• Ponches-Estruval

    http://armorialdefrance.fr

     

    D'argent à huit merlettes de sinople (canettes de sinople, becquées et membrées de gueules), ordonnées en orle.

     

    La commune a repris (panneau historique communal devant l'église), mais sans en avoir confirmé l'usage par délibération, le blason de la famille De Ponches, éteinte en 1431, qui tint la seigneurie du XIIe siècle (Guy de Ponches, chevalier en 1130) à la fin du XVe siècle.
    La seigneurie passa alors aux Boufflers.
    La famille De Ponches portait bien huit merlettes de sinople (3,2,2 et 1), et non sept canettes de sinople membrées et becquées de gueules comme on les voit parfois dessinées pour le blason de la commune.
    (Jacques Dulphy)

                                                                       *

    Ponches-Estruval

    Sceau de Guy de Ponches, chevalier, seigneur de Ponches, 1280.
    (Archives nationales) 

     Pierre de Ponches fut le seigneur au 15ème siècle.

    Sa fille Péronne de Ponches, fit entrer la seigneurie dans la famille de Boufflers par son mariage avec Jacques de Boufflers .

    Cette famille garda la seigneurie jusqu'à la Révolution avec le titre de vicomte de Ponches..

    Ponches-Estruval

    de Boufflers D'argent, à trois molettes de gueules, 2 et 1, acc. de neuf croix recroisettées du même.

    *

    Eglise Saint Léger

    Construite en 1613 en style gothique

    Ponches-Estruval

    aquarelle d'O.Macqueron 1852-bibliothèque d'Abbeville.

    Ponches-Estruval

    Cartouche sur l'église avec la date de 1613.

    Ponches-Estruval

    de nos jours

     


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  • Fort-Mahon-Plage

     

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    Taillé: au 1er d'argent à la tour de sable battue d'un flot d'azur, au 2e d'or à trois crevettes de sable; à la barre d'azur chargée de trois fleurs de lis à plomb, brochant sur la partition.

    *

    Le blason évoque le nom de la commune: le fort (souvenir d’un fortin, ou corps de garde, créé au 1XVIIe siècle dans les dunes et démantelé en 1815) et les crevettes grises, abondante en baie d’Authie, et qu'on pêchait ici. Les fleurs de lis rappellent que le Marquenterre était, sous l’ancien régime, apanage du comte d’Artois.
    Un poste de garde avec une tour a été construit vers la fin du XVIIe siècle (à cause de la guerre contre les Anglais) pour surveiller l'entrée de la baie d'Authie. Elle a été démantelée en 1815. Les ruines de cette tour étaient encore visibles près de la plage au début du XXe siècle.
    (Jacques Dulphy)

    *

    Fort-Mahon-Plage est une localité dont l'existence n'est pas très ancienne. Il semble établi que rien n'y existait avant le xviiie siècle, à part bien sûr d'importantes dunes de sable et la mer toute proche. Alors jugée plutôt froide et sauvage, la côte n'aurait accueilli que des pêcheurs et ramasseurs de coquillages occasionnels. Le hameau de Fort-Mahon ne figure pas sur la carte de Cassini mais est représenté sur le cadastre napoléonien de 1828 : en fait, la première agglomération a été relevée il y a seulement un peu plus de deux siècles, avec les premières et simples petites maisons de bergers relevées en 1790.

    Fort-Mahon-Plage

     

    aquarelle d'O.Macqueron 1886, bibliothèque municipale d'Abbeville

     

    C’est en 1790 que les premières maisons (simples masures de bergers) seront construites au bout des actuelles rues de l’Yser et de Robinson. Ce hameau fut appelé Fort-Mahon. L’année suivante la commune du Marquenterre était dissoute  au profit de deux communes : Quend et Saint-Quentin-en-Tourmont.

    En 1791, Fort-Mahon et les dunes ne font pas partie de Quend, mais de Saint-Quentin en Tourmont. C’est en 1899 que Quend récupérera un front de mer. Entre temps, les dunes qui avaient appartenu au comte de Valois, ont été achetées par un Mr Petit. Ses fils créent une route et vendent des terrains. Cela se passait en 1886 : Fort-Mahon-Plage était née en tant que station balnéaire. Elle se séparera de Quend et deviendra une Commune en 1923.

     

    Jean Pierre Pérard

    *

    Église Notre-Dame-de-l'Assomption 

     architecte, Louis Quételart ; inaugurée en 1931 

     


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  • Quend

     

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     Parti d'or et de sinople, à deux poissons nageant l'un au dessus de l'autre, de l'un en l'autre.

     

    Adoptées le 25 septembre 1970 d'après un scel aux causes de la commune de Quend.

