• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armoiries de la famille Vaquette de Gribeauval avec un lys de jardin au naturel symbolisant Notre-Dame de la Nativité, patronne de l'église.

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    Le plus ancien seigneur connu est Robert de Riencourt en 1297, seigneur en partie; on trouve ensuite Gilles de Loveroy en 1326 et Jean de Loveroy en 1387.

    Regnier La Porte, sur lequel Antoine de Lorraine, seigneur de Boves, exerça le retrait féodal en 1419.

    Charles de Lorraine, duc d'Aumale, vendit sa partie à Jean de Herte en 1587, mais la vente aura été annulée car il revendait l'année suivante à François de Boubers, seigneur de Vaugenlieu.

    Pendant ce temps, dès 1364, Jacques Compère, bourgeois d'Amiens, était aussi seigneur de l'autre partie.

    Puis en 1469 François de Bilques, dont la famille conserva la seigneurie jusqu'à Jeanne de Bilques qui épousa François de Boubers en 1588, réunissant ainsi les deux parties.

    Cette famille conserva la seigneurie jusqu'à Marie-Thérèse de Boubers, dont son petit-neveu  Charles-Louis de La Fons des Essarts, héritier des Boubers, vendit la terre en 1769 à Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval, lieutenant-général des armées du Roi.

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    Vaquette de Gribeauval : d'argent, à une fasce d'azur chargée de trois vaches passantes d'or et accompagnée de trois molettes d'éperon de gueules.

    Il fit entreprendre la construction du château qui dura une dizaine d'années, terminé semble-t-il en 1786.

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    Demeuré célibataire, il décède en 1789 et laisse son domaine à son neveu Jacques Le Quieu de Moyenneville, lieutenant-colonel d'infanterie, dont hérita sa fille Marie-Victoire qui épousa Victor de Francqueville, maire de la commune de 1810 à 1866.

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    Le Quieu : d'azur à un chevron d'or, accompagné de trois gerbes de blé de même, deux en chef et une en pointe.

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    de Francqueville : d'azur à une étoile  à cinq rais d'or, surmontée d'un lambel du même à trois pendants.

    C'est Madame de Francqueville (1788-1863) qui donna au château son aspect définitif.

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    A sa mort elle lègua le domaine à son neveu Auguste du Bos, descendant d'une soeur du général, il sera maire de 1867 à 1892.

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    d'argent, à un lion de sable, armé et lampassé d'azur.

    A Henri du Bos, succédèrent son fils Jean, tué en 1915, puis son neveu Georges, décédé en 1957, père de France du Bos (décédée en 2017) épouse de Jacques de Larosière de Champfeu (né en 1929).

    Cette famille est toujours propriétaire du château.

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    de Larosière : d'or, à trois roses de gueules boutonnées d'or et pointes de sinople.

     

    Occupé en 1940 par l'armée allemande puis par la division SS Hohenstaufen, le château a été restauré.

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    photo : Jean-Noël Marchiset

    La demeure du XVIIIème siècle en briques, située près de l'église doit être celle de la famille d'Elisabeth Romanet, épouse d'Adrien Vaquette de Gribeauval et mère du futur général et de ses six frères et soeurs.

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    photo: Markus3

    **

    Eglise Notre-Dame de la Nativité

    Reconstruite de 1868 à 1870 dans le style néo-classique, grâce aux dons de la famille de Franqueville, bénite en 1874.

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    En 1870

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                  Quesnoy-sur-Airaines 

    https://armorialdefrance.fr/ 

     De gueules au chêne d'or et à l'écu d'hermine à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules, brochant en coeur; au chef échiqueté d'azur et d'argent.

        Création Jacques Dulphy.

     

    Le chef échiqueté et le champ de gueules sont empruntés aux armes des D'Ailly.

    En 1358, Robert de Picquigny donne la seigneurie à son filleul Robert d'Ailly. Lui succèdent notamment: Bauduin d'Ailly, dit Beaugois, vidame d'Amiens en 1382, puis son frère Mathieu d'Ailly, dit Sarrazin, en 1385 et Jean d'Ailly en 1410. La fille de Jean d'Ailly, Isabeau épouse en 1440 Christophe Quiéret, seigneur de Tours-en-Vimeu.
    Au début du règne de Louis XIII, Joachim Quiéret épouse Catherine de Forceville dont il n'a pas d'enfant. Les Quiéret portaient: d'hermine à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules; armes qu'on retrouve en coeur de l'écu. (voir aussi: Tours-en-Vimeu).
    Quant au chêne d'or, il évoque l'origine du nom de Quesnoy, lieu planté de chênes.

