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Blasons des communes de la Somme.

Grandcourt

Publié le 18 Octobre 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes de la famille Dournel et en remplaçant le chevron par une divise ondée symbolisant la rivière Ancre.

Grandcourt

 

Au XIVème siècle un titre de 1315 mentionne comme seigneur Eustache de Bailluel.

Au XVème, Louis de Waucourt, chevalier, prêta hommage au roi Charles VII pour ses terres de Grandcourt.

En 1536, Joachim Dournel, bourgeois de Péronne, devient sieur de Grandcourt.

Cette famille conservera la seigneurie jusqu'à la Révolution.

En 1620, Jean Dournel sera maiëur de Péronne.

Dignité que conservera Robert Dournel en 1650 et 1660.

En 1790, mort de Fursy Dournel qui sera le dernier seigneur du lieu.

Grandcourt

Dournel : d'azur, au chevron d'or accompagné en chef d'un lis de jardin d'argent et d'un gland d'or , et en pointe d'un croissant d'or (ou d'argent) surmonté d'une étoile du même.

Grandcourt

Sépulture de la famille Dournel au cimetière de la Madeleine d'Amiens.

 

Situé sur la ligne de front durant toute la guerre 14-18, le village, évacué de ses habitants, a été complètement détruit par les bombardements aussi bien allemands qu'alliés.

                                                                     *

                                                 Eglise Saint Rémi

Grandcourt

Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

Grandcourt

en 1909

Grandcourt

Détruite pendant la Première Guerre

Grandcourt

 

Grandcourt

Reconstruite en 1926

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Millencourt

Publié le 9 Octobre 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les six croisettes recroisetées, au pied fiché, de la famille de Lameth avec une bande d'or chargée de la crosse d'azur et du corbeau de l'abbaye de Corbie.

 

Millencourt

 

 

L'abbaye de Corbie possédait des terres jusqu'à la Révolution.

La seigneurie échut à la famille de Lameth au XVème siècle par le mariage en 1460 d'Antoine de Lameth avec Jacqueline d'Hénencourt, riche héritière du domaine d'Hénencourt et de Millencourt.

Millencourt

de Lameth De gueules à la bande d'argent accompagnée de six croisettes recroisetées au pied fiché de même, posées en orle.

*

Eglise Saint Firmin

Construite au début du XIXe siècle, est dédiée au saint patron du diocèse d'Amiens. Elle a été restaurée grâce aux largesses du marquis de Lameth, propriétaire dans la commune, à la fin du XIXe siècle. 

Millencourt

Aquerelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

 

pendant la Première Guerre mondiale, l'église de Millencourt fut transformée en hôpital militaire britannique

Millencourt

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Aubvillers

Publié le 1 Octobre 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de Jean-Baptiste Roussel avec une coquille Saint-Jacques, allusion au saint patron de l'église.

 

Aubvillers

 

Antoine du Fay en est le seigneur dès la fin du XVème siècle pour moitié avec Antoine de Mailly.

Antoine du Fay épouse en 1558 Jeanne de Mailly.

Puis Gabriel de Béthizy, seigneur du Fretoy, qui revend aux de Biaudos.

Fiacre de Biaudos, comte de Casteja, en est le seigneur au XVIIème, il s'en défait sans doute à la mort de son épouse en 1702.

 Puis Jean-Baptiste Roussel, écuyer, né en 1649, garde des sceaux au Bailliage et siège présidial d'Amiens.

Aubvillers

 Roussel :  de sable à une croix dentelée d'or, cantonée de quatre aigles du même, becquées et couronnnées d'or.

                                                                     *

                                           Eglise Saint Jacques le Majeur

Aubvillers

Ancienne église en 1876

aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

Aubvillers

Détruite lors de la Première Guerre.

Reconstruite en 1821.

Aubvillers

photo : claude Deroletz.

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Marquaix

Publié le 29 Septembre 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant en chef les armes du Vermandois, en y associant les armes des familles De Mailly et d'Estourmel.

