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La commune ne possède pas de blason officiel
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en écartelant les armes des de Cambray et de Milly.
La seigneurie qui relevait de la châtellenie de Moreuil appartenait au XIIème siècle à une famille dite du Plessier avec Bernard du Plessier, chevalier, qui vivait en 1164; Joseph du Plessier en 1224, Ansel du Plessier en 1262...
A la fin du XIVème siècle, Gilles Bernard de la famille des seigneurs de Moreuil (d'après le père Daire), rendit aveu pour son manoir et chastel du Plessier.
Plus tard, Jean de Brunvillers se qualifiait seigneur, de Marie de Milly, son épouse, il eut une fille Jeanne qui épousa en 1600 Charles de Cambray, seigneur de Villers aux Erables.
de Milly : de sable au chef d'argent.
Puis Louis de Cambray qui épousa en 1647 Antoinette-Madeleine de Fontaines.
Leur fils Philippe qui épousa en 1688 Marie Dournel, ils eurent 11 enfants....
de Cambray : d'azur au chevron d'or, accompagné au canton dextre du chef d'une molette et en pointe d'un trèfle, le tout d'or.
Cette famille posséda la seigneurie jusqu'en 1789, mais en 1750, Florimond de Cambray vendit 433 verges encloses de murs, correspondant à la place de l'ancien château, aux sieurs Pierre-François, Jean-Baptiste et Thomas Sénart qui y firent bâtir une maison spacieuse et vaste.
Ces trois frères possédaient dans le village une fabrique de peignage et de filage, à laquelle ils ajoutèrent la fabrication de bas d'estame avec des ateliers de teinture et d'apprêt, ils employèrent jusqu'à 600 ouvriers.
La Révolution fut fatale aux fabriques des Sénart dont les bâtiments furent ravagés par les flammes en 1792, ils ne tardèrent pas à liquider leurs affaires, laissant inachevée la demeure qu'ils avaient élevée sur les ruines de l'ancien château.
Restaurée à la suite des dégâts subis pendant la Première Guerre Mondiale.
Il appartient actuellement à Patrick et Claudie Goret qui proposent des chambres d'hôtes.
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Eglise Saint Martin
EN 1875
L’église du Plessier-Rozainvillers a été construite au XVe siècle. Endommagée en 1918 lors de la Bataille d’Amiens, elle a été en partie reconstruite dans les années 1920.
avant guerre
en 1918
En 1934
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De sinople à trois fleurs à six pétales d'argent mal ordonnées; à la terrasse crénelée d'argent et maçonnée de sable
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Adopté en 1990.
Un mouton contourné, mais hors l'écu, constitue le seul ornement extérieur. Bougainville a donné son nom à une famille du même nom (éteinte au XVe siècle), les armes de cette famille sont connues par le sceau de Warin de Bougainville, chevalier et seigneur du lieu, vivant en 1249. Ce sceau, conservé aux Archives Départementales de la Somme, porte trois fleurs. C'est de ce sceau que s'est inspirée la commune pour son blason.
(Jacques Dulphy)Sceau de Warin de Bougainville..
(Photo Jacques Dulphy, 2011)
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Bien que le village doive son nom à une famille seigneuriale au XIIème siècle, les traces d'un ancien château sont pratiquement inexistantes.
Les premiers seigneurs connus de ce nom avaient disparus au XVème siècle.
Dès le XIVème, la famille de Riencourt possédait au moins en partie la seigneurie, d(autre part en 1323, Enguerran de Bougainville faisait aveu à Picquigny de la moitié de son manoir.
On trouve en 1457 Jacques de Joly et à la fin du XVème, la famille de Saint-Fuscien.
Marie de Saint-Fuscien, dame de Rainneville, porta la seigneurie dans la maison de Saveuse par son mariage vers 1530 avec Imbert de Saveuse, bailli d'Amiens, il meurt en 1565.
de Saveuse : de gueules, à la bande d'or accompagnée de six billettes du même.
Cette famille garda la seigneurie jusqu'en 1657, quand Jeanne (ou Anne) de Saveuse, dame de Bougainville, épousa Henri-Robert Eschallard, comte de La Marck.
de La Marck : d'or, à la fasce échiquetée d'argent et de gueules de trois tires.
Louise-Madeleine de La Marck, duchesse de Duras, vendit la terre et seigneurie en 1714 à Louis Gomer, seigneur de Quevauvillers, cette famille la possédait encore en 1789.
de Gomer : d'or, au lambel d'azur accompagné de sept merlettes de gueules.
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Eglise Saint Arnould
L'église s'écroula en partie pendant la Révolution.
La nef fut rétablie en 1829-1830, la tour carrée de 1757 sur la façade dont la base parait plus ancienne, elle est accostée d'une tourelle du XVIème siècle.
Une pierre tumulaire de Marguerite des Essars, épouse de Josse de Saveuse, décédée le 21/1/1580.
en 1868
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La commune a fusionné avec Marchélepot en janvier 2019 .
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en associant les armes des familles de Goussencourt, de Méniolle d'Armancourt et de Bibault.
