• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes de la Famille Le Couvreur.

    Vraignes-les-Hornoy

     

    Une partie considérable du territoire appartenait à la commanderie de Saint-Maulvis et l'autre partie relevait d'Hornoy

    Regnault de Vraignes était commandeur en 1336.

    Au 15ème siècle, on trouve Jean Le Couvreur, homme d'armes des Ordonnances, mort en 1484.

    Son troisième fils Raoul Le Couvreur, marié en 1492 à Marie-Louise d'Ainval, il meurt en 1520.

    Puis son fils Jacques Le Couvreur, échevin d'Amiens en 1574, marié en 1554 avec Marie de Mons, il meurt en 1597 en défendant la ville d'Amiens contre les Espagnols.

    Son petit-fils, également prénommé Jacques, fils de Jean seigneur de Fourdrinoy, acquis la seigneurie en 1675, il était lieutenant particulier au bailliage et siège présidial d'Amiens, il meurt en 1706.

    Vraignes-les-Hornoy

     

    Armorial général de France (d'Hozier-édit.1696)

    Vraignes-les-Hornoy

    Le Couvreur : d'or, à un sanglier de sable passant à travers un buisson de sinople.

    De son mariage avec Marguerite Picquet de Dourier en 1667, il eut Adrien Le Couvreur, président-trésorier de France à Amiens, dit Monsieur de Vraignes, il résidait ordinairement à Amiens, c'est là qu'il meurt en 1719 sans postérité, laissant ses biens à sa seconde épouse Marie-Adrienne Picquet de Dourier, qui contracta une seconde union avec le marquis de Boulainvilliers.

    En 1735, Louis-Joseph d'Hallencourt, marquis de Boulainvilliers demeurait en son "château de Vraigne " avec son épouse. 

    Vraignes-les-Hornoy

    Le 22 octobre 1748 était célébré dans la chapelle seigneuriale le mariage de sa fille Adrienne avec Anne-Gabriel de Saint-Saire, comte de Grisolle, lecteur de la Chambre du Roi.

    Le 22 mai 1785, le marquis de Boulainvilliers, prévôt de Paris, fit disperser l'entier mobilier de son château de Vraignes.

    Quelques années plus tard Gabrielle de Saint-Saire suivit son mari Emmanuel de Crusol d'Uzès en émigration.

    Déclaré bien national et adjugé en l'An III, le château a entièrement été démoli et son site bouleversé au point de ne rien conserver de l''état original.

                                                                        ***

                                                     Eglise Saint-Valery

    Reconstruite en 1864

    Vraignes-les-Hornoy

    en 1876 aquarelle d'Oswald Macqueron (Bibliothèque municipale d'Abbeville)

    Vraignes-les-Hornoy

     


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  • Crouy-Saint-Pierre

     

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    Écartelé: aux 1er et 4e d'argent à trois fasces de gueules, aux 2e et 3e d'argent à trois doloires de gueules, celles du chef adossées.

    ***

    Armes de la famille de Crouy, ou De Croÿ, qui donna les ducs de Croÿ, originaires de ce village.

    Le très petit village de Crouy (commune de Crouy-Saint-Pierre depuis 1972 après le rattachement de Saint-Pierre-à-Gouy) a donné naissance à l'illustre famille De Croÿ, dont il n'est pas nécessaire de rappeler l'histoire et les mérites.
    La famille De Croÿ apparaît comme seigneur du lieu au début du XIIIe siècle. Premier connu, en 1207, Gillon de Croÿ, seigneur de Crouy, fait remise aux religieux de l'abbaye du Gard toute proche des dîmes perçues par ses soins sur les terres qu'ils possèdent à Crouy.

    Crouy-Saint-Pierre


    La famille De Croÿ portait "écartelé: aux 1er et 4e d'argent à trois fasces de gueules, aux 2e et 3e d'argent à trois doloires de gueules, celles du chef adossées", encore que les armes originelles fussent simplement "d'argent à trois fasces de gueules" et que n'y ont été ajoutées en écartelé celles des De Renty (trois doloires) qu'après le mariage en 1354 de Guillaume de Croÿ, chevalier, sire de Crouy et d'Airaines, chambellan de Philippe Le Hardi, avec Isabeau de Renty.

