Somme.

Hallu

Publié le 28 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des Dames chanoinesses de Maubeuge, en changeant l'émail du champ en azur, avec la colombe et la crosse.

 

Hallu

 

La seigneurie appartenait aux Dames chanoinesses de l'abbaye de Sainte-Aldegonde de Maubeuge.

L'histoire n'a retenu aucun seigneur de ce nom.

Ce petit village du Santerre n'avait alors pour notables que le curé et le fermier des Dames chanoinesses.

Hallu

De gueules à une sainte Scholastique assise sur une chaise à l'antique, tenant en sa dextre une crosse, le tout d'or, et en sa senestre un livre ouvert d'argent, et à ses pieds ayant un écusson en losange d'or chargé de trois chevrons de sable.

Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696).   

Hallu

Ferme seigneuriale en 1875

Aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

                                                 

                                                                   *

                                                    Eglise Saint Pierre

Hallu

 

Ancienne église en 1875, aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

 

Hallu

 

Vers 1910

 

Détruite lors de la Première Guerre

Hallu

 

 

Hallu

photo: APictche

 

On remarque aussi dans la chapelle de sainte Anne, située à gauche du chœur, une dalle de tombe sur laquelle on lit :

Chi gist Lopiz Geranlt Maudhuit laboureur Fermier des Dames de Maubeuge à Hallu Quy trespassa l'an mil cinq cens cinquante huict, priez Dieu pour son ame.

On voit gravé sur cette pierre tombale un personnage, la tête nue, les mains jointes, en costume du xve siècle plutôt que du xvIa. Sur un tableau en bois peint placé dans le cimetière au chevet de l'église, se trouve cette autre épitaphe :ICI REPOSEnt LES CORPS DU SIEUR JEAN-BAPTISTE GOGUET RECEVEUR DES DAMES DE MAUBEUGE DECÉDÉ LE XXII FÉVRIER 1777, AGÉ DE 63 ANS  et DE DEMOISELLE CÉCILE SERPETTE DE LA FERNE SON ÉPOUSE DÉCÉDÉE LE XIII AVRIL 1787, AGÉE DE 67 ANS.

 

commentaires

Rouy-le-Grand

Publié le 20 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Gand-Vilain avec un chef ondé (territoire longé par le canal du Nord et celui de la Somme), en y ajoutant un roseau pour l'hypothèse étymologique du nom.

 

Rouy-le-Grand

 

 

Vers l'an 1015 , le chapitre des chanoines de la cathédrale de Noyon reçut de l'évêque Hardouin de Croy, son bienfaiteur, des biens considérables à Rouy-le-Grand. Ces bénéfices sont confirmés en 1153 (Decagny).

Selon certains étymologistes, Rouy viendrait du mot celtique rouhr signifiant roseau, pour d'autres, il devrait son nom au chanvre : dans les siècles reculés il existait ici un droit de roage : voir le mot rouir, rouissoir. L'activité de rouissage du chanvre était favorisée par la présence de la rivière de l'Ingon.

Il y eut des seigneurs de ce nom comme Regnault de Rouy qui se distingua au 14ème siècle( on ne connait pas leur blason).

Hugues de Rouy au 16ème siècle qui s'allia à Mariette de Monchy.

Leur fille Françoise de Rouy épousa Guillaume de Lannoy, seigneur de La Boissière.

En 1567 parait Antoine de La Fons, marié à Marie de Mailly, leur fils Adrien était en 1605 seigneur du lieu, il avait épousé Marguerite de Crécy.

Nous trouvons en 1584 François Des Fossés (Des Fossez), écuyer, qualifié de seigneur en partie des deux Rouy.

Rouy-le-Grand

De gueules, à deux lions d'or adossés et passés en sautoir, lampassés d'azur, les queues doublement entrelacées.

Nicole Des Fossés, dame de Rouy, épousa en 1588 François-Héroual de Rouvroy, vicomte de Rouy, qui demeurait en 1610 au château de Rouy-le-Petit. 

