• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant en chef les armes du Vermandois, en y associant les armes des familles De Mailly et d'Estourmel.

    Marquaix

     

     

     

    Marquaix

    Carte de Cassini

     

    Renaud de Marquais est noté en 1261

    Jean de Marquais, prévôt de Péronne, cité à la fin du XIIIème siècle, on le trouve encore en 1319.

    On trouve ensuite la famille De Mailly, Guillaume "Saladin" De Mailly né vers 1388, seigneur de Marquais-les-Péronne, veuf de Jeanne de Maisières, épouse en 1420 à Arras Alix de Noyelles.

    Leur fils Robert De Mailly, seigneur de Marquaix et Noyelles, épouse en 1396 Marie d'Estourmel.

    Marquaix

    de Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

    Il cède la seigneurie en 1491 pour 200 livres à Gilles Creton d'Estourmel, seigneur de Templeux et Guyencourt, il meurt en 1522.

    Marquaix

    de gueules à la croix dentelée d'argent

    Puis son fils Michel II d'Estourmel qui décède en 1605 à Péronne.

    Louis d'Estourmel, baron de Surville, dotera en 1611 la chapelle  Notre-Dame de Moyenpont située sur le domaine.

    Chapelle Notre-Dame-de-Moyenpont. Elle tiendrait son nom du pont qui lui donne accès, entre les deux bras de la Cologne. La tradition fait remonter sa construction aux croisades, quand un berger découvre une statue de la Vierge sur les lieux.
    Le sanctuaire a été détruit pendant la Première Guerre mondiale, en 1917. Il n'a été reconstruit qu'en 1925 grâce au mécénat de la baronne Perthuis de Laillevault. Des fresques y représentent la vie des Poilus.

    Marquaix

     

     

    *

    Eglise Saint Eloi

     

    Marquaix

    Marquaix

    Aquarelle d'O.Macqueron 1874-bibliothèque d'Abbeville.

     

    Détruite pendant la Première Guerre mondiale

    Reconstruite après-guerre

     

    Marquaix

    Photo : René Hourdry

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy, associant en chef les armes du Vermandois, avec celles des Ogier de Cavoye et une moucheture d'hermine des Cardevac d'Havrincourt.

    Vraignes-en-Vermandois

     

     

    L'abbaye Saint-Barthélémy de Noyon possédait la terre dès le XIIème siècle, en 1191 la présence d'une métairie est signalée.

    Un prieuré de la congrégation d'Arrouaise existait.

    Au XVIIème siècle, on trouve la famille Ogier de Cavoye qui possédait également  le village voisin de Hancourt.

    Gilbert Ogier de Cavoye (1607-1683) puis son fils Charles (1654-1721).

    Vraignes-en-Vermandois

    Ogier de Cavoye De sable à la bande d'argent chargée de trois lionceaux de sable armés et lampassés de gueules

    Puis au XVIIIème siècle, la seigneurie semble avoir été divisée puisque l'on retrouve également la famille Cardevac d'Havrincourt avec le marquis François-Dominique de Cardevac ( né vers 1666, décédé en 1743)

    Vraignes-en-Vermandois

    Cardevac d'Havrincourt : d'hermine au chef de sable.

    *

    Eglise Saint Pierre

    Vraignes-en-Vermandois

    aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

     

    Reconstruite après la Première Guerre mondiale

    Vraignes-en-Vermandois

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille Ogier de Cavoye, le lys du sceau de la famille de Hancourt et la maison étymologique.

     

    Hancourt

     

     

     Etymologie probable : Ham curtis (ham, hem : habitation, et curtis, jardin). 

     

      Avant la Révolution française de 1789, un vaste domaine seigneurial réunissait Vraignes-en-Vermandois et Hancourt en une seule entité. Hancourt avait un château ; église et cimetière se situaient à Vraignes.

    Après la Révolution, Vraignes et Hancourt sont devenus deux villages distincts séparés d’un peu moins de deux kilomètres, le château a été détruit par un incendie et Vraignes a conservé église et cimetière .

    2 énormes tilleuls en marquaient encore l'entrée en 1899. 

    Hancourt

     

    Au XIIème siècle, Laurent et Sebastien de Haencourt étaient au nombre des chevaliers du Santerre.

    En 1214, Robert de Haencourt est désigné comme homme-lige de Gilles de Marquaix.

    Dans l'Inventaire des sceaux de Picardie, de Demay (1875-1877) il est fait mention du sceau d'un Guillaume De Hancourt. Le sceau est celui d'un prêtre ; il date du 13e siècle. C'est un sceau ogival, sans écu,  illustré d'une fleur de lys. Ce n'est donc pas un blason, mais c'est la seule marque connue de la famille d'Hancourt, suzeraine du lieu aux XIIe et XIIIe siècles.

    Plus tard la famille Ogier de Cavoye prend possession de la seigneurie.

    Jacques Ogier de Cavoye épouse en 1597 Nicole de Hauteville, dame de La Boissière, Rosières et Hancourt, il décède en 1642.

    Son fils Gilbert Ogier de Cavoye (1607-1683).

