• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes de la famille d'Hangard et celles des de Mailly.

    Remaugies

     

    La seigneurie est très ancienne et parait avoir appartenu d'abord à des seigneurs de ce nom, Dreux de Remaugies prête serment à Philippe Auguste vers 1215.

    Elle passa dans la famille de Hangard, en 1359 Jacques de Hangard s'intitule seigneur, il fut maire d'Amiens en 1369.

    Son fils Antoine de Hangard épousa Gabrielle de Mailly.

    Remaugies

    de Hangard : de gueules à trois molettes d'argent.

    La dernière héritiaire de cette famille, Marie de Hangard épousa en 1527 René de Mailly et lui apporta en dot la seigneurie.

    Thibaud, le second de ses fils, fut en 1577 l'un des signataires de la Ligue, il épousa en 1575 Françoise de Belloy (décédée en 1592), puis Françoise de Soyecourt en 1593, héritier de la baronnie de Mailly, il fut inhumé en 1616 dans le choeur de l'église de Remaugies.

    Remaugies

    de Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

    René II, son fils, fonda en 1640 une chapelle d'un gros revenu dans son château de Remaugies, il meurt en 1642.

    Charles-Louis, son fils, laissa la seigneurie à son frère René III, marquis de Mailly, où se fixèrent définitivement ses successeurs.

    Louis de Mailly mourut sans postérité en 1774.

    Les de Mailly sont inhumés dans une cave sous l'église.

    En 1775, on annonce la vente des terres et seigneuries , le château fut vendu et démoli, il se trouvait à l'extrémité de la place sous laquelle courent d'immenses souterrains, d'après les traditions locales.

    La comtesse de La Myre possédait la seigneurie en 1789.

    Rien ne subsiste aujourd'hui, ni du château, ni de la chapelle

                                                     ***

                                            Eglise Saint-Leger

    Elle semble dater de la fin du XVème siècle, remaniée au XVIIIème.

    Remaugies

    en 1875

    Remaugies

    Remaugies

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

    La seconde partie du nom fut ajoutée par décret après la Grande Guerre.

     

    Projet de blason soumis par Jacques Dulphy, associant les armes des de Mailly et celles des de Gouffier, avec une croix de guerre en abîme (attribution en 1920).

    Bouillancourt-la-Bataille

     

    Odon de Bouillancourt est cité comme seigneur au XIIème siècle.

    La terre appartint longtemps à la famille de Mailly, Gilles VI de Mailly fut le premier qualifié de  seigneur vers 1370.

    Bouillancourt-la-Bataille

    De Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

    En 1507 Antoine de Mailly, conseiller et chambellan du Roi, rendit hommage pour la baronnie.

    Après lui vint Olivier de Parisy, tuteur et curateur de François de Mailly en 1514.

    Puis Pierre Hennequin, conseiller au Parlement, acquéreur en 1556.

    Gilberte de Blanchefort, dame d'Applaincourt, en 1613 qui céda en 1627 à Charles-Antoine Gouffier, seigneur de Brasseuse et d'Heilly.

    Bouillancourt-la-Bataille

    de Gouffier : d'or à trois jumelles de sable posées en fasce.

    C'est dans le château, encore pourvu de douves et de pont-levis, que le 21 novembre 1636, il reçut le cardinal de Richelieu après la reprise de Corbie.

    Ses successeurs en firent leur demeure, en particulier Marie-Marguerite Briet d'Alliel, épouse de Jean-Alexandre de Gouffier, colonel de dragons qui mourut en 1704 à la bataille d'Hochstedt, elle mourut en 1743 au terme d'un long veuvage et sera inhumée dans l'église.

    Bouillancourt-la-Bataille

    de Briet (armes anciennes): de gueules à la croix d'argent, chargée de cinq mouchetues d'hermine de sable. 

    César-Alexandre de Gouffier, marquis d'Epagny, mourut sans postérité en 1754, laissant à son frère Joseph, chanoine de N-D de Paris, ses biens considérables.

    François-Charles de Cambray hérita de la seigneurie mais préféra faire construire le château de Chaussoy-Epagny en 1777, il laissa ses biens à son frère Maximilien, comte de Villers aux Erables qui mourut sans postérité à la veille de la Révolution.

    Bouillancourt-la-Bataille

    de Cambray : d'azur au chevron d'or, accompagné, au canton dextre du chef, d'une molette et en pointe d'un trèfle, le tout d'or.

    En 1791, ses soeurs vendirent le domaine à Antoine Boula de Mareuil, il fit reconstruire le château, il meurt en 1825.

    Bouillancourt-la-Bataille

    Sa famille le possédait toujours lors de l'offensive allemande de 1918, qui vit la destruction totale du château.

    Bouillancourt-la-Bataille

    l'ancienne porte seigneuriale d'accès à l'église par le cimetière.

