Gorges

La commune ne possède pas de blason officiel.

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy 

les armes de l'ancienne famille De Gorges ne sont pas connues. Je propose qu'y figurent une "vallée profonde" (deux demi coupeaux de sinople issant des flancs) qui évoque l'origine du toponyme, une croix priorale ornée d'une chapelle (évoquant le prieuré d'Epécamps, seigneur en partie) et un écu en chef à dextre aux armes des ducs de Croy.

Il semble que le nom de Gorges puisse s'expliquer par la configuration du relief encombré de ravins, de "gorges" et d'une vallée profonde.

Le prieuré augustin d'Epécamps possédait de grands biens à Gorges, qu'il avait reçu de différents bienfaiteurs. (Histoire du canton de Bernaville par Théodose Lefèvre, 1897, p 136).

- Vers 1160, Théobald de Gorges, vassal de Renault de Saint Valery, fait une donation au prieuré d'Epécamps.

- En 1199 on note un Bernard de Gorges, qui fait une donation (de terres à Gorges) "au domaine du prieuré d'Epécamps".

- Charles de Croy (1560-1612), prince de Chimay, baron d'Humbercourt, seigneur de Gézaincourt, possédait parmi son immense domaine la minuscule seigneurie de Gorges. Il épousa Marie de Brimeux en 1580. Il portait : d'argent à trois fasces de gueules.

- En 1728, le prieuré augustin d'Epécamps possédait encore "15 journaux de terre à la sole sur Gorges", et 60 journaux sur Epécamps.

- Les biens possédés par le prieuré d'Epécamps à Gorges furent vendus comme Bien nationaux pour 12 500 livres en 1791 à M. Maressal, d'Amiens. Les biens à Epécamps furent vendus la même année (76 000 livres).

Succursale de Berneuil, Gorges devient une commune en 1793.

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                                                               Eglise Sainte Marie-Madeleine

L'église Sainte-Marie-Madeleine a été reconstruite au XIXème siècle, toute en brique avec des ouvertures gothiques. Elle conserve une petite Mise au tombeau (30 cm à la base) du XVI^e siècle, représentant le Christ au dessus d'un sarcophage soutenu par Joseph d'Arimathie et Nicodème. cette œuvre a été repeinte au XX^e siècle semble-t-il.

Cette Mise au tombeau devait vraisemblablement appartenir à un retable aujourd'hui disparu