Parti au 1er, mi-partie d'or à une croix ancrée de gueules; au 2ème, d'azur à trois croisettes pattées d'argent rangées en pal, à une tête de loup arrachée d'argent, lampassée de gueules et brochant en coeur sur le tout.
Création Jacques Dulphy et Daniel Juric.
Adopté le 4 juin 2021.
Au premier parti figurent les armes de la famille De Monchaux, qui donna les seigneurs de 1380 à 1440. Au deuxième parti, les trois croix pattées d'argent et champ d'azur, sont empruntées aux Gaillard d'Embreville, seigneurs aux XVIIe et XVIIIe siècles. Et sur le tout, la tête de loup évoque le nom du hameau de Hucqueleux, en picard "hurle loup". Il existe par ailleurs un conte en picard d'Armel Depoilly intitulé "Chés leus d'éch Bos d'Hucleux" (Les loups du bois d'Hucqueleux).
(Jacques Dulphy)
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En 1200, Thomas d'Embreville, chevalier.
Cette famille jusqu'en 1380, puis Jean de Monchaux, chevalier.
Son fils Jacques en 1407.
de Monchaux : d'or, à la croix ancrée de gueules.
1440, Bernard de Paillart, cette famille jusqu'en 1604 par la vente de Marie de Paillart à Jean Gaillard.
De Paillart : d'argent, à une croix de sable frettée d'or (Grand armorial de France de Jougla de Morenas).
Puis les Gaillard jusqu'en 1780, Marie-Françoise-Charlotte Gaillard épouse Jacques Foucques de Teuffles.
Gaillard : d'azur, à un chevron d'argent accompagné de trois croix pattées de même.
Fief et hameau d'Hucqueleux (littéralement Hurle-loup)
La seigneurie a appartenu de tout temps à l'abbaye du Lieu-Dieu, consistait en une maison d'habitation et bâtiments ruraux avec 300 journaux de terre et 9 de bois.
La ferme fut incendiée à la fin du 18ème siècle et ne fut jamais rétablie.
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Eglise Notre-Dame de l'Assomption
Construite au 18e siècle, l'église, dédiée à Notre-Dame-de-l'Assomption, est jusque dans les années 1770 une succursale de la paroisse de Beauchamps.
À cette époque, le vicaire Desmarest, qui officie à Embreville, prend le titre de curé. En 1778, le comble et la voûte sont restaurés.
En 1826, la municipalité entreprend une demande de secours afin de réalisée des réparations d'urgence de l'église qui menace de ruines. En 1829, les travaux sont réalisés par l'entrepreneur Embrevillois Celestin Gest, sous la direction de l'architecte Plisson. En 1900, le clocher menace de s'effondrer. Il présente de larges fissures et les contreforts se désolidarisent. Des travaux de consolidation sont entrepris par l'entrepreneur de Feuquières Paul Wammain.
Au nord-ouest de l'édifice, se tenait jusque dans les années 1870, le cimetière communal. En 1877, il est translaté au sud-est de l'agglomération, suite à la donation à la commune de la veuve Dohen.