Marquaix

 

 

 

Marquaix

Carte de Cassini

 

Renaud de Marquais est noté en 1261

Jean de Marquais, prévôt de Péronne, cité à la fin du XIIIème siècle, on le trouve encore en 1319.

On trouve ensuite la famille De Mailly, Guillaume "Saladin" De Mailly né vers 1388, seigneur de Marquais-les-Péronne, veuf de Jeanne de Maisières, épouse en 1420 à Arras Alix de Noyelles.

Leur fils Robert De Mailly, seigneur de Marquaix et Noyelles, épouse en 1396 Marie d'Estourmel.

Marquaix

de Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

Il cède la seigneurie en 1491 pour 200 livres à Gilles Creton d'Estourmel, seigneur de Templeux et Guyencourt, il meurt en 1522.

Marquaix

de gueules à la croix dentelée d'argent

Puis son fils Michel II d'Estourmel qui décède en 1605 à Péronne.

Louis d'Estourmel, baron de Surville, dotera en 1611 la chapelle  Notre-Dame de Moyenpont située sur le domaine.

Chapelle Notre-Dame-de-Moyenpont. Elle tiendrait son nom du pont qui lui donne accès, entre les deux bras de la Cologne. La tradition fait remonter sa construction aux croisades, quand un berger découvre une statue de la Vierge sur les lieux.
Le sanctuaire a été détruit pendant la Première Guerre mondiale, en 1917. Il n'a été reconstruit qu'en 1925 grâce au mécénat de la baronne Perthuis de Laillevault. Des fresques y représentent la vie des Poilus.

Marquaix

 

 

*

Eglise Saint Eloi

 

Marquaix

Marquaix

Aquarelle d'O.Macqueron 1874-bibliothèque d'Abbeville.

 

Détruite pendant la Première Guerre mondiale

Reconstruite après-guerre

 

Marquaix

Photo : René Hourdry

 

 

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Vraignes-en-Vermandois

Publié le 17 Septembre 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy, associant en chef les armes du Vermandois, avec celles des Ogier de Cavoye et une moucheture d'hermine des Cardevac d'Havrincourt.

Vraignes-en-Vermandois

 

 

L'abbaye Saint-Barthélémy de Noyon possédait la terre dès le XIIème siècle, en 1191 la présence d'une métairie est signalée.

Un prieuré de la congrégation d'Arrouaise existait.

Au XVIIème siècle, on trouve la famille Ogier de Cavoye qui possédait également  le village voisin de Hancourt.

Gilbert Ogier de Cavoye (1607-1683) puis son fils Charles (1654-1721).

Vraignes-en-Vermandois

Ogier de Cavoye De sable à la bande d'argent chargée de trois lionceaux de sable armés et lampassés de gueules

Puis au XVIIIème siècle, la seigneurie semble avoir été divisée puisque l'on retrouve également la famille Cardevac d'Havrincourt avec le marquis François-Dominique de Cardevac ( né vers 1666, décédé en 1743)

Vraignes-en-Vermandois

Cardevac d'Havrincourt : d'hermine au chef de sable.

*

Eglise Saint Pierre

Vraignes-en-Vermandois

aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

 

Reconstruite après la Première Guerre mondiale

Vraignes-en-Vermandois

 

 

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Hancourt

Publié le 13 Septembre 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille Ogier de Cavoye, le lys du sceau de la famille de Hancourt et la maison étymologique.

 

Hancourt

 

 

 Etymologie probable : Ham curtis (ham, hem : habitation, et curtis, jardin). 

 

  Avant la Révolution française de 1789, un vaste domaine seigneurial réunissait Vraignes-en-Vermandois et Hancourt en une seule entité. Hancourt avait un château ; église et cimetière se situaient à Vraignes.

Après la Révolution, Vraignes et Hancourt sont devenus deux villages distincts séparés d’un peu moins de deux kilomètres, le château a été détruit par un incendie et Vraignes a conservé église et cimetière .

2 énormes tilleuls en marquaient encore l'entrée en 1899. 

