• Brucamps

     http://armorialdefrance.fr/ 

    De sinople au lion d'or, armé et lampassé de gueules.

    ***

    Le choix du blason de Brucamps, par Bernard Gamard, maire de l'époque où il fut choisi pour figurer sur les plaques de rues, reste mystérieux.
    La famille de Moreuil, seigneur du lieu aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, portait un lion naissant d'argent, sur champ fleurdelysé.

    Brucamps

    Ce blason est gravé sur une plaque de cuivre, verdie par le temps, scellée à l'intérieur de l'église.

    Brucamps


    Le vert-de-gris a-t-il inspiré le sinople?
    On peut le croire. Mais une autre famille portant un lion a tenu la terre de Brucamps: Catherine du Bois de Fiennes, qui passa la seigneurie aux Moreuil par son mariage avec Artus de Moreuil, gouverneur de Thérouanne en 1517, portait d'argent au lion de sable armé et lampassé de gueules.

    Brucamps


    Grenier de Brucamps est au nombre des chevaliers tombés à Azincourt en 1415. Il n'était pas seigneur de notre Brucamps, tenu des De Tanques. 

    De 1430 à 1570, une famille De Brucamps est seigneur d'Houdencourt (aujourd'hui hameau de la commune de Franssu), non loin de Brucamps. Cette famille portait de sinople au lion d'or armé et lampassé de gueules. Cette famille ne fut pas seigneur de Brucamps, dont elle était peut-être originaire.
    (Sur les plaques de rues, la couleur rouge a passé.)
    (Jacques Dulphy)

    Brucamps

    Photo : Jacques Dulphy

     *

    Colart de Tanques en était le seigneur de 1370 à sa mort en 1397, capitaine de Picardie et châtelain du château de Péronne.

    Il épousa Beatrix de Châtillon, fille du seigneur de Dours (Daours), il n'eurent pas de postérité.

    Son neveu Pierre de Tanques, dit Sarrazin, lui succéda en 1420.

    Leurs armoiries comportaient trois aigles, les émaux ne sont pas connus.

    Brucamps

     

    ***

    Eglise Saint Martin

    l'ancienne église était située à un autre endroit du village, un peu plus en hauteur comme l'atteste encore la rue de l'église, à l'angle formé avec la rue du Four.

    Brucamps

    EN 1858

    Brucamps

    L'actuelle date de 1902.

    Brucamps

    photo : Claude Deroletz

    Brucamps

    Plaque de fondation de l'église.

    Brucamps


    votre commentaire
  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projets de blason proposés par Jacques Dulphy

    1) Associant les armes des Sanson de Frières et la représentation du manteau de Saint Martin, patron de l'église.

    Franleu

     

    2) Associant les armes des de Melun et celles des Sanson de Frières

    Franleu

     

    Au XIIIème siècle, les seigneurs en portaient le nom comme Eustache de Franleu en 1256.

    En 1383 Guérard d'Abbeville, chevalier et sire de Boubers.

    Au XVème siècle , la famille d'Avisse avec Mathieu en 1431, Jean en 1555 et Pierre en 1475.

    En 1556 on trouve un autre Pierre Avisse, capitaine du guet d'Abbeville.

    En 1560 Jean de Paillard, chevalier, gentilhomme de la Chambre du Roi et gouverneur de Beauvais.

    En 1594 Guillaume de Melun, prince d'Epinoy, connétable et maréchal de Flandre, chevalier de la Toison d'or.

    Franleu

    gouache de Marcel Stiennon

    de Melun : d'azur à sept besants d'or, 3,3 et 1, au chef d'or du même

    En 1635 Alexandre-Guillaume de Melun, puis en 1679 Louis 1er de Melun, en 1704 Louis II de Melun, duc de Joyeuse, lieutenant-général en Picardie qui meurt sans postérité en 1724.

    Sa soeur Anne-Juliette-Adélaïde en hérita, elle était l'épouse de Louis-François-Jules de Rohan, prince de Soubise.

    En 1790, Charles de Rohan, prince de Soubise, maréchal de France.