Puis son fils, Louis-Hercule de Rouvroy marié à Madeleine Le Fournier de Wargemont qui décède en 1692 et sera inhumée dans l'église de Rouy-le-Petit.

En 1717, Henri-François Des Fossés.

En 1748, Angélique-Louise Des Fossés, vicomtesse de Rouy, épouse Jean-Guillaume-François-Marie de Gand-Vilain.

Rouy-le-Grand

de sable au chef d'argent.

*

Eglise Saint Etienne 

 

  • A l'origine l'église de Rouy-le-Grand était l'édifice religieux élevé pour la paroisse des deux villages. D'époque romane, elle portait une croix de Malte en relief, que l'on peut expliquer par la partie des dîmes que Rouy payait au commandeur d'Éterpigny. En partie rasée par les allemands lors de la Première Guerre Mondiale, l'église, à l'origine en pierres, fut reconstruite en briques en 1925. A l'intérieur, on peut admirer un grand portrait en toile de Saint-Étienne, réalisé par le peintre Lobjeois, qui a beaucoup peint dans les églises reconstruites de la Somme. L'église n'est ouverte qu'une fois par an, lors de la fête du village, le 1er week-end de septembre.
    Source : Panneau historique de la Communauté des communes du Pays Neslois.

 

Rouy-le-Grand

Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

 

Rouy-le-Grand

Rouy-le-Grand

photo: Claude Deroletz.

 

commentaires

Rouy-le-Petit

Publié le 17 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les trois hures de sanglier de la famille de La Fons et la croix de Malte des hospitaliers d'Eterpigny, co-seigneurs du lieu.

 

Rouy-le-Petit

 

 

Les gros décîmateurs et seigneurs, en partie, étaient les chanoines de Nogent et la commanderie Saint-Jean d'Eterpigny.

A ce titre au-dessus de la fenêtre circulaire du portail de l'ancienne église Saint-Etienne de Rouy-le-Grand, qui était commune aux deux Rouy jusqu'au 15ème siècle, se trouvait une croix de Malte en relief.

Rouy-le-Petit

 

 

Devient une paroisse indépendante au 15ème siècle.

En 1567, Antoine de La Fons, chambellan et bouteiller de Vermandois, est le seigneur , il épouse Marie de Mailly en 1572.

En 1605, leur fils Adrien de La Fons prend la succession, il épouse en 1600 Marguerite de Crécy.

Son château fut rasé à la Révolution.

Rouy-le-Petit

*

Eglise Saint-Eloi

L'ancienne église paraissait être du 16ème siècle.

Rouy-le-Petit

Aquarelle d'O.Macqueron en 1876-Bibliothèque d'Abbeville.

 

Rouy-le-Petit

 

Fortement endommagée lors de la Première Guerre

Rouy-le-Petit

reconstruite en briques rouges entre les deux guerres.

Rouy-le-Petit

commentaires

Puzeaux

Publié le 14 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par jacques Dulphy associant les armes de l'abbaye Saint-Vaast d'Arras et celles de la famille de La Personne.

 

Puzeaux

 

*

La seigneurie appartenait dès le VIIème siècle à l'abbaye Saint-Vaast d'Arras.

Puzeaux

d'or à la croix ancrée de gueules.

 

Une inscription gravée sur une pierre tombale mentionnait avant la Grande Guerre la mort de Gilles de Puzeaux en 1279. La notice monographique des instituteurs de 1897 dit : "Un monument curieux sous plus d'un rapport nous donne d'abord le nom d'un seigneur de Puzeaux inconnu jusqu'alors : Gilles de Puchesiaues, qui vivait au 13e siècle". On ne sait rien de ce personnage, et la pierre a disparu dans la ruine de l'église durant la Grande Guerre. Sans doute seigneur d'un fief restreint sur la localité.

