La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet proposé par Jacques Dulphy associant les armes des familles Quiéret et Clermont-Tonnerre.
La seigneurie est attestée depuis le début du XVème siècle, possession de Jeanne Quiéret, épouse de Raoul de Créqui.
Quiéret : d'hermine, à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules.
Elle devint un siècle plus tard celle de Jacques de Bussu.
En 1574, Suzanne de Bussu en fit don à sa cousine Anne de Bournonville, veuve de Philippe de Lameth.
de Lameth : de gueules,à la bande d'argent accompagnées de six croisettes recroisettées au pied fiché du même, rangées en orle.
Passée ensuite à Louis de Lameth, elle échut à son fils Germain qui mourut sans postérité en 1682, la léguant à son cousin Léonor-Chrétien de Monsures.
Mis en vente en décembre 1775 et consistait en un château bien bâti, très commodément distribué avec des cheminées de marbre dans tous les appartements, une très belle orangerie, un pigeonnier neuf et très peuplé, moulin, plants....
Acquise en février 1776, moyennant 213.000 livres, par Alexandre-Nicolas de Bray de Flesselles, et finalement attribuée le 26 juin 1777, en vertu d'une sentence de retrait lignager, à Marie-Angélique de Lameth, marquise de Clermont-Tonnerre, qui la réunit à celle de Bertangles.
Situé face au portail de l'église, le château remontait vraisemblablement au milieu du XVIIIème siècle.
François-Nicolas Cornet d'Hunval qui acheta le domaine en 1804, moyennant 158.200 francs, appartenait à une famille de négociants amiénois, échevin de la ville en 1774, anobli en 1816, l'année de sa mort.
Cornet d'Hunval : d'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'un cornet contourné, le tout de même.
Il laissa le domaine à sa fille Marie-Geneviève, épouse de l'avocat Antoine Lennel.
En 1855, son petit-fils Théodore Lennel (1800-1886), conseiller à la Cour d'Amiens, fit abattre le château et le remplaça par la demeure actuelle, il avait épousé en 1826 Marie-Catheine Romanet, fille d'Aglaé Jourdain de l'Eloge.
La sculpture du fronton est due aux frères Duthoit.
Resté dans sa descendance, il appartient ensuite à la famille Regnouf de Vains.
Occupé par les Allemands en1943, il est depuis ce temps là inhabité et se dégrade fortement.
la conciergerie
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Eglise Saint Antoine
L'église de Montonvillers a été construite au début du XVIe siècle pour la nef et le chœur, les chapelles latérales datent vraisemblablement de la fin du XVIe. La façade fut refaite en brique, en 1894.
L'édifice a été construit en craie sur un soubassement en grès. La façade est surmontée par un clocher d'ardoise. Sur le côté gauche de la façade, une tour quadrangulaire abrite un puits. La sacristie qui entoure le chevet date du XVIIIe siècle
C’est au XIXe s. encore que fut refait le décor intérieur de l’église, peintures murales ocre avec vaguelettes rouges dans la nef et le choeur. Dans l’abside et les chapelles fut posé un lambris en bois imitant le marbre. La famille Lennel, bienfaitrice de l’église, y fit installer un magnifique tabernacle en bois peint et doré, de l’atelier du célèbre sculpteur amiénois Nicolas Blasset (1600-1659), provenant du couvent des Visitandines de la capitale picarde.