    Franleu

    en 1866

    Le château de Franleu fut édifié au début du 19ème siècle par la famille  Bonijol de Brau, dont Benoit-Alexandre-Gabriel (1808-1887 à Franleu), il épousa en 1849 à Nibas Marie Françoise Blancart de Saucourt (1820-1850), dont leur fils Louis-Gabriel-Marie (1850-1870).

    Franleu

    Bonijol du Brau : d'azur au chevron d'argent, accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un porcelet du même.

    Il épousa en secondes noces Marie-Madeleine-Calixte Cléret de Langavant, en 1872, elle mourut en 1915 à Franleu.

    Franleu

    de Langavant : D'or à l'arbre arraché accompagné en chef de 2 étoiles et en pointe de 2 merlettes, le tout de sinople

    Franleu

     

    Armoiries sur la sépulture au cimetière communal (Photo J.Dulphy)

    Leur fille Joséphine-Marie-Gabrielle Bonijol du Brau (née en 1875 à Franleu-Décédée en 1943), épousa en 1898 au château de Franleu Jean-Louis Mallet de Chauny ( 1870 Cambrai-1931 Franleu).

    Franleu

    Mallet de Chauny : d'azur au rencontre de cerf d'or.

    Le dernier possesseur du château fut Louis Mallet de Chauny (1907 Franleu-1971 Aumâtre), il épousa en 1946 Jehanne de Valois à Aumâtre.

    Franleu

    Le château a été transformé en logements.

                                                               *

    Un autre château était la propriété d'André Dufrien "château du Mesnil", il n'existe plus....

    Franleu

     

                                                                      en 1914

    Fief de Mesnil-lès-Franleu

    En 1742, Louis Sanson de Frières succède à Antoine Tillette.

    Jean-Louis Sanson de Frières lui succède en 1789.

    La cloche de l'église fondue en 1838 porte entre-autres le nom d'Henri-Abraham Sanson de Frières.

    Franleu

    Sanson de Frières : d'or à trois sansonnets de sable, membrés de gueules. 

     

    ***

    Eglise Saint Martin

    Elle était autrefois plus vaste et comportait deux bas-côtés, celui du nord n'existe plus.

    Franleu

    en 1881

    Franleu

    gravure de Charles Rivière.

     

    Franleu


    votre commentaire
  • La commune ne possède pas de blason officiel.

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant les clefs et les larmes de l'abbaye de Selincourt avec celles de la famille d'Hardivillers, dont François-henri fut dernier seigneur du lieu.

    Thieulloy-l'Abbaye

     

    L'extension « l'abbaye » au nom du village vient de ce qu'il appartenait à l'abbaye de Selincourt, il n'y a jamais eu d'abbaye à Thieulloy.

    Thieulloy-l'Abbaye

    Abbaye de SelincourtDe gueules à deux clés d'argent passées en sautoir, cantonnées de quatre larmes du même.

    Thieulloy-l'Abbaye est à l'origine composée de deux villages, appelés Fay-lès-Hornoy et Thieulloy-l'Abbaye. Du fait de la proximité, les deux villages se sont étendus l'un vers l'autre pour n'en plus former qu'un, et leur fusion administrative a eu lieu entre 1790 et 1794.

    Le seigneur était donc l'abbé de Selincourt, haut justicier.

    Le fief de Gribeauval était au XVIIème siècle en la possession de la famille de Cressy.

    Un petit fief à Charles-François-Joseph, marquis de Louvencourt au 18ème.

    Un autre fief, mouvant du roi, était en 1639 à Oudart Leroy qui le tenait de son frère Nicolas Leroy.

    Hameau d'Hermilly

    l'abbaye du Gard avait la ferme d'Hermilly que lui avaient données Hugues d'Hermilly en 1143 et Jean d'Hangest vers 1243.

    Faÿ (Failly)

    Faisait partie en 1301 des quatre paroisses desservies par l'abbaye de Selincourt.

    Ce hameau formait une commune en 1790 et devint ensuite une annexe de Thieulloy.

    Le Faÿ de Thieulloy est mentionné dans une charte de 1166, donnée par Henri de France, archevêque de Reims, ses coutumes furent rédigées en 1507.

    Les premiers seigneurs en portaient le nom .

