• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les croix templière et hospitalière, avec les armes des De Rambures.

     

     

    Mouflières

     

     

    La seigneurie appartenait avant la fin du XIIème siècle à la famille de Cayeux, seigneurs de Sénarpont.

    Elle resta dans cette famille jusqu'à la donation qu'en fit Guillaume de Cayeux à l'abbaye de Séry.

    Elle passa en 1185 aux mains des Templiers qui la conservèrent jusqu'à la chute de leur Ordre en 1311.

    Mouflières

    d'argent à la croix pattée de gueules

    Réunie à cette époque à la commanderie d'Oisemont, elle demeura la propriété des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem jusqu'à la Révolution.

    Mouflières

    Hospitaliers

     

    Le presbytère, l'église et le cimetière faisaient partie du domaine de cette commanderie.

    Un fief appartenait aux seigneurs de Rambures.

    Mouflières

    de RamburesD'or à trois fasces de gueules.

    Un autre fief à Louis d'Acheux et son fils Alexis.

    Les membres de ces familles s'intitulèrent seigneurs de Mouflières.

     

                                                                        * 

                                                         Eglise Saint Nicolas

    Mouflières

    L'église en pierre et sa tour, en partie du XIIIème, ont du être construits par les Templiers, indépendamment de la chapelle qu'ils avaient érigé pour leur usage personnel.

    L'église a subi des remaniements à diverses époques, la façade a été refaite en briques.

    Les fonts baptismaux sont du XIVème siècle. 

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant le daim des Jourdain et un autre daim pour la famille de Trudaine, le tilleul sur une terrasse de sinople symbolise le nom de la commune (Thieulloy est un lieu planté de thils, ou  tilleuls)

    Thieulloy-la-Ville 

     

     

    La seigneurie était mouvante de Moliens-en-Beauvaisis.

    On trouve au 14ème siècle une famille seigneuriale du nom de la commune.

    A partir de 1402 jusqu'à 1570, la famille de Bigant.

    Thieulloy-la-Ville

     

    Bigant : d'azur à la fasce d'or, chargée de trois coquilles de sable, accompagnée de trois besants d'or.

    Marie de Bigant, veuve de Regnault de Saint-Blimond puis de Louis du Refuge, se remaria en 1570 avec Charles de Lannoy et lui porta la seigneurie.

    Sans postérité celui-ci légua à la fille de sa femme Jacqueline du Refuge en 1591.

    Elle épousa Adrien des Essars de Lignières dont la famille vendit en 1674 à François de Trudaine.

    Thieulloy-la-Ville

    TrudaineD'or à trois daims de sable.

    La famille Trudaine de Roberval de 1674 à 1702, un autre François de Trudaine, seigneur d'Oissy, vendit à Pierre Colette-Dorvillé, médecin à Amiens.

    Sa soeur Mlle Marie-Anne Colette en fit donation en 1736 à Robert Jourdain, marchand et ancien échevin d'Amiens, il avait épousé en 1711 Marie-Thérèse Hoschedé.

    Cette famille garda la seigneurie jusqu'en 1789.

    Le château fut construit par Edmond-Jourdain de Thieulloy en 1842.

    Thieulloy-la-Ville

    Resté dans leur descendance jusqu'en 2020.

    Thieulloy-la-Ville

    D'or, au daim passant au naturel à dextre d'un arbre terrassé de sinople, et à senestre d'une nuée d'azur chargée d'une étoile d'argent

     

                                                                        *

                                         Eglise Saint-Firmin-le-Confesseur

    Thieulloy-la-Ville

     

    Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

    En partie reconstruite en 1871, n'y subsiste d'ancien que le choeur et la tour du clocher que l'on peut dater du 12ème siècle.

    Thieulloy-la-Ville


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec une crosse d'évêque évoquant Saint-Léger, patron de la paroisse, sur champ de sinople ( qui se retrouve pour plusieurs communes du val de Bresle), une roue de moulin et deux divises ondées évoquant la Bresle

    Saint-Léger-sur-Bresle

     

     

     

    La commune s'est appelée Saint-Léger-le-Pauvre jusqu'en 1956.

    L'abbaye de Selincourt possédait un prieuré important daté du XIIème siècle.

    En 1728, l'abbaye affermait 18 journaux de terres et avait deux moulins à foulons sur la Bresle.