A son sujet, Marchand (Notes diverses sur diverses localités des cantons de Chaulnes, de Nesle et de Rosières) écrit encore, en 1873, au sujet de l'église de Pozières :

 

"A l'entrée du choeur, on lit sur une dalle en pierre de liais l'inscription suivante (note perso : en lettres gothiques) : "Chi gist Gilles de Puchesiaues qui trespassa en l'an de l'Incarnation de J.C 1270"

 

On trouve également Jehan de La Personne en 1394, seigneur entre-autres de Chaulnes.

Né en 1330, décédé en 1404

Puzeaux

 

*

Eglise Saint-Vaast

 

Puzeaux

ancienne église en 1867, aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

Détruite en 1918.

Reconstruite en 1925.

Puzeaux

photo : A.Pictche

commentaires

Estréboeuf

Publié le 10 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant dans un pairle inversé, la crosse de l'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme, seule suzeraine d'Estréboeuf avec les trois molettes d'argent sur azur empruntées aux de Lesperon, derniers seigneurs de Neuville et les trois merlettes de sable empruntées aux Picquet de Noyencourt, derniers seigneurs de Drancourt.

 

Estréboeuf

 

 

 

 Estréboeuf appartenait à l'abbaye de Saint-Valery.
 Hameaux de Drancourt, de Neuville.
 
 Drancourt avait pour seigneurs au 15e siècle les De Mailly, au 16e siècle les De Brestel, au 17e siècle les du Bos ; vendu en 1719 à Jacques Senault. 

Estréboeuf

 

                             D'or, à trois branches d'aubépine de sinople fruitées de gueules
                                                            gouache Marcel Stiennon 1972
 
En 1780, Guy-Antoine Picquet, chevalier, marquis de Noyencourt, chevau-léger de la garde du roi, est seigneur de Drancourt. Les Picquet de Noyencourt portaient : d'azur à la bande d'or chargée de 3 merlettes de sable .

Estréboeuf

Estréboeuf

château de Drancourt

Neuville : les seigneurs au 15e siècle étaient les De Fontaines, au 17e, on trouve les Doresmieulx (ou d'Oresmieux), aux 17e et 18 siècles (jusqu'en 1782)  les De Lesperon, qui portaient : d'azur à trois molettes d'éperons d'argent.

Estréboeuf

 

Estréboeuf 

château de Neuville

aquarelle d'O.Macqueron 1859-bibliothèque d'Abbeville 

Estréboeuf

château de Neuville.

*

Eglise Saint Jean-Baptiste

Estréboeuf

ancienne église en 1850, aquarelle d'O.Macqueron.

Estréboeuf

reconstruite , aquarelle d'O.Macqueron en 1866

Estréboeuf

en 1906.

 

 

 

commentaires

Hedauville

Publié le 7 Avril 2024 par remus80

Hedauville

https://armorialdefrance.fr/

 

Tiercé en pairle renversé: au 1er de sinople à trois croisettes recroisetées au pied fiché d'or, au 2e d'or à la fleur de coquelicot tigée et feuillée au naturel, au 3e d'azur à l'agneau pascal couché d'argent tenant une crois haute d'or à la bannière d'argent chargée d'une croisette de gueules.

                                                                    *

Création Jean-François Binon.

Hedauville

*

 

Au XIIème siècle la terre était en possession du prieuré Saint-Denis d'Amiens.

Le sire d'Aveluy possédait la seigneurie au 13ème siècle.

Vendue en 1361 à Gilles de Mailly.

Hedauville

de Mailly : d'or à trois maillets de sinople

 

 

Le château est construit en 1724 par Antoine de La Chesnet, conseiller du Roi.

En 1753, Louise-Adélaïde de La Chesnet l'avait apporté en dot par son mariage avec François-Marie d'Hestrus de Goussencourt.

En décembre 1779, ils vendent le domaine au marquis de Lameth, d'Hénencourt.

Hedauville

de LamethDe gueules à la bande d'argent accompagnée de six croisettes recroisetées au pied fiché de même, posées en orle.

