• La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes des Rouillé de Fontaine, en inversant les métaux.

    Goyencourt

     

    Cités à l'occasion de dons consentis au 13ème et 14ème siècle à l'abbaye d'Ourscamp, près de Noyon, les seigneurs de Goyencourt eurent pour successeurs la famille de Rely puis Jeanne de Benquethun qui épouse Josse de Gourlay, seigneur de Monsures, puis Jacques de Mauchevalier, seigneur de Wailly et Namps.

    Goyencourt

    En 1506 Jeanne de Mauchevalier, unique héritière de biens considérables, les apporta en mariage à Jean d'Hallwyn, seigneur d'Esquelbecq.

    Goyencourt

    d'argent à trois lionceaux de sable, lampassés de gueules, armés et couronnés d'or

    Un siècle plus tard, Charles Huault de Montmagny acquit d'Antoine d'Hallwyn la seigneurie.

    Le château qu'il fit vraisemblablement bâtir dut être reconstruit par son fils Louis, conseiller d'Etat, après le passage des Impériaux en 1636 et le siège de Roye en 1653.

    Goyencourt

    Huault : d'or, à la fasce d'azur chargée de trois molettes du champ, accompagnées de trois coquilles de gueules.

    Jeanne d'Huault épouse en 1660 Robert Guérin des Berseaux, capitaine au régiment de Picardie en garnison à Montdidier, qui meurt en 1678.

    Goyencourt

    Guérin des Berseaux : d'or à trois lions de sable, onglés, langués et couronnés de gueules.

    Pierre, marquis de Ternault, maréchal des logis des camps et armées du Roi, résidait en 1696 au château.

    Passés au service de l'Espagne et fixés en Lombardie, les Guérin de Ternault cèdent Goyencourt en 1728 à Nicolas de Sézille, conseiller du Roi à Noyon.

    Goyencourt

    Sézille : d'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'une coquille du même.

    Angélique-Elisabeth Sézille contracte en 1735 une brillante alliance avec Michel Rouillé de Fontaine, comte de Marly-la-Ville qui sera inhumé en 1774 à Goyencourt.

    Goyencourt

    Rouillé de Fontaine : d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux roses tigées et feuillées d'argent, et en pointe d'un croissant du même.

    Elle réussit à préserver le domaine des menées révolutionnaires et se fait restituer l'usufruit de ses biens, mis sous séquestre après le départ pour l'émigration de son fils Alexandre, nu-Propriétaire.

    Alexandre Rouillé de Fontaine, mestre de camp, épouse en 1772 Claude-Sophie Caulet de Wasigny, qui possède plusieurs belles terres ardennaises.

    Leur fils Michel, député libéral de la Somme sous Charles X et sous Louis-Philippe, il se partage entre la rue de Grenelle de Paris et son château.

    En 1828, Stéphanie Rouillé de Fontaine épouse Charles-Philippe de La Myre qui meurt prématurément en 1842.

    Sa fille Clotilde fait considérablement agrandir le château après 1861, date de son mariage avec le vicomte Gaston de Contades.

    Goyencourt

    en 1877

    Goyencourt

    armoiries du fronton, avec deux lions comme supports, une couronne de marquis et la devise Terror Belli Decus Pacis (Terreur en guerre, ornement en paix).

    à droite : de La Myre, avec erreur du sculpteur aux 2 et 3, les merlettes sont devenues des besants !

    GoyencourtGoyencourt

     

    à gauche : de Contades : d'or à l'aigle d'azur, le vol abaissé, becquée, membrée et onglée de gueules.

    Endommagé dès 1914 par l'artillerie, ce vaste édifice est totalement détruit au cours de l'offensive de 1918.

    Goyencourt

    Goyencourt

    La marquise de Montboissier, née Yvonne de Contades, en était propriétaire en 1914, présidente de l'Association "La Somme dévastée", elle fit reconstruire le château une fois la paix revenue, mais lui donna un aspect différent.

    GoyencourtGoyencourt

     

    Vendu après la dernière guerre, le château semble aujourd'hui à l'abandon.

    Goyencourt

    Goyencourt


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes de la famille de Roye avec un lambel d'azur comme brisure.

    Guerbigny

     

     Il a existé un château-fort construit sous le roi Louis IV d'Outremer, situé sur une colline commandant la vallée.

