• Le Boisle

     

    http://armorialdefrance.fr/

    De gueules au saule têtard écourté d'argent; au chef échiqueté d'argent et d'azur.

     

    Adopté le 30 juin 2017, sur un projet sollicité par la commune auprès de Jacques Dulphy.

    L'ancien domaine du Boisle était confondu avec celui de Labroye, qui comprenait Labroye-Artois et Labroye-Ponthieu, ce dernier aussi désigné sous le nom de Le Boisle. Tous les seigneurs du Boisle furent les mêmes que ceux de LabroyeLabroye et Le Boisle eurent pour seigneurs principaux, de 1415 à 1698, les D’Ailly, originaires d'Ailly-en-Ponthieu (aujourd'hui: Ailly-le-Haut-Clocher). Ce sont d'ailleurs les armes de cette famille qu'a relevées la commune de Labroye (62). Les D'Ailly portaient en chef un échiqueté de trois traits; la commune de Labroye n'en met que deux.

    Le Boisle

    d'Ailly : de gueules, au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois traits.


    Il apparaissait indispensable que le commune du Boisle relève, aussi, les armes des D'Ailly. Outre Labroye (62), ces armes sont portées, notamment, avec des variantes diverses, par les communes d'Ailly-le-Haut-Clocher (qui ajoute un clocher), d'Ailly-sur-Somme (qui ajoute deux branches d'alisier d'argent) et de Démuin (qui ajoute deux branches d'alisier d'or). Comme ces autres communes qui eurent aussi les D'Ailly pour seigneurs, il importe que Le Boisle apporte sa différence. Et cette différence apparaît évidente quand on sait que Le Boisle fut la capitale picarde de l’osier et de la vannerie. Le Boisle ne se résume pas à son osier, et est fière de son marais, où le saule est roi, ce qui lui apporta sa spécialité artisanale. Car avant l'osiériculture, les rameaux d'osier était coupés sur les saules têtards, de coupe basse, d’où le saule «écourté» sur le blason.
    (Jacques Dulphy) 

    Le Boisle

    Dessin d'Arcady Voronzov (Russie).
    (Avec son aimable autorisation)

    *

    En 1130 Guy d'Amiens, chevalier, est seigneur du village.

    Une charte communale est accordée en 1194 par Guillaume III, comte de Ponthieu

    La famille d'Ailly a détenu la seigneurie de 1415 à 1698.

    En 1635 les Espagnols ravagent les environs.

    En 1770 le seigneur est Emmanuel Durfort, duc de Duras, lieutenant général des armées.

    En 1790, la commune obtient son indépendance de Labroye.

    Le Boisle

    ***

            Eglise Saint-Vaast

    Construite au 17ème siècle, le clocher s'est écroulé et a dû être reconstruit en briques au début du 20ème siècle.

    Le Boisle

    en juin 1850 esquisse d'O.Macqueron

    Le Boisle

    église sans clocher 1925

    Le Boisle

    Le Boisle


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason Proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de La Chaussée d'Eu.

    Rogy

     

    La famille d'Inchy possédait la seigneurie au 15ème siècle avec Jean d'Inchy qui épousa Jeanne-Jacqueline de Rouvroy Saint-Simon.

    Rogy 

    gouache de Marcel Stiennon

    Fascé d'or et de sable de six pièces

    Leur fille Jacqueline d'Inchy épousa en 1469 Jean Le Galois de Créquy, il décède en 1508.

    Rogy

    D'or au créquier arraché de gueules (Marcel Stiennon)

    Une de ses descendantes, Antoinette de Créquy épousa en 1591 Laurent de La Chaussée d'Eu, gentilhomme de la Chambre du Roi, il meurt après 1631.

    Son fils Henri-Louis de La Chaussée d'Eu, baron de Rogy, lieutenant de la compagnie des gendarmes du duc de Longueville, fit réparer les bâtiments du domaine en 1676.

    Rogy

    de La Chaussée d'Eu : d'azur semé de croissants d'argent, à trois besants d'or (d'après Belleval)

    Puis Louis-Henri de La Chaussée d'Eu qui décède en 1714, sa fille Anne-Joséphine de La Chaussée d'Eu épouse en 1715 Antoine-Louis de Barandier de Chavannes, vicomte de La Gorge.

    Leur fils François-Bruno de Barandier, comte de La Chaussée d'Eu, capitaine au régiment de Touraine, épousa en 1751 Marie-Anne-Augustine de La Vieuville, ils demeuraient habituellement au château de Rogy.

    Le 24 décembre 1774, la seigneurie et son château sont mis en vente. 

    Adjugé en 1775 pour 366.000 livres par Louis-Mathieu Bidé, colonel d'Etat-Major.