Tiercé en pairle renversé : au premier d'hermine au chef de gueules (qui est De Goussencourt), au deuxième d'azur au chevron d'argent accompagné de trois étoiles d'or (qui est Méniolle d'Armancourt), et au troisième de gueules à la fasce d'argent accompagnée d'un croissant d'or en chef et de deux étoiles d'argent en pointe (qui est Bibault, aux meubles inversés)
Eut dans les temps anciens des seigneurs de ce nom comme Jean de Misery qui était maïeur de Péronne en 1278.
La terre passe aux XV et XVIème siècle à la famille de Goussencourt.
Quentin de Goussencourt
Au début du règne de Louis XV, le sieur Bibault, notaire honoraire à Noyon, acquit la seigneurie des héritiers de Valentin Meniolle d'Armancourt.
Meniolle d'Armancourt : d'azur au chevron d'argent accompagné de trois étoiles d'or.
Son fils Charles-François Bibault, anobli par lettres de 1750, acheta la seigneurie de Biaches que le roi érigea en baronnie en 1768, son épouse Julie-Louise de Chemault était au service de la reine Marie Lesczynska.
Bibault : de gueules à la fasce d'argent, accompagnée en chef de deux étoiles de même et en pointe d'un croissant d'or.
M.de Biaches comme on l'appelait, fit construire sur sa terre de Misery une maison rustique semblable à celle du Trianon de Versailles, appelée la chaumière de Misery, et y convia de hauts personnages.
En 1821, son fils vendit le domaine à Charles-François de Viefville qui le donna à sa fille Sophie qui venait d'épouser Louis-Joseph Meurinne, originaire de Le Meux, près de Compiègne.
Sophie Meurinne mourut prématurément deux ans plus tard et c'est seulement après le partage de 1859 qu'Edouard, son seconf fils en prit possession.
Il fit élever un château brique et pierre , la guerre de 1914-18 n'en laissa subsister que les murs.
Mme Léon de Lalain-Chomel, née Meurinne, en fit réutiliser les fondations pour bâtir une nouvelle demeure qui eut à souffrir à son tour en 1940-45.
Elle laissa le domaine à son cousin Bernard Langlois-Meurinne, aïeuls des propriétaires actuels, Mme Michel Langlois de Meurinne, née Catherine Enders.
merci à JN.Marchiset
La chaumière fut abattue après l'achèvement du château en 1863, elle n'en était distante que d'une quinzaine de mètres.
- Première Guerre mondiale
Misery est occupée par les Allemands pendant trois ans, du 27 août 1914 à mars 1917, à cause de sa position stratégique. La population est évacuée, le château est occupé par l'état-major ennemi. Le village a presque entièrement été détruit pendant le conflit
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le 27 octobre 1920.
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Eglise Saint Vaast
En 1875
reconstruite après la Première Guerre mondiale
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D'or à la bande de sable, accostée de deux cotices du même.
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Ce sont, sans modification, les armes de la famille De Sorel (de Sorel-en-Vimeu), à ne pas confondre avec la famille De Sorel (de Sorel-le-Grand, aussi en Picardie), qui portait deux léopards couronnés.
Premier connu du nom, en Vimeu, le chevalier Enguerran de Sorel, seigneur de Sorel, est cité en 1274 (Belleval, Nobiliaire, tome II, 1864). Robert de Sorel, écuyer, est encore seigneur de Sorel-en-Vimeu, et de Quesnoy-sous-Airaines, en 1349. Enguerran III de Sorel, dit Lionel, seigneur de Blangy-sous-Poix et de Villeroy, capitaine du château de Mortemer, fut le dernier du nom.
Le blason à la bande coticée apparaît sur son sceau, appendu à une quittance de 1373 (Belleval).Sa fille unique, Jeanne, dame de Blangy-sous-Poix, épousa Hue d'Ainval.
(Jacques Dulphy)***
La seigneurie relevait de Fontaines sur Somme et consistait en une maison seigneuriale avec un moulin à vent.
La famille de Sorel la possédait depuis Enguerran cité en 1274 jusqu'à Enguerran III dit Lionel.
On trouve ENSUITE Philippe de Rambures en 1560, puis Louis de Monchy en 1577.
Louis de Saint-Souplis de 1604 à 1648
Charles de Saint-Souplis en 1670
Saint-Souplis : de gueules à la bande d'hermine.
Son héritière fut sa soeur Gabrielle de 1678 à 1698, épouse de Jean Truffier, comte de Villers sur Authie.
Truffier : de gueules à trois molettes d'or
De 1698 à 1733 leur fille Gabrielle Truffier qui épousa François-Bernard Le Fournier de Wargemont.
De 1733 à 1743 Joseph-François Le Fournier de Wargemont.
Le Fournier de Wargemont : d'argent à trois roses de gueules.
De 1743 à 1760 François-Louis-Gabriel Le Fournier qui vend en 1760 à Charles-Hubert-Marie-Gaspard de La Fontaine, comte de Verton.
