• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy (parmi d'autres) reprenant deux des trois glands des Morel de Foucaucourt avec un bleuet symbolisant la bataille du 9 octobre 1914, au cours de laquelle l'armée française reprit le contrôle du village, l'or et l'azur sont les couleurs des Morel et se retrouvent également sur les armes des deux communes marraines de la reconstruction.

     

    Foucaucourt-en-Santerre

     

     

    Petit-fils de Claude Morel, écuyer, seigneur de Crémery, et de Madeleine Le Fèvre de Caumartin, Adrien Morel acquit la seigneurie au milieu du 17ème siècle.

    Foucaucourt-en-Santerre

    On attribue la construction du château au début du 18ème, sûrement à Adrien Morel de Foucaucourt, conseiller au bailliage d'Amiens en 1709.

    Foucaucourt-en-Santerre

    Jean-Charles Morel du Tronquoy (1727-1817) épousa en 1760 Pélagie de Monet, soeur ainée de Jean-Baptiste de Monet, chevalier de Lamarck.

    Héritière du domaine, sa petite-fille Henriette-Alexandrine épousa en 1817 Adolphe de Sèze (1783-1867), sous-préfet de Compiègne, gentilhomme de la Chambre du Roi Charles X.

    Foucaucourt-en-Santerre

    de Sèze : d'azur, à trois tours d'argent rangées en fasce, accompagnées en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un croissant de même.

    Leur fils Anatole de Sèze céda le château vers 1872 à son cousin germain Gaston Morel de Foucaucourt, qui le revendit vers 1895 à l'industriel Léon Normand, propriétaire de la sucrerie de Dompierre en Santerre.

    Le château disparut entièrement au cours des furieux combats de 1915, il se trouvait à la sortie du village en direction d'Estrées.

    Foucaucourt-en-Santerre

    Ruines du château, dessin de 1917.

    ***

    Eglise Saint Quentin

    Détruite pendant la Première Guerre mondiale

    Foucaucourt-en-Santerre

    Ancienne église en 1877

    Foucaucourt-en-Santerre

    en 1912

    Foucaucourt-en-Santerre

    Foucaucourt-en-Santerre

     

    Foucaucourt-en-Santerre


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    La commune pourrait très bien reprendre les armes anciennes ci-dessous des de Tassart, d'autant que la famille est éteinte depuis 1701.

    Belloy-en-Santerre

     

     de Tassart : de sable, à la bande d'or chargée de trois coquilles de gueules et accompagnée d'un croissant d'argent ( armes anciennes 15ème siècle).

     

    Jean Tassart dit Gavin, écuyer, avait acquis en 1460 la terre, il épousa en 1516 Jeanne de Bar.

    Son ultime descendant Louis de Tassart, se maria en 1697 avec Marguerite Morel, dame de Foucaucourt, il mourut en 1701 sans postérité.

    Sa veuve laissa Belloy à sa petite-nièce Marie Françoise, qui n'avait que 17 ans en 1755 lorsqu'elle épousa au château Claude-François-Félix Boulenger de Rivery, lieutenant-civil à Amiens, qui en avait 30.

    Belloy-en-Santerre

    Boulenger de Rivery : de gueules, à trois pals de vair, au franc canton d'or.

    Il disparut prématurément trois ans plus tard, sa veuve se remaria avec M.d'Aumale et laissa finalement la terre à son neveu, le lieutenant-colonel  Marie-Jean-Edouard Morel de Foucaucourt (1773-1813), il épousa en 1795 Louis-Alexandrine-Henriette Aubé de Bracquemont.

    Belloy-en-Santerre

    Morel de Foucaucourt : d'azur, à la fleur de lys d'or, accompagnée de trois glands effeuillés du même, les tiges en bas.

    Devise : Nescit labi virtus (La bravoure ne saurait trébucher).

    Belloy-en-Santerre

    Aubé de Braquemont : de gueules, à huit losanges d'argent mis en croix.

    Leur fils Louis-Edouard fit construire une nouvelle demeure au sud du village, élevée à l'est de l'ancien château.

    Belloy-en-SanterreBelloy-en-Santerre

    Belloy-en-Santerre

     

    Son petit-fils Robert-Edouard de Foucaucourt épousa en 1893 Andrée d'Aubigny.

