• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant un ours  en chef évoquant l'abbaye d'Ourscamps et une gerbe de blé rappelant la ferme de l'abbaye, sur un champ de sinople faisant allusion à l'origine probable du nom de lieu : groeni signifiant verdure.

    Gruny

     

     

     

    La seigneurie appartenait à l'abbaye d'Ourscamps (aujourd'hui, Oise).

    L'abbaye portait un blason à l'ours (armes parlantes : Ours camp, le Champ de l'Ours).

    Gruny

     

    La ferme de l'abbaye possédait une chapelle.

    On lit dans la notice des instituteurs (vers 1895) : L'abbaye ND d'Ourscamps possédait à Gruny et dans les environs beaucoup de terres.

    Le pape Urbain III, en 1186, confirma aux moines d'Ourscamps la possession de Gruny, Septfours et Waucourt.

    La ferme de l'abbaye avait titre de baronnie et rapportait, année moyenne, 1300 sétiers de blé aux bernardins d'Ourscamps.

    Les biens de l'abbaye furent saisis à la Révolution de 1789 et vendus.

    Gruny

    Ferme de l'abbaye ( pas de trace de Templiers, d'autant que l'ordre a été créé au XIIème (1118).

                                                             *

                                                Eglise Saint Quentin

      Construite au XIIème siècle, très endommagée pendant la PremièreGuerre mondiale, reconstruite après 1918..

     

    Gruny

    aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

    Gruny

    Photo: Claude Deroletz


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Le Duc en changeant l'émail d'azur en sinople. 

     

    Cressy-Omencourt

     

     

    Cressy absorbe Omencourt en 1826.

     

    Pierre et Roger de Cressy sont mentionnés dans le dénombrement du seigneur de Nesle au roi Louis XI en 1236.

    Hugues de Cressy acheta la seigneurie de Moyencourt à Jean Le Fresseux.

    Ses héritières Marie de Cressy, dame de Cressy et Libermont, et N....de Cressy, épouse de Florent de Balâtre.

    Par acte de 1374, Marie vendit le domaine de Moyencourt.

    Simon Le Duc était seigneur des fiefs de Cressy au XVème siècle (1475)

    N.....Le Duc, seigneur en 1510.

    Agnès Le Duc, alliée vers 1560 à Philippe Le Bel, seigneur de Sailly et Le Fresnoy.

    François Le Duc, lieutenant-général de la ville et marquisat de Nesle en 1669.

    Puis son fils Marc-Antoine Le Duc, avocat au Parlement, conseiller du Roi et contrôleur des fortifications de Picardie. 

    Louis-Antoine Le Duc, né en 1693, qualifié de seigneur en 1762, il demeurait en son château de Cressy en 1766. il mourut en 1779.

    Marc-Marie Le Duc de La Tournelle, président-trésorier de France, seigneur en 1780.

    Cressy-Omencourt

    Le Duc : d'azur, au chevron d'or accompagné en chef de deux roses de même, et en pointe d'une croix tréflée aussi d'or.

                                                            *

                                   Eglise Saint Crépin et Saint Crépinien

    Cressy-Omencourt

    Aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

    Détruite comme le village en 1914-1918

    Reconstruite après guerre

    Cressy-Omencourt

    Photo: Deroletz.

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant en écartelé les armes des familles de Villers Saint-Paul et de Bosqueaux avec en écu central les armes de la famille de Roye. 

     

     

    Roiglise

    Commune longtemps confondue avec Roye, était traversée par de nombreuses voies romaines, ce qui fait qu'elle eut à souffrir des guerres.

    Il y eut un château important appelé "château bleu" d'après une légende, dans les derniers siècles les marquis de Nesle firent construire sur le même emplacement un autre château.

    La famille de Roye possédait la terre, Hélène de Roye (1055-1109) était dame de Roiglise.

    Roiglise

    de Roye : de gueules à la bande d'Argent

    Au 14ème siècle, Mathieu IV Flamand de Roye époux de Henriette de Nesle, leur fils Jean III , seigneur et chatelain de Roye, fut aussi seigneur du lieu.

    En 1544, François de Bosqueaux, seigneur de Roiglise et de Chilly, capitaine pour le roi de la ville de Roye et du château.

    Roiglise

    de Bosqueaux : de sable à une bande d'argent chargée de trois coquilles de gueules.

    Sa fille Antoinette épousa Philippe-Claude de Villers-Saint Paul qui devint ainsi seigneur du lieu.

    Roiglise

    De Villers-Saint-Paul : d'argent à la bande de sable chargée de trois fleurs de lys d'or

    Leur fils Claude Villers-Saint Paul épousa en 1560 Jeanne de Capendu.