    La seigneurie de Crouy fut élevée au rang de duché tenu du roi par Henri IV en 1598. Plusieurs branches se développèrent jusqu'au 18e siècle.
    En 1767, il ne restait plus que la branche des De Croÿ-Solre, toutes les autres étant éteintes. Les trois fils d'Auguste, dernier des De Croÿ, fondèrent alors les branches actuelles, chaque branche étant ramifiée en plusieurs sous-branches. On trouve à ce jour les branches de France, de Belgique, de Bohême, d'Autriche et de Westphalie. Quant au petit village de Crouy, il resta dans le domaine de la famille de Croÿ jusqu'à la Révolution.
    (Jacques Dulphy)

    ***

    On relève le nom de Croy en 1066 dans un acte de fondation de la collégiale de Picquigny dans lequel on apprend que le village appartient alors à Eustache de Picquigny, vidame d'Amiens.

    La famille de Croy possédait un château près de l'église, il existait encore lors de l'extinction du duché au début du 18ème siècle.

    On relevait alors quelques fiefs et fermes importantes.

    1) Le fief de Saint Albin ou Saint-Aubin, situé à l'emplacement de l'actuel cimetière dont Robert de Lignières était le seigneur en 1204.

    2) Le fief de Rivières, dont le seigneur était Eustache de Rivières en 1174, puis son fils Robert en 1224, en 1284 Jean-Raoul de Rivières vend à l'abbaye du Gard

    3) Le fief de Rouvroy, situé entre Hangest et Croy.

    Appartient à la famille de Rouvroy jusqu'en 1289, l'abbé du Gard en fit l'acquisition en partie et reçut l'autre partie en donation, jusqu'en 1547 où il céda une partie à Jean Fossier. 

    Revendu plusieurs fois, il appartint en 1609 à Jean Pioger, seigneur de Valines.

    En 1618, Joseph Pioger devint acquéreur.

    En 1665, N.Pioger seigneur aussi de Nibas et Rembehem, fut assassiné  par sa domestique non loin de Bichecourt, il fut inhumé dans l'église.

    En 1681, M.de Barberey, commandant du Roi, époux de dame Charlotte Pioger.

    En 1705, Pierre de Rimé, fils du premier mariage de Charlotte Pioger

    En 1750 Claude de Mons d'Hédicourt.

    4) La ferme du Quesnot, dont la dîme revint à l'abbaye en 1205 fut acquise en 1224 de Hugues de Fourdrinoy.

    ***

    L'église Saint Firmin

    L'ancienne église romane fut détruite en 1884.

    Crouy-Saint-Pierre

     

    La nouvelle église fut construite en 1887.

    Crouy-Saint-Pierre

    en 1892

    ***

    Abbaye du Gard

     

    Crouy-Saint-Pierre

    D'azur à la fasce d'argent, chargée d'un coeur de gueules (armorial d'Hozier)

     

    Abbaye cistercienne fondée en 1137 par Gérard de Picquigny, vidame d'Amiens.

    Elle fut ruinée pendant la guerre de Cent-Ans.

    A partir de 1518 elle fut placée sous le régime de la Commende.

    En 1657, le cardinal de Mazarin devient abbé commendataire.

    Au 18ème siècle, les moines doivent abattre le cloître et le dortoir pour le projet de reconstruction dont la première pierre fut posée le 1 avril 1752.

    Crouy-Saint-Pierre

    En 1790, la Révolution la déclare "bien national", puis vendue, une partie des bâtiments est démolie, l'église abbatiale tombe en ruine, son mobilier est vendu.

     

    Sous la Restauration, des Trappistes s'installent de 1815 à 1845, ils entreprirent de faire reconstruire la chapelle abbatiale, la Première pierre est posée en 1820 et les travaux achevés en 1824.

