• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant trois arbres en chef évoquant l'étymologie du lieu avec les armes de la maison de Roye qui fut suzeraine en partie, et une ancre rappelant le passage du canal du Nord ouvert en 1965.

     

    Breuil

     

     

    L'étymologie attestée est petit bois entouré d'une haie.

    La seigneurie appartenait en partie à la maison de Roye et à l'abbaye Saint Barthélémy de Noyon.

    En 1374, Mathieu de Roye y possédait un  manoir.

    Breuil

    de Roye : de gueules à la bande d'argent

    Il y avait un château d'architecture médiévale à 4 tours détruit en 1917 lors de la Première Guerre mondiale, quelques vestiges existent encore près du nouveau château, reconstruit en 1925.

    Breuil

     

    *

    Eglise Saint Médard

    Entièrement détruite en 1917, reconstruite en 1925.

    Breuil

    Ancienne église en 1875. aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

    Breuil

    Breuil


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les deux bars de la seigneurie de Nesle, une bûche rappelant le privilège au tourier de Nesle rendu par les seigneurs de Languevoisin et le corbeau extrait des armes de l'abbaye de Corbie.

     

    Languevoisin-Quiquery

     

     

    La commune de Landevoisin, instituée lors de la Révolution française, absorbe en 1820 celle de Quiquery et devient Languevoisin-Quiquery.

     

    LANGUEVOISIN autrefois Landevoisin, aurait une étymologie gallo-française et se composerait des mots Land, terre, pays, et de l'adjectif voisin. Ce nom lui aura été donné par les seigneurs de Nesle, lorsqu'ils y élevèrent une forteresse, qui se rattachait à celle de leur ville, et devint le berceau du village dont il est ici question. Ce château-fort de Landevoisin est encore cité sur la carte de G. de Lisle.
    Il nous paraît avoir été bâti vers la même époque que celui de Nesle; des titres de 1482 lui donnent le nom de fief et de château; mais on ne trouve aucun renseignement sur ses anciens châtelains. Il s'élevait au nord de l'église actuelle de Languevoisin, vers la rivière d'Ingon. à peu de distance d'un étang nommé la batlière, et d'un bois qui semble en avoir été l'ancien parc. On le détruisit dans le cours du 17 ème siècle, et l'on plaça sur ses ruines un moulin à l'huile qui prit le nom de tordoir du château-fort. On y voyait encore une ferme au commencement de notre siècle, mais il n'en reste plus aujourd'hui que l'emplacement : il dépendait eu 1780 du château de Billancourt.

    - En 1412, le mayeur "de Landevoisin" était tenu de payer tous les ans "au tourier et portier de Neelle un septier de vin la nuit de Noël, en allumant à la grande salle la choque (en picard, la bûche) de Noël au chastel de Neelle".

    Au 14ème siècle, on trouve Ernold de Landevoisin, chevalier, comme seigneur du lieu, ainsi que Baldiun (Baudouin) de Quiquery.

    En 1507, Olivier de Bonay est cité comme seigneur de Landevoisin.

     

    En 1680, "52 journaux et demi de terre et prés, droits de dîme et des censives à Quiquery et Landevoisin". L'abbaye de Corbie le possédait au commencement du 13e siècle, comme on le voit en un titre de 1202 par lequel Jean, seigneur de Nesle, châtelain de Bruges, "décharge les tenanciers de trois maisons avec jardins de tous droits, d'impositions et de justice."

    Languevoisin-Quiquery

    Nesle

    Languevoisin renfermait le presbytère de la paroisse. Vers 1805, après que M. Perceval l'eut abandonné, MM. Billaudel, savant ecclésiastiques, y établirent un pensionnat célèbre, d'où sortirent des sujets distingués pour tous les états. Plusieurs années après, la foudre ayant incendié cette habitation, ils allèrent occuper le petit séminaire de Liesse, où l'un d'eux existe encore aujourd'hui. Languevoisin avait sa mairie; car il est parlé dans les archives de Nesle de terres attenantes à celles de la mairie de ce village et au chemin du Passillon vers Moyencourt.
    En 1842, les habitants de Languevoisin se sont imposé le louable sacrifice de 10000 f. pour la restauration de leur église et pour la constitution d'une rente, qui leur permit d'avoir un prêtre, en se réunissant à Breuil , sous le titre de chapelle vicariale.
    Ces dépendances de Nesle étaient du baillage de Roye, de l'élection de Péronne et de l'intendance d'Amie

    • Source : L’arrondissement de Péronne par Paul Decagny (curé) en 1844

    Quiquery

    QUIQUERY-LONG PAIN, appelé aussi Saint-Quentin-le-sec, était une ancienne paroisse du doyenné de Nesle avec Languevoisin pour succursale. Ce hameau isolé et caché dans une presqu'île, semble remonter à une époque assez reculée et avoir eu jadis plus d'importance. Il renfermait l'église paroissiale devenue ensuite beaucoup trop spacieuse pour sa population. C'était un édifice de style à ogive du 14 ème siècle environ, Il fut démoli en 1828 et remplacé par une chapelle d'une grande simplicité.