    En 1907, il vendit le domaine à M.Dermigny et s'installa cinq ans plus tard à Monsures.

    Le château fut entièrement détruit au cours de la Première Guerre.

    Belloy-en-Santerre

    ce qui resta du château.

     

    ***

    Eglise Saint Martin

    Belloy-en-Santerre

    Eglise avant guerre

    Belloy-en-Santerre

    Belloy-en-Santerre

    Reconstruction de la nouvelle église entre les deux-guerres.

     

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant le chef émanché des D'Ainval de Braches, le champ d'hermines et les bars adossés des de Gaucourt, la coquille d'azur est empruntée au sceau de Pierre de Braches. 

    Braches

     

    l'annexe de Filescamps se trouve à 1 km.

     

    En 1295, l'abbaye de Corbie abandonna le domaine à Raoul de Gaucourt .

    Braches

    d'hermine à deux bars (ou barbeaux) adossés de gueules.

    Braches

    sceau de Raoul de Gaucourt (1295) aux archives départementales de la Somme.

    En 1465, Raoul d'Ailly, seigneur d'Airaines, reçut de son père la terre de Braches, de son épouse Marie de Filescamps il eut une fille Jacqueline, dont hérita au début du 16ème siècle Jean de Bruges, seigneur de La Gruthuse, gouverneur d'Abbeville.

    Braches

    de Gueulluy : d'or au chevron de gueules accompagné en pointe d'une aigle d'azur, becquée et membrée de gueules.

    Pierre de Gueulluy acheta en 1642 la seigneurie et en 1703 sa petite-fille Yolande du Hollondel, l'apporta en mariage à son voisin Charles d'Ainval, dont la famille originaire du Vimeu possédait depuis la fin du 16ème siècle la seigneurie de Filescamps, isolée entre Braches et Hargicourt.

    Braches

    d'Ainval : d'argent, à un chef émanché de gueules et une bande d'azur accostée de deux cotices du même, brochant sur le tout, accompagnée en chef d'une molette d'éperon d'azur reposant sur l'argent.

    Louis d'Ainval de Braches, leur fils, fut page de la Petite Ecurie du Roi en 1730 et mourut en 1778.

    L'une de ses filles fut abbesse du Paraclet et son fils Charles-Louis, comte de Braches (1738-1817), ajouta à ses revenus le produit de l'exploitation des tourbières voisines.

    En juillet 1789, il reçut plusieurs gardes du corps du Roi, ses collègues, ce qui le fit accuser de complot, devenu suspect aux autorités révolutionnaires, il finit par émigrer, ce qui entraîna la mise de ses biens sous séquestre et la dispersion de ses meubles en l'An II, la reconstruction n'était pas achevée.

    Braches

    Antoinette Boula de Mareuil, l'épouse du comte de Braches, resta sur place, divorça et s'arrangea pour faire racheter le château et une partie des bois voisins et remit le tout à son mari, à son retour.

    Braches

    Boula de Mareuil : d'azur à trois besants d'or.

    En 1839, après la mort d'Albert d'Ainval de Braches, ses filles vendirent le domaine à Urbain-Dominique de Beaurepaire-Louvagny qui s'était fixé en Picardie à la suite de son second mariage en 1827 avec Alexandrine de La Myre, il fut un candidat malheureux à la députation, il meurt en 1859 et son épouse en 1869.

    Braches

    Beaurepaire-Louvagny : de sable à trois gerbes d'avoine d'argent.

    Son petit-neveu Henry de Beaurepaire-Louvagny le possédait lors de sa destruction au cours de l'offensive allemande de mars 1918. 

    Braches

    sépulture d'Ainval dans le cimetière.

                                                              *

                                                   Eglise Saint-Martin

    L'ancienne remontait au 16ème siècle, elle fut détruite en 1914-1918.

    Braches

    En 1876.

    reconstruite en 1927

    Braches

     


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  • Ancienne commune, devenue commune associée d'Hornoy-le-Bourg en 1972.

     

    Dès 1160, il y eut une famille d'Orival paraissant d'ancienne chevalerie. 

    Fille d'Henri Le Cornu, seigneur d'Orival, Jeanne Le Cornu épousa en 1400 Jacques de Riencourt, dont les descendants allaient garder la terre pendant près de Quatre siècles.

