• Autrefois Salouel faisait partie de Saleux, la séparation s'est réalisée en décembre 1864.

    Salouel

     

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    D'azur à la barre d'or chargée de quatre abeilles de gueules posées à plomb, accompagnée de deux ruches d'argent couvertes d'or.

     

    La rivière Selle est symbolisée par la barre d'or.

    Cette rivière lui a permis, sans doute depuis le Moyen âge, de développer l'artisanat et de petits ateliers.
    La commune, restée cependant très rurale jusqu'au XXe siècle, produisait un miel très estimé, notamment des Amiénois.

    Aujourd'hui, et depuis le développement des années 1970 en marge d'Amiens, la commune est aussi le siège du Groupe hospitalier régional, du campus universitaire, de la faculté de lettres et de droit, de la bibliothèque universitaire, ainsi que de nombreuses entreprises, raisons pour lesquelles le blason communal est tout aussi justifié, aujourd'hui, par la présence des laborieuses abeilles et des ruches.
    (Jacques Dulphy)

                                                                         *

    On cite comme premiers seigneurs des membres d'une famille portant le nom du lieu, comme Hugues, seigneur de Saleux et Salouel  en 1165-1169, son fils Robert en 1176 et son petit-fils Gilbert en 1211.

    Au XVème siècle, la seigneurie était en possession des châtelains de Picquigny, Raoul d'Ailly et son épouse Jacqueline de Béthune de 1415 à 1455.

    Salouel

    d'Ailly  De gueules à deux branches d'alizier d'argent passées en double sautoir, au chef échiqueté d'argent et d'azur.

    Leur fille Isabeau (Isabelle) porta la seigneurie en dot en 1464 à Allard de Rabodanges, bailli de Saint-Omer et la vendit au Chapitre de la cathédrale d'Amiens le 1 août 1476, pour se libérer d'une rente de 30 saluts d'or dont la terre était grévée envers le Chapitre.

    Fief des moulins

    Tenu du vidamé d'Amiens, Jean de Salouel, fils d'un autre Jean, et sa femme Jeanne, le cédèrent par échange vers 1387 à Jean Rabuisson, citoyen d'Amiens.

    En 1599, il appartenait à Jean de Belloy puis à son fils également appelé Jean.

    Puis à Jean-Baptiste Berthe, seigneur de Pont-de-Metz, mort en 1694.

    Sa fille Thérèse-Rose Berthe hérite et épouse en 1730 Jean-François Bernard (de Cléry), greffier en chef au Présidial d'Amiens, il décède en 1781. 

     

                                                            *

                                               Eglise Saint-Quentin

    Salouel

    Construite au début du XVIIème siècle, a subi de nombreuses restaurations à la fin du XIXème et du début du XXème.

    Salouel

    Le nombre d'inhumations dans l'église laisse à penser que l(édifice a pu être la chapelle du manoir voisin du fief des moulins.

    Salouel

     

     

     


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  • Saleux

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    D'argent à l'épi de blé tigé de sinople posé en barre, au marteau de gueules contourné et posé en pal, à la roue crantée du même, chaque figure sur-brochant la précédente, à la bande d'azur brochant sur le tout.

     

    Le blason de Saleux a été adopté en 1977.
    La bande d'azur évoque la rivière de Selle, qui traverse la commune. La roue dentée et le marteau symbolisent le travail du fer: la commune comptait autrefois plusieurs forgerons, et on y a construit des machines agricoles; les moulins à eau, sur la Selle, permettaient de forger.
    Au-delà de ces activités anciennes, la roue et le marteau confirment le maintien d'une industrie locale.
    L'épi de blé évoque l'agriculture; cinq fermes et une coopérative céréalière étaient encore recensées en 1959. Depuis, la commune s'est modernisée, a doublé le chiffre de sa population, et appartient à la grande couronne amiénoise.
    Les armes de Saleux sont représentées, en couleurs, sur la façade de la mairie, avec celles de Mögglinger (Allemagne) avec laquelle elle est jumelée.
    (Jacques Dulphy)

                                                                  *

    La seigneurie appartenait en partie au chapitre de la cathédrale d'Amiens par suite de donations et l'autre partie relevait de la chatellenie de Picquigny.