    Rogy

    Bidé La Grandville : d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules, accompagné à dextre et en chef d'un croissant d'azur, à senestre et en chef d'une étoile de gueules, et en pointe d'une autre étoile du même.

    Sept ans plus tard, il obtint de Louis XVI son érection en baronnie sous le nom de La Grandville, ces jours fastes furent sans lendemain et en l'An II, on procéda à la vente des meubles et effets appartenant à l'émigré Bidé La Grandville.

    Rien ne subsiste du château, si ce n'est quelques anciennes dépendances en pierre blanche près de l'église.

                                                                    *

                              Chapelle de l'ancienne maladrerie dans le cimetière

    Rogy

    Renferme la pierre tombale du seigneur Pierre de Berteaucourt, mort en 1504 à Rogy.

    Rogy

     

     

    On reconnait quelques blasons, celui du centre à gauche est celui des Berteaucourt.

    Rogy

    D'argent à deux bars adossés de sable, accompagnés de sept croix recroisettées de gueules

    Celui d'en bas à gauche est parti de Berteaucourt et d'Inchy, Jeanne d'Inchy était en effet la mère du défunt.

    Celui d'en bas à droite est parti  Berteaucourt et de Saveuse, Jeanne de Saveuse étant son épouse.

    ***

    Eglise Saint Pierre

    du XVIème siècle

    Rogy

    en 1877

    Rogy

    Rogy

    Rogy

    Plaque funéraire de Joseph de Ponthieu, lieutenant de la seigneurie.

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes de la famille d'Hangard et celles des de Mailly.

    Remaugies

     

    La seigneurie est très ancienne et parait avoir appartenu d'abord à des seigneurs de ce nom, Dreux de Remaugies prête serment à Philippe Auguste vers 1215.

    Elle passa dans la famille de Hangard, en 1359 Jacques de Hangard s'intitule seigneur, il fut maire d'Amiens en 1369.

    Son fils Antoine de Hangard épousa Gabrielle de Mailly.

    Remaugies

    de Hangard : de gueules à trois molettes d'argent.

    La dernière héritiaire de cette famille, Marie de Hangard épousa en 1527 René de Mailly et lui apporta en dot la seigneurie.

    Thibaud, le second de ses fils, fut en 1577 l'un des signataires de la Ligue, il épousa en 1575 Françoise de Belloy (décédée en 1592), puis Françoise de Soyecourt en 1593, héritier de la baronnie de Mailly, il fut inhumé en 1616 dans le choeur de l'église de Remaugies.

    Remaugies

    de Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

    René II, son fils, fonda en 1640 une chapelle d'un gros revenu dans son château de Remaugies, il meurt en 1642.

    Charles-Louis, son fils, laissa la seigneurie à son frère René III, marquis de Mailly, où se fixèrent définitivement ses successeurs.

    Louis de Mailly mourut sans postérité en 1774.

    Les de Mailly sont inhumés dans une cave sous l'église.

    En 1775, on annonce la vente des terres et seigneuries , le château fut vendu et démoli, il se trouvait à l'extrémité de la place sous laquelle courent d'immenses souterrains, d'après les traditions locales.

    La comtesse de La Myre possédait la seigneurie en 1789.

    Rien ne subsiste aujourd'hui, ni du château, ni de la chapelle

                                                     ***

                                            Eglise Saint-Leger

    Elle semble dater de la fin du XVème siècle, remaniée au XVIIIème.

    Remaugies

    en 1875

    Remaugies

    Remaugies

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

    La seconde partie du nom fut ajoutée par décret après la Grande Guerre.

     

    Projet de blason soumis par Jacques Dulphy, associant les armes des de Mailly et celles des de Gouffier, avec une croix de guerre en abîme (attribution en 1920).

    Bouillancourt-la-Bataille

     

    Odon de Bouillancourt est cité comme seigneur au XIIème siècle.

    La terre appartint longtemps à la famille de Mailly, Gilles VI de Mailly fut le premier qualifié de  seigneur vers 1370.

    Bouillancourt-la-Bataille

    De Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

    En 1507 Antoine de Mailly, conseiller et chambellan du Roi, rendit hommage pour la baronnie.

    Après lui vint Olivier de Parisy, tuteur et curateur de François de Mailly en 1514.

    Puis Pierre Hennequin, conseiller au Parlement, acquéreur en 1556.

    Gilberte de Blanchefort, dame d'Applaincourt, en 1613 qui céda en 1627 à Charles-Antoine Gouffier, seigneur de Brasseuse et d'Heilly.

    Bouillancourt-la-Bataille

    de Gouffier : d'or à trois jumelles de sable posées en fasce.

    C'est dans le château, encore pourvu de douves et de pont-levis, que le 21 novembre 1636, il reçut le cardinal de Richelieu après la reprise de Corbie.

