La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes des de Roye et celles de l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne, le comble ondé évoque la rivière Avre qui borde le territoire.
Village très ancien, d'après un acte de 1163 la famille de Roye et les moines de l'abbaye de Saint-Corneille de Compiègne avaient des droits communs
La terre resta dans la famille de Roye jusqu'à la fin du 14ème siècle, en 1410 Marie de Roye épouse Jean V d'Hangest, seigneur de Davenescourt.
Ensuite David de Brossard, seigneur de Grosménil qui épouse Judith d'Ainval ,dame du Quesnel.
Leur fils, Daniel de Brossard, capitaine de cavalerie, fut un ardent huguenot, marié à Anne Dupuis.
de Brossard : de sable, au chevron d'or accompagné en chef de deux besants et en pointe d'une molette d'éperon, le tout de même.
Leur château devait se situer sur la colline voisine, à proximité de l'ancienne église romane.
Le prêche de Becquigny avait été fermé en 1665, la révocation de l'Edit de Nantes signifia l'exil; en août 1687 le Présidial de Caudebec le condamna aux galères par contumace, pour tentative d'évasion du royaume.
Saisie et mise en adjudication, la terre fut acquise par Antoine Berthe, dont la veuve Marie Morel testa en 1736 en faveur de Jean-Baptiste de Sachy, seigneur de Saint-Aurin.
de Sachy : échiqueté d'argent et de sable, à la bordure d'azur.
Jacques de Sachy, seigneur de Saint-Aurin, épousa Jeanne-Elisabeth Pingré, qui fut inhumée dans l'église en 1781.
Au début du 19ème le mariage de Beatrix de Sachy fit entrer le domaine dans la famille de Pollier de Vauvineux.
de Pollier de Vauvineux
D’argent à trois fasces de gueules accompagnées en pointe d’une corneille de sable; au chef d’azur chargé de trois étoiles d’argent
Cédé vers 1885 aux Beaurepaire de Louvagny.
Et en 1904 à la famille Pointin.
Il appartient de nos jours à M. et Mme Philippe d'Ulst.
Le château est daté de 1724 par les ancres de fer, il subit d'importants dommages en 1918.
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Eglise Saint-Martin
L'ancienne église du XIIème siècle était située sur la colline, près du château.
En 1876 (aquarelle bibliothèque d'Abbeville)
Brûlée par les Espagnols en 1653, elle sera reconstruite et utilisée jusqu'en 1916 où elle fut bombardée, l'armée française s'était positionnée près du cimetière et de l'église.
Elle ne fut pas reconstruite sur les lieux, les ruines romantiques subsistent avec un portail
roman.
Au-dessus de l'entrée trône une tête de Baphomet