    (Jacques Dulphy)      

                                                                       *                       

    Les premiers seigneurs connus sont Hugues d'Airaines en 1279, puis Enguerrand d'Airaines en 1301.

    Robert Sorel en 1337 puis son fils Robert, également, qui vendit la seigneurie à Hue Quiéret en 1352, mais subit un retrait féodal par Marguerite de Picquigny qui la donna la même année à son oncle Robert de Picquigny, qui la donna en 1358 à son filleul Robert d'Ailly.

    Quesnoy-sur-Airaines

    d'Ailly : de gueules, à deux branches d'alisier d'argent passées en double sautoir, au chef échiqueté d'azur et d'argent.

    Bauduin d'Ailly, dit Beaugois, vidame d'Amiens en 1382, puis son frère Mathieu d'Ailly, dit Sarrazin, en 1385 et Jean d'Ailly en 1410.

    Le château devait être de faible valeur militaire car le chroniqueur Monstrelet le qualifia en 1422 de 'méchant chastel', il tomba dans les mains des Dauphinois et fut repris peu après par les Anglo-Bourguignons de Jean de Luxembourg, il fut désolé et mis à feu de fond en comble.

    La fille de Jean d'Ailly, Isabeau épousa en 1440 Christophe Quiéret, seigneur de Tours en Vimeu.

    Au début du règne de Louis XIII, Joachim Quiéret épousa Catherine de Forceville dont il n'eut pas d'enfant.

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    Quiéret : d'hermine à trois fleurs de lys au pied nourri de gueules.

    La seigneurie passa à Antoine d'Ault (ou d'Aoust) puis échut à Jean Le Fort de Fermembrun.

    Quesnoy-sur-Airaines

    Le Fort de Fermembrun : d'argent au croissant de gueules, accompagné de trois merlettes de sable.

    En 1668, Antoinette Le Fort l'apporta en mariage à François Le Roy, seigneur de Moyenneville et de Valanglart, c'est lui qui fit construire le château actuel, si l'on en croit la date de 1682 en ancres de fer sur la façade, il meurt en 1690.

    Quesnoy-sur-AirainesQuesnoy-sur-Airaines

     

    Claude Le Roy de Valanglart épousa en 1696 Marie-Anne Trudaine de Roberval, au château où naquirent ses enfants  et où fut inhumée son épouse en 1709.

    Quesnoy-sur-Airaines

    Le Roy de Valanglart : coupé d'or et d'hermine, à la fasce de sinople brochant, l'or chargé d'un lion léopardé.

    Son fils, Claude-François marquis de Valanglart, vécut à son tour au Quesnoy avec son épouse Marie-Françoise Van Der Noot, baronne de Kieseghem, ils eurent de nombreux enfants.

    Le marquis mourut au château en 1767 et la marquise en 1764, leur fils François-Léonard se maria en 1770 seulement, il dut délaisser le vieux château pour celui d'Oissy dont il hérita à la veille de la Révolution, il partit pour l'émigration où il mourut en 1794.

    Déclaré acquis à la nation, privé de son mobilier et de ses grilles de fer, son château du Quesnoy fut sommairement réparé en l'An II en vue d'une location hypothétique, et finalement adjugé en 1796 à Louis-François Dottin.

    Revendu 20 ans plus tard à M.Fruchart, négociant parisien.

    En 1869, le comte Alof de Louvencourt quitta le château de Gapennes pour s'y installer.

    A sa mort en 1875, sa fille la baronne Mariani, lui succéda, son fils revendit l'ensemble vers 1910 à la famille Sené, puis acquis en 1960 par M.Gérard Coisne, fils d'industriel d'Armentières.

    Le domaine est resté dans sa famille.

    En juin 1940, le château abrita le P.C du colonel Polidori commandant le 53ème RICMS.

    Quesnoy-sur-Airaines

    Quesnoy-sur-Airaines

    photos Jean-Noël.Marchiset 

    ***

    Eglise Saint Michel

    16ème siècle, la tour-clocher est datée de 1609.