    La seigneurie fit d'abord partie du fief des Grandes Tournelles.

    Guerbigny

    De La Tournelle : de gueules à trois tours d'or

    Robert de La Tournelle, 7ème du nom, n'eut de sa femme Marie de Fignières qu'une fille Jeanne, laquelle épousa Jean 1er de Montmorency.

    Guerbigny

    de MontmorencyD'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur

     

    Son fils Jean II épousa Isabeau de Nesle.

    Hugues, son fils aîné,chambellan de Charles VI, épousa Jeanne d'Harcourt.

    Leur fille Catherine, par la mort de ses deux frères à la bataille de Perche en 1424, sera l'héritière, elle épousa Mathieu de Roye.

    Guerbigny

    de Roye : de gueules à la bande d'argent

    Léonore de Roye, seule héritière, épousa en 1551 Louis de Bourbon-Condé, frère puiné d'Antoine de Bourbon, père d'Henri IV.

    Guerbigny

    Henri II de Bourbon, prince de Condé, vendit en 1626 à Maximilien de Belleforière, marquis de Soyecourt, il avait épousé en 1618 Judith de Mesme, gouverneur de Corbie en 1636, il rendit la ville aux Espagnols et fut accusé de trahison, ses biens furent confisqués, son château de Tilloloy fut démoli et celui de Guerbigny démantelé.

    Guerbigny

    de Belleforière : de sable, semé de fleurs de lis d'or

    Marie-Renée de Belleforière épousa Timoléon de Seiglière.

    Guerbigny

    de Seiglière : d'azur à trois épis de seigle, posés 2 et 1 

    La maison de Soyecourt n'ayant plus d'héritier mâle se fondit dans celle d'Hinnisdal.

                                                                        *

    Plusieurs autres fiefs existaient dont :

    Le fief de Beauvillé, donna son son nom à une branche de la famille Cauvel, originaire de Suède, qui s'établit en France vers le 15ème siècle et se divisa en trois branches dont celle de Beauvillé.

    Guerbigny

    Cauvel de Beauvillé : d'azur à trois gourdes d'argent, posées 2 et 1.

    *

    Le fief des Maretz

    Pierre Bosquillon de l'Etoile le possédait en 1684.

    ***

    Eglise Saint-Pierre

    Guerbigny

    Avant sa restauration, dessin des frères Duthoit

    Guerbigny

    L'existence d'une église à Guerbigny nous est connue depuis 1108. L'église actuelle a été construite au xiiie siècle et remaniée aux xve et xvie siècles. Une restauration du pignon de la façade est fut entreprise en 1776 et au xixe siècle on procéda à la restauration du portail et de la toiture des bas-côtés. L'édifice fut endommagé par les combats de la Première Guerre mondiale et fut restauré pendant l'entre-deux-guerres. L'église de Guerbigny est protégée au titre des monuments historiques : classement par arrêté du 20 août 1919.

     

    L'église a été endommagée pendant la Campagne de France de mai-juin 1940 et a été restaurée après la Seconde Guerre mondiale.

    Guerbigny

    La façade triangulaire sans décor sculpté est couronnée au sommet par une statue de saint Pierre assis dans la cathèdre, elle date de 1880 en remplacement d'une plus ancienne.

    Guerbigny

    photo André Guerville

    Guerbigny

    Au-dessus de la lucarne, se trouve un écusson aux armes des Bourbon-Condé.


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  • Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailli

     

    http://armorialdefrance.fr/

     Écartelé: au 1er d'azur à la croix ancrée d'or, au 2e de gueules à la bande d'or, au 3e d'argent à quatre bandes de gueules, au 4e d'azur à trois fleurs de lis d'or surmontées d'un lambel d'argent.