    Bouillancourt-la-Bataille

     

    pierre avec le blason des de Gouffier encastrée sur la gauche du portail.

          Eglise Saint-Martin

    L'ancienne église datait du XVIème siècle, détruite pendant la Première Guerre, elle a été reconstruite en 1920. 

    Bouillancourt-la-Bataille

    ancienne église en 1876

    Bouillancourt-la-Bataille

    Bouillancourt-la-Bataille

     

    Bouillancourt-la-Bataille

    de nos jours (photo Claude Deroletz)


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes du Chapitre de la cathédrale de Reims en y ajoutant une merlette de la famille d'Estrées.

    Ennemain

     

     

    Le domaine appartenait depuis des temps très anciens au chapitre de la cathédrale Notre-Dame Reims.

    Ennemain

     

    Chapitre ND de Reims : d'azur à la croix d'argent cantonnée de quatre fleurs de lys d'or.

    Une branche cadette de la maison d'Estrées y forma à partir de 1419 un fief seigneurial qui en relevait.

    Ennemain

    d'Estrées : d'argent fretté de sable, au chef d'or chargé de trois merlettes de sable.

    Pierre d'Estrées dit Carbonnel, bourgeais de Péronne devenu écuyer, acquit en 1434 un petit fief, son fils Antoine acquit à son tour le fief de Valieu en Santerre, quant à Antoine II son petit fils, arrière grand-père de Gabrielle d'Estrées acheta encore un autre fief et fut en 1482 capitaine du château de Briost.

    Un château-fort avait été construit à la fin du Moyen-Âge, restauré en 1564.

    La seigneurie passa par alliance en 1527 à la famille de Hennin puis vers 1540 à celle de Bovelles, puis aux d'Essigny de Bellevallée.

    En 1660 Claude Vinchon en fait l'acquisition.

    Ennemain

    Vinchon : d'azur parti d'or, à deux croissants posés en fasce de l'un de l'autre.

    C'est à ses descendants qu'il faut semble t-il attribuer la reconstruction du château en 1769, qu'ils habitèrent jusqu'au début du 20ème siècle.

    Ennemain

    Ennemain

    Charles-Antoine Vinchon dit du château épousa Marie-Josèphe Perdrix, il décède en 1823, son fils Charles-Louis Vinchon, dit d'En haut ( 1775-1837) sera maire de la commune.

    M.Objois en fut l'héritier et le dernier propriétaire.

    Le château fut détruit lors de la Première Guerre, seul subsistait en 1918 le pavillon nord qui existe toujours, une grande maison a été reconstruite accolée à lui, à l'emplacement du corps de logis principal.

    * Fondée vers 1525 par Antoine d'Estrées dont l'écu figurait sur le portail, la chapelle votive Notre-Dame des Joies s'élevait sur le site du Val-Bataille, elle fut détruite en 1916.

    Ennemain

    en 1909

    *

    Eglise Saint Martin

    Elle a été détruite lors de la Première Guerre mondiale.

    Ennemain

    Ancienne église en 1876.

    Ennemain

    avant 1914

    Ennemain

    en ruines

    Ennemain

    de nos jours

     


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  • Ancienne commune Lincheux-Hallivillers, devenue commune associée d'Hornoy-le-Bourg en 1972.

     

    Guy de Lincheux possédait la terre vers le milieu du 12ème siècle, puis son fils Jean cité en 1166, leurs successeurs portèrent le nom jusqu'en 1240.

    En 1402 on trouve Philippe de Fricamps puis Jean Bertin originaire de Guerbigny à la fin du 15ème.

    Lincheux

    de Bertin : losangé d'argent et de gueules.

    A Jean Bertin, seigneur de Lincheux en 1507,  succède Adrien, maréchal des logis d'une compagnie d'armes des Ordonnances du roi.

    On attribue la construction de l'ancien château à cette famille, construit en briques avec tours et donjon, murs fortifiés, fossés et pont-levis.

     Sa fille Marie Bertin épouse Antoine Clabault, seigneur de Vaux-les-Amiens et Vercourt, issu d'une ancienne famille de maïeurs d'Amiens.

    Lincheux

    Clabault : de sinople à l'escarboucle pommelée d'or, au franc quartier de sable à la croix ancrée d'argent.

    La cloche de l'église paroissiale portait la mention "L'an MDC LXXII fut faite par Antoine Clabault"

    En 1547 sa fille Jeanne Clabault épouse Flour d'Ardres, sieur de Crésecques, capitaine d'Abbeville l'année suivante puis colonel du régiment de Picardie en 1555.

    Lincheux

    d'Ardres : d'argent à l'aigle bicéphale de sable, armée et becquée de gueules.

