• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Le Flamenc (Flamant) ramenées à deux flammes et en inversant les émaux, en y associant une colombe (qui se trouve sculptée sur l'église), symbolisant la paix revenue sur le village.

     

     

    Biarre

    Il y avait autrefois un château et un couvent sous l'invocation de Notre-Dame, tous deux furent livrés aux flammes par les Bourguignons en 1472.

    Après la destruction de leur établissement, les religieux se retirèrent à Noyon.

    En 1636, les Espagnols ravagèrent la commune.

    La seigneurie appartenait au XIIIème siècle à Pierre Flamant (Le Flamenc), qui fait aumône pour la construction de l'église en 1220.

    Biarre

    Le Flamenc : d'or à trois flammes de gueules.

    Au XVIIème siècle, elle appartenait à la famille Turpin, dont l'un des membres Pierre Turpin, maïeur de Roye, s'illustra en 1653 au siège de cette ville par les Espagnols.

    Au XVIIIème siècle, le domaine appartenait à la famille Sézille avec Balthazar de Sézille de Biarre (1733-1811).

    Biarre

    de Sézille : d'azur, au chevron d'argent accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'une coquille de même.

     

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la Première Guerre.

     

                                                                         *

                                         Eglise Notre-Dame de la Nativité

    Biarre

                                       Aquarelle d'O.Macqueron 1875, bibliothèque d'Abbeville

    L'ancienne église datait de 1627, détruite pendant la Première Guerre, elle sera reconstruite en 1927. 

    Biarre

    Photo Claude Deroletz

    Biarre

    Colombe sur la façade de l'église.


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  • Armancourt

     Écartelé: au 1er d'azur à trois fleurs de lis d'or, au 2e de sinople à la gerbe de blé d'or, au 3e d'argent à l'épée basse d'azur posée en bande, au 4e de gueules au grêlier d'argent, l’embouchure à dextre et enfermant les chiffres « 42 » du même.

    Création Jean-François Binon. 2021.

    *

    La seigneurie appartenait au XVIIème siècle à Charles de Festard, seigneur de Beaucourt, par suite de son mariage avec Jeanne de Trion, fille du seigneur de Dancourt.

    Armancourt

    Festard : d'argent à trois fasces de gueules, parfois l'inverse..

     

    Puis à Valentin Méniolle, seigneur de Misery.

    Armancourt

    De Méniolle : d'azur au chevron d'argent accompagné de trois étoiles d'or.

     

    Au XVIIIème siècle, elle était aux mains de la famille Trannoy.

    Armancourt

    En 1779, Jean-Charles Trannoy, écuyer, garde de la porte du Roi, vendit le domaine d'Armancourt, comprenant les fiefs d'Onquaire et de Guideville, à Pierre-Alexandre Galoppe, écuyer, conseiller du Roi, ancien contrôleur des guerres.

    *

    Eglise Saint Nazaire

    Armancourt

    Aquarelle d'O.Macqueron 1875, bibliothèque d'Abbeville.

    Reconstruite de 1742 à 1744

    Furent inhumés sous l'autel Eugène Trannoy décédé en 1753 et son épouse Marie Godin.

    Leur fils Jean-Charles Trannoy décédé en 1778.

     

    L'église fut détruite lors de la Première Guerre mondiale.

    Reconstruite, elle fut à nouveau détruite pendant le Seconde Guerre.

    Armancourt

    En 1916.

    Armancourt

    de nos jours. 


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  •  

    Bus-la-Mésière

     

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

     D'or à deux lions de gueules, lampassés d'azur, adossés et passés en sautoir, les queues passées en double sautoir, tenant chacun entre leurs pattes antérieures une clé d'azur.

    Création Jacques Dulphy, avec l'aide de Rémy Godbert et d'Arcady Voronzov.
    Adopté le 12 février 2024.