    *

    Le blason de Saint-Quentin-Lamotte a été présenté en 1977 lors de l'inauguration de la "croix du Bailly", croix de grès très ancienne, transférée depuis le cimetière jusqu'au centre du village, et dont la partie supérieure manquante avait été refaite à cette occasion.
    La commune porte un écartelé seigneurial. Les De Lamotte portaient d'azur à la croix ancrée d'or (et non une aigle d'azur!), les De Torcy de gueules à la bande d'or, les De Lannoy d'argent à quatre bandes de gueules.
    Quant au quatrième, qui reprend le blason des Orléans, il rappelle que le château du lieu, dont il reste l'ancien logis des officiers, appartint à Philippe d'Orléans (Philippe Egalité) jusqu'en 1792 et que son fils, le duc de Chartres, futur Louis-Philippe, y passa une partie de sa jeunesse, quand il venait à la mer avec tout le "pensionnat de Mme de Genlis" (Montpensier, Beaujolais, Adélaïde...)."
    (Jacques Dulphy)

    **

    Trois hameaux, la Croix, la Motte et Saint-Quentin ont donné leur nom au village actuel.

    Durant la Révolution, la commune porte le nom de Croix-au-Bailly

    Le fief de Saint-Quentin, appartenant au prieuré d'Eu, finit par passer au fief de La Motte. Les seigneuries de La Motte et de La Croix subsisteront jusqu'à la Révolution.

     

    L'origine de la seigneurie de La Motte-sur-Eu remonte à Guillaume de La Motte cité en 1260 et à Jean qui y avait fondé une chapelle en 1336.

    Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

    de La Motte : d'azur à la croix ancrée d'or

    Robert des Marets épousa Mahaut de La Motte et en rendit aveu en 1377.

    En 1533, à l'occasion de son mariage avec Michelle de Lameth, Robert de Torcy était qualifié de seigneur.

    Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

    de Torcy  de Lentilly (Nivernais) : de gueules à la bande d'or.

    D'après les concepteurs du blason qui ont choisi les armes des de Torcy de Lentilly, famille du Nivernais, alors que les de Torcy de Picardie portent : de sable à la bande d'or !

    Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

    Jean son fils aîné était enseigne de cent-hommes d'armes puis son fils Nicolas, gentilhomme ordinaire de la Chambre, qui laissa ses biens à sa fille Louise de Torcy qui épousera François de Lannoy en 1632.

    Louis-Auguste de Lannoy, colonel d'infanterie, gouverneur d'Eu et du Tréport, demeurait en son château de La Motte où il décédera en 1738.

    Son fils Louis-Charles de Lannoy, comte, gouverneur du comté d'Eu, sera le commanditaire de la restructuration du château en 1770, il mourut en 1785 laissant ses biens et ses dettes à sa nièce Hortense Le Roy de Saint-Lau, épouse du marquis des Essars.

    Elle revendit le château en 1787 à Philippe d'Orléans (Philippe Egalité), déclaré "bien national" en 1792 , le domaine fut adjugé à René Le Prestre de Chateaugiron, qui le céda en l'an VIII à Agathe Trécesson, son épouse divorcée.

    Il fut finalement acquis en l'An XII par Jacques-Nicolas Delegorgue, futur maire de la commune, qui mourut sous la Restauration en son château. Il ne s'agissait plus alors du château d'origine, ravagé par un incendie et qui avait été abattu, mais de l'ancien logis affecté aux officiers qui assistaient le comte de Lannoy dans sa charge de gouverneur.

    Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

    en 1853

    Toujours debout ce bâtiment est accompagné de quatre corps de dépendances disposés sur les côté de la vaste cour.

    Vendu en 1820 au comte de la Salle de Rochemaure, puis en 1835 à M.de Bongard et à son épouse, née Milleville.

    Le domaine échut en 1872 à Mme de Blangermont qui le morcela.

    Acquis par M.Vérot avec 25 ha, le château abrita plusieurs Etats-Majors anglais en 1916-1918, avant d'être loué et restauré par Henri Desjonquères.

    Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

    Merci à J-N Marchiset-Heraut

    Il appartient ensuite à M. Louis Barrez. 

    Maintenant propriété de M.Bertrand Proffit et de son épouse, née Sylviane du Passage qui en ont fait de luxueuses chambres d'hôtes et qui accueillent des réceptions dans l'orangerie.

    Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

     

     

    *

    Eglise Saint-Quentin

    17ème siècle

    Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

     

                                                                   en 1853

    Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

    Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

    Photo: APictche

    La croix du bailli du 16ème siècle, ramenée du cimetière au centre du village.

      


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    Avelesges

     

     

    Parti: au 1er de sinople à la gerbe de blé d'or liée de gueules, au 2e d'azur à la rose des jardins d'or; le tout sommé d'un chef d'argent chargé de trois merlettes de gueules.