    En 1255, on trouve comme seigneur Warin de Saleux, chevalier.

    Au XVème siècle, apparait la famille de Béry avec Guillaume, écuyer, en 1440, il joua un grand rôle dans l'histoire d'Amiens, plusieurs fois maïeur de la ville, seigneur également de Pont-de-Metz, il meurt en 1471.

    Saleux

    De Béry : d'argent à la fasce de sable dentée par le haut, accompagnée de trois têtes de lévriers de même, accolés d'or.

    Cette famille garda la seigneurie pendant un siècle, jusqu'à ce que Charlotte de Béry, dernière du nom, épousa en 1539 Antoine Boileau, seigneur de Martimont et capitaine de 300 mousquetaires.

    Saleux

    Boileau : d'azur au chevron d'or, accompagné en chef de trois trèfles du même.

     

    Suzanne Boileau épousa en 1607 Philippe Le Prévost, seigneur de Pendé et Ribeauville.

    Saleux

    Puis son fils François Le Prévost en 1668 et son petit-fils Pierre-Maximilien qui décède en 1684, s'intitulaient encore seigneur de Saleux alors que déja Antoine de Lestocq, conseiller au Bailliage d'Amiens, prenait la qualité de seigneur du lieu, décédé en 1677 ! On ignore comment s'est opéré ce changement. 

    Saleux

    de Lestocq : d'azur semé de billettes d'or, à la bande d'argent brochant sur le tout, chargée de trois molettes de gueules.

    La petite fille d'Antoine de Lestocq, Marguerite-Agnès, épousa Jean Le Caron, seigneur de Louvencourt en partie, veuve en 1719.

    Son fils Jean-Henri Le Caron laissa en 1725 à ses soeurs qui conjointement avec leur mère, vendirent la seigneurie à Jean-Philippe Vrayet et son épouse Françoise-Rose-Renée Roussel de Cavillon.

    Leur fille Françoise-Geneviève Vrayet de Franclieu épousa en 1760 André-Vincent Boistel, seigneur d'Exauvillers, président-trésorier de France à Amiens 1778-1790.

                                                            *

                                              Eglise Saint-Fuscien

    L'ancienne église se trouvait dans le cimetière actuel, elle fut désaffectée en 1872.

    Saleux

    La nouvelle église fut recontruite dans le village, les travaux débutèrent en 1869, un ouragan l'endommagea en 1876 et s'achèveront en 1878.

    Saleux

     

    Saleux

    Deux épitaphes de l'ancienne église y ont été replacés :celle de Pierre de Béry mort en 1558 et celle de Antoine de Lestocq mort en 1703. 

     

    Saleux

    Vue des fondations de l'ancienne église, on distingue les sdépultures fouillées et au centre de l'église le sarcophage unique, ainsi que les trous de poteaux de l'église primitive en bois du VIIème siècle (INRAP)

         


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  •  La commune ne possède pas de blason officiel, mais fait usage d'un logo en forme de blason montrant l'église (ancienne chapelle).

    Hébécourt

     

    Projet de blason soumis par Jacques Dulphy avec les armes des Coucy-Boves  en y associant celles du Chapitre de la cathédrale , agrémenté d'une grappe de raisin, symbole du vignoble d'autrefois ainsi que d'une roue évoquant le relais de poste.

    Hébécourt

     

    Commune érigée par décret du 11 juin 1878, c'était auparavant un hameau de Vers-Sur-Selle.

     

    Au XIIème siècle, Hildebrand seigneur de Vers, fit un don d'un grand domaine de terres et de bois à Hébé (Herbert ?) son cousin germain, qui y construisit un château et une ferme; ce serait l'origine du nom d'Hébécourt.

    Son fils Arnoul y éleva une chapelle et son petit-fils Hector vendit son domaine en 1241 à Robert de Coucy, seigneur de Boves.

    Hébécourt

    Coucy-Boves : de gueules à la bande coticée d'or

    Durant un siècle la seigneurie appartient aux descendants des châtelains de Boves.