    Bus-la-Mésière

    Dessin d'Arcady Voronzov (Russie)
    (Avec son aimable autorisation)



    Le blason de la commune associe les deux lions adossés et entrelacés des Desfossés (ou Des Fossez), derniers seigneurs du lieu, ainsi que les deux clefs de saint Pierre qui symbolisent I'abbaye Saint-Pierre de Corbie. Bus appartenait de toute ancienneté à l'abbaye de Corbie qui possédait la plus grande partie des terres. Le fief de Mésière appartint à Antoine de Stanaye, écuyer, seigneur de Beauvilliers, qui l'avait acheté vers 1583. Plus tard, Louise de Stanaye, fille de Louis, épousa Antoine Des Fossés; en 1718 elle transmit ce fief à son fils Antoine.
    (Jacques Dulphy)

                                                                       *

    Appartenant de toute ancienneté à l'abbaye de Corbie qui possédait la plus grande partie des terres.

    Bus-la-Mésière

    L'administration fut confiée à un prévot, c'était le représentant de l'abbaye.

    Il y avait une maison seigneuriale qui fut démolie en 1684 à cause de sa vétusté, il ne restait que la ferme.

    Le fief de Mézières-le-Bus.

    Antoine de Stanaye, écuyer, seigneur de Beauvilliers, acheta vers 1583, 160 journaux en terres labourables, prés, bois et vignes, tenus en roture de la seignerie de Bus.

    L'abbé de Corbie, le cardinal Charles de Bourbon, érigea ce domaine en fief en faveur dudit Stanaye.

    Bus-la-Mésière

    Stanaye : de sable à une moucheture d'hermine d'or.

    Plus tard, Louise de Stanaye, fille de Louis, épousa Antoine Desfossés (ou Des Fossés), en 1718 elle donna pour son fils  Antoine, le relief du fief noble.

    Bus-la-Mésière

    Desfossés d'or à deux lions de gueules adossés et entrelacés en sautoir.

                                                                         *

                                                         Eglise Saint Pierre

    L'ancienne église avait un portail du XIIème en pierre de Mortemer, on l'a remplacé en 1883 par un pignon triangulaire sans aucun style.

    Endommagée pendant la Grande Guerre, elle fut restaurée après celle-ci.

    Bus-la-Mésière

    en 1875, aquarelle d'O.Macqueron (bibliothèque d'Abbeville)

    Bus-la-Mésière

    en 1914-1915

    Bus-la-Mésière

     

    Bus-la-Mésière

    Bus-la-Mésière

     

    Bus-la-Mésière

    La façade de l'église bâtie par les moines de l'abbaye de Corbie fut remplacée en 1883 par une construction en briques toujours visible de nos jours. L'édifice a été restauré après 1918.


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les clefs de Saint-Pierre de l'abbaye de Corbie avec les maillets de la famille de Mailly (en inversant les couleurs).

    Fescamps

     

     

    L'abbaye de Corbie possédait la terre en partie, à l'est de la grande rue du village.

    Fescamps

     D'or à la crosse épiscopale d'azur, accostée de deux clefs adossées de gueules, au corbeau de sable brochant en pointe.

    Les terres situées à l'ouest portèrent aussi le titre de seigneur du lieu.

    Au 12ème siècle, Adèle de Vermandois possédait la terre.

    La famille de Hangard possédait la terre au 15ème siècle, Antoine de Hangard était seigneur de Remaugies et Fescamps.

    Fescamps

    de Hangard : de gueules à trois molettes d'argent

    En 1527, sa fille Marie se maria avec René 1er de Mailly et fit passer la seigneurie dans cette famille.

    Leur fils Thibault fut l'un des signataires de la Ligue en 1572.

    Fescamps

    de Mailly : d'or à trois maillets de sinople

    Jacques-Antoine de Mailly, son 3ème fils, eut en partage la terre et fut l'auteur de la branche de Mailly-Mareuil dont plusieurs membres se nommèrent seigneur de Fescamps.

    La maison seigneuriale fut démolie vers 1714. 

                                                                         *

                                                       Eglise Saint Pierre

    Fescamps 

    aquarelle d'O.Macqueron en 1875, bibliothèque d'Abbeville.

