• Ce site a pour but de passer en revue les communes de la Somme ayant un blason, en associant l'histoire et le patrimoine, et de proposer avec l'aide de mon ami Jacques Dulphy un blason aux communes qui n'en possèdent pas. 

     

    Les armes ou armoiries sont un élément fortement visuel d'identification d'une commune qui exprime sous forme emblématique un ancrage dans l'histoire et dans le territoire.

    Ces armes sont l'attribut du nom de la commune qui les arbore et donc de ses habitants, qui peuvent ainsi exprimer un attachement symbolique à leur histoire locale.

    Les armes d'une commune se définissent dans un blason qui nécessite l'emploi d'un langage codifié, hérité d'une longue tradition au caractère symbolique très affirmé : le langage héraldique aux formes anciennes et dont le mystère participe à l'ancrage historique.

    Les armoiries d'une commune peuvent cohabiter à côté d'un logo (logotype) de la municipalité, leur usage étant différent.

    Il est conseillé de s'inspirer ou de reprendre un ou plusieurs blasons de seigneurs locaux en " brisant " ces armoiries pour signifier qu'il s'agit de celles de la commune et non celles d'une famille, cette brisure peut se faire soit en ajoutant un meuble ou une partition, soit en changeant une couleur ou en les inversant, soit encore en les inversant, soit encore par combinaison de plusieurs blasons.

     

    Les dessins des blasons sont de Daniel Juric :http://armorialdefrance.fr/

    * Certains dessins sont d'Arcady Voronzov, héraldiste russe.

    * Les aquarelles et dessins : Bibliothèque municipale d'Abbeville,fond Macqueron

    * Les textes sont issus de : Gentilhommières en Picardie de Philippe Seydoux

                                          : Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie

                                          : Dictionnaire des châteaux de France de Jacques Thiébaut

                                          : Châteaux disparus dans la Somme de Christian Du Passage

                                          : Fiefs et seigneuries du Ponthieu et du Vimeu de René de Belleval  

                                          : Jacques Dulphy, avec ses propositions de blasons, ses précieux renseignements et conseils   

                                          : Jean-Noël Marchiset-Héraut pour ses précisions généalogiques,

        ses documents et photos .                                          


    3 commentaires
  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason associant les quintefeuilles de la famille de Fouquesolles et la pierre d'Oblicamps.

    Bavelincourt

     

    Attestée depuis le 12 ème siècle sous le nom de Bavelainecort en 1148.

    Deux écarts aujourd'hui disparus étaient alors attesté : Le Francmoulin abritait une ferme appartenant à l'abbaye de Corbie aurait été détruite avant 1669, et le hameau d'Agnicourt, mentionné dès le 12ème siècle, était le siège d'une seigneurie.

    Au Moyen-Âge c'est le siège d'une seigneurie dont les premiers détenteurs portaient le nom, Hesselin de Bavelincort en 1212.

    Puis la famille de Beauffort, charles de Beauffort trouva la mort à Azincourt en 1415.

    Bavelincourt

    de Beauffort : d'azur à trois jumelles d'or

    Le fief passa ensuite à la famille de Fouquesolles, Charles de Fouquesolles se maria en1563 avec Isabeau de May.

    Bavelincourt

     

    Une autre seigneurie relevant de Bavelincourt était attachée au hameau d'Esbart 

    Son frère Olivier de Fouquesolles était seigneur du hameau des Barres (Esbart), puis son fils Abel de Fouquesolles qui meurt en 1627.

     Il s'élève encore aujourd'hui un château, entièrement remanié vers 1900 par l'architecte Amédée Milvoy, cette demeure actuelle reprend les murs de l'ancien qui pourrait remonter à l'époque médiévale.

    Edifiée pour Mme Gourdin Bouquet, veuve d'un ancien maire de la commune.

    Plus près de nous, la demeure a appartenu à l'industriel Gonthiez.

     

    Bavelincourt

     

    Bavelincourt

    Bavelincourt

     

    Maison de maître dite Château

    Bavelincourt

    En 1893 Madame Gourdin-Bouquet, la veuve d'un ancien maire de Bavelincourt, dont les initiales figurent sur la girouette des communs nord et sur la cheminée de la salle de billard, fit élever cette résidence d'été à l'emplacement d'une maison plus ancienne dont subsistent probablement des fragments de murs pignons, en briques et pierres alternées, ainsi que les caves. Elle fit appel à l'architecte amiénois Amédée Milvoy, il édifia également la chapelle funéraire des Gourdin-Bouquet dans le cimetière de Bavelincourt . A l'intérieur du " château ", les deux panneaux peints de fleurs sont probablement dus au peintre J-F Basserie, qui exécuta deux tableaux pour la résidence, dont un portrait de Mme Gourdin. La grille en fer forgé qui se trouvait à l'entrée de la cour, et qui portait aussi les initiales de Mme Gourdin, a été démontée vers 1965-1970. Les écuries au nord du corps de logis ont été transformées en logement en 1992. Le plancher du salon central a été enlevé en 1998. Dans le parc, les arbres anciens ont disparu : ormes, hêtre de 180 ans. Il existait jadis un four à pain, et un puits à l'est du corps de logis.

     

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    Eglise Saint Sulpice

    L'ancienne église était un petit édifice à chevet plat, dont le portail surmonté d'un campenard avait été rajouté en 1762.

    En 1848, la commune envisage de reconstruire l'église paroissiale sur un nouvel emplacement. Le projet de Charles Demoulins, architecte à Doullens, est adopté en 1853 et les travaux adjugés à Joseph Warbesson, maçon à Contay. Les matériaux provenant de la démolition de l'ancienne église sont remployés comme parements intérieurs dans la nouvelle construction. Celle-ci est achevée en 1854.

    La bataille de décembre 1870 ayant causé des dommages, il faut notamment réparer la voûte de l'église et remplacer par des tirants métalliques les entraits et poinçons de la charpente.

     

    Bavelincourt

    en 1871 aquarelle d'O.Macqueron (Archives et Bibliothèque patrimoniale dAbbeville)

    Bavelincourt

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    Il ne reste de l’époque médiévale qu’une croix sculptée à l'entrée Sud du village. Cette stèle en grès d’environ 1,15m de haut n'est malheureusement pas documentée et ne porte aucune date. Elle peut remonter au Moyen Age ou au XVIe siècle (datation retenue pour son classement). Le grès était abondamment employé dans la région pour les croix funéraires jusqu'au XIXe siècle.

    Bavelincourt

     

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    Pierre d'Oblicamp

    Bavelincourt

    •  Au nord du bois de Bavelincourt, au milieu des terres et offrant un vaste panorama sur la vallée de l'Hallue, se dresse un menhir au profil de tête de cheval, connu sous le nom de Pierre d'Oblicamp. Ce mégalithe de 2,40 m de hauteur, de 2,25 m dans sa plus grande largeur et s'enfonçant de 1,25 m dans le sol, est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis le 5 janvier 1970.

     


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