    En 1611, le mariage de Françoise d'Ardres avec Philippe de Biencourt, seigneur de Poutrincourt, capitaine de cavalerie, fit entrer Lincheux dans cette famille qui conservera plus de deux siècles l'important domaine agricole, sans jamais habiter le château.

    Charles-Nicolas de Biencourt, le fils de Louis-Charles marquis de Poutrincourt et baron de Meisnières, vendit le domaine en 1818 et mourut célibataire en 1833 à Mesnières.

    Lincheux

    de Biencourt : de sable, au lion d'argent armé et lampassé de gueules, couronné d'or.

    Démoli peu après, vers 1840, le château n'est connu qu'à travers plusieurs dessins des Duthoit, avec une façade Renaissance ornée d'arabesques, de médaillons et de bustes sculptés avec goût et élégance.

    Lincheux

    Quelques uns des médaillons sauvés de la destruction servirent à orner la façade du prebytère construit sur les fondations du château, ils ont malheureusement disparus en 1895, vendus par la commune à des antiquaires.

                                                                *

                                             Eglise Saint-Pierre

    Début du 16ème siècle, la nef a été reconstruite en 1885.

    Lincheux

    en 1876, avant la reconstruction de la nef.

    Lincheux

    Lincheux

    photo: Pierre Deroletz

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes des de Cambray en y ajoutant une molette pour l'équilibre et une feuille d'érable venant remplacer le trèfle en pointe, allusion au nom du village.

    Villers-aux-Erables

     

    Le premier seigneur connu est Guillaume de Villers en 1207.

    A partir du 14ème siècle, la seigneurie est la propriété de la famille de Fontaines.

    François de Fontaines en était le seigneur en 1571.

    Claude de Fontaines vendit la seigneurie à la fin du 16ème à Maximilien de Cambray (1639-1719), capitaine d'infanterie.

    Il fit construire le château au nord du village dans les années 1680.

    Mort sans alliance, il laissa ses biens à son neveu Florimond, seigneur de La Neuville, mort en 1763, auquel succéda son fils Maximilien-Eugène de Cambray, comte de Villers, qui mourut en 1787 sans enfants, après avoir recueilli la succession de son frère, le marquis d'Epagny.

    Villers-aux-Erables

    de Cambray : d'azur au chevron d'or, accompagné au canton dextre du chef, d'une molette et en pointe d'un trèfle, le tout d'or.

    Louis-Antoine de Cambray-Digny, son neveu et héritier, né en 1751, officier d'artillerie, avait combattu aux côtés des Insurgents américains et avait obtenu le grade de colonel de cavalerie.

    Villers-aux-Erables

    Il fut inquiété pendant la Révolution, mais en ventôse de l'An II les autorités reconnurent qu'il avait combattu 25 ans pour des républiques, ils firent lever les scellés apposés sur son mobilier.

    Il mourut sans postérité à Villers en 1822.

    Trois ans plus tard son neveu fixé à Florence (Italie) céda le domaine à Edouard Cadeau d'Acy (1795-1860), maire de la commune en 1824, conseiller général et député de la Somme, père de la marquise de Rougé et grand-père du comte Jacques de Rougé, il avait épousé Mlle Pauline Tripier de Sénerville, il meurt en 1860.

    Villers-aux-Erables

    Cadeau d'Acy : d'azur à trois bandes ondées d'argent.

    Sa fille Anne-Marie Cadeau d'Acy épousa en 1860 Théodorite-Bonabes-Félicien, marquis de Rougé (mort en 1864).

    Villers-aux-Erables

    De Rougé : de gueules à la croix pattée d'argent

    Le château était une demeure classique de dimensions modestes, habitué à des demeures plus grandioses, le comte de Rougé et son épouse Antoinette d'Havrincourt, firent dès 1909 transformer et agrandir le bâtiment, deux ans de travaux rendirent presque méconnaissable l'édifice.

    Villers-aux-Erables

    Villers-aux-Erables

    De tout cela la guerre de 1914-1918 n'a laissé subsister que de maigres vestiges, abattus depuis.

    Villers-aux-Erables

     

    Villers-aux-Erables

     

     

    ***

    Eglise Saint Sulpice

    L'ancienne église de trouvait dans le parc du château, très petite et couverte de chaumes, un incendie la détruisit quelques années avant la Révolution, elle renfermait une chapelle castrale bénite en 1420.

    L'église fut reconstruite à la fin du 18ème siècle aux frais de M.de Cambray, au centre du village, elle fut détruite lors des combats de 1918.

    Villers-aux-Erables

    EN 1877

    Villers-aux-Erables

    en 1918

    *

    La chapelle sépulcrale

    Construite de 1862 à 1864 par Mme veuve Cadeau d'Acy et ses enfants.

    Elle a échappé aux destructions de 1918.

    Villers-aux-Erables


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