• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy : le coupeau d'or évoquant la motte féodale, les clefs de Saint-Pierre et de l'abbaye de Corbie, le cygne évoque les chasses des abbés de Corbie et le champ de sinople pour la vallée de la Somme et les marais.

     

    Lamotte-Brebière

     

     

    La terre et seigneurie appartenait de temps immémoriel à l'abbaye de Corbie, qui en avait inféodé quelques portions qui rentrèrent au domaine abbatial vers la fin du XIVème siècle, à l'xception d'un petit fief mouvant de la châtellenie de Daours.

    Lamotte-Brebière

    Abbaye de CorbieD'or à la crosse épiscopale d'azur, accostée de deux clefs adossées de gueules, au corbeau de sable brochant en pointe.

    On trouve avec le titre de seigneur de Lamotte : Enguerran Cornu en 1248, Jean de Rainneville en 1316, Jean Picquet en 1327, Jean II en 1343, Jeanne Picquet, fille et soeur des précédents, épouse de Simon de Lens en 1361, elle mourut vers 1399 laissant le fief à son petit-fils Jean d'Aveluy.

    En 1400, il le vendit au prévôt et au cellerier de l'abbaye.

    Le prévôt de Naours en était détenteur en 1537, il fit reconstruire la maison féodale et ses dépendances.

    Dom de Boucout, religieux, figure à son tour en 1582 comme usufruitier par concession du cardinal de Bourbon.

    Les terres et seigneurie furent mis en adjudication en 1623.

    Par acte de 1665, les habitants reconnurent à l'abbaye la seigneurie avec toute justice des marais, et ne reconnurent que le seul droit de pâturage.

    Le village fut presque détruit pendant les guerres contre l'Espagne, il ne restait plus que cinq maisons en 1669.

    Lamotte servait de rendez-vous pour la chasse aux cygnes sous la présidence de l'abbé de Corbie, pour tous les seigneurs hauts justiciers du cours de la Somme, de Bray à Amiens.

    Ces chasses tombèrent en désuétude au XVIIIème siècle.

    Le château ou plutôt  " la Folie " fut construit en briques et pierres au XVIIIème siècle par François-Léonor Clément, l'architecte fut Jacques Rousseau.

    Il céde sa propriété à sa nièce Claire en 1799, elle avait épousé Maximilien Varlet des Plantys juge de paix à Corbie, ils s'installent à Lamotte.

    Il a appartenu ensuite à Alexandre Fatton, négociant à Amiens, ile meurt en 1901.

     

    Lamotte-Brebière

    Lamotte-Brebière

     

                                                              *

                                             Eglise Saint-Léger

    l'Ancienne datait de 1685, restaurée en 1839.

    Elle dut être rasée durant la Seconde Guerre mondiale après avoir reçu deux obus en 1940.

    Lamotte-Brebière

     

     

    En 1955-56 le conseil municipal décida la construction d'un nouvel édifice plus petit, ressemblant à une chapelle.

    Lamotte-Brebière

     

     

     

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, la crosse et les deux corbeaux sont empruntés aux armes de l'abbaye de Corbie, les arbres symbolisent le bois l'Abbé.

    Cachy

     

     

    La seigneurie est une des plus anciennes possessions de l'abbaye de Corbie.

    Cachy

     Abbaye de Corbie : D'or à la crosse épiscopale d'azur, accostée de deux clefs adossées de gueules, au corbeau de sable brochant en pointe.

    Cachy prendrait son nom de Cassicum ou Cassius qui rappelle le nom latin d’une Villae romaine. De plus, des études ont mis au jour 3 villas romaines sur la commune. Toutefois, c’est à partir du IXe siècle que Cachy intègre le territoire de l’abbaye de Corbie comme réserve alimentaire et bois de chasse.

    Le monastère acheta en avril 1243, de Robert III de Boves, l'avouerie de Cachy et Gentelles et en décembre 1243, d'Enguerrand de Gentelles, la mairie de ces deux paroisses.

    Le domaine de l'abbaye comptait au XVIIIème siècle 60 journaux de terre à la sole et le bois l'Abbé de 320 arpents.

    Le moulin à vent fut détruit en 1639.

    Il existait un château au Bois L'Abbé, il fut détruit pendant la Première Guerre.