    Puis Charles Ogier de Cavoye (1654-1721).

    Hancourt

    de Cavoye : De sable à la bande d'argent chargée de trois lionceaux de sable armés et lampassés de gueules

    *

    Le village a été détruit lors de la Première Guerre mondiale.

    Hancourt

     

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy.

     La tour symbolise le fort établi par  l'abbaye du Mont-Saint-Quentin. La crosse évoque aussi cette abbaye royale, que rappelle la fleur de lis. Le chevron évoque à la fois la lettre initiale '"A" d'Aizecourt", et les possibles armes du chevalier d'Aizecourt, vivant au XIIIe siècle.
     

    Aizecourt-le-Haut

     

    Dès 977, la seigneurie appartenait à l'abbaye du Mont-Saint-Quentin.

    Les moines y font construire un fort.

    Robert d'Aizecourt, chevalier, vivait au XIIIème siècle (source bulletin de la Sté des Antiquaires de Picardie)

    Par la suite, l'abbaye accorda une sorte de fief au 1er officier de sa seigneurie, et ce fut la famille d'Antoine Hénique qui obtint cet avantage avec tous les privilèges qu'il représentait.

    Château bâti par Nicolas-Félix Harlé, né en 1788 à Péronne et décédé en 1859 à Aizecourt, négociant, député de la Somme de 1831 à 1836.

     

                                                                        *

                                                      Eglise  Saint Antoine

    Aizecourt-le-Haut

     

    Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

    L'ancienne église datait de 1690 et avait été construite en place de l'ancien oratoire des religieux, grâce à Barbe Dupont, née en 1617 et décédée en 1712, veuve d'Antoine Hénique et aïeule de Nicolas-Félix Harlé.

    Il existait une pierre tombale gravée et armoriée dans l'ancienne église. Cette dalle provenait de l'ancienne abbaye du Mont-Saint-Quentin. Comment était-elle arrivée là : ce serait le sujet d'une intéressante enquête. Etait-ce la dalle mortuaire de Robert d'Aizecourt ? Par sa date, on pourrait le croire. Le défunt y était représenté en armes, mains jointes, avec un écu présentant ses armoiries, sous une arcature trilobée. Cette plate-tombe aurait été dessinée par les Duthoit en 1850.  Cette dalle aurait-elle été épargnée des bombardements ? Je trouve mention, sans preuve d'un leg au Musée de Picardie en 1912... Le blason montrerait trois chevrons en jumelles.

    L'église a été détruite lors de la Première Guerre mondiale, et reconstruite vers 1920.

    Aizecourt-le-Haut

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé en accord avec Jacques Dulphy associant la croix pattée des Templiers et les armes des comtes de Messey, qui furent parmi les derniers seigneurs du lieu.

     

    Templeux-le-Guérard

     

     

    Une tradition orale invérifiable, associée à une hypothèse étymologique tout aussi hypothétique, associe le nom de Templeux aux chevaliers templiers. Aucun document n'atteste leur présence, mais la légende est indéracinable. Un projet héraldique ne saurait donc l'ignorer.
    D'autant que l'idée de "temple" est bien antérieure à celles des temples protestants, qui vinrent aux temps modernes.
    Avant la Révolution de 1789, la seigneurie  faisait partie du domaine de Ronssoy, aujourd'hui commune voisine.
    Templues en 1276," Guérard du premier maître vraisemblablement, qui en a été le fondateur". Ce village formait autrefois une seule paroisse avec le village voisin de Ronssoy. "A une époque plus ancienne il y eut vraisemblablement des seigneurs particuliers ; mais les annales du lieu n'en ont point conservé souvenirs. En dernier lieu, le domaine en était réuni et enclavé dans la puissante chatellenie de Rons(s)soy et avait les mêmes ressorts" .
    Templeux-le-Guérard ayant eu durant un fort long temps les mêmes seigneurs que Le Ronssoy, on peut considérer qu'ils furent :
    - En 1595 : Léonor de Hallewin .

    Templeux-le-Guérard

     

    D'argent à trois lions de sable armés, lampassés et couronnés d'or

    - Avant 1705 : François du Crocq (époux de Marguerite Godard), mort en 1705.
    - En 1729 le comte de Messay, seigneur du Ronssoy, Berteaucourt et AL., époux de Marguerite-Françoise de Lattaignant.

    Templeux-le-Guérard

    Les De Messay (famille venue du Languedoc) portaient : d'azur au sautoir d'or.
    Claude-René de Messey, dit le comte de Messay, marié en 1713 à Marguerite-Françoise de Lattaignant, seigneur du Ronssoy et de Templeux-le-Guérard, d'où René, né en 1716.         
                                                                                      *
                                                                   Eglise Saint Médard

    Templeux-le-Guérard

    Aquarelle d'O.Maqueron 1874-bibliothèque d'Abbeville.

    Templeux-le-Guérard

    en 1906.

    Détruite comme le village pendant la Première Guerre mondiale.

    Templeux-le-Guérard

    Reconstruite en 1928.

    Templeux-le-Guérard

     


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