    Ses successeurs en firent leur demeure, en particulier Marie-Marguerite Briet d'Alliel, épouse de Jean-Alexandre de Gouffier, colonel de dragons qui mourut en 1704 à la bataille d'Hochstedt, elle mourut en 1743 au terme d'un long veuvage et sera inhumée dans l'église.

    Bouillancourt-la-Bataille

    de Briet (armes anciennes): de gueules à la croix d'argent, chargée de cinq mouchetues d'hermine de sable. 

    César-Alexandre de Gouffier, marquis d'Epagny, mourut sans postérité en 1754, laissant à son frère Joseph, chanoine de N-D de Paris, ses biens considérables.

    François-Charles de Cambray hérita de la seigneurie mais préféra faire construire le château de Chaussoy-Epagny en 1777, il laissa ses biens à son frère Maximilien, comte de Villers aux Erables qui mourut sans postérité à la veille de la Révolution.

    Bouillancourt-la-Bataille

    de Cambray : d'azur au chevron d'or, accompagné, au canton dextre du chef, d'une molette et en pointe d'un trèfle, le tout d'or.

    En 1791, ses soeurs vendirent le domaine à Antoine Boula de Mareuil, il fit reconstruire le château, il meurt en 1825.

    Bouillancourt-la-Bataille

    Sa famille le possédait toujours lors de l'offensive allemande de 1918, qui vit la destruction totale du château.

    Bouillancourt-la-Bataille

    l'ancienne porte seigneuriale d'accès à l'église par le cimetière.

    Bouillancourt-la-Bataille

     

    pierre avec le blason des de Gouffier encastrée sur la gauche du portail.

          Eglise Saint-Martin

    L'ancienne église datait du XVIème siècle, détruite pendant la Première Guerre, elle a été reconstruite en 1920. 

    Bouillancourt-la-Bataille

    ancienne église en 1876

    Bouillancourt-la-Bataille

    Bouillancourt-la-Bataille

     

    Bouillancourt-la-Bataille

    de nos jours (photo Claude Deroletz)


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes du Chapitre de la cathédrale de Reims en y ajoutant une merlette de la famille d'Estrées.

    Ennemain

     

     

    Le domaine appartenait depuis des temps très anciens au chapitre de la cathédrale Notre-Dame Reims.

    Ennemain

     

    Chapitre ND de Reims : d'azur à la croix d'argent cantonnée de quatre fleurs de lys d'or.

    Une branche cadette de la maison d'Estrées y forma à partir de 1419 un fief seigneurial qui en relevait.

    Ennemain

    d'Estrées : d'argent fretté de sable, au chef d'or chargé de trois merlettes de sable.

    Pierre d'Estrées dit Carbonnel, bourgeais de Péronne devenu écuyer, acquit en 1434 un petit fief, son fils Antoine acquit à son tour le fief de Valieu en Santerre, quant à Antoine II son petit fils, arrière grand-père de Gabrielle d'Estrées acheta encore un autre fief et fut en 1482 capitaine du château de Briost.

    Un château-fort avait été construit à la fin du Moyen-Âge, restauré en 1564.

    La seigneurie passa par alliance en 1527 à la famille de Hennin puis vers 1540 à celle de Bovelles, puis aux d'Essigny de Bellevallée.

    En 1660 Claude Vinchon en fait l'acquisition.

    Ennemain

    Vinchon : d'azur parti d'or, à deux croissants posés en fasce de l'un de l'autre.

    C'est à ses descendants qu'il faut semble t-il attribuer la reconstruction du château en 1769, qu'ils habitèrent jusqu'au début du 20ème siècle.

    Ennemain

    Ennemain

    Charles-Antoine Vinchon dit du château épousa Marie-Josèphe Perdrix, il décède en 1823, son fils Charles-Louis Vinchon, dit d'En haut ( 1775-1837) sera maire de la commune.

    M.Objois en fut l'héritier et le dernier propriétaire.

    Le château fut détruit lors de la Première Guerre, seul subsistait en 1918 le pavillon nord qui existe toujours, une grande maison a été reconstruite accolée à lui, à l'emplacement du corps de logis principal.

    * Fondée vers 1525 par Antoine d'Estrées dont l'écu figurait sur le portail, la chapelle votive Notre-Dame des Joies s'élevait sur le site du Val-Bataille, elle fut détruite en 1916.

    Ennemain

    en 1909

    *

    Eglise Saint Martin

    Elle a été détruite lors de la Première Guerre mondiale.

    Ennemain

    Ancienne église en 1876.

    Ennemain

    avant 1914

    Ennemain

    en ruines

    Ennemain

    de nos jours

     


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