    Cachy

    Cachy

     

                                                                        *

                                   Eglise de l'Assomption de la Sainte-Vierge

     

    Cachy

    aquarelle d'O.Macqueron 1876

     La construction de l'église de Cachy remonte au Moyen Âge. Cette église fut dévastée en 1636 lors de l'invasion espagnole et du siège de Corbie. Reconstruite, elle fut à nouveau fortement endommagée au cours des combats de la guerre franco-prussienne de 1870. Le peintre abbevillois Oswald Macqueron réalisa une aquarelle de l'église de Cachy, en 1876. Le chœur fut reconstruit en 1875 par l'architecte Victor Delefortrie.

    Cachy

    Cachy

    La Première Guerre mondiale devait être fatale à l'édifice qui totalement détruit fut déclarée à déraser. Une nouvelle église fut édifiée en 1925-1926 sur les plans de l'architecte Louis Duthoit qui conçut également la décoration intérieure.

    Cachy


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Louvencourt (façon merlettes) avec une épée comme brisure, évoquant Saint Martin le saint patron de l'église, elle peut aussi évoquer l'esprit de résistance incarné par le village au cours de la Première Guerre mondiale et une paire d'éperons symbolisant le fief du même nom.

     

    Gentelles

     

     

    C'est l'une des premières donations faites à l'abbaye de Corbie en 662.

    Le fief de la Mairie fut réuni au domaine de l'abbaye par achat en 1243 à Enguerrand de Gentelles, chevalier, et Béatrix son épouse ((selon Ledieu, Dictionnaire Historique et archéologique de Picardie).

    Deux autres fiefs relevaient du Comté de Corbie.

    Celui de l'Eperon, qui devait son nom au droit qu'avait le possesseur, de prendre la paire d'éperons portée par l'abbé le jour de son entrée à Corbie.

    L'autre fief, celui de Sacquespée, créé en 1599 enfaveur d'un seigneur de Thézy, fut racheté par l'abbaye de Corbie en 1614.

    Au milieu du XVIIème siècle, Charles-René de Louvencourt, lieutenant d'infanterie au régiment d'Epagny, est dit seigneur de Gentelles.

     

    Gentelles

     

    de Louvencourt :  d'azur à la fasce d'or chargée de trois merlettes de sable, accompagnée de trois croissants d'or.

     

                                                                        *

                                                    Eglise Saint-Martin

    Gentelles 

                             Aquarelle d'O.Macqueron 1871 (Bibliothèque municipale d'Abbeville)

     

    Gentelles

    L'ancienne église datait de la fin du XVIème siècle, la date de 1577 était gravée sur le seuil.

    Détruite pendant la Première Guerre, elle fut reconstruite en 1926.

    Gentelles

    Gentelles

    Gentelles

     

    Durant la guerre de 1871, le 27 novembre 1870, Gentelles fut le théâtre d'un combat livré entre le 20ème bataillon de chasseurs et les Allemands. On dénombra, sur le territoire de la commune, 25 morts dont 12 Français, inhumés dans le cimetière où un monument a été élevé.

    Pendant la Première Guerre mondiale, en 1918, au cours de la Bataille de la Somme, la commune de Gentelles fut totalement ravagée.

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, à partir des armes de la famille de Sacquespée avec une fasce ondée symbolisant la rivière Hallue traversant le territoire.

    Bussy-les-Daours

     

    Les premiers seigneurs nous sont inconnus, leur suite ne commence qu'avec le 16ème siècle.

    Jean Le Caron, écuyer, seigneur de Selincourt, et son épouse Jeanne Bertin.

    Leur fille Philippe ou Philippote épousa Pierre de Sacquespée, seigneur de Becquincourt et receveur des tailles de l'élection d'Amiens, qui fut maïeur de la ville en 1535.

    Bussy-les-Daours

    De Sacquespée: de sinople, à une aigle d'or, chargée sur l'estomac d'une épée d'argent grnie d'or, posée en bande, que l'augle tire avec le bec d'un fourreau de sable.

     

    Jean V de Sacquespée qui en hérita en 1658, commanda la vénerie du Grand Dauphin et se fit connaître par un traité intitulé"Le parfait chasseur".

    Décrétée à sa mort en 1696, la terre de Busssy fut adjugée à Louis de Gomer dont les héritiers la remirent en vente en 1713.

    L'acquéreur fut cette fois Adrien Pingré, ancien échevin d'Amiens, dont les successeurs firent construire le château dans le courant du 18ème siècle.