Ce dernier cherche à louer le château dès 1786  et en 1789, sans succès, il se résolut à céder le domaine en 1790 à Philippe de Verdière, ancien capitaine d'infanterie, qui ne le garda pas longtemps lui non plus.

En 1808 lui succéda Augustin Musnier de la Converserie.

Puis en 1828 M.Barlet, en 1842 le comte de la Fontaine-Solare et enfin en 1877, la comtesse de Riencourt, née de Lameth.

Situé dans le secteur tenu par l'armée anglaise en 1914-1918, le château servit de cantonnement.

Les projectiles allemands détruisirent les dépendances mais ne causèrent que des dommages superficiels au château.

Louis Carré qui y avait installé son exploitation agricole, en confia la restauration à Charles Leredde, architecte à Albert.

L'ensemble était à nouveau en fort mauvais état en 1975 lors de l'acquisition par Yves Lecoq qui lui a redonné sa vocation résidentielle.

Hedauville

*

église Saint Jean-Baptiste

19ème siècle

Hedauville

aquarelle d'O.Macqueron 1874-bibliothèque d'Abbeville.

Hedauville

 

 

 

commentaires

Colincamps

Publié le 6 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les trois maillets de la famille de Mailly et l'écartelé des de Lens avec une colline de sinople rappelant l'étymologie du nom: le champ de la colline.

 

 

Colincamps

 

Autrefois Collis Campus signifiant Champ de la colline.

C'était une dépendance de Sailly-au-Bois jusqu'en 1849.

A cette date Sailly-au-Bois et Mailly-Maillet cédent une partie de leur territoire, sur l'ancienne frontière de Picardie en limite du Pas-de-Calais, qui donne naissance à la commune.

En 1261 la partie picarde du fief est possédée par Enguerrand de Gentelles et Cachy qui l'a cède à l'abbaye de Corbie.

Elle passe en 1285 à Gilles 1er de Mailly.

Colincamps

de Mailly : d'or à trois maillets de sinople

La partie artésienne passa en 1550 dans la maison de Lens par le mariage de Marie de Habarcq avec Gills de Lens.

Colincamps

de Lens : écartelé d'or et de sable

Colincamps

fascé d'or et d'azur de huit pièces

Dans une notice sur la commune de 1939, Boyenval et Dubois précisent que René III de Mailly était seigneur du lieu en 1622.

                                                         *

                                    Eglise Saint Thomas d'Aquin

Colincamps

 

ancienne église datée de 1776 

                           Aquarelle d'O.Macqueron en 1876-bibliothèque d'Abbeville.

Reconstruite et inaugurée en 1898, restaurée après 1918.

Colincamps

Colincamps

                        

 

 

commentaires

Bayencourt

Publié le 2 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projets de blason proposés par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Bayencourt.

 

BayencourtBayencourt

 

 Mise en garde : il existe un hameau de Bayencourt à Ressons-sur-Matz (60) avec lequel la commune peut-être confondue.

 Une famille de Bayencourt dont sont issus les seigneurs du lieu est notée aux XI, XII et XIIIème siècle, comme Wauthier de Bayencourt (1165-1227).

De cette maison était Pierre de Bayencourt, seigneur de Bouchavesnes.

Elle portait d'argent à cinq tours de gueules.

Bayencourt

Gouache de Marcel Stiennon. 

 

Dans le courant du XIIIème siècle, la famille de Mailly prend possession de la seigneurie et semble l'avoir conservé jusqu'au 16ème siècle.

Bayencourt

d'or au trois maillets de sinople.

 

*

Eglise Saint Nicolas

18ème siècle.

Bayencourt

Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

Avant la Révolution, le clocher et la charpente du choeur portaient les armes des de Mailly et des de Bayencourt. 

Bayencourt

en 1912.

Bayencourt

de nos jours (photo Claude Deroletz)

commentaires