De 1770 à 1789 Jean-Marie-Denis-Hubert de La Fontaine, comte de Verton.
de La Fontaine-Solare : bandé échiqueté d'or et de gueules et d'azur
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Eglise Saint Riquier
date de 1837
en 1851
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La commune ne possède pas de blason
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes des du Hamel et en y associant deux colombes pour rappeler que le village possède de nombreux colombiers (une dizaine actuellement).
ce qui donne : d'azur, à la bande d'or chargée de trois roses de gueules (du Hamel), accompagnée de deux colombes essorantes d'argent, membrées et becquées de gueules, une en chef et une en pointe.
Il a bien existé une famille De Canchy, famille de chevaliers et seigneurs du lieu, présente à Canchy en 1200 avec Godefroid de Canchy, éteinte après 1383 avec Guillaume de Canchy, dit de La Haye.
Les De Ponches prirent la succession de la seigneurie principale jusqu'au début du XVIe siècle. Les armes des De Canchy ne sont pas connues ; Belleval ne donne ni leur généalogie ni leurs armes.
Oudart du Hamel, lieutenant au régiment de Picardie, réunira la seigneurie en 1629 en acquérant pour 27.000 livres, la fraction qui appartenait à François Le Bel, grand maître des Eaux et Forêts du Ponthieu.
du Hamel de Canchy : d'azur à la bande d'or, chargée de trois roses de gueules.
La maison seigneuriale dut être totalement ruinée six ans plus tard lorsque les Flamands du duc de Savoie, puis les Espagnols, saccagèrent et incendièrent le village.
La terre demeura dans la famille du Hamel jusqu'à la vente consentie en 1780 par François-Louis du Hamel de Canchy à Pierre du Maisniel d'Applaincourt.
Reconstruit à la fin du 18ème siècle le château n'aurait jamais été achevé.
Il n'en reste que l'allée principale et quelques corps de dépendances, qui furent longtemps la propriété de la famille de Rocquigny.
Le village présente la particularité de compter une demi-douzaine d'imposants logis de ferme souvent accompagnés de colombiers, bâtis sous Louis-Philippe par des laboureurs fortunés.
On y trouve aussi une pittoresque gentilhommière, aménagée à la fin du 19ème siècle à partir d'un rendez-vous de chasse d'époque Restauration.
C'est en l'an XII qu'Antoine de Grouches, frère cadet du marquis de Chepy, qui avait épousé Charlotte Aliamet de Condé, acquit plusieurs bois dont celui du Rondel, résidant ordinairement à Franleu, il se contenta à Canchy d'une demeure modeste comme le révèle la donation qu'il fit en 1820 à sa fille, à l'occasion de son mariage avec Paul Pingré de Guimicourt.
de Grouches : D'or à trois fasces de gueules.
Le comte et la comtesse continuèrent à venir à Canchy pendant la saison de chasse, logeant dans cette demeure.
Leur fille Pauline épousa Philippe Detend, notaire attaché à la famille d'Orléans, qui meurt en 1858, c'est seulement leur petite-fille Victorine, comtesse de Léautaud qui fit agrandir la demeure et lui donna son aspect définitif.
Travaux menés de 1879 à 1881 dans le goût anglo-normand.
A la fin du 19ème siècle Thérèse de Léautaud épousa Eugène du Quesnoy, aïeul du baron Arthur du Quesnoy.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'édifice abritait le mess des officiers aviateurs allemands de la base d'Abbeville, ce qui lui valut la visite du maréchal Goering venu assister aux obsèques de l'un de ses neveux tué en combat aérien.
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Eglise Saint Pierre
en 1850
Chapelle Notre Dame de Foy
Notre-Dame de Foy
Dès le temps de Charlemagne, une statue de la Vierge aurait été trouvée par un berger. Plusieurs fois portée à l'église de Canchy, elle serait toujours revenue au même endroit, là où fut construite une chapelle qui devint centre d'un pèlerinage. Les combattants français de Crécy s'y arrêtèrent le 26 août 1346 et Louis XI la visita le 28 septembre 1463.
A la fin du XVIe siècle, Canchy fut brûlé par les Espagnols, la Chapelle fut pillée et rasée, la statue de la Vierge disparut.
En 1609, à Foy (Belgique), une Vierge fut découverte dans le creux d'un chêne, placée dans une église et appelée Notre-Dame de Foy. Elle devient si célèbre que du chêne on fit des statues semblables que l'on répandit en Belgique et dans le nord de la France.
En 1629, un jésuite d'Hesdin en déposa une dans un arbre du bois du Rondel près de Canchy. Plus tard fut élevée la chapelle actuelle. Un ermite en fut le gardien jusqu'en 1793. La statue de la Vierge fut sauvée par Honoré Mallet, un courageux chrétien, et fut réinstallée dès le Concordat.
La chapelle fut un lieu de pèlerinage et connut de grandes fêtes et processions jusqu'au milieu du XXe siècle.
La statue originale a disparu...
(D'après un document qui a reçu l'imprimatur de Léon, évêque d'Amiens le 18 juillet 1902)
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