    Languevoisin-Quiquery

    chapelle en 1883, aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.


    Le vocable de cette église était Saint Quentin ; et à peu de distance du lieu où elle s'élevait, se trouve une fontaine du nom de ce Saint , restaurée en 1764 et célèbre, par son pèlerinage. La légende traditionnelle rapporte que Saint-Quentin s'arrêta dans cet endroit et s'y désaltéra , lorsqu'on le conduisait d'Amiens à Auguste de Vermandois. La dîme de Quiquery et Languevoisin appartenait au chapitre de Noyon pour les deux tiers: quatre chapelains de la cathédrale, dits cornets, en percevaient le reste. L'évêque nommait à la cure, dont le revenu s'élevait à près de 2000 livres. Elle fut occupée, Au 17 ème siècle par Jean Faillouel, dont l'épitaphe se trouve dans le bas-côté gauche de la cathédrale de Noyon, où on lit: * Cy gist vénérable et discrette personne Jehan Faillouel prêtre chapelains de l'église N.-D. de Noyon, curé de Saint-Quentin de Quiquery et Landevoisin
    LONG PAIN ne consiste qu'en un moulin et dépendances, établi sur la rivière l'Ingon. Après la révolution le fermier de ce moulin en obtint la possession, du marquis de Nesle, à cause de sa rare fidélité. Il y avait autrefois un autre moulin près du lieu dit Becquerel, du mot celtique bec, fossé. Ce moulin appartenait à l'abbaye de Corbie, ainsi que le bois du Bus et des fermes, censes et terres, à Quiquery.

    • Source : L’arrondissement de Péronne par Paul Decagny (curé) en 1844

                                                                         *

                                                Eglise Notre-Dame de la Nativité

    Languevoisin-Quiquery

    Ancienne église datant du XVIIIème siècle. 

    Aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

    L'église, vocable la Nativité de la Sainte Vierge, se trouvait au 19 ème siècle entièrement isolée du village, autrefois plus rapproché de Nesle. Cette église était, selon toute apparence, la chapelle du château-fort: la tradition locale la regarderait comme un ancien temple Payen. Une chose plus certaine, c'est que ce monument religieux appartient sans aucun doute à l'époque romane : on en retrouve des signes incontestables à une petite porte latérale qui communiquait avec le château, et au portail surmonté d'une fenêtre en plein cintre et de deux autres plus petites au-dessus. Les cintres de ces deux portes sont ornés de damiers en demi-relief et de dentelures fort intéressantes, qui n'ont encore attiré l'attention d'aucun archéologue. Le chœur est du commencement de l'époque ogivale, les autres constructions ou réparations sont plus récentes. L’église fut entiérement détruite au cours de la premiére guerre mondiale.

     

    Languevoisin-Quiquery

     

    Languevoisin-Quiquery

    église actuelle  reconstruite entre 1926 et 1928 (photo Claude Deroletz).


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Gand-Vilain avec un chef ondé (territoire longé par le canal du Nord et celui de la Somme), en y ajoutant un roseau pour l'hypothèse étymologique du nom.

     

    Rouy-le-Grand

     

     

    Vers l'an 1015 , le chapitre des chanoines de la cathédrale de Noyon reçut de l'évêque Hardouin de Croy, son bienfaiteur, des biens considérables à Rouy-le-Grand. Ces bénéfices sont confirmés en 1153 (Decagny).

    Selon certains étymologistes, Rouy viendrait du mot celtique rouhr signifiant roseau, pour d'autres, il devrait son nom au chanvre : dans les siècles reculés il existait ici un droit de roage : voir le mot rouir, rouissoir. L'activité de rouissage du chanvre était favorisée par la présence de la rivière de l'Ingon.

    Il y eut des seigneurs de ce nom comme Regnault de Rouy qui se distingua au 14ème siècle( on ne connait pas leur blason).

    Hugues de Rouy au 16ème siècle qui s'allia à Mariette de Monchy.

    Leur fille Françoise de Rouy épousa Guillaume de Lannoy, seigneur de La Boissière.

    En 1567 parait Antoine de La Fons, marié à Marie de Mailly, leur fils Adrien était en 1605 seigneur du lieu, il avait épousé Marguerite de Crécy.

    Nous trouvons en 1584 François Des Fossés (Des Fossez), écuyer, qualifié de seigneur en partie des deux Rouy.

    Rouy-le-Grand

    De gueules, à deux lions d'or adossés et passés en sautoir, lampassés d'azur, les queues doublement entrelacées.