    Crouy-Saint-Pierre

    En 1867

    de 1848 à 1906, occupée tour à tour par différents ordres religieux.

    L'abbaye fut ensuite vendue à des particuliers qui en cédèrent les matériaux et en ruinèrent une nouvelle fois les bâtiments qui se retrouvèrent à ciel ouvert.

    Crouy-Saint-PierreCrouy-Saint-Pierre

     

    En 1967 le père Paul Dentin, fondateur de la congrégation des frères auxiliaires du clergé, décide d'y installer la maison-mère de son ordre, il fait restaurer le bâtiment abbatial, la toiture est reconstituée.

    Crouy-Saint-Pierre

    En 2001, les bâtiments sont vendus à un promoteur privé qui y crée une résidence d'appartements de standing.

    Aujourd'hui outre le logis abbatial, sont visibles la salle capitulaire, quelques éléments du cloître et les ruines de l'église abbatiale.

    Crouy-Saint-Pierre

    Crouy-Saint-Pierre


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  • Ancienne commune, rattachée à Hescamps depuis 1972.

     

    De 1177 à 1183 nous trouvons Alfred de Souplicourt

    En 1262 l'écuyer Hugues de La Chapelle

    1308 à 1402 la famille de Beaufort, dont Gillon de Beaufort appelé aussi Gilles de Souplicourt, époux d'Agnès d'Ainval.

    En 1402 il vend la seigneurie à M. Guillaume Lefè(b)vre, notaire de l'évêché d'Amiens.

    Le 28 avril 1430, sa fille Marguerite Lefebvre épouse l'écuyer Jacques de Coquerel et lui apporte la seigneurie jusqu'en 1493.

    C'est à partir du 20 avril 1493 que l'on voit apparaître la famille de Saint-Blimond avec le mariage de Madeleine de Coquerel avec Robert de Saint-Blimond.

    En 1517 Renaut I de Saint-Blimond épouse Michelle (Marie) Bigant, il meurt en 1544 ou 1545.

    Souplicourt

    d'or à la croix engrêlée de sable

    Son fils Renaut lui succède, mais meurt très jeune...le domaine revient à son second fils Jean de Saint-Blimond en 1554, il épouse en 1559 Françoise de La Sengle et tient la seigneurie jusqu'en 1569.

    Son fils Antoine de Saint-Blimond prend la suite, il épouse en 1585 Anne de Louvencourt, c'est lui qui fit construire le château à cette occasion.

    Charles de Saint-Blimont lui succède en 1616, il épouse Marie de Carvoisin d'Achy le 24 août 1616.

    En 1644 c'est François de Saint-Blimond qui devient le nouveau seigneur, après son mariage avec Françoise-Charlotte Le Normand de Tronville, surnommée "la dame à la couleuvre" dont parle Tallemant des Réaux dans ses "Historiettes", elle se remaria en 1656 avec René de Lallier.

    En janvier 1663, Jeanne-Gabrielle de Saint-Blimond, fille unique de François et Françoise-Charlotte, épouse Jean de Lallier, seigneur de Saint-Lieu.

    Souplicourt

    De Lallier : d'azur, à un alisier arraché d'or, au chef cousu de gueules chargé de trois besants d'or 

    En 1724 leur fils René de Lallier épousa, à Fricamps, Marie-Jeanne Pingré d'Embreville. 

    Depuis 25 ans déja, le domaine n'appartenait plus aux Lallier, écrasés de dette et ne pouvant plus pourvoir aux réparations des bâtiments vétustes, ravagés par des incendies.

    Marie-Jeanne, Charles-Alexandre et Charlotte Lallier l'avaient vendu au duc de Noailles, agissant pour le compte de son fils Philippe, futur prince de Poix.

    Un moment utilisé à loger le fermier, le château n'existait plus lors du départ pour l'émigration en 1794 de Marc-Antoine de Noailles, qui amena la confiscation du domaine déclaré acquis à la nation et son adjudication prononcée le 3 septembre 1794.