    Ade de Coucy, épouse de Hugues de Rumigny, céda au chapitre de la cathédrale d'Amiens en 1257 la suzeraineté de la seigneurie et n'en garda que le fief.

    Hébécourt

    Chapitre de la cathédrale d'Amiens : d'argent à la croix de sable.

    Après la mort d'Isabeau de Rumigny en 1331, le chapitre avait la pleine possession de la seigneurie et la garda jusqu'en 1355, époque à laquelle ce fief fut engagé à Guillaume de Bacouel, écuyer, seigneur de Taisnil.

    Hébécourt

    de Bacouel : De gueules semé de croisettes recroisetées d'argent à deux bars adossés du même brochant.

    Il mourut en 1381 et fut remplacé par son fils Raoul.

    En 1419 Jean de Ferlache, écuyer, apparait comme seigneur engagiste, il reconnait devoir au chapitre pour la seigneurie diverses redevances en nature.

    En 1468, François de Sachy reçut la seigneurie et en rendit hommage au chapitre.

    Hébécourt

    de Sachy : échiqueté d'argent et de sable à la bordure d'azur.

    Sion fils Pierre étant mort sans postérité en 1512, le chapitre la reprit et la garda plus d'un siècle.

    En 1623, Claude Moreau, bourgeois d'Amiens et receveur de Vers pour le chapitre, obtint la seigneurie.

    Son successeur en 1688 est Jean-Baptiste d'Amiens.

    Hébécourt

    En 1710, la seigneurie appartient à Guy Mouret, conseiller au bailliage d'Amiens, qui avait épousé Jeanne du Fresne.

    Le chapitre conserva la suzeraineté jusqu'à la Révolution.

                                                                      *   

                                       Eglise Saint Côme et Saint Damien

    Hébécourt

     

    Hébécourt

    Hébécourt

     


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  • Sains-en-Amiénois

     

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    De gueules à trois bustes de martyr d'or, accompagnés en pointe d'une croisette surmontée d'une épée et d'une palme passées en sautoir, le tout du même.

    ***

    Adopté le 3 juillet 2006.

    Au IIe siècle, des missionnaires venus de Rome, Victoric et Fuscien, rencontrent à Sains (Sama, sur la voix romaine de Lutèce à Boulogne) l'aubergiste Gentien, qu'ils convertissent. Le préfet Rictiovare en est informé: il les fait arrêter et décapiter tous les trois, faisant d'eux des saints martyrs.

    Le Moyen-âge verra se développer les pèlerinages à Sains, où sont conservées leurs reliques. A cette époque, le village dépend de la seigneurie de Boves dont l'un des plus célèbres seigneurs fut Enguerrand III, sire de Coucy (1182-1242).
    Jusqu'au choix officiel d'un blason en 2006, la commune de Sains-en-Amiénois utilisait, lors de ses cérémonies de jumelage avec la ville de Bessenbach,en Allemagne (années 1990) un blason "de gueules à deux fasces de vair", armes inspirées de celles des sires de Coucy. En effet, la seigneurie principale de Sains était tenue des seigneurs de Boves, en mouvance de Coucy (02).

    Le blason "aux trois bustes" aurait déjà été conçu en 1875 pour un concours hippique régional à Amiens, puis oublié.

    (Jacques Dulphy)

     

    Sains-en-Amiénois

    L'ancien blason

    La famille du Gard possède un fief à Sains et y construit son château en 1749.

    Appartient ensuite à la famille de Colnet

    Sains-en-Amiénois

     

    Merci à J-N Marchiset

     

    *

    Église Saint-Fuscien, Saint-Victoric et Saint-Gentien

    L' église, telle que nous la voyons aujourd'hui, remplace l'église romane édifiée en l’an 1105 par Enguerrand de Boves. 

    A l'époque de la découverte des reliques des Saints Martyrs vers l'an 555,  une chapelle avait été bâtie par les soins du roi Childebert au-dessus du tombeau.

    La chapelle fut donc remplacée par l’église romane (XIIème siècle), elle-même remplacée par l'église actuelle (XVIème siècle). 