    La terre est possédée au XVème par la famille Grisel, en 1507 à Jean Grisel et en 1593 à François Grisel.

    Thieulloy-l'Abbaye

    Grisel (Picardie) : écu portant un créquier au lambel de trois pendants, les émaux ne sont pas connus ( Selon Demay (Sceaux de Picardie, 1875, notice N° 959) .

     

    Puis en 1639 à François de Villers-Saint Paul.

    Thieulloy-l'Abbaye

     

    Villers-Saint Paul : d'argent, à la bande de sable chargée de trois fleurs de lys d'or

    Au XVIII ème à la famille d'Hardivillers, François-Henri en était le seigneur jusqu'en 1789.

    Thieulloy-l'Abbaye

    d'Hardivillers d'azur au coq les ailes levées d'argent, crêté, onglé de gueules, posé sur une montagne de sable mouvante de la pointe de l'écu et tenant de sa dextre une épée en pal d'argent, la garde et la poignée d'or, laquelle est surmontée d'une couronne du même .

    ***

    À remarquer : Thieulloy-l'Abbaye possède deux cimetières, deux églises (dont l'une en ruine), deux puits...

     

    Eglise de Thieulloy : Assomption de la Ste Vierge du XVIème siècle.

    restaurée à plusieurs reprises, notamment aux XVIIème et XVIIIème.

    Thieulloy-l'Abbaye

    En 1876

    Eglise de Faÿ : Nativité de la Sainte Vierge du XVIème siècle

    Désaffectée depuis 1947

    Philippe-Claude d'Hallencourt y a été inhumé en 1725.

    Thieulloy-l'Abbaye

     

    Thieulloy-l'Abbaye

    Une des deux pierres se trouvant de chaque côté du portail, avec inscriptions, l'autre est totalement illisible.


    votre commentaire
  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet proposé par Jacques Dulphy, reprenant avec un lambel moderne les armes du sire de Fouencamps, telles qu'elles apparaissent dans l'Armorial de la Toison d'or.

     

    Fouencamps

    Le village s'est constitué autour du site de l'église, construite sur une butte.

    A l'origine, la seigneurie était tenue par la maison de Boves.

    En 1190, Robert de Boves obtint en héritage la seigneurie dont il possédait déja la terre de par son mariage avec Marie de Fouencamps, chevalier, il participa en 1202 aux Croisades avec son frère Enguerrand II de Boves.

    En 1224, Robert II de Fouencamps prend la suite de son père.

    Fouencamps

    sires de Fouencamps : d'azur, au chef d'or chargé d'un lambel de gueules à trois pendants.

    En 1247, Enguerrand 1er vend à l'abbaye du Paraclet toute l'aulnaie du Paraclet ainsi que la rivière de la Noye en 1258.

    Faute de descendants la famille s'éteint.                                                          

                                              

    Au 14ème siècle, l'abbaye de Saint-Acheul a le fief de Fouencamps, tenu par Antoine Cocquerel.

    Au 15ème siècle, la terre apparient aux du Souich puis aux d'Estrées.

    Fouencamps

     

    Du Souich : écartelé : aux 1 et 4 d'argent à trois alérions de gueules, aux 2 et 3 d'or à deux bandes de gueules.

    Fouencamps

    d'Estrées : fretté d'argent et de sable au chef d'or chargé de trois merlettes de sable

     

    Au 17ème siècle à François de Sacquespée, écuyer et seigneur de Thézy.

    Fouencamps

                                                          ***

                                               Eglise Saint Pierre aux liens

    Construite au début du XVIème siècle, la façade fut reconstruite après le conflit de 1914-1918.

    Fouencamps

    en 1870

    Fouencamps

    Fouencamps

     

    Sauvé des ruines de l'abbatiale du Paraclet.

    * Le bénitier exceptionnel en pierre dure de la Faloise porte en écusson écartelé les armes de Barbe de Parthenay, la 23ème abbesse du Paraclet:

    aux 1 et 4, au chevron, accompagné de trois tourteaux ou besants, posés 2 et 1, qui est Parthenay;

    aux 2 et 3, à la fasce chargée de trois hures de sanglier et accompagnée de trois étoiles, posées 2 et 1, qui est Gobaille;

    à la crosse abbatiale placée en pal et brochant sur le tout.

