• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant une partie des armes de la famille de Court, deux étoiles et le croissant associés à un saule étymologique (lieu planté de saules).

    Sauvillers-Mongival

     

     

    Mongival rappelle un lieu ruiné par les Impériaux en 1636.

    La terre était divisée en deux seigneuries.

    L'une d'elle appartenait à Antoine du Fay en 1507, il la vendit 20.000 livres à Gabriel de Béthizy, seigneur du Frétoy.

    Il vendit à son tour à la famille Biaudos de Castéjac.

    Fiacre de Biaudos la vend au début du 18ème siècle à Joseph de Court de Bonvillers, seigneur de Raineval.

    Il est donc probable qu'il s'en défit après la mort de son épouse en 1702 et sans doute avant son départ pour l(île de Ré en 1713.

    L'autre seigneurie appartenait au XVIIème siècle à Charles d'Ailly, duc de Chaulnes, il vend ses terres de Raineval, Louvrechy, Sauvillers au marquis de Ruvigny lieutenant-général des armées du roi et député général des églises protestantes, qui se retira en Angleterre après la Révocation de l'Edit de Nantes et dut se défaire de la plupart de ses domaines , il posséda Sauvillers-Mongival de 1684 à 1701. 

     La seigneurie de Sauvillers et Mongival fut acquise en 1701 par Joseph de Court de Bonvillers, seigneur de Raineval, qui la réunit à la châtellenie de Raineval (et non en 1393 comme on le lit sur Wikipédia). 

    Sauvillers-Mongival

    de Court : d'azur, au croissant d'argent accompagné de trois étoiles de sept rais d'or

     

    Le village se trouve à l'arrière, lors de la bataille de la Somme de 1916 et dans la zone des combats de l'offensive de printemps 1918 .

    À la fin de la Première Guerre mondiale, le village est considéré comme détruit, seules trois maisons demeurèrent debout.

    En juillet 1918, le village est libéré par les forces françaises du 87ème régiment d'infanterie. Il est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le 3 novembre 1920.

    *

    Eglise Saint Martin

    L'ancienne église datait du 19ème siècle

    Sauvillers-Mongival

    Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

     

    Sauvillers-Mongival

    en 1917.

     

    Détruite en 1918 et reconstruite entre les deux-guerres.

    Sauvillers-Mongival

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec un cygne d'argent inspiré d'un ancien logo de la commune et trois merlettes en chef extraites des armes de Firmin Du Croquet, seigneur au XVIIIème siècle.

     

    Estrées -sur-Noye

     

     

     

    La seigneurie en un seul fief , et principale, relevait du roi et eut pour seigneurs :

    1230 : Pierre d'Estrées

    1231 : Robert d'Estrées

    1308 : Pierre II d'Estrées

    1341 : Jean d'Estrées, chevalier, vend à Florent d'Encre, écuyer, des fiefs à Guyencourt et Estrées

     

    Après les d'Encre apparaissent les Frérot

    - En 1546 Antoinette de Saisseval est mère et tutrice de Jean Frérot, écuyer. Puis vient

    - Claude Frérot, écuyer, mort en 1652 .

    - En 1639 le précédent avait fait donation à Henri Frérot, écuyer, son fils aîné, du quint (du cinquième) des terres de Guyencourt, Estrées et L'Hermitage. Ce fils mourut-il jeune ? On l'ignore. Henri Frérot , qui s'était remarié en 1638 avec Claude Gouffier, se ravisa et laissa ses biens à la famille De Gouffier, de la branche des seigneurs de Thoix.

    - En 1698, Estrées et Guyencourt sont aux mains d'Augustin de Gouffier, chevalier, comte de Rozamel, brigadier des armées du roi.

    Estrées -sur-Noye

    de Gouffier : d'or à trois jumelles de sable. 

     

    - En 1716, Françoise de Gouffier, épouse de Jacques d'Ailly, chevalier, marquis d'Annebaut, comte de Pont-Audemer, et Marguerite de Gouffier, dame de Chaussoy et marquise d'Epagny (sa soeur ?) vendent à Firmin du Croquet, seigneur de La Mairie de Vers, conseiller du roi à Amiens, les domaines d'Estrées et de Guyencourt.

    Estrées -sur-Noye

    Du Croquet :équipolé à cinq points d'argent et quatre de sable, chargé chacun d'une merlette de l'un et l'autre.

     

    Il a existé une seigneurie secondaire, qui eut pour seigneurs :

    - En 1507, Nicolas Fauvel, bourgeois marchand d'Amiens, puis maïeur de la ville, se disant "seigneur d'Estrées en partie".