     

    La nef du XIIème coïncide au bas-côté du XVIème.

    Le 11 avril 1512, (datée 1511 en Ancien Style)  elle est consacrée en l'honneur de la Sainte Vierge et des Saints Martyrs Fuscien, Victoric et Gentien par Nicolas de la Couture, évêque d'Hébron, suffragant de François d'Halluin, évêque d'Amiens. 

    L'église abrite le tombeau des trois saints (xiie siècle). Il s'agit d'une pierre plate sculptée, soutenue par six petits piliers, à l'endroit où leurs trois corps reposèrent jusqu'au ixe siècle. Longue de 2,36 m, cette dalle est divisée en deux parties sur son dessus. La zone supérieure représente, à taille réelle, un peu comme des gisants, les trois saints (portant cheveux longs et barbe) côte à côte. Celui à gauche et celui à droite ont le visage légèrement tourné vers celui du centre. La zone inférieure illustre leur exécution, réalisée à l'épée par un bourreau et en présence d'un homme à cheval, le gouverneur romain, Rictiovare. Large de 1,10 m, son épaisseur de 20 cm est ornée sur les quatre faces d'une guirlande végétale.

    Sains-en-Amiénois

    Sains-en-Amiénois

    en 1870

    Sains-en-Amiénois


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  • Vers-Sur-Selle

     

    http://armorialdefrance.fr/

     

     

    D'argent à l'arbre arraché de sinople soutenu de trois fasces ondées d'azur.

    *

    La commune ne reprend ni ne s'inspire du blason de la famille De Vers, qui fut pourtant suzeraine de très longue date de ce lieu, et que lui attribuent à tort quelques armoriaux informatiques.

    Cette famille (qu'on faisait remonter au VIe siècle, et à laquelle on disait être issu saint Hildevert!) s'est éteinte en ligne masculine avec Gui IV de Vers, chevalier, seigneur de Lentillv, fief restreint de Vers.

    La famille De Vers portait "de sable à la bande d'or".

    Vers-Sur-Selle


    A ce blason, la commune a préféré, il y a une vingtaine d'années, des armes parlantes: un arbre (vert!) et une fasce ondée pour représenter la rivière de Selle, ce qui donne: vert-sur-Selle.
    Plus récemment, sur les enveloppes de mairie ou sur les plaques de rue, ce blason a pris l'aspect d'un logo, mais n'en est pas encore tout à fait un. Tout n'est pas perdu, et l'idée même des armes parlantes est heureuse.
    (Jacques Dulphy)

    Vers-Sur-Selle

    photo: Jacques Dulphy 2010

    *

    Eglise Saint Rémi

    L´église Saint-Remi et Saint-Hildevert s´élève à l´emplacement d´un ancien fortin dont les vestiges étaient encore visibles au 12e siècle. Elle est construite, à l´initiative de l´évêque Enguerrand de Boves et dédiée à saint Remi et à saint Hildevert. Détruite par un ouragan en 1235, elle est reconstruite trois ans plus tard et consacrée par l´évêque Arnould. A nouveau endommagée lors des attaques de 1426 (par les Anglais) et de 1472 (par Charles le Téméraire), elle est restaurée et consacrée en 1473. L´église fait l´objet de réparations importantes en 1605 (toiture), en 1668 (aménagement intérieur), en 1718 (suppression des verrières du chœur) et en 1860, date à laquelle quatre baies sont ouvertes dans le chœur accompagnant la réouverture de la baie axiale.

    Vers-Sur-Selle

    En 1867 (aquarelle d'O.Macqueron)

    Vers-Sur-Selle

    Vers-Sur-Selle

     

    Vers-Sur-Selle

     

    Vers-Sur-Selle

     

    de Moiencourt (Moyencourt) : de gueules, à la bande d'argent chargée en chef d'une croisette fichére de sable; au chef d'or chargé de trois croix potencées de sable.

    Vers-Sur-Selle

    Fouqsolle (Fouquesolle) : d'argent à trois quintefeuilles de sable.


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