    Quesnoy-sur-Airaines

    En 1872

    Quesnoy-sur-Airaines


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    L'Echelle-Saint-Aurin

     

    Création Jean-François Binon.

     

    (2024) De sinople à la cotice ondée d'azur, bordée d'argent accompagnée en pointe d'un pont isolé d'or, maçonné de sable et brochant sur ladite cotice, à senestre en chef d'une cloche et à dextre en pointe d'un coq, les deux d'or; au franc-quartier de gueules à la tour d'argent maçonnée de sable.

    *

     

    Il y avait à Diencourt une chapelle et un pèlerinage à Saint Leu auquel on conduisait les enfants pour les préserver de la peur. La chapelle abritait une statue de Saint Leu. 

    "Le pèlerinage à l'Echelle Saint-Aurin était célèbre et prisé. Ce curieux souvenir de la peur du loup s'est conservé jusqu'à la guerre 1914-1918 dans cette région de Roye (...) La chapelle était située au lieu-dit Diencourt. On y disait la messe le 1er dimanche de septembre (...) Près de la statue du saint Leu local trônait un loup en pierre sur lequel on touchait les linges des-dits enfants, et sur la bouche duquel les petits peureux devaient déposer un baiser pour parfaire leur traitement" (Jacques Dulphy, les Loups dans la Somme, 1987).

     

     

    Dès le XIIème siècle, il y eut des seigneurs de ce nom.

     

    En 1617, Elisabeth du Hamel, fille d'Antoine, seigneur de Bellenglise et Saint-Thorin, demeurant audit lieu de Saint-Thorin, épousa Charles du Plessier.

    L'Echelle-Saint-Aurin

    du Hamel de Bellenglise : de gueules, au chef d'or chargé de trois molettes d'éperon de sable.

     

    Demeurée au XVIIème siècle dans la famille du Plessier, la terre de Saint-Aurin passa au XVIIIème à Jacques de Sachy qui fut également seigneur de Becquigny.

    L'Echelle-Saint-Aurin

    de Sachy : échiqueté d'argent et de sable, à la bordure d'azur.

    Vraisemblablement détruite par la suite par les troupes en campagne, la maison seigneuriale ne dut pas être reconstruite avant la Révolution.

    Quant à la terre de l'Echelle, elle appartint à Jullien d'Allemany de Florence, qui meurt en 1607.

    Puis à François-Alexandre des Essars, marquis de Lignières, qualifié seigneur en 1729.

    L'Echelle-Saint-Aurin

    des Essars : de gueules, à trois croissants d'or.

    L'Echelle-Saint-AurinL'Echelle-Saint-Aurin

     

    On trouve ensuite la famille de Louvel-Lupel, le château fut élevé au XIXème siècle par Antoine-Marie-Gilles, comte de Louvel-Lupel, qui avait épousé en 1783 Anne-Charlotte de La Myre, fille du seigneur de Davenescourt.

    L'Echelle-Saint-Aurin

    de Louvel-Lupel : d'or à trois hures de sanglier de sable.

    Leur fille Marie-Gabrielle-Eugénie, née en 1784 , épousa en 1801 Louis-Christophe Héricart de Thury.

    L'Echelle-Saint-Aurin

    Héricart de Thury : d'or au mont de sinople mouvant de la pointe, chargé de six flammes d'argent surmontées de trois fumées d'azur, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'argent.

    Leur fille Marie-Elisabeth-Eugénie, comtesse de Thury épousa en 1836 Léon-Victor-Clément de Blavette, ils sont inhumés au cimetière de l'Echelle.

    L'Echelle-Saint-Aurin

    de Blavette : coupé : au 1, de gueules au soleil d'or

    au 2, d'azur, à la fleur de lys d'or; à la fasce d'or brochant sur le tout.

     

    Ils eurent une fille Marie-Gabrielle-Nelly de Blavette qui épousa en 1858 Antoine-Marie-Edmond de Frézals de Bourfaud.

    L'Echelle-Saint-Aurin

    Frézals de Bourfaud : d'azur à trois fraises d'argent posées en fasce.

    Leur fille Jeanne-Marie-Gabrielle, née en 1861, épousa en 1877 Robert-René-Ghislain de Bréda, comte de Berg de Bréda.