    Fils d'Adrien, reconnu noble en 1573, François de Riencourt reçut en 1573 de la princesse Marie de Lorraine la charge de gouverneur du duché d'Aumale, il épousa Diane de Mailloc qui fut inhumée en 1638 à Orival, comme le furent ses successeurs jusqu'à la Fin de l'ancien régime.

    Son fils François épousa en 1626 Catherine de Senemont, fille du seigneur de Monsures.

    Son petit-fils épousa en 1642, à Brocourt, Marie de Moreuil.

    Vinrent ensuite Jean-Augustin de Riencourt, allié en 1683 à Marie Anne Desfriches de Brasseuse.

    Orival

    de Riencourt D'argent à trois fasces de gueules frettées d'or.

     

    Charles-François de Riencourt épousa Marie d'Angennes, il fit une brillante carrière militaire et obtint l'érection en marquisat de sa terre dans laquelle il se retira et mourut en 1771, à l'âge de 86 ans, il fit embellir l'intérieur du château dans les années 1760.

    Son successeur fut son petit-fils Charles-Olivier de Saint-Georges, marquis de Couhé-Vérac qui continua l'embellissement et dota l'église d'une relique de la Vraie Croix, lieutenant général du Poitou et colonel des grenadiers de France, le marquis de Vérac (1743-1828) mena une brillante carrière diplomatique, il épousa en 1760 Marie-Charlotte de Croÿ (décédée en 1779).

    Orival

    de Saint-Georges : d'argent à la croix de gueules

    devise : Nititur Per Ardua Virtus

    A la Révolution il partit pour l'émigration et son château fut déclaré bien national  et adjugé à des récupérateurs de matériaux, le 18 thermidor an III la municipalité dénonça, sans résultat, les acquéreurs de l'émigré Vérac qui arrachaient les arbres et démolissaient le château.

    Ce château devait remonter au XVIème siècle et avait été agrandi dans la première moitié du XVIIème.

                                                                          *

                                                            Eglise Notre-Dame

    L'ancienne fut détruite lors de la bataille du Liger en juin 1940, la nouvelle date de 1954.

    Dans l'ancienne, il y avait trois pierres tombales de la famille de Riencourt.

    Orival

    en 1876.

    Orival

    Orival

    Eglise actuelle


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  • Bresle

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    d'azur aux trois gerbes de blé d'or

    *

    Ce sont d'abord les armes de la famille De Bresle, connue pour avoir donné d'anciens seigneurs du lieu.
    Ce blason est décrit notamment dans l'Armorial général de Rietstap (1884). Le domaine de Bresle était sous l'ancien régime divisé en trois seigneuries.

    1) l'une mouvante du fief de Morlaine qui relevait de l'évêché de Beauvais, appartenant aux Ceslestins d'Amiens.

    2° L'autre mouvante du comté de Corbie, appartenant en 1186 à Wautier d'Heilly, en 1294 à Colard de Breele (forme ancienne du nom), en 1337 à Wautier de Breele.

    Vers 1490 à Adrien d'Hénencourt, doyen du chapitre de la cathédrale d'Amiens, dès lors l'histoire se confond avec la seigneurie d'Hénencourt.

    Bresle

    d'Hénencourt : d'argent à trois maillets de sable.

     

    3) la troisième, dite de Brunalieu, assisie en parties sur les territoires de Ribemeont et d'Heilly, était tenue en pairie de l'abbaye de Corbie, son sort était lié à celui de Ribemont et d'Heilly.

    Le village fut envahi et pillé par les Espagnols en 1636, lors du siège de Corbie. 

    ***

    Eglise Saint-Léger

    Bresle

    en 1877

    Bresle

    La cloche est datée de 1768 et porte les armes et les noms de ses parrain et marraine : Henri-Louis, marquis de Lameth et Marie-Thérèse de Broglie, comtesse douairière de Lameth.

    Bresle

    Bresle

    Bresle

    BresleBresle

     

    de Lameth : écartelé ; aux 1 et 4 : de gueules, à la bande d'argent accompagnée de six croisettes recroisettées au pied fiché du même (Lameth Picardie).

    Au 2 : d'argent à trois maillets de sable (Bussy)

    Au 3 : d'or, fretté de gueules, brisé d'un franc canton d'or chargé d'une étoile à six rais d'azur (Neuville-Artois)

    De Broglie : d'or, au sautoir ancré d'azur.

     

     


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