    Source: DHAP, canton de Boves, tome 1, p. 210

     

    * Les blochets portent les armes des du Souich et d'Estrées.

                                                              ***

                                                Chapelle Saint Domice

    Située sur la route de Fouencamps à Hailles, au lieu d'ermitage du Saint, ancien chanoine de Saint-Acheul;

    Il y vécut de 727 à 755.

    La chapelle actuelle en pierre de craie fut édifiée en 1755 pour remplacer celle en ruine construite en 1298 par Enguerrand de Fouencamps.

    Fouencamps


    votre commentaire
  • Limeux

    https://armorialdefrance.fr/ 

     

    De sable à trois anges d'or, de face, les mains jointes et les ailes éployées.

    ***

    La commune de Limeux relève les armes de la famille De Limeu (ou De Limeux), qui étaient de sable à trois anges de face, les mains jointes et les ailes éployées d'or.
    On les voit souvent de profil, ce qui est une faute.
    Belleval (Nobiliaire du Ponthieu et du Vimeu, tome I, 1862, p 221) donne la famille De Limeu pour une famille d'ancienne noblesse picarde, originaire de Limeux.
    Les archives conservent le souvenir de Gaultier de Limeu, chevalier, vivant en 1255, et celui de Jean de Limeu, écuyer, seigneur de Limeu et de Laviers (aujourd'hui Grand-Laviers 80), vivant en 1293.

    On trouve trace aussi de Jacques de Limeu, dit Lescot, écuyer, seigneur de Limeux en 1380. Jean de Limeu, écuyer, seigneur d'Yeucourt (aujourd'hui Yaucourt-Bussus, 80) de 1450 à 1470, époux de Marie de Beauvais, fut échevin, puis huit fois maieur d'Abbeville. Il mourut en 1470 ne laissant qu'un fils naturel, Colinet de Limeu, qui ne semble pas avoir eu de descendance.
    Belleval (Nobiliaire, tome II, 1864, pl 18) donne un dessin du blason des De Limeu; les anges y sont effectivement représentés de face.
    (Jacques Dulphy)

    Limeux

    *** 

    La seigneurie relevait de la châtellenie de Bailleul-en-Vimeu.

    Après la famille de Limeu, on trouve en 1416 Raoul Le Sage, chevalier, conseiller au grand conseil du roi d'Angleterre, maréchal héréditaire du Ponthieu, à sa mort en 1438, la seigneurie est confisquée par Charles VII et donnée à Colart du Mesnil.

    En 1451 Raoul Fresque, se disant héritier de Raoul Le Sage, se fait envoyer en possession de la seigneurie, mais elle lui est presque aussitôt retirée et vendue.

    En 1545, Louis de Teuffles, capitaine de Montreuil, en prend possession.

    Limeux

    De Teuffles :d'argent à deux lions affrontés de sable, armés et lampassés de gueules, chargés chacun sur l'épaule d'une fleur de lis du même, soutenant un coeur de gueules.

    En 1570, Françoise de Teuffles, épouse d'Adrien de La Rivière, baron de Chepy et chevalier de l'Ordre du roi.

    En 1586, leur fille Anne épouse Robert de Grouches, gouverneur de Pont-Remy.

    La famille de Grouches gardera la seigneurie jusqu'en 1789.

    Limeux

    d'or à trois fasces de gueules

    *

    Le fief du Titre

    En 1520, il appartient à Antoine de Hesdin.

    En 1546 Antoinette de Hesdin, épouse de Nicolas Le Roy, seigneur de Moyenneville.

    Limeux

    Le Roy de Valanglart : coupé d'or et d'hermine à la fasce de sinople brochant, l'or chargé d'un lion léopardé de gueules. 

    Les Le Roy garderont le fief jusqu'en 1789 avec François-Isidore, comte de Barde, capitaine au régiment de Picardie.

    ***

    Eglise Saint Pierre

    16ème siècle, façade de 1732.

    Limeux

    1855

     


    votre commentaire