    Il semble qu'après les Fauvel, la seigneurie secondaire d'Estrées se divisa.

    - 1569 : Aubert Vilain, écuyer, sgr de Quiry-le-Sec.1596

    - 1596 : Adrien Vilain dit "de Quiry", chevalier.

    - Début XVIIe siècle, à la mort du précédent : Charles Le Caron, médecin, qui achète les 4 cinquièmes de sa part.

     

                                             *

                                 Eglise Saint-Firmin

    L'ancienne église église remontait au XVème siècle.

    Estrées -sur-Noye

    aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

    Estrées -sur-Noye

     

     

    Estrées -sur-Noye

    Econstruite après 1945.


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  • Rouvrel

     

    http://armorialdefrance.fr/

    Coupé: au 1er parti au I d'azur au gland tigé et feuillé de deux pièces d'or, posé en pal, le gland en chef, au II de sinople à sept épis de blé, empoignés en éventail et liés d'or, au 2e d'argent à saint Martin de carnation, vêtu de gueules, auréolé d'or, coupant son manteau avec une épée d'or, sur un cheval de tenné.

     Adopté en novembre 2023.

     

    Projet de blason non adopté,  avec un chêne rouvre et deux molettes d'éperon empruntées aux armes des de Boufflers-Rouvrel, seigneurs du XVIème au XVIIIème siecle, en inversant les couleurs.

    Ce sont des armes parlantes (chêne rouvre pour Rouvrel). 

     

     

    Rouvrel

     

    Etymologie : lieu planté de chênes rouvres. 

    La seigneurie de Rouvrel formait deux parties, relevant des châtellenies de Boves et de Moreuil.

    En 1219 Gilbert de Rouvrel, chevalier, et Béatrix sa femme vendirent des dîmes au chapitre de Reims, confirmation en 1225 par leurs enfants.

    Rouvrel

    sceau de Jean de Rouvrel

    En 1371 Jean de Rouvrel, écuyer, et les enfants mineurs d'Hue de Rouvrel sous la tutelle de Marguerite de Cuignières, leur mère, se partagent la seigneurie quelques années plus tard (1387).

    Ce sont alors trois fiefs diférents appartenant à trois frères : 1) Enguerran de Rouvrel auquel succèdent Antoine, son fils (1401-1410) puis Guillaume et Antoine Descaures.

    2) Jean de Rouvrel, écuyer de 1387 à 1410

    3) Jean de Rouvrel dit Despert, écuyer, dont est issu un autre Jean de Rouvrel (1410-1456).

     

    L'autre partie appartenait à la famille d'Encre.

    Eustache d'Encre parait en 1219 avec Enguerran, son fils, que l'on retrouve encore en 1234 avec le surnom de Cornu.

    Il eut deux fils, Othon (1234-1253), sans descendance; et Wauthier (1240-1288).

    Beaudoin d'Encre, mort avant 1393, épousa Jeanne de Hanneville.

    Jean d'Encre dit Hoste, chevalier au XVème siècle.

    Françoise d'Encre hérita de la seigneurie et épousa Jean de Boufflers en 1497.

    La descendance de cette famille s'éteignit en 1764 en la personne d'Edouard de Boufflers, chevalier, marquis de Rouvrel.

    La seigneurie passa alors à une autre branche de la famille, le comte de Boufflers fut le dernier seigneur en 1789.

    Rouvrel

    de Boufflers-Rouvrel : d'argent à trois molettes de gueules, accompagnées de neuf croisettes recroisetées au pied fiché de même.

                                                                                      *

                                                                   Eglise Saint Martin

    Rouvrel

    L'ancienne au choeur plus élévé que la nef a été démolie en 1903.

    Reconstruite elle fut détruite lors de la Première Guerre.

    Rouvrel

    en 1909

    RouvrelRouvrel 

    en 1918

    Rouvrel

    Reconstruite dès 1920, elle conserve les fonts baptismaux du XIIIème siècle.

    Rouvrel


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Ravenel et celles de Mailly.

     

    Chirmont

     

     

    Claude de Ravenel, chevalier, seigneur de Rantigny, possédait la seigneurie en 1567.

    Chirmont

    De Ravenel : de gueules à six croissants d'or posés 2, 2 et 2 surmontés chacun d'une étoile du même et une étoile aussi d'or en pointe.

    Puis Hesselin de Gacourt à la fin du 17ème siècle.

    Chirmont

    Hesselin de Gacourt : d'or, à deux fasces d'azur, semé de croix fleuronnées de l'un et l'autre.

    Et Nicolas de Baillon son gendre en 1739.