    Fescamps

    L'ancienne église datait du XVème siècle.

    Détruite pendant la Première Guerre, elle fut reconstruite avec un avant-porche soutenu par des colonnes de l'ancienne église.

    Fescamps

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel. 

     

    Mesnil-Saint-Georges

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des familles de Hangest et de Brouilly associées au dragon de Saint-Georges.

     

    Mesnil-Saint-Georges

    La seigneurie appartenait dès la fin du XVème siècle à la famille d'Hangest d'Artois.

    Bon de Hangest, écuyer, en était le seigneur en 1505, il avait épousé Marguerite de Brouilly, fille du seigneur de Mesvillers (Piennes).

    A la mort de son épouse il reçut la prêtrise et fonda la chapelle castrale attenante à l'église, c'est lui qui fit bâtir le château dont il ne restait plus, avant 1914, qu'un corps de bâtiment avec une tourelle octogonale.

    Il fut inhumé en 1546 dans le choeur de l'église, on y voyait sa pierre tombale.

    Mesnil-Saint-Georges

    d'Hangest du Mesnil : échiqueté d'argent et de gueules, à la bande d'azur chargée de trois coquilles d'or.

    La terre du Mesnil resta entre les mains des seigneurs de Mesvillers, les de Brouilly.

    Mesnil-Saint-Georges

    de Brouilly : D'argent au lion de sinople armé, lampassé et couronné de gueules.

     

    En dernier lieu Louis, duc d'Aumont à cause de son mariage avec Olympe de Brouilly.

    Mesnil-Saint-Georges

    d'Aumont : d'argent au chevron de gueules, accompagné de sept merlettes de même.

     

    Il y avait un château

    Mesnil-Saint-Georges

     

     (Extrait de La Picardie historique et monumentale).

    Mesnil-Saint-Georges

     

     

    Il y avait sur le territoire des fiefs assez nombreux.

    le fief des Cocqueletz, qui dès le XVIe siècle appartenait à la famille des Petit. En 1665, il était entre les mains de Pierre Petit, conseiller du roi, receveur des aides de l'élection de Montdidier et ancien maïeur de ladite ville. Il était de la même famille que le fameux Antoine Petit dont nous parlerons plus bas. On voit dans l'église St Pierre de Montdidier le portrait de Pierre Petit, en costume de maire. Il est représenté la tête nue, la barbe longue, les mains jointes, vêtu d'une robe à larges manches et petit collet rabattu ; il est agenouillé en face d'une table recouverte de velours qui portent les armes des Petit. Au dessus, on lit : oetatis suae 40, et plus bas la date : 1665. Par son testament, il fonda un obit dans l'église du Mesnil.

     

    Mesnil-Saint-Georges

    Petit : d'azur, à la fasce d'or chargée d'un croissant de gueules, accompagnée en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'une coquille de même

    *

    Eglise Saint Georges

    Mesnil-Saint-Georges

    en 1875 ( aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville).

    Mesnil-Saint-Georges

    En 1908

    L'église était bâtie en pierres blanches et semblait dater du XVIème .

    Les fenêtres étaient autrefois garnies de vitraux colorés avec de nombreux blasons.

    L'église possèdait de nombreuses pierres tombales. Outre celle de Bon de Hangest, dont il a été fait mention déjà, on voit dans l'allée de la nef, à l'entrée du chœur, une autre pierre portant l'effigie au trait d'une femme, avec encadrement et ornements malheureusement à moitié effacés. L'inscription nous apprend que sous cette pierre
    " Cy gist Anne Cauvel vivante veuve de .. Petit, scientifique personne en son vivant, sire des Cocqueletz et docteur en médecine, laq. décéda le 16e jour de septembre 1637. Priez Dieu pour son âme".
    Vers le haut de la pierre sont deux écussons dont on ne distingue plus les détails : l'un, tout à fait effacé, devait porter les armes des Petit ; l'autre porte les armes des Cauvel.

     

    Détruite comme le village pendant la Première Guerre.

     


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