    L'Echelle-Saint-Aurin

    En 1910, le domaine fut vendu à Francisco-Gabriel de Bourbon-Marchena.

    Le village fut détruit pendant la Première Guerre mondiale, le château construit au bord de l'Avre ne fut pas épargné, il ne fut jamais reconstruit.

     

    L'Echelle-Saint-Aurin

    L'Echelle-Saint-Aurin

    L'Echelle-Saint-Aurin

     

     

    Le duc de Marchena meurt en 1923 à Paris, sa veuve se remaria en 1924 avec Basil Zaharoff, marchand d'armes et de canons, ils habitèrent leur domaine de Balincourt (95).

    * La chapelle fut détruite avec le château en 1918, une sépulture fut reconstruite derrière l'église grâce à Jeanne de Frézals de Bourfaud, comtesse de Berg de Bréda.

    L'Echelle-Saint-Aurin

    L'Echelle-Saint-Aurin

     

    L'Echelle-Saint-Aurin

    ruines en 2020.


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes des de Louvel-Lupel associées à un coquelicot.

     

    Arvillers

     

    l'ancienne commune de Saulchoy-sous-Davenescourt a été rattachée en 1965.

     

    On trouve un seigneur portant le nom de la commune en 1219 avec Raoul d'Arvillers.

    Guy des Préaux (des Prés) fut seigneur en 1363 par le mariage avec Jeanne d'Arvillers.

    Le château-fort fut occupé en 1417 par les Anglais, Jean de Luxembourg les cerna et les força à se rendre.

    Leur fille apporta la seigneurie à Charles de Flavy en 1425.

    Arvillers

    de Flavy : d'hermine, à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or.

    Charles de Flavy ayant abandonné le parti du duc de Bourgogne, se vit dépouiller de la seigneurie que Philippe Le Bon donna à Jocotin de Bainquetun, entre 1433 et 1436.

    En 1479 Jean de la Blandinière est dit seigneur d'Arvillers en Santerre.

    On trouve Jean de Sains vers 1534, puis Valeran de Sains en 1554 qui parait avoir vendu la terre en 1556 à Henri 1er de Montmorency.

    Puis Henri II de Bourbon (père du Grand Condé) qui épousa en 1609 Charlotte-Marguerite de Montmorency, il meurt en 1646 et son épouse en 1650.

    La seigneurie fut vendue à François du Prat, comte de Barbançon, il meurt en 1695.

    Arvillers

    du Prat : d'or, à la fasce de sable accompagnée de trois trèfles de sinople.

    Puis son fils François II du Prat de Barbançon qui vendit en 1721 à Charlotte de Vendeuil, marié en première noces en 1701 à Etienne-François de Louvel, devenue veuve elle se remaria en 1721 à Charles de Collemont, seigneur de Framerville-Rainecourt.

    C'est au nom des enfants qu'elle eut de son premier mariage qu'elle acheta la terre.

    Marie-Antoine de Louvel, marquis de Warvillers, épousa en 1731 Gilette de Trécesson.

    Leur fils Charles-Gilles-Marie de Louvel épousa en 1758 Marie-Anne-Antoinette de Guillebon.

    Antoine-Gilles-Marie de Louvel épousa en 1783 Anne-Charlotte de La Myre, fille du châtelain de Davenescourt, il fut emprisonné en février 1794 et mourut le 25 août 1794, peu après sa libération, il fut le dernier seigneur d'Arvillers.

    Arvillers

    de Louvel-Lupel : d'or, à trois hures de sanglier de sable.

    Sa veuve vivait au château d'Arvillers en 1820.

    Les Louvel changèrent leur nom en "Lupel" par ordonnance du 13 septembre 1820.

    Arvillers

     

    Arvillers

    photo JN Marchiset

    ***

    Eglise Saint Martin

    Arvillers

    aquarelle d'O.Macqueron 1876.

    l'ancienne église datait du XVIIème siècle, elle fut détruite pendant la Première Guerre mondiale.

    Reconstruite durant l'entre-deux guerres, inaugurée en 1928.

     

    en 1876.