Hancourt

 

Au XIIème siècle, Laurent et Sebastien de Haencourt étaient au nombre des chevaliers du Santerre.

En 1214, Robert de Haencourt est désigné comme homme-lige de Gilles de Marquaix.

Dans l'Inventaire des sceaux de Picardie, de Demay (1875-1877) il est fait mention du sceau d'un Guillaume De Hancourt. Le sceau est celui d'un prêtre ; il date du 13e siècle. C'est un sceau ogival, sans écu,  illustré d'une fleur de lys. Ce n'est donc pas un blason, mais c'est la seule marque connue de la famille d'Hancourt, suzeraine du lieu aux XIIe et XIIIe siècles.

Plus tard la famille Ogier de Cavoye prend possession de la seigneurie.

Jacques Ogier de Cavoye épouse en 1597 Nicole de Hauteville, dame de La Boissière, Rosières et Hancourt, il décède en 1642.

Son fils Gilbert Ogier de Cavoye (1607-1683).

Puis Charles Ogier de Cavoye (1654-1721).

Hancourt

de Cavoye : De sable à la bande d'argent chargée de trois lionceaux de sable armés et lampassés de gueules

*

Le village a été détruit lors de la Première Guerre mondiale.

Hancourt

 

 

 

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Gruny

Publié le 5 Septembre 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant un ours  en chef évoquant l'abbaye d'Ourscamps et une gerbe de blé rappelant la ferme de l'abbaye, sur un champ de sinople faisant allusion à l'origine probable du nom de lieu : groeni signifiant verdure.

Gruny

 

 

 

La seigneurie appartenait à l'abbaye d'Ourscamps (aujourd'hui, Oise).

L'abbaye portait un blason à l'ours (armes parlantes : Ours camp, le Champ de l'Ours).

Gruny

 

La ferme de l'abbaye possédait une chapelle.

On lit dans la notice des instituteurs (vers 1895) : L'abbaye ND d'Ourscamps possédait à Gruny et dans les environs beaucoup de terres.

Le pape Urbain III, en 1186, confirma aux moines d'Ourscamps la possession de Gruny, Septfours et Waucourt.

La ferme de l'abbaye avait titre de baronnie et rapportait, année moyenne, 1300 sétiers de blé aux bernardins d'Ourscamps.

Les biens de l'abbaye furent saisis à la Révolution de 1789 et vendus.

Gruny

Ferme de l'abbaye ( pas de trace de Templiers, d'autant que l'ordre a été créé au XIIème (1118).

                                                         *

                                            Eglise Saint Quentin

  Construite au XIIème siècle, très endommagée pendant la PremièreGuerre mondiale, reconstruite après 1918..

 

Gruny

aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

Gruny

Photo: Claude Deroletz

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Ainval-Septoutre

Publié le 29 Août 2024 par remus80

Ancienne commune créée en 1829 par la fusion d'Ainval et de Septoutre, jusqu'en 1965 où elle fut rattachée à Grivesnes.

 

AINVAL

La seigneurie relevait pour la plus grande partie de la châtellenie d'Ailly-sur-Noye.

Guillaume d'Ainval fut seigneur au XIVème siècle et épousa Barbe d'Amerval.

Ainval-Septoutre

d'Ainval : d'argent à un chef émanché de gueules et une bande coticée d'azur brochant sur le tout, accomagnée en chef d'une molette d'éperon du même posés sur l'argent.

Puis Charles Formé dont la famille conserva le domaine jusqu'en 1537 avec le mariage de Marie Formé avec François de Partenay.

Ainval-Septoutre

de Partenay : de gueules, au chevron d'argent accompagné de trois besants d'or.

Son fils également prénommé François épouse Barbe d'Ainval en 1577.

Charles de Partenay épousa en 1614 Anne du Plessier.

Le château fut brulé à la fin du XVIIème siècle.

