• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant la croix de sable du chapitre de la cathédrale d'Amiens avec les armes de la famille de Louvencourt de Gournay.

     

    Revelles

     

     

    La seigneurie appartenait au chapitre de la cathédrale d'Amiens qui l'avait reçue de l'évêque Richard de Gerberoy en 1210.

    Revelles

    d'argent à la croix de sable.

     

    Le fief de Gournay consistait en une ferme et une chapelle aujourd'hui disparues, rappelées par le bois de Gournay.

    La branche des Louvencourt de Gournay possédait ce fief.

    Revelles

    Louvencourt de Gournay : d'azur à la fasce d'argent chargée de trois merlettes de sable, accompagnée de trois croissants d'argent, surmontée d'un lambel à trois pendants de même.

    *

    Eglise Saint Martin

    Signalée dès 1162, c'est une église en pierre avec des raccomodations en briques, la date de 1734 indique sans doute des réparations car elle semble plus ancienne.

    Revelles

    Aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque d'Abbeville.

     

    Revelles


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  • La commune ne possède pas de blason officiel. 

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant une crosse d'abbé avec les armes de l'abbaye de Saint-Fuscien, les feuilles de chêne rappelant l'étymologie du lieu.

    Fresnoy-au Val

     

    La seigneurie appartenait à l'abbaye de Saint Fuscien depuis 1384, qui la possédait encore en 1789.

     

    Fresnoy-au Val

     

    d'azur à trois chevrons d'argent accompagnés de trois étoiles d'or. 

     

    Le fief de Hierville appartenait en 1744 à Jean-Louis de Crény, seigneur de Quevauvillers.

    Il céda ensuite à François-Charles de Gomer.

     

    Fresnoy-au Val

    de Crény : d'azur à la fasce d'argent avec une bordure enfrelée de gueules.

     

                                                  Eglise Saint-Jean Baptiste

    Fresnoy-au Val

    ancienne église

    Aquarelle d'O.Macqueron 1868, bibliothèque d'Abbeville.

     

     L'église tout en briques date du début du XXème siècle.

    Fresnoy-au Val


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec un hêtre pour Fayel sur un mont pour Montagne, une larme pour l'abbaye de la Sainte Larme de Selincourt et une fleur de lys pour le couvent des Celestins d'Amiens.

    Montagne-Fayel

     

     

    La seigneurie était tenue de Picquigny.

    La terre fut donnée aux Célestins d'Amiens, avant 1400, par Robert de Coeurderoy, chevalier et maître des requêtes de l'hôtel du Roi.

    Montagne-Fayel

    Célestins d'Amiens : d'azur, à une croix longue et ancrée d'or, entortillée de la lettre S et accostée de deux fleurs de lys, le tout d'or.

     

    Le fief de Montigneul appartenait à la famille de Mannay, seigneurs de Camps-en-Amiénois.

     

    Le hameau de Le Fayel (le jeune hêtre) fut rattaché à Montagne en 1758.

    La seigneurie appartenait à l'abbaye de Selincourt.

    Montagne-Fayel

    De gueules à deux clés d'argent passées en sautoir, cantonnées de quatre larmes du même.

     

    *

    Eglise Sainte Apre

    Reconstruite en 1860 à côté de l'emplacement de l'ancienne.

    Montagne-Fayel

    aquarelle d'O.Macqueron en 1876, bibliothèque d'Abbeville.

    Montagne-Fayel

    en 1913.


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les trois marteaux de la famille De Soues avec les armes de la famille Le Moictier.

     

    Soues 

     

    La seigneurie relevait de Picquigny.

    Les anciens seigneurs en portaient le nom comme Aléaume de Soues, chevalier, en 1244, puis Adam, son fils, en 1273.

    Aléaume II de Soues, fils du précédent, et son fils Baudoin laissèrent par testament l'héritage à Isabeau de Soues, tante de Baudoin, épouse de Jean d'Oisemont.

    Soues

    sceau d'Aléaume de Soues (écu avec 3 marteaux)

    Elle revendit la terre à l'abbaye du Gard en 1289.

    On passe ensuite de longs siècles sans trouver de seigneur.

    On arrive en 1697 à Jean-Baptiste Le Moictier, écuyer, seigneur de Bichecourt.

    Soues

    Le Moictier : de gueules au chevron d'or accompagné de trois gerbes de blé du même.

    Son fils Antoine-Adrien meurt sans enfants, il lègue la terre et seigneurie en 1751 à sa soeur Marie-Madeleine, veuve de Jean-Baptiste Tillette, seigneur de Mautort, dont la famille en est restée propriétaire jusqu'au delà de la Révolution.

    Soues

                                                             *

                                              Eglise Saint Marcel

    Soues

    aquarelle d'O.Macqueron 1868. (Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron).

    Date du 16ème et 17ème siècle, restaurée en 1995.

    Le choeur a conservé des fenêtres du 14ème siècle.

    Blochets armoriés : sur un, trois fleurs de lys et sur un autre trois fasces chargées de tourteaux ou besants.

    Sur le mur sud de la nef est peint un grand écusson, très effacé, on y distingue à peine un chevron, l'écu est surmonté d'une couronne à trois fleurons, ce doit-être le blason des Le Moictier.

    Soues


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy (dessin d'Arcady Voronzov), empruntant un des daims de sable de la famille de Trudaine, accompagné d'une fleur de lys de la famille de Fay.

     

    Dreuil-les-Amiens

     

     

    La seigneurie était tenue en pairie d'Ailly-sur-Somme, mouvant de la châtellenie de Picquigny.

    Le domaine consistait en une maison seigneuriale avec ferme et colombier.

    Les noms des seigneurs sont peu certains jusqu'à la famille de Trudaine que l'on trouve en 1688 et 1700.

    Dreuil-les-Amiens

    de Trudaine : d'or à trois daims de sable.

    Puis Philippe de Fay par son mariage avec Magdeleine de Trudaine en 1730, héritière de son frère Jean Trudaine.

    Dreuil-les-Amiens

    de Fay : d'argent semé de fleurs de lys de sable.

     

    En 1754, Marie-Magdeleine-Françoise Le Boucher du Mesnil, héritière de la précedente, son aïeule.

    Dreuil-les-Amiens

    Le Boucher du Mesnil : d'or, au sautoir engrelé de sable, cantonné de quatre aiglettes de sable, becquées et mambrées de gueules.

    Le chateau n'existe plus.

    Dreuil-les-Amiens

    le voici en 1912.

    *

    Eglise Saint Riquier

    La nouvelle église de Dreuil, qui conserve un cimetière attenant, est reconstruite de 1857 à 1862, sur les plans de l'architecte diocésain François Céleste Massenot. L'aménagement de son accès depuis la rue est réalisé plus tardivement, en 1869, sur les plans de l'architecte Henry Antoine.

    Cette église remplace un édifice plus ancien de modestes dimensions, sans doute partiellement reconstruit au début du 17e siècle et précédé d'une tour de clocher sur sa façade ouest. L'accès à l'édifice enclavé s'effectuait vraisemblablement par l'étroit passage conservé au sud de l'ancienne école, comme le montre le plan réalisé en 1832 avant l'agrandissement du cimetière. La disposition des lieux, assez comparable à celle de Longpré-lès-Amiens, suggère la présence possible d'un petit prieuré.

    Dreuil-les-Amiens

    aquarelle d'O.Macqueron 1867

    Dreuil-les-Amiens

    Dreuil-les-Amiens


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