    Arvillers

    Arvillers

     

    Arvillers

    Arvillers

    Arvillers

    église actuelle

     

     


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    Wiry-au-Mont

     

    https://armorialdefrance.fr/ 

    (2023) Parti: au 1er d'or à trois écussons de vair bordés de gueules et au 2e d'argent à l'aigle de sable, becquée et membrée de gueules, au coupeau de sinople mouvant de la pointe et brochant sur la partition.

    *

    Création Jacques Dulphy avec l'aide de Daniel Juric et de Rémy Godbert.
    Adopté le 7 avril 2023.

    Ce blason inclut le "Mont" (le village est bâti à flanc de coteau) qui est une composante du nom de la commune, et les trois écus de vair de la famille De Fontaines, qui en fut suzeraine au XIIIe siècle (Jean de Fontaines, chevalier) et de 1587 à 1737. Le dernier seigneur du nom fut Jean-Charles de Fontaines, sans postérité.
    L'église de Wiry conserve la pierre tombale du comte Nicolas de Fontaines (mort en 1720) et de son épouse Marie-Louise Charlotte de Pélard de Givry, dame de Wiry, romancière, à qui Voltaire adressa des vers. Les Pélard de Givry portaient sur leur blason une aigle de sable (un aigle noir). Il a semblé nécessaire de rendre hommage à cette dame de Wiry au côté du blason de son époux.
    (Jacques Dulphy)

    * 

    Le premier seigneur connu est Jean de Fontaines en 1277.

    Le château fut détruit par les Anglais en 1330, puis rebâti. 

    On trouve ensuite beaucoup plus tard, en 1430, Guillaume de Crésecques, puis Jean en 1460.

    Wiry-au-Mont

     

    Crésecques : d'azur, à trois tierces d'or , au chef d'or plain.

    En 1489, Jeanne de Cresecques épouse Jean de Cröy .

    En 1582 Eustache de Cröy vend la seigneurie à Nicolas de Fontaines, seigneur de La Neuville-aux-Bois, qui devait se distinguer au siège d'Amiens. 

    Le château fut à nouveau démoli en 1594, cette fois ci définitivement, à la suite de la réclamation adressée à Henri IV par l'échevinage d'Abbeville.

    La dalle funéraire d'un autre Nicolas de Fontaines, maréchal de camp, seigneur de 1687 à à sa mort en 1719, évoquait les fortes personnalités qui s'étaient succédé dans cette famille.

    Wiry-au-Mont

    Il s'était marié en 1687 avec Marie-Louise-Charlotte Pellart de Givry.

    Wiry-au-Mont 

    de Fontaines (puiné) : d'or à trois écussons de vair de quatre traits, bordés de gueules.

    Wiry-au-Mont

    Pellart de Givry : d'argent à une aigle éployée de sable, becquée et membrée de gueules.

     

    Jacques II de Fontaines, gentilhomme de la Chambre du roi, avait en 1635 tué en duel Hugues de Forceville, mais avait obtenu moyennant 6000 livres des lettres de grâce.

    Son fils Nicolas avait tué en duel son beau-frère Pierre Le Normand de Tronville.

    Charles, marquis de Fontaines, capitaine de cavalerie, moins querelleur, meurt en 1691.

    En 1737 Jean-Charles de Fontaines, capitaine de cavalerie,mort sans postérité, vendit la seigneurie à Jacques-Nicolas Le Boucher d'Ailly, maïeur d'Abbeville.

    Wiry-au-Mont

    Le Boucher d'Ailly : d'or, au sautoir engrêlé de sable, accompagné de quatre aiglettes du même, becquées et armées de gueules.

    ***

    Eglise Notre-Dame de l'Assomption

    L'église dont la construction remonterait au 16ème siècle a été partiellement détruite auc ours de la seconde guerre mondiale, lors d'un bombardement allié dans la nuit du 17 au 18 juin 1944.

    Le choeur fut reconstruit en 1955.

    L'église a une façade d'architecture particulière que l'on retrouve dans certaines églises fortifiées de Thiérache, au nord-est de la Picardie. Construite en brique, la façade est encadrée par deux tourelles coiffées d'une toiture d'ardoise en poivrière. Elle est surmontée par un clocher quadrangulaire avec toiture en flèche.

    Wiry-au-Mont

    En 1864, esquisse de L.Gillard

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    Wiry-au-Mont

     

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