                                                         *

                                            Eglise Saint Martin

Ainval-Septoutre

Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

Ainval-Septoutre

 

SEPTOUTRE

Seigneurie relevant de la châtellenie d'Ailly-sur-Noye

Appartenait au XVème siècle à Françoise d'Encre, dame de Rouvrel, elle épouse en 1497 Jean II de Boufflers.

Leur fils Jean en 1532.

Barbe d'Ainval marié en 1577 à François de Partenay, elle habitait encore le château en 1596.

En 1640, François de Herte devient le seigneur lorsqu'il épousa Yolande de Goussencourt.

En 1702, Angélique de Herte, dame de Septoutre,épousa Charles-Henri Le Royer de Montclot, futur maréchal de camp. 

En 1765, leur fille Barbe-Angélique se marie avec Louis de Goussencourt et réunit le domaine à celui de Grivesnes.

Ainval-Septoutre

de Goussencourt D'hermine au chef de gueules.

Vraisemblablement élevé à la fin du XVIIème siècle, le château ne servit plus, dèslors, que de rendez-vous de chasse aux Goussencourt de Grivesnes.

Angélique de Goussencourt épousa en 1801 Antoine de La Myre, elle donna le domaine de rapport affermé à sa fille Charlotte qui, entrée en religion, n'y habita naturellement pas.

Héritier en 1871, Charles de Beaurepaire-Louvagny s'en défit en 1901.

Le château fut reconstruit après 1918 dans un style proche de l'ancien.

Ainval-Septoutre

                                                       *

                                          Eglise Saint Léonard

Ainval-Septoutre 

                               Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

Ainval-Septoutre

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Breuil

Publié le 27 Août 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant trois arbres en chef évoquant l'étymologie du lieu avec les armes de la maison de Roye qui fut suzeraine en partie, et une ancre rappelant le passage du canal du Nord ouvert en 1965.

 

Breuil

 

 

L'étymologie attestée est petit bois entouré d'une haie.

La seigneurie appartenait en partie à la maison de Roye et à l'abbaye Saint Barthélémy de Noyon.

En 1374, Mathieu de Roye y possédait un  manoir.

Breuil

de Roye : de gueules à la bande d'argent

Il y avait un château d'architecture médiévale à 4 tours détruit en 1917 lors de la Première Guerre mondiale, quelques vestiges existent encore près du nouveau château, reconstruit en 1925.

Breuil

 

*

Eglise Saint Médard

Entièrement détruite en 1917, reconstruite en 1925.

Breuil

Ancienne église en 1875. aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

Breuil

Breuil

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Agenville

Publié le 19 Août 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes originales de la famille de Lessau avec ses limaçons, en changeant la couleur des émaux par celles bleue et or du Ponthieu. 

 

Agenville

 
Au XIIème siècle, on trouve comme seigneur Hugues (Guyon) de Beaumetz marié à Jeanne de Boubers.
Au XIIIème siècle Gérard de Prouville (env1219-1281).
En 1507 la terre appartenait à Marie de Boubers, dame de Bernâtre.
Jacques de Lessau en était le bailli, il était notaire royal à Saint-Riquier en 1521. 

Agenville

De Lessau : de gueules, au sautoir d'argent accompagné de quatre limaçons de même. 

 
Agenville comprenait au 18e siècle deux fiefs :
-1) Le fief Fayelle, tenu par Joseph du Fresne, seigneur de Fontaine, et par Nicolas Tillette d'Offinicourt ;
-2) Le fief Hamel-Bellenglise, tenu par Nicolas-Antoine de Grouches, marquis de Chepy, il a épousé en 1705 Geneviève Becquin, fille unique de Pierre-François Becquin et Geneviève Le Blond de Plouy. 
Elle portait des armes parlantes  : d'azur à trois têtes d'aigles arrachées d'or tenant chacune dans le bec un hameçon d'argent.

Agenville

*

Eglise Saint Sauveur

L'ancienne datait du 18ème siècle.

Détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1944.

Agenville

aquarelle d'O.Macqueron 1872-bibliothèque d'Abbeville.

 

Agenville

 

Agenville

Photo :APictche

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