     

     Création Jean-François Binon.

    Adopté en décembre 2021.
    La couleur verte et le blé rappellent que c'est une commune agricole.
    La rose est attribut de Notre Dame qui est la sainte patronne de la paroisse.
    Les merlettes sont prises dans le blason de la famille "Picquet d'Avelesges".

     

    Les premiers seigneurs connus furent les sires d'Airaines avec Hugues d'Airaines en 1239.

    Avelesges

    sires d'Airaines : d'argent à trois fasces de gueules.

     

    Seigneur d'Avelesges, du Quesnel et de Chaussoy au début du 16ème siècle, Adrien Picquet appartenait à une famille amiénoise.

    Avelesges

    Picquet : d'azur à la bande d'or, chargée de trois merlettes de sable.

     

    L'aîné de ses fils Jean servit sous le seigneur de Pont-Rémy et fut armé chevalier en 1546.

    Le château pourrait être l'oeuvre d'Antoine Picquet, écuyer, ingénieur du roi, qui hérita en 1687 de son père Geoffroy.

    La seigneurie passa à Jean Picquet, puis à son neveu François Picquet de Famechon, cité en 1699 et en 1734 comme y demeurant ordinairement.

    Maximilien Picquet, officier au régiment de Monaco-infanterie, n'eut pas de postérité de son mariage avec Catherine de Belloy.

    A sa mort en 1781, le domaine échut à sa nièce Marie-Gabrielle de Milleville dont les enfants s'en défirent en 1806.

    L'acquéreur fut le comte Gustave de Chassepot, le frère aîné du futur marquis de Pissy, lieutenant de louveterie en Amiénois, il mourut en 1837.

    Avelesges

    d'azur, à la fasce ondée d'or accompagnée de trois roses du même.

    Son fils Jude de Chassepot, né en 1808, ardent légitimiste, il servit dans l'armée bavaroise, vers 1830 il revint à cheval de Munich à Avelesges sans réaliser qu'il venait de faire une performance, successeur de son père dans ses fonctions, il anima une véritable école de vénerie à Avelesges dans les années 1850.

    Mis en vente après sa mort, le château fut acquis en 1879 par Gustave Pommeret des Varennes dont l'épouse Antoinette de Morgan souhaitait se rapprocher de Belloy-Saint-Léonard.

    Avelesges

    Pommeret des Varennes : d'azur à un chevron d'or chargé d'une rose de gueules, et de deux pommes d'argent en fasce et d'une raie d'argent (poisson) en pointe.

    Avelesges

    Ravagé par un incendie dû à la jalousie d'un ancien cocher, dit-on, une nuit de juin 1886.

    Il n'a pas été restauré, on reconnait encore le portail d'entrée, les dépendances et les murs de clôture du parc.

    AvelesgesAvelesges

    AvelesgesAvelesges

     

    ***

    Eglise Notre-Dame de la Nativité

    16ème siècle, très restaurée au 18ème siècle.

    Avelesges

     

     

     


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  • Bailleul

    https://armorialdefrance.fr/ 

     

    D'hermine à l'écusson de gueules.

    *

    Ce sont les armes des De Bailleul, originaires du village de Bailleul, en Vimeu. Cette famille picarde d'ancienne chevalerie est connue pour avoir donné deux vice-rois à l'Ecosse aux XIIIe et XIVe siècles: Jean et Edouard, son fils.
    Un autre blason est parfois donné pour Bailleul en Vimeu: d'argent à la bande de gueules. C'est une erreur: ce blason s'applique à Bailleul-lès-Pernes, dans le Pas-de-Calais (62), armes communales inspirées d'une autre famille du même nom.

    Jacques Dulphy.

    *

    Les coutumes locales de la seigneurie furent rédigées le 15 septembre 1507. La châtellenie de Bailleul était un des fiefs les plus importants du Vimeu et de tout le Ponthieu : trente-deux seigneuries en relevaient. On remarque encore, dans le bois, l'emplacement du château des anciens sires de Bailleul, dont le périmètre est encore nettement dessiné et circonscrit par des fossés très profonds.

