• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les armes de l'évêché d'Amiens en écu central, un loup "regardant" pour la légende du loup de Pierregot, en pointe, et dans les deux quartiers en chef, une anille symbolisant le moulin Arrachart et deux pics de carriers symbolisant la gresserie. 

     

    Pierregot

     

    Le nom de Pierregot apparait dans les textes au XIIIème siècle sous la forme Pierregort en 1262 ou encore Piergort en 1280, le village était, à cette époque, le siège d'une seigneurie appartenant aux évêques d'Amiens par acquisition de Guillaume de Mâcon,à Dreux de Buiercourt du consentement de Buridan de Walincourt, sire de Daours pour la somme de 1300 livres tournoi.

    Pierregot

    Chapitre de la Cathédrale d'Amiens : d'argent à la croix de sable.

    Pierregot

    sceau de Dreux de Buiercourt (archives de la Somme)

    Située sur l’ancienne voie Romaine d’Amiens à Arras, la localité se serait développée à l’époque Gallo-Romaine, comme l’attestent les monnaies, poteries et statuettes retrouvées dans le courant du XIXe siècle. En 1842, des fouilles mettent d’ailleurs au jour un petit pont en grès ainsi que des vestiges de l’ancienne voie. Une borne milliaire romaine (équivalent de nos bornes kilométriques actuelles) est également découverte lors de travaux de démolition en 1988.

    Dès le XIIIe siècle, Pierregot va connaitre un essor conséquent avec l’extraction du grès. Liée d’abord à la construction de fortifications ou de bâtiments religieux, la « gresserie » s’est ensuite développée pour le pavage et la construction d’édifices publics et privés. Les archives des communes nous permettent parfois de connaître l’origine et la destination des grès extraits. Parmi les chantiers les plus importants : les soubassements de la cathédrale d’Amiens et les murailles de la ville au XIIIe siècle, mais aussi les fortifications de Doullens au début du XVe siècle. 

     Le moulin Arrachart construit en 1769, dont la tour est encore dressée fièrement devant Notre Dame O Pie, ne transforme plus le blé en farine mais demeure le vestige d’une période faste, aujourd’hui révolue.

    Pierregot

                                                   *

                                Eglise Saint Jean-Baptiste

    Pierregot

    Aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque municipale d'Abbeville.

     construite en craie sur soubassement de grès et comprenant des parties de brique, date du xviie siècle. Elle repose sur des fondations plus anciennes. Son plan très simple, se compose d'une nef rectangulaire et d'une abside à trois pans. D'importants travaux furent entrepris au xixe siècle, notamment sur le clocher. Le pignon du chœur fut également refait en 1820, et les fenêtres sur les élévations nord et sud, furent reprises en 1835.

    Pierregot

                         Chapelle Notre-Dame O-Pie ou Notre-Dame d'Huppy   

    Pierregot

    aquarelle d'O.Macqueron 1877 , bibliothèque municipale d'Abbeville.

    • Au nord du village, au bord de la route d'Amiens à Pas-en-Artois, surgit une chapelle isolée entourée du cimetière communal. Cet édifice solitaire du xvie siècle, remanié au xixe siècle, construit en craie sur un soubassement de grès, est érigé sur le lieu où l'on découvrit, au xiiie ou au xive siècle, une statue de Notre Dame. Une niche fut construite pour abriter son effigie. Un édifice de plus grande ampleur fut ensuite élevé par le seigneur de Baizieux ; il honorait un vœu prononcé avant son départ pour la guerre. Le chevalier aurait fait ériger une abbaye pour desservir la chapelle, mais ces bâtiments conventuels ont disparu.
    • Pierregot


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de l'évêché d'Amiens, l'épée de Saint Martin (protecteur de la paroisse) et deux escoudes de carriers rangées en sautoir (évoquant la gresserie).

     

    Mirvaux

     

    Mirvaux a été le siège d'une seigneurie appartenant à l'évêque d'Amiens et comprenant un manoir avec moulin et four banaux, Regnault d'Amiens, chevalier, seigneur de Vignacourt (et en partie de Mirvaux), en avait vendu la moitié à Geoffroy d'Eu, évêque d'Amiens, en 1224.