    Souplicourt

    de Noailles : de gueules à la bande d'or

    Il en reste des vestiges au fond de la place plantée de tilleuls, un corps de bâtiment en briques à cordon de pierre et un superbe portail brique et pierre de style Louis XIII.

    Souplicourt

    en 1877

    Souplicourt

    Photo : André Guerville

    ***

    Eglise Saint Samson

    Construite fin XV-début XVIème

    Souplicourt

    aquarelle d'O.Macqueron en 1877

     

    Souplicourt

     


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  •  

     

    Contalmaison

     

     Écartelé : au 1er d'azur à une aigle d'or, aux 2e et 3e de gueules à une étoile d'or, au 4e d'azur à deux merlettes d'or rangées en fasce ; sur le tout, d'or à trois chevrons d'azur, au pal du même brochant.

                                                                           *

    Les armes de la commune de Contalmaison ont été adoptées par le conseil municipal lors de sa réunion du 12 février 2021.
    Après une demande exprimée par la commune auprès de Jacques Dulphy, plusieurs projets ont été élaborés avec la participation de Rémy Godbert, et des dessins de Daniel Juric (blason) et Arcady Voronzov (ornements extérieurs).
    A l'exception de l'écu central, les armes de Contalmaison sont la reprise à l'identique de celles de la famille De Hangre. De cette famille, aujourd'hui éteinte sont issus les seigneurs et châtelains de Contalmaison du XVIe au XVIIIe siècle. Le domaine resta dans la famille De Hangre jusqu'en 1780.
    En 1780, Elisabeth-Louise de Hangre, héritière de la seigneurie de Contalmaison, épousa Pierre-Gilbert du Peyroux, marquis et capitaine au régiment des dragons de la reine. Suivant le voeu exprimé par la commune, et avec l'accord de M. Bernard du Peyroux, représentant actuel de cette famille, les armes de la maison du Peyroux ont été placées en coeur, brochant sur le tout. Pierre-Gilbert du Peyroux son ancêtre fut, par son mariage, le dernier seigneur de Contalmaison.
    (Jacques Dulphy)

    Contalmaison

     

     Dessin d'Arcady Voronzov (Russie)

    (Avec son aimable autorisation)

     

    Contalmaison

    *

     

     Baudouin Le Paumier en était seigneur au XIIIème siècle.

    Contalmaison

    Sceau de Baudouin Le Paumier 1263 conservé aux archives départementales de la Somme.

    écu au chef d'hermine cantonné à dextre d'une molette d'éperon, à une main appaumée brochante sur le tout.

     

    Ensuite la seigneurie dépendait des seigneurs d'Ancre, puis de Fricourt en 1438.

    En 1540, Jean de Fricourt est cité comme seigneur.

    Issu d'une famille originaire du pays de Liège, fixée à Ancre ( future Albert), au début du XVIème siècle, Olivier de Hangre épousa en 1554 Marie de Fricourt, dame de Contalmaison. ( d'après l'abbé Paul Decagny)

    Contalmaison 

    Armorial d'Hozier (1696)

    Contalmaison

     

     

    Le château fut élevé au XVIème siècle près de l'église, dans le haut du village.

    Il fut restauré après l'incendie causé au milieu du XVIIème siècle par les Espagnols.

    Adrien de Hangre, seigneur de Contalmaison maria sa fille Marie-Françoise, en 1722, avec Maximilien-François Obert de Courtembus

    Il appartenait à la fin de l'Ancien Régime à Elisabeth de Hangre, qui avait épousé en 1780 Pierre-Gilbert, marquis du Peyroux, capitaine au régiment de la Reine.

    Contalmaison

    du Peyroux : d'or à trois chevrons d'azur, au pal du même brochant sur le tout.

     

    Alphonse, marquis du Peyroux, épousa en 1821 Joséphine de Herte.