    Bailleul

    Bailleul

     

     Le roi d'Angleterre, Henri V logea probablement une nuit au château de Bailleul qui avait appartenu aux rois d’Écosse. En effet quelques jours avant la bataille d’Azincourt, le 3 octobre 1415, n’ayant pu traverser la Somme au gué de Blanquetaque, alors défendue par les miliciens d’un bon corps de troupes et par une barrière de palissades et de canons, il vint camper à Bailleul. Cette forteresse fut prise en 1420 aux Anglo-Bourguignons par les Dauphinois, et de cette époque date sa destruction. 

    Dès le 11ème siècle, on trouve des seigneurs portant le nom comme Guy de Bailleul, chevalier, qui accompagna Guillaume de Normandie à la conquête de l'Angleterre.

    - 1237-1267, Jean DE BAILLEUL, chevalier, seigneur de Dompierre, d’Hornoy. Lord de Bernard Castle et seigneur de Stokesley, Fotheringay, Torkesey, Biwell, Wodehorn, Dryfeld, Kempeston et Tottenham en Angleterre. Mort avant 1277. Il épouse Lady Dervegulde de Galloway, nièce de Malcolm IV, en 1233. Ce couple sera à l’origine du plus ancien collège de la plus ancienne université britannique. « Balliol College » (Oxford) est fondé en 1263 par John de Balliol et Lady Dervegulde, en réparation d’un différent qui avait opposé Jean à l’évêque de Durham. Jean meurt en 1268, son épouse en 1290. Ils eurent : - 1314-1363,Edouard de BAILLEUL, roi d'Ecosse, couronné roi le 24 septembre 1332, il renonce au trône le 20 janvier 1356 ; seigneur de Dompierre jusqu’en 1334 (confisqué par arrêt du Parlement et donnée par le Roi à Thomas de Marigny), d’Hélicourt (confisqué en 1338 par le Roi qui le donne en 1355 à Jacques de Bourbon, comte de la Marche), d’Hornoy (confisqué en 1330 par le Roi et donné à Ferry de Picquigny), mort sans postérité en 1363.

    Son héritier sera son cousin Raoul de Coucy,.

    Au 15ème siècle les de Roucy par le mariage de Blanche de Coucy avec Hugues de Roucy.

    Les de Melun au 17ème.

    Les de Langhéac par le mariage de Louise-Elisabeth de Melun avec Gilbert-Allyre-Antoine de Langhéac.

    En 1780 vente à Louis-René de Belleval, époux de Geneviève-Charlotte Crignon de Beauverre, dame de Coquerel en Vimeu, Courcelles et Frettemeule. 

    ***

    Fief de Coquerel

    situé en Bailleul et Limeux

    Possession de Binet Pappin en 1380, la seigneurie avait pour chef-lieu, au milieu du 15ème siècle, une bonne neuve maison, un dénombrement de 1551 faisait état d'une maison seigneuriale avec granges, colombier....il fut tué à la bataille d'Azincourt en 1415.

    Bailleul

    Pappin : d'azur, à trois pommes de pin d'or

    Son fils Nicolas épousera Henriette de Frieucourt, son petit-fils Jean épousera Barbe Doresmieux en 1450.

    A la fin du 16ème Jeanne Pappin épousa Adrien de Court et en 1607 François de Court, écuyer, seigneur de Coquerel et y demeurant, donna bail à la maison et cense de nouveau rebâtie et construite.

    Nicolas Pappin et son fils Artus furent inhumés dans l'église.

    Bailleul

    A la mort de Georges de Court en 1640, la terre revint à son oncle Eustache de Broutelles, conseiller du Roi en l'élection de Ponthieu, il meurt en 1694.

    Marie-Charlotte de Broutelles épousa en 1735 Antoine Crignon de Beauverne, lieutenant de cavalerie.

    Bailleul

    de Broutelles : d'azur, à la croix d'argent cantonnée de quatre croissants d'or.

    En 1773, leur fille Charlotte épousa Louis-René de Belleval, marquis de Bois-Robin.

    ***

    Eglise Saint-Martin

    Edifiée au XVIème siècle en pierre avec un chœur à chevet plat plus bas et plus étroit que la nef. Un clocher-porche surmonté d'une flèche octogonale en pierre domine la façade d'une très grande sobriété.

    Bailleul

    en 1854

    Bailleul

     


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