    Leur fille Charlotte devint dame de Roiglise à la mort de son père, et épousa Christophe de Lannoy, seigneur de Laboissière et Marquivillers.

    Durant la Fronde de 1653 le château est brûlé par les Espagnols et les murailles sont démantelées.

    Puis Charles de Lorraine, duc d'Elbeuf, allié aux de Lannoy, il possédait encore la seigneurie en 1676.

    La terre passa ensuite au marquisat de Nesle. 

     

    Montel est une localité disparue, détruite par les Espagnols en 1636, elle ne se releva jamais.

                                                Fouilles du château

    Roiglise

     

                                                Eglise Saint Martin

                                      Roiglise

     

    Ancienne église en 1875, aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

    Roiglise

    Roiglise

    en 1915.

     

    Restaurée après 1918

    Roiglise

    Photo : APictche 

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant dans un écartelé les armes de la famille d'Hautefort, pour Fonches, avec celles de la famille de Saint-Aubin pour Fonchette

     

    Fonches-Fonchette

     

    La commune de Fonches, instituée par la Révolution française, absorbe en 1964 celle de Fonchette et prend le nom de Fonches-Fonchette

    Fonches existait déja au Xème siècle et appartenait à l'abbaye de Morienval, à qui Charles-le-Chauve l'avait donné.

    Dans une charte de 1162, Cécile, abbesse de Morienval donna à Raoul de Vermandois le moulin de Fonches, le vivier et le bois se trouvant au même endroit.

    En 1373, Clémence de Chaulnes, dame de Cramailles et de Chaulnes, fait le dénombrement de la terre de Fonches.

    En 1499, R.De Boffles.

    En 1567, Louis d'Ongnies, comte de Chaulnes, baron de Briost, était le seigneur entre autres de Fonches et Fonchettes.

    Fonches-Fonchette

     

    d'Ongnies : de sinople à la fasce d'hermines

    La terre appartient ensuite à la famille d'Hautefort de Champien.

    Fonches-Fonchette

    d'Hautefort : d'or à trois forces de sable.

                                                                        *

                                                         Eglise Saint Vaast

    Fonches-Fonchette 

                                    Aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville

    Reconstruite après les destructions de la Première Guerre.

    Fonches-Fonchette

     

    Fonchettes

    Une maladrerie existait déja au XIIIème siècle.

    Robert de Fonchettes est cité dans un dénombrement fait au roi de France en 1230.

    La seigneurie appartenait au XVIème siècle à la famille de Chaulnes, Louis d'Ongnies.

    Aux XVIIème siècle , Claude de Saint-Aubin de Lugné qui épouse François-Charlotte de Mérélessart.

    Fonches-Fonchette

    de Saint-Aubin : d'azur, à l'escarboucle d'or accompagnée d'une croix alésée d'argent, posée au canton dextre du chef.

    Les Le Carlier d'Herly et les du Plessis de Fransart prenaient aussi la qualité de seigneurs.

    Fonches-Fonchette

    le château, villa Belle.

                                                                         *

                                                 Eglise de la Sainte Famille

    Reconstruite en 1926

    Fonches-Fonchette

    photo: Maximilien Gout


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Le Flamenc (Flamant) ramenées à deux flammes et en inversant les émaux, en y associant une colombe (qui se trouve sculptée sur l'église), symbolisant la paix revenue sur le village.

     

     

    Biarre

    Il y avait autrefois un château et un couvent sous l'invocation de Notre-Dame, tous deux furent livrés aux flammes par les Bourguignons en 1472.

    Après la destruction de leur établissement, les religieux se retirèrent à Noyon.

    En 1636, les Espagnols ravagèrent la commune.

    La seigneurie appartenait au XIIIème siècle à Pierre Flamant (Le Flamenc), qui fait aumône pour la construction de l'église en 1220.

    Biarre

    Le Flamenc : d'or à trois flammes de gueules.

    Au XVIIème siècle, elle appartenait à la famille Turpin, dont l'un des membres Pierre Turpin, maïeur de Roye, s'illustra en 1653 au siège de cette ville par les Espagnols.

    Au XVIIIème siècle, le domaine appartenait à la famille Sézille avec Balthazar de Sézille de Biarre (1733-1811).

    Biarre

    de Sézille : d'azur, au chevron d'argent accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'une coquille de même.

     

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la Première Guerre.

     

                                                                         *

                                         Eglise Notre-Dame de la Nativité

    Biarre

                                       Aquarelle d'O.Macqueron 1875, bibliothèque d'Abbeville

    L'ancienne église datait de 1627, détruite pendant la Première Guerre, elle sera reconstruite en 1927. 

    Biarre

    Photo Claude Deroletz

    Biarre

    Colombe sur la façade de l'église.


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