    Mirvaux

    Chapitre de la cathédrale

    Des fabricants de grès exercent dans le village au Moyen Âge et ont produit les matériaux pour le soubassement de la cathédrale d'Amiens au xiiie siècle.

    Le village subit des destructions de guerre au xviie siècle : incendie en 1636, lors de la guerre de Trente Ans, pillage en 1650, pendant la Fronde.

    Les muches (souterrains-refuges), redécouverts à la fin du xixe siècle par le curé de Mirvaux, témoignent de cette histoire tumultueuse.

    Un ermitage mentionné au xviiie siècle, a disparu.

     
                                                                       *
                                                       Eglise Saint Martin
     

    Mirvaux

     

    aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque municipale d'Abbeville

     

     
    L'édifice remonte sans doute au 16e siècle, et comportait à l'origine un collatéral au nord, dont il ne reste plus que trois arcades murées. Le choeur fut refait au 18e siècle, peut-être en 1733 car des travaux sont signalés à cette date. Un siècle plus tard, en 1833, d'importantes réparations furent effectuées par l'architecte Marest. Enfin le décor intérieur fut refait à la fin du 19e siècle, grâce à la générosité du chanoine Valembert, curé de Dury natif de Mirvaux. 

    Mirvaux

     

    Mirvaux

    fonts baptismaux du XIIème siècle


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de La Motte de Montigny, premiers seigneurs, à celles des de Lameth, derniers seigneurs, la divise ondée symbolisant la rivière Hallue.

     

    Montigny sur l'Hallue

     

     

    Au XVIème siècle Jean de La Motte, écuyer, est seigneur de Montigny et Vilaincourt, il est dit De La Motte de Montigny.

    Il se marie avec Catherine de Belloy. 

    Puis son fils aîné Charles de La Motte de Montigny.

    Montigny sur l'Hallue

    De La Motte de Montigny : de gueules à trois chevrons de vair.

    Sa soeur Isabeau de La Motte, dame de Montigny, épousa Pierre 1er de Gomer, seigneur du Breuil et fit entrer la seigneurie dans cette famille..

    Montigny sur l'Hallue

    de Gomer : d'or au lambel d'azur accompagné de sept merlettes de gueules, quatre en chef et trois en pointe.

    La seigneurie passe ensuite aux Le Fournier de Wargemont.

    Montigny sur l'Hallue

    Le Fournier de Wargemont

    Puis aux de Lameth, en 1722, avec le mariage de Josèphe-Françoise Le Fournier de Wargemont avec Henri-Louis de Lameth.

    Montigny sur l'Hallue

    de Lameth

    *

    Eglise de la Nativité Sainte Vierge

    Montigny sur l'Hallue

    en 1871, aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville.

    De l'église des XIIIe et XIVe siècles, il ne reste que le portail ouest, deux contreforts d'angle et des pierres du mur nord et de l'abside, en pierre blanche du pays. L'édifice a été presque entièrement reconstruit au XIXe siècle en brique et pierre sur les anciens soubassements de grès.

    Désacralisée de nos jours.

    Montigny sur l'Hallue

     

    *

    Château

    Les fondations d'un château féodal étaient encore visibles en 1830.

    Montigny sur l'Hallue

     

     

    Le château actuel a été élevé sous le Second Empire pour M.Berly, le gros oeuvre fut achevé en 1862.

    Précédé d'une grille opulente, encadrée de piliers amortis par des vases.

    Devenu propriété de M.Gourdin à la fin du XIXème siècle, le domaine passa par alliance à M.Marot, industriel troyen.

    Acheté par M.Devred, il échut ensuite au docteur Wicart qui y aurait reçu Clémenceau.

    Occupé en 1940-1944 par l'armée allemande.

    Le château abrita ensuite des colonies de vacances, puis un restaurant, avant d'être restructuré pour être divisé en logements indépendants.