     

                                                                       *

                                                       Eglise Saint-Léger

                                         construite au XIXème siècle

    Saint-Léger-sur-Bresle

    aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville

    Saint-Léger-sur-Bresle 

     

     L'église, petite et jolie, est située à une hauteur de 95 mètres et domine le village. La messe a lieu une fois par an !

    Cela se passe le 1er samedi du mois d'octobre, la Saint Léger se fêtant le 2 octobre.


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Lagrené et celles de la famille des Essars, la divise ondée symbolisant la rivière de la Poix.

    Saulchoy-sous-Poix

     

     

    La seigneurie relevait de Conty.

    Une motte entouée de fossés dite le vieux château de Thieulloy, subsiste dans le bois de Saulchoy.

    Aux XII ème et XIIIème siècles on trouve une famille du nom, mais la seigneurie était déja démembrée, puisque l'on rencontre Nicolas Galeth ou Gales avant 1239.

    Puis jean de Hondicourt, son héritier, de 1239 à 1247, les Gouvion au XIVème siècle, d'Avesnes et Bigant au XVème.

    Saulchoy-sous-Poix

    Bigant : d'azur à la fasce d'or, chargée de trois coquilles de sable, accompagnée de trois besants d'or.

    Marie Bigant, veuve de Regnault de Saint-Blimond puis de Louis du Refuge en seconde noces, se maria en troisième noces avec Charles de Lannoy en 1570.

    Charles de Lannoy, en 1591, n'ayant pas d'héritiers laissa à Jacqueline du Refuge.

    Saulchoy-sous-Poix

    des Essars : de gueules à trois croissants d'or.

    La famille des Essars de Lignières (1624-1676), semble avoir vendu en 1676 une partie de la seigneurie à Pierre de Lagrené (1649-1687) qui avait épousé Marie-Madeleine Pingré..

    Son fils Melchior de Lagrené, né en 1671.

    Puis Pierre-Antoine de Lagrené (1705-1780), marié à Marie-Françoise Le Fran çois, dame de La Boisselle.

     

    Saulchoy-sous-Poix

    de Lagrené (branche cadette) : d'azur, au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles d'argent, et en pointe d'un épi de grain au naturel, posé en pal.

    Cette partie passa ensuite aux familles de Trudaine de Roberval, Colette de Dorvillé et Jourdain de Thieulloy. 

                                                           *

                                Eglise Sainte Marie-Madeleine

    Saulchoy-sous-Poix 

    aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville

    En brique et pierre avec un choeur plus élevé que la nef.

    Pierre tombale dans le choeur.

    Saulchoy-sous-Poix

     

    Sous la pierre tombale les armoiries des Lagrené sont représentées.

    Saulchoy-sous-Poix

    église actuelle (photo APictche)


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy : parti au I de Picquigny, au II des Essars de Lignières (en inversant les émaux).

    La motte féodale de Marlers, aujourd'hui disparue, est symbolisée par un coupeau d'argent abaissé mouvant de la pointe et brochant sur la partition. Le coupeau est d'argent, pour éviter l'enquerre, et pour symboliser la couleur blanche de la marne qui a donné son nom au village. La notice communale de 1898 précise que Marlers est une corruption de Marneus, et que "cette profession a été exercée dans la commune de temps immémoriaux".
    Le lion léopardé est emprunté aux De Calonne, derniers seigneurs de l'endroit.

     

    Marlers

    *

     

    La seigneurie relevait de Picquigny.

    Un donjon sur motte avait été édifié sur le côté de la voie des Flandres, la motte et les fossés subsistaient dans une ferme du baron de Septenville.

    Il semble qu'il y eut une famille de chevalerie portant le nom de la localité.

    Gautier VI Tyrel (1198-1227) est dit seigneur.

    Béatrix de Marlers porta la seigneurie en 1270 à son mari Renaud de Picquigny.

    Jean de Picquigny au 14ème siècle.

    Marlers

    Fascé d'argent et d'azur à la bordure de gueules.

    La famille des Essars de Lignières de 1564 à 1767.

    Marlers

    des Essars : de gueules à trois croissants d'or

    Puis les de Calonne par le mariage de Marie-Catherine des Essars avec Jean-Baptiste-Claude-Nicolas de Calonne.

    Marlers

    de Calonne : D'azur au chef d'argent chargé d'un lion léopardé de gueule

    *

    Château

    Marlers

    Marlers

     

    vue arrière.

    *

    Eglise Saint Clément

    Datée de 1826

     

    Marlers

    Marlers


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