    Quend (aujourd'hui, Quend Ville, et non sa station balnéaire de Quend-Plage) était jusqu'à la Révolution le village principal d'une commune libre qui regroupait l'ensemble des villages, hameaux et fermes du Marquenterre, cette partie du Ponthieu côtier située entre la Somme et l'Authie.
    En 1199, le comte de Ponthieu, Guillaume II, concède à ce lieu un charte au prix de laquelle tous les habitants du Marquenterre obtenaient la libre jouissance et la propriété héréditaire des terres qu'ils pouvaient cultiver, acquérir, ou gagner sur la mer.
    C'est du scel aux causes (sceau aux jugements) de "la commune de Marquenterre" , du XIIIe siècle, que s'est inspirée la municipalité de Quend quand elle a adopté, le 25 septembre 1970, le blason communal moderne. Ce sceau, à deux poissons, est évoqué par Alfred Dufételle (Monographie de Quend, 1907) qui n'en donne pas la source. Peut-être s'agit-il du contre-scel de 1328, puisque l'on trouve chez Augustin Thierry (Recueil des monuments inédits, 1870) mention du contre-scel du Marquenterre qui, en 1328, porte la mention "Secretum Maresquina Terra", tandis que le sceau représente un cavalier armé. Mais Augustin Thierry ne décrit pas ce contre-sceau. Il n'y a pas lieu de douter de Dufételle, qui était aussi l'instituteur de la commune.
    La commune de Marquenterre s'appliqua durant tout l'Ancien régime à gagner des terres sur la mer; d'où sans doute ce blason "parti" (terre-mer) et ces poissons de mer: la mer entre en terre.
    (Jacques Dulphy)

     

    *

    La seigneurie était tenue du Roi, elle consistait en une maison avec une tenderie d'oiseaux affermée.

    Il y eut un château dans la partie du village appelée " le vieux Quend" .

    Au 16ème siècle, Philibert de Carpentin en est le seigneur, écuyer, lieutenant-général en la sénéchaussée de Ponthieu, maire d'Abbeville.

    Quend

    Carpentin : d'argent à trois fleurs de lys au pied nourri de gueules.

    Au 17ème siècle, Artus de Calonne, écuyer, capitaine au régiment de Montejeu-infanterie.

    Quend

    de Calonne : d'azur, au chef d'argent chargé d'un lion léopardé de gueules.

    Hameaux

    • le Château Neuf, tire son nom de M. de Châteauneuf qui en était propriétaire en 1740
    • Château de la Motte, sur les ruines d'un château féodal,
    • la Grande Retz, ancienne maison seigneuriale du fief de la Retz...
    • Le Pontgerville, terre seigneuriale d'où l'académicien Sanson de Pongerville tire son nom,

    *

    Eglise Saint Vaast

    L'existence d'une église à Quend nous est connue par une bulle du pape Clément IV, du 23 juin 1266. L'église actuelle a gardé, à gauche du chœur, une chapelle de style gothique flamboyant du xve siècle. Le clocher a été construit entre 1742 et 1748. La nef et le chœur datent du xviiie siècle.

    Quend

    église en 1882 "Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

     


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  • Commune et bailliage de Rue-en-Ponthieu

     

    La seigneurie consistait en un château et 115 journaux de terres labourables.

    Relié à la ville de Rue par une majestueuse perspective gazonnée, longue de 800m et autrefois bordée d'ormes.

    Jean Loisel, capitaine au régiment de la Noue, combattit au côté d'Henri IV et perdit le bras droit, ce qui lui valut le surnom de "Le Gaucher" et le gouvernement de Rue, témoignage de la reconnaissance du roi.

    Le Broutel (Rue)

    Loisel Le Gaucher : de gueules au chevron d'or, accompagné en chef de deux oiseaux affrontés d'argent et en pointe d'un lévrier courant du même, colleté et bouclé d'or.

    Jacques Loisel le Gaucher, son fils, seigneur de Broutelle-les-Rue et y demeurant, fut lieutenant de robe courte en la sénéchaussée du Boulonnais et prévôt de la Maréchaussée de Picardie.

    Il épousa en 1649 Anne Le Mercier et mourut prématurément en 1658, deux ans après la naissance de son fils Jean qui contractera plus tard en 1680 une brillante alliance avec Françoise Le Roy de Saint-Lau, fille d'un trésorier de France à Amiens.

    Veuf après quelques années de mariage, Jean Loisel Le Gaucher épousa en secondes noces Marie-Elisabeth de Montmignon, la fille du bailli de Rue, en 1685.

    La tradition veut qu'il ai fait bâtir le château actuel avec des matériaux provenant de la citadelle, il en effet possible que le grès des soubassements proviennent des fortifications de Rue, démantelées en 1668.

    Le Broutel (Rue)

    Veuf pour la seconde fois, il épousa en 1692 Marguerite Danzel de Lignières, il obtint en 1705 des lettres de noblesse et mourut en 1721.

