La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Gand-Vilain avec un chef ondé (territoire longé par le canal du Nord et celui de la Somme), en y ajoutant un roseau pour l'hypothèse étymologique du nom.
Vers l'an 1015 , le chapitre des chanoines de la cathédrale de Noyon reçut de l'évêque Hardouin de Croy, son bienfaiteur, des biens considérables à Rouy-le-Grand. Ces bénéfices sont confirmés en 1153 (Decagny).
Selon certains étymologistes, Rouy viendrait du mot celtique rouhr signifiant roseau, pour d'autres, il devrait son nom au chanvre : dans les siècles reculés il existait ici un droit de roage : voir le mot rouir, rouissoir. L'activité de rouissage du chanvre était favorisée par la présence de la rivière de l'Ingon.
Il y eut des seigneurs de ce nom comme Regnault de Rouy qui se distingua au 14ème siècle( on ne connait pas leur blason).
Hugues de Rouy au 16ème siècle qui s'allia à Mariette de Monchy.
Leur fille Françoise de Rouy épousa Guillaume de Lannoy, seigneur de La Boissière.
En 1567 parait Antoine de La Fons, marié à Marie de Mailly, leur fils Adrien était en 1605 seigneur du lieu, il avait épousé Marguerite de Crécy.
Nous trouvons en 1584 François Des Fossés (Des Fossez), écuyer, qualifié de seigneur en partie des deux Rouy.
De gueules, à deux lions d'or adossés et passés en sautoir, lampassés d'azur, les queues doublement entrelacées.
Nicole Des Fossés, dame de Rouy, épousa en 1588 François-Héroual de Rouvroy, vicomte de Rouy, qui demeurait en 1610 au château de Rouy-le-Petit.
Puis son fils, Louis-Hercule de Rouvroy marié à Madeleine Le Fournier de Wargemont qui décède en 1692 et sera inhumée dans l'église de Rouy-le-Petit.
En 1717, Henri-François Des Fossés.
En 1748, Angélique-Louise Des Fossés, vicomtesse de Rouy, épouse Jean-Guillaume-François-Marie de Gand-Vilain.
de sable au chef d'argent.
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Eglise Saint Etienne
- A l'origine l'église de Rouy-le-Grand était l'édifice religieux élevé pour la paroisse des deux villages. D'époque romane, elle portait une croix de Malte en relief, que l'on peut expliquer par la partie des dîmes que Rouy payait au commandeur d'Éterpigny. En partie rasée par les allemands lors de la Première Guerre Mondiale, l'église, à l'origine en pierres, fut reconstruite en briques en 1925. A l'intérieur, on peut admirer un grand portrait en toile de Saint-Étienne, réalisé par le peintre Lobjeois, qui a beaucoup peint dans les églises reconstruites de la Somme. L'église n'est ouverte qu'une fois par an, lors de la fête du village, le 1er week-end de septembre.
Source : Panneau historique de la Communauté des communes du Pays Neslois.
Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.
photo: Claude Deroletz.