    Nicole Des Fossés, dame de Rouy, épousa en 1588 François-Héroual de Rouvroy, vicomte de Rouy, qui demeurait en 1610 au château de Rouy-le-Petit. 

    Puis son fils, Louis-Hercule de Rouvroy marié à Madeleine Le Fournier de Wargemont qui décède en 1692 et sera inhumée dans l'église de Rouy-le-Petit.

    En 1717, Henri-François Des Fossés.

    En 1748, Angélique-Louise Des Fossés, vicomtesse de Rouy, épouse Jean-Guillaume-François-Marie de Gand-Vilain.

    Rouy-le-Grand

    de sable au chef d'argent.

    *

    Eglise Saint Etienne 

     

    • A l'origine l'église de Rouy-le-Grand était l'édifice religieux élevé pour la paroisse des deux villages. D'époque romane, elle portait une croix de Malte en relief, que l'on peut expliquer par la partie des dîmes que Rouy payait au commandeur d'Éterpigny. En partie rasée par les allemands lors de la Première Guerre Mondiale, l'église, à l'origine en pierres, fut reconstruite en briques en 1925. A l'intérieur, on peut admirer un grand portrait en toile de Saint-Étienne, réalisé par le peintre Lobjeois, qui a beaucoup peint dans les églises reconstruites de la Somme. L'église n'est ouverte qu'une fois par an, lors de la fête du village, le 1er week-end de septembre.
      Source : Panneau historique de la Communauté des communes du Pays Neslois.

     

    Rouy-le-Grand

    Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

     

    Rouy-le-Grand

    Rouy-le-Grand

    photo: Claude Deroletz.

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les trois hures de sanglier de la famille de La Fons et la croix de Malte des hospitaliers d'Eterpigny, co-seigneurs du lieu.

     

    Rouy-le-Petit

     

     

    Les gros décîmateurs et seigneurs, en partie, étaient les chanoines de Nogent et la commanderie Saint-Jean d'Eterpigny.

    A ce titre au-dessus de la fenêtre circulaire du portail de l'ancienne église Saint-Etienne de Rouy-le-Grand, qui était commune aux deux Rouy jusqu'au 15ème siècle, se trouvait une croix de Malte en relief.

    Rouy-le-Petit

     

     

    Devient une paroisse indépendante au 15ème siècle.

    En 1567, Antoine de La Fons, chambellan et bouteiller de Vermandois, est le seigneur , il épouse Marie de Mailly en 1572.

    En 1605, leur fils Adrien de La Fons prend la succession, il épouse en 1600 Marguerite de Crécy.

    Son château fut rasé à la Révolution.

    Rouy-le-Petit

    *

    Eglise Saint-Eloi

    L'ancienne église paraissait être du 16ème siècle.

    Rouy-le-Petit

    Aquarelle d'O.Macqueron en 1876-Bibliothèque d'Abbeville.

     

    Rouy-le-Petit

     

    Fortement endommagée lors de la Première Guerre

    Rouy-le-Petit

    reconstruite en briques rouges entre les deux guerres.

    Rouy-le-Petit


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par jacques Dulphy associant les armes de l'abbaye Saint-Vaast d'Arras et celles de la famille de La Personne.

     

    Puzeaux

     

    *

    La seigneurie appartenait dès le VIIème siècle à l'abbaye Saint-Vaast d'Arras.

    Puzeaux

    d'or à la croix ancrée de gueules.

     

    Une inscription gravée sur une pierre tombale mentionnait avant la Grande Guerre la mort de Gilles de Puzeaux en 1279. La notice monographique des instituteurs de 1897 dit : "Un monument curieux sous plus d'un rapport nous donne d'abord le nom d'un seigneur de Puzeaux inconnu jusqu'alors : Gilles de Puchesiaues, qui vivait au 13e siècle". On ne sait rien de ce personnage, et la pierre a disparu dans la ruine de l'église durant la Grande Guerre. Sans doute seigneur d'un fief restreint sur la localité.

    A son sujet, Marchand (Notes diverses sur diverses localités des cantons de Chaulnes, de Nesle et de Rosières) écrit encore, en 1873, au sujet de l'église de Pozières :

     

    "A l'entrée du choeur, on lit sur une dalle en pierre de liais l'inscription suivante (note perso : en lettres gothiques) : "Chi gist Gilles de Puchesiaues qui trespassa en l'an de l'Incarnation de J.C 1270"

     

    On trouve également Jehan de La Personne en 1394, seigneur entre-autres de Chaulnes.

    Né en 1330, décédé en 1404

    Puzeaux

     

    *

    Eglise Saint-Vaast

     

    Puzeaux

    ancienne église en 1867, aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

    Détruite en 1918.

    Reconstruite en 1925.

    Puzeaux

    photo : A.Pictche


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