    Les deux quints étaient aux demoiselles de Baillon en 1770

    Réunis au comté de Mailly en 1744

    Chirmont

    Mailly : d'or, à trois maillets de sinople

     

    Fief de Courcelles-les-Chirmont, appelé aussi Courcelles d'Oleville.

    La seigneurie relevait du marquisat d'Epagny.

    Appartenait en 1641 à Pierre de Fresse (ou de Fraisse), puis de 1670 à 1696 à Adrien de Fresse.

    Chirmont

     

    de Fresse : d'or, au frêne de sinople

    Entré en 1744 dans le comté de Mailly.

    En 1757, Jeanne de Fresse d'Oleville et Madeleine-Charlotte de Fresse, sa soeur, s'étaient données réciproquement à la dernière survivante, les parts qui leur appartenaient.

     

                                                                      *

                                                  Eglise Saint Michel

    Chirmont

    L'église datait de 1617, elle a été détruite en 1908, étant trop vétuste.

    La commune ne possède plus d'église.

    Un clocheton a été construit en 2008 pour s'en rappeler.

    Chirmont

    Chirmont


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, avec une divise ondée symbolisant la rivière Noye, deux molettes d'éperon empruntées à la famille de Boufflers et une roue de moulin à eau évoquant celui de Gollencourt.

     

    Dommartin

     

     

    La seigneurie relevait de la châtellenie de Boves.

    Ses premiers possesseurs en ont porté le nom comme Jacques en 1150 et Enguerran en 1239.

    Jean Piedeleu, bourgeois d'Amiens, la possédait en 1371.

    En 1403, apparait Jean de Folleville, conseiller et chambellan du Roi, c'est lui sans doute qui aura acquis les terres de Dommartin et Gollancourt .

    Dommartin

    de Folleville: D'or à dix losanges de gueules posés 3, 3, 3 et 1.

    Sa petite-fille Jeanne de Folleville épousa Antoine de Poix, seigneur d'Ignaucourt.

    Leur fille Jeanne de Poix épousa en 1478 Raoul de Lannoy, seigneur de Morvillers.

    Louise de Lannoy épousa en 1594 Charles de Lameth, bailli, capitaine et gouverneur de Conty.

    Dommartin

    Charles de Lameth et son épouse Jeanne de Duras baillèrent le domaine seigneurial à Jean Vétus, écuyer, seigneur du Quesnoy.

    Le comte de Bussy-Lameth vendit la seigneurie à Charles de Boufflers, seigneur de Remiencourt, en 1644 au prix de 26100 livres.

    Dommartin

    De Boufflers : D'argent aux trois molettes de gueules, accompagnées de neuf croisettes recroisetées du même, trois en chef, trois en fasce et trois en pointe ordonnées 2 et 1.

    Charles-Marie-Jean-François, marquis de Boufflers-Remiencourt vendit en 1773 ses trois seigneuries de Remiencourt, Dommartin et Gollancourt à Jean-Marie d'Arjuzon, conseiller secrétaire du Roi et fermier général.

    Six ans plus tard, nouvelle adjudication, les domaines furent démembrés : Claude Martin Briet de Fortmanoir acquit la seigneurie de Remiencourt et le moulin à eau de Gollancourt, et Gilbert-Nicolas de Hertes, seigneur d'Hailles, acquit le surplus.

     

    Le hameau de Gollencourt est situé au Sud-Ouest de Dommartin aujourd’hui, nommé allée des sous-bois (rue de la salle polyvalente). Ce hameau s’écrivait différemment : Golencourt en 1101, Golancourt en 1105, Gollencourt en 1178, d’origine plus ancienne que le village actuel, la population y était plus importante à cette époque.

    En 1196, Nicolas de Gollencourt auquel succédèrent en 1244 Nicolas Le Monnier puis Jean de Folleville en 1376, a suivi ensuite le sort de Dommartin.

    Dommartin

    Dommartin

     

     

     

                                                            *                                                  

                                              Eglise Saint Martin

    L'ancienne était située dans le cimetière, elle datait du XIIIe siècle.

    Dommartin

    Mairie d'Abbeville - Archives et Bibliothèque municipale

     

    En 1827, la commune a entrepris de gros travaux de restauration, car la nef s’écroulait. Malheureusement elle n’ a pas pu être sauvée les vibrations des trains entraînant la chute rapide du chœur. En 1865, une enquête publique est organisée pour la construction d’une nouvelle église (actuelle) inaugurée en 1867.

    Dommartin

    aquarelle dO.Macqueron 1870

    Dommartin

    en 1931


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