     

    Marie-Joseph-Léon du Peyroux (1824-1884) épousa en 1848 Cécile-Marie de Vallois.

    Il fit remplacer le vieux château en 1862 par une élégante habitation seigneuriale, en forme de donjon quadrangulaire, construite très librement dans le style Renaissance.

    En 1892, on célèbre le mariage d'Emilie du Peyroux, fille de Marie-Joseph-Léon du Peyroux, avec René de Puisieux.

    Contalmaison

    Le village fut au coeur des furieux combats livrés par les troupes britanniques au cours de l'été 1915, il fut totalement rasé.

    Les caves du château en ruines servirent d'hôpital militaire.

    Contalmaison

    Contalmaison

    Contalmaison

    ContalmaisonContalmaison

    le château en ruines

     

    ***

    Eglise Saint-Leger

    Détruite en 1915 , reconstruite entre les deux guerres.

    Contalmaison

    Ancienne église en 1877

    Contalmaison

    en 1915

    Contalmaison


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes des de Roye et celles de l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne, le comble ondé évoque la rivière Avre qui borde le territoire. 

    Becquigny

     

    Village très ancien, d'après un acte de 1163 la famille de Roye et les moines de l'abbaye de Saint-Corneille de Compiègne avaient des droits communs

    La terre resta dans la famille de Roye jusqu'à la fin du 14ème siècle, en 1410 Marie de Roye épouse Jean V d'Hangest, seigneur de Davenescourt.

    Ensuite David de Brossard, seigneur de Grosménil qui épouse Judith d'Ainval ,dame du Quesnel.

    Leur fils, Daniel de Brossard, capitaine de cavalerie, fut un ardent huguenot, marié à Anne Dupuis.

    Becquigny

    de Brossard : de sable, au chevron d'or accompagné en chef de deux besants et en pointe d'une molette d'éperon, le tout de même.

    Leur château devait se situer sur la colline voisine, à proximité de l'ancienne église romane.

    Le prêche de Becquigny avait été fermé en 1665, la révocation de l'Edit de Nantes signifia l'exil; en août 1687 le Présidial de Caudebec le condamna aux galères par contumace, pour tentative d'évasion du royaume.

    Saisie et mise en adjudication, la terre fut acquise par Antoine Berthe, dont la veuve Marie Morel testa en 1736 en faveur de Jean-Baptiste de Sachy, seigneur de Saint-Aurin.

    Becquigny

    de Sachy : échiqueté d'argent et de sable, à la bordure d'azur.

    Jacques de Sachy, seigneur de Saint-Aurin, épousa Jeanne-Elisabeth Pingré, qui fut inhumée dans l'église en 1781.

    Au début du 19ème le mariage de Beatrix de Sachy fit entrer le domaine dans la famille de Pollier de Vauvineux.

    Becquigny

     

    de Pollier de Vauvineux

    D’argent à trois fasces de gueules accompagnées en pointe d’une corneille de sable; au chef d’azur chargé de trois étoiles d’argent

    Cédé vers 1885 aux Beaurepaire de Louvagny.

    Et en 1904 à la famille Pointin.

    Il appartient de nos jours à M. et Mme Philippe d'Ulst.

    Le château est daté de 1724 par les ancres de fer, il subit d'importants dommages en 1918.

    Becquigny

    Becquigny

     

    Becquigny

     

                                                                           *

                                                        Eglise Saint-Martin         

    L'ancienne église du XIIème siècle était située sur la colline, près du château.

    Becquigny

    En 1876 (aquarelle bibliothèque d'Abbeville)

    Brûlée par les Espagnols en 1653, elle sera reconstruite et utilisée jusqu'en 1916 où elle fut bombardée, l'armée française s'était positionnée près du cimetière et de l'église.

    Elle ne fut pas reconstruite sur les lieux, les ruines romantiques subsistent avec un portail

    roman.    

    Becquigny

    Au-dessus de l'entrée trône une tête de Baphomet 

    Becquigny


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