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec une tête de lévrier tirée des armes des de Béry d'Essertaux (de sable colleté d'or) et quatre gerbes de blé en chef, les caritables et les religieux de Corbie avaient ensemble droit à quatre gerbes de blé de dîme par année.

    Treux

     

     François de Bussu en était le seigneur au 15ème siècle.

    Treux

    Entrée vers 1540 dans la famille de Béry par le mariage de Jeanne de Bussu avec Adrien de Béry, seigneur d'Essertaux, qui meurt en 1557.

    Leur fils Claude de Béry se maria en 1565 avec Françoise de Saveuse.

    Leur fils Imbert de Béry épousa en 1626 Jeanne de Brouilly.

    Leur fils Marc-Philippe de Béry, né vers1634, épousera sur ordre du Roi en 1664 Madeleine Ancelin, fille de la nourrice de Louis XIV.

    La seigneurie demeura dans cette famille plus de 250 ans.

    Treux

    D'argent à la feuille de scie de sable posée en fasce, les dents en haut, accompagnée de trois têtes de lévrier du même, colletées d'or

    Le départ pour l'émigration de Claude-Louis de Béry entraîna la saisie de son château de Treux et sa mise en adjudication.

    Treux

    Racheté par son beau-frère Pierre Roussel de Belloy.

    Il devint par la suite la propriété de M.Lesur puis de la famille Deboffe, avant d'échoir en 1889 au comte Paul de Vendegies.

    Endommagé en mars 1918 par plusieurs projectiles, puis saccagé, il n'a pas été restauré mais remplacé par une demeure au goût normand.

    Le village a été détruit pendant cette guerre.

    Treux

    ancienne entrée du château.

     

                                                            *

                                                Eglise Notre-Dame

    Treux 

    en 1877, aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville.

    L'ancienne église a été détruite pendant la Première Guerre.

    Treux

    église actuelle.

     


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  • Méricourt-L'abbé

    Écartelé: aux 1er et 4e d'azur à la main dextre appaumée d'argent, aux 2e et 3e d'argent à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules.

    Armes de la famille De Waroquier (toujours existante) ayant donné d'anciens seigneurs de l'endroit.

    Méricourt-L'abbé

    Blason peint par les écoliers et inauguré le 11 novembre 2019
    et placé en façade des ateliers communaux.

    *

    En 2016, la commune relève les armes des anciens seigneurs du nom de de Waroquier (ou de Varoquier), notamment celles de Vast de Waroquier, mort en 1537.

    Originaire d'Artois, seigneur de La Motte et de Méricourt, il écartelait ses armes de celles de Vignacourt avec comme support 2 licornes d'argent et pour cimier un croissant d'argent.

    Homme d'armes de Monsieur de Moyencourt, puis capitaine d'une compagnie des anciennes ordonnances.

    Il mourut des blessures reçues au siège de Saint-Pol en Artois.

    Inhumé dans l'église Saint-Michel de Doullens en la sépulture de sa mère Marie de Vignacourt.

    Il fut marié à Marie du Moulinet, qui portait d'Argent à trois annilles de sable

    Méricourt-L'abbé

    La famille de Waroquier avait pour devise : Recta ubique et sic et cor, ce qui se traduit par : Je porte la droiture partout aussi bien que le coeur. 

     

    Leur fils François de Waroquier, écuyer, seigneur de Méricourt, homme d'armes puis commissaire ordinaire des guerres et de l'artillerie sous François 1er et Henri II.

    Marié en 1532 à Anne Thibault de Séry qui portait de gueules à la fasce d'argent chargée de trois merlettes de sable.

    Méricourt-L'abbé

     

    Il mourut de fièvres contractées aux armées le 24 août 1554 et inhumé au prieuré de Saint Nicolas d'Arcy, près de Senlis (Oise) où l'on voit encore son épitaphe.

    Méricourt-L'abbé

    Méricourt-L'abbé

     

    Clic pour agrandir. 

     

     


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