    A son fils Jean-Baptiste succéda son petit-fils également prénommé Jean-Baptiste, cornette au régiment de dragons d'Orléans et capitaine des milices garde-côtes, il contractera lui-aussi trois alliances et devint maire perpétuel de Rue, il meurt en1788. 

    Vint ensuite Jean-Nicolas Loisel Le Gaucher, capitaine d'artillerie de Montreuil, il épousa en 1789 Catherine de Bernes et partit pour l'émigration.

    Rentré après la tourmente révolutionnaire, l'ancien émigré y mourut en 1824, après avoir fait restaurer et agrandir le château.

    Le Broutel (Rue)

    En 1900, Charles Loisel Le Gaucher céda le domaine à son neveu Arnold de Bernes, marquis de Longvillers, dont la famille le conserva jusqu'en 1973.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la 2ème armée allemande y a établi son QG.

    Le château a longtemps appartenu à la famille Hautefeuille. Acheté par la famille Lasorne en 1974, il fait l'objet d'une première restauration. Il devient ensuite la propriété de Lionel Leroy (ancien directeur et fils du fondateur des établissements Leroy Merlin qui souhaitait en faire sa résidence privée à la campagne. La valorisation du château et son état d'entretien actuel datent de cette époque.

    Dans les années 1990, l'édifice a été converti en hôtel et les impressionnantes écuries du XVIIIème siècle ont fait l'objet de travaux de rénovation.

    À la fin du XXème siècle, le château a été vendu à une société britannique, Globebrow, qui a poursuivi les travaux sur les dépendances et les abords.

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de bason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des Manessier ramenées à une seule hure et l'aigle des de Mannay, sur champ d'or, avec celles des Le Fèvre de Caumartin.

    La divise ondée symbolise la Maye qui traverse la commune.

    Avec sur le tout un hêtre évoquant la forêt de Crécy et le bucheronnage.

    Machiel

     

    La commune possède deux hameaux : Wacourt et Rossignol.

     

    La seigneurie appartenait jusqu'au XVIème siècle à l'abbaye de Forest-Montiers.

    Au XVIIème siècle, on trouve en 1663 Pierre de Mannay, chevalier, capitaine de cavalerie.

    Puis son fils Marc-Antoine-Augustin de Mannay en 1695, lui aussi capitaine de cavalerie.

    Il a épousé en 1695 Marie-Angélique Le Fournier de Wargemont, dame de Camps.

    Machiel

     

    Le dernier seigneur en 1789 fut Pierre Foucques de Toeufles (1731-1809), mousquetaire de la garde du Roi, il avait épousé en 1759 Marie-Charlotte d'Embreville.

    Machiel

    Foucques : d'or à trois foulques de sable.

    On trouve la trace d'un château de faible importance au lieu-dit "le château", démoli en 1820.

     

                                                                         *

                                                         Eglise Saint Pierre

                                                               XVIème et XVIIIème

    Machiel

     en 1866 (L.Gillard)

    Machiel

     

    *

    Wacourt

    La seigneurie appartenait en 1575 à Nicolas Beauvarlet

    Machiel

    Beauvarlet : de sable au chevron d'argent accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un croissant d'argent.

    Puis Jean Beauvarlet

    Isabeau Beauvarlet épousa Philippe Manessier

    De 1743 à 1761 Josse-Nicolas-Louis Manessier.

    Puis son fils Louis-Charles Manessier de Wacourt, officier de cavalerie, fut maire de Machiel de 1808 à 1827.

    Son fils Charles-François-Nicolas Manessier (1768-1840), officier de cavalerie.

    Machiel

    Manessier : d'argent à trois hures de sanglier de sable.

    Ce sont eux qui firent construire l'ancien château dont le fronton central portait leurs armoiries, il fut donc construit entre 1766 et 1774.

    Machiel

    Le dernier Manessier de Wacourt s'étant éteint en 1868, le château échut par héritage à son cousin Louis-Nicolas-Robert Blondin de Saint-Hilaire(1837-1904), auquel succéda une de ses filles Henriette-Louise, vicomtesse Louis-Ghislain de France.

    Machiel

    Du fait de l'installation de rampes de V1 par les allemands dans les environs, le château fut bombardé par les Anglais en 1943 et 1944.

    Le vicomte Paul de France, fils unique des précédents, l'a fait reconstruire dans le style de l'époque et au même emplacement.

    Machiel

    chapelle circulaire de la famille Manessier de Wacourt, près de l'église de Machiel

     

    *

    Rossignol

    La seigneurie relevait de Neuilly-l'Hôpital

    En 1540 Jean Le Fevre de Caumartin

    Machiel

    Le Fevre de Caumartin : d'azur à cinq trangles d'argent.

    Puis ses descendants jusqu'à 1703, la seigneurie passa à Charles-Honoré d'Ailly, qui meurt en 1778, il sera inhumé dans le cimetière de Machiel.

     


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