D'azur à trois écussons d'or chargés chacun d'une croix pattée et alésée de gueules.
***
Création Guy Dizambourg.
Adopté le 20 janvier 2013.
Sur la proposition de Guy Dizambourg, passionné d'histoire locale, la commune de Valines s'est dotée d'un blason par délibération du conseil municipal du 20 janvier 2013.
La commune relève les armes de la famille Le Roy.
Les Le Roy, qui devinrent Le Roy de Valines, entrèrent en possession de la seigneurie de Valines en 1585 par achat de Jacques le Roy de Saint Lau, écuyer, conseiller au présidial d'Abbeville, maire (maïeur) d'Abbeville à quatre reprises, à Pierre de Melun, prince d'Epinoy.
Le blason de la famille Le Roy de Valines figure dans le bronze de la plus grosse cloche de l’église, datée de 1678.
Le dernier seigneur du nom, le chevalier Charles Le Roy de Valines, est resté de sinistre mémoire en pays de Vimeu. Il fut exécuté en place publique, "rompu et jeté au feu" à Abbeville à l'âge de 17 ans en 1764 pour avoir empoisonné ou tenté d’empoisonner sa famille.
La seigneurie de Valines passa en 1764 à la soeur du condamné, qui s’en dessaisit au plus vite. Le blason communal de Valines diffère des armes de la famille Le Roy de Valines par le fait que les écussons ont un champ d'or, et non d'argent. Ornements extérieurs: des lambrequins d'azur et d’argent, sans heaume ni couronne.
Il a existé une famille De Valines, seigneur du lieu, éteinte au XVe siècle. Elle portait un burelé dont les émaux ne sont plus connus.
(Jacques Dulphy)
***
On trouve des seigneurs du nom du village avec en 1224 Guillaume de Valline, chevalier, puis Jean de Valline en 1255, Guillaume de Valline en 1272, Jean de Valline en 1319.
Puis la famille de Jean d'Abbeville dès 1355 jusqu'à 1484 avec Jeanne d'Abbeville qui épousa Jean de Melun, connétable de France, cette famille gardera la terre jusqu'en 1585.
d'azur à sept besants d'or et au chef du même.
La terre fut mise en vente en 1585 par Pierre de Melun, Connétable de Flandres, elle fut acquise par Jacques Le Roy, conseiller au Présidial d'Abbeville, maïeur de la ville à quatre reprises à partir de 1580, il fut anobli en 1587 et mourut l'année suivante.
Le Roy de Valines : d'azur à trois écussons d'argent chargés chacun d'une croix pattée de gueules
Jacques Le Roy, le second de ses fils, forma la branche cadette des seigneurs de Valines et Lignerolles, maître des requêtes de l'hôtel du Roi, il épousa Marguerite l'Hyver dont il eut un troisième Jacques Le Roy, gentilhomme ordinaire de la reine.
En 1764, le jeune Charles Le Roy de Valines, âgé de 16 ans, fut accusé d'avoir empoisonné son père Louis-Nicolas, sa mère et M.de Riencourt, condamné à mort, il fut roué vif sur la place du marché d'Abbeville.
Sa soeur Thérèse, héritière de la terre et de la maison seigneuriale, en fit aussitôt don à Elisabeth d'Ault du Mesnil, née Manneville, qui ne tarda pas à en faire cession à ses enfants : François et Hugues d'Ault du Mesnil de 1764 à 1770.
En 1789, Joachim l'Hoste, marquis de Willeman, en était le seigneur du chef de son épouse née Elisabeth Bail de Lignières.
En 1818, mourut en son château de Valines Louis-Nicolas Carpentin de Bertheville, ancien capitaine d'infanterie, qui n'eut pas de postérité de son mariage avec Louise-Gabrielle de Gosselin.
Le château a été démoli dans les années 1875, il avait été vraisemblablement bâti par le second Jacques Le Roy dans la première moitié du XVIIème siècle et remanié au cours du XVIIIème.
En 1853
En 1866
***
Eglise de la Nativité
du XVIIIème siècle, le chevet plat provient d'une église du XVIème
En 1866
en 1853
Hameau de Saint-Mard
Aquarelle d'O.Macqueron 1853- Bibliothèque et archives d'Abbeville.
Saint Mard s'écrit avec un « d »et non un « c », Saint Mard est un diminutif picard de Saint Médard qui est le patron de l'église.
Saint Mard s'appelait autrefois « Saint Mard en Vimeu » ou « Saint Mard en Gauchie » (en chaussée) car une voie romaine la traversait.
Ancienne église, jadis paroissiale, cette chapelle est dédiée à saint Médard (Mard en vieux dialecte picard » et non à saint Marc. Elle était entourée de son cimetière. Elle semble avoir été bâtie en deux campagnes : réfection ou agrandissement. Une partie date du 12éme siècle. On voit les traces d’un ancien pignon et d’une porte latérale murée. La partie la plus ancienne est en silex, le reste en matériaux divers, parmi lesquels la brique domine.
L’unique cloche porte cette inscription : « Anne, suis nommée par Dame de Hondecoustre, Dame de Saint Mard, en l’an 1615, Florimond Masinguehen, son fils, seigneur de la Neuville Boismond et d’Estreboeuf, Dame Anne de Warlusel, sa femme »
Sur une poutre on peut lire une date de réfection 1696.
AN MIL SI CENT QVATRE VIN SAISE)
Après avoir été à l’état de ruine, elle est maintenant en bon état après de nombreuses réfections
valines-seshistoires80@orange.fr
Le seigneur en 1391 fut Robert Descrieux dit le hideux.
Nicolas Danzel fut anobli en 1576 par le roi Henri III, il meurt en 1590.
En 1693 Michel de Montmignon, conseiller au Présidial d'Amiens, seigneur d'Escarbotin.