    Bussy-les-Daours

    dessin des frères Duthoit en 1850 (credit photo Musée de Picardie)

    Marie-Madeleine Ducastel, épouse de Nicolas-Adrien Pingré, mourut en 1777, sans postérité, en son château de Bussy.

    Bussy-les-Daours

    Pingré : d'argent, au pin de sinople fruité d'or (parfois surmonté d'une grive).

    Elle laissa le domaine à son beau-frère Victor Pingré (1723-1805) chanoine de la cathédrale, qui fut arrêté à Bussy pendant la Révolution et emprisonné à Amiens, mais réussit finalement à obtenir sa libération et à émigrer.

    Sous Louis-Philippe, M.de Domesmont fit encadrer cette demeure en pierre crayeuse, par des pavillons bas d'un extrême classicisme, fit renouveler le décor du grand salon.

    Bussy-les-Daours

    Bussy-les-Daours

    Puis Joseph de Witasse-Thézy marié à Edith de Hautecloque, cousine du maréchal Leclerc, il décède en 1908.

    Bussy-les-Daours

    Witasse-Thézy : d'azur à trois bandes d'or.

    En janvier 1918, le château abrita l'état-major du général Hobbs, commandant la Vème Division autralienne, il appartenait alors à Gustave de Witasse-Thézy  et son épouse Thérèse Blondin de Saint-Hilaire.

    Bussy-les-Daours

     

     

    Agnès de Witasse-Thézy sera la dernière à vivre au château, elle décèdera en 1982.

    La propriétaire actuelle est Mme Holleville.

    Bussy-les-Daours

     

                                                                         *

                                                         Eglise Saint Leger

    Reconstruite en 1840

    Bussy-les-Daours

     

    Dessin des frères Duthoit en 1950 (Musée de Picardie)

    Bussy-les-Daours

    Bussy-les-Daours


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  • Camon

     http://armorialdefrance.fr/

    De gueules au bateau d'hortillon au naturel flottant sur une mer d'azur, brochant sur un soleil issant d'or et soutenu de deux roses de gueules.

    ***

    Ce blason, créé à l'initiative de Lucien Jovelin, maire de la municipalité en 1960, rappelle l'importance de la culture maraîchère pratiquée de toute ancienneté dans les "hortillonnages" de Camon, ces jardins qui ne sont accessibles qu'en "batieux à cornets", barques spéciales des jardiniers.qui viennent vendre au marché sur l’eau, à Amiens.

    Les roses placées en pointe du blason sont des allusions aux « Roses de "Picardie" célébrées par la chanson rendue célèbre par les soldats anglais après la cruelle bataille de la Somme de 1916.
    (Jacques Dulphy)

    ***

    Le chapitre Saint Firmin de la cathédrale d'Amiens possédait 44 journaux de terre.

    Au XIIème siècle on trouve les seigneurs  Pierre de Camon et son fils Aléaume qui ne possédaient qu'une partie des terres.

    Au XVIIIème siècle Claude Boulenger, seigneur de Rivery, prétend être co-seigneur de Camon, le Présidial le lui interdit et l'autorise seulement à se dire " seigneur en partie".

    Il habitait ech' cato , demeure appelée "la Sapinière".

    Camon

    Sa fille Marie-Jeanne-Philippine Boulenger de la Motte-Rivery l'apporta en mariage en 1794 à Marie-Jacques-Charles Morgan.

    *

    Eglise Saint Vaast

     

    C'est sur un monticule que fut construite au xvie siècle l''église en pierre blanche et silex, elle a gardé du début du xvie siècle un portail en anse de panier, avec au-dessus, le socle de la statue de saint Vaast, disparue. Au-dessus du portail est inscrite une date, « 13 février 1635 », qui témoigne d'une crue séculaire de la Somme. Une massive tour-clocher terminée par un toit en flèche recouvert d'ardoises flanque le côté nord de l'édifice. Le chœur, à chevet plat, est éclairé par deux baies au nord et une au sud . Jusqu'au règne de Louis XV, ce fut un lieu de pèlerinage pour les enfants qui tardaient à marcher. À la Révolution française, l'église devint une grange ou une salle de bal. Elle fut rendue au culte après la Terreur.

    Camon

    en 1870

    Camon

     

    Camon


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