• Mesnil-Domqueur

     

    http://armorialdefrance.fr/

     D'azur au chevron d'or chargé de trois roses de gueules et accompagné de trois molettes d'argent; sur le tout, d'or au chevron de gueules soutenu d'une épée haute du même.

     

    Création Jacques Dulphy.
    Adopté le 1er avril 2015.
    Ce blason réunit les armes de deux familles ayant, sous l'ancien régime, été possesseurs de fiefs à Mesnil.
    Il s'agit des De Damiette (qui portaient "d'argent au chevron de gueules soutenu d'une épée haute du même"; le champ est parfois montré d'or, c'est celui-là que propose le blason de Mesnil) et des Le Bel, qui portaient "d'azur au chevron d'or chargé de trois roses de gueules et accompagné de trois molettes d'éperon d'argent".
    Les Damiette furent seigneurs à Domqueur depuis au moins Jean de Damiette, écuyer en 1500, jusqu'à Antoinette de Damiette, femme de Joachim de Maillefeu, vers 1630. Le blason des De Damiette a inspiré, aussi, les armes de la commune de Béttencourt-Rivière.

    Mesnil-Domqueur

    Damiette : d'argent au chevron de gueules soutenu d'une épée haute du même.

    Mesnil-Domqueur

    Le Bel : d'azur au chevron d'or chargé de trois roses de gueules et accompagné de trois molettes d'éperon d'argent.

    Mesnil-Domqueur comprenait aussi un fief restreint, qui fut tenu de 1573 à 1760 par la famille Le Bel, ou Le Bel de Canchy, connue à Canchy dès 1440. Premier du nom à Mesnil, Jean Le Bel, maïeur d'Abbeville, avait acheté ce fief en 1573 à Jacques Le Briois, aussi maïeur d'Abbeville.
    De toute évidence, ces deux familles n'habitaient pas Mesnil, où il ne firent construire ni manoir ni château. Les deux familles sont éteintes.
    (Jacques Dulphy)

    *

    Eglise Saint Sulpice

    17ème siècle

    à l'intérieur quelques cul-de-lampe richement sculptés, sur l'un deux un écusson aux armes des Le Bel, supporté par deux lévriers.

    Mesnil-Domqueur

    en 1858

    Mesnil-Domqueur

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes des Le Carlier, en y associant en chef la croix pattée de sinople de Madeleine Trinquant et deux coqs de gueules rappelant ceux du clocher de l'église (appartenance à l'abbaye de Corbie et à l'évêché de Noyon).

    Curchy

     

    La famille Le Carlier, originaire du Cambraisis, s'est implantée en Picardie à la fin du 16ème siècle.

    Ils ont été seigneurs de Curchy du 16ème au 18ème siècle.

    Jacques Le Carlier, né en 1655, capitaine de cavalerie et lieutenant-colonel en 1704, meurt sans alliance en 1735.

    Le domaine passe à son frère Salomon Le Carlier (1658-1736), vicomte de Trosly, qui épouse en 1708 Madeleine Trinquant .

    Curchy

    Trinquant : d'argent à la croix pattée de sinople, accompagnée de trois croissants de gueules.

    Louis-Nicolas Le Carlier, né vers 1740, était en 1778 capitaine de cavalerie au régiment de Berry, puis lieutenant-colonel en 1779, il demeurait au château voisin d'Herly, son épouse Antoinette-Aimée du Trousset-d'Héricourt-d'Obsonville de Valincourt vivait encore en 1793.

    Curchy

     

     gouache de Marcel Stiennon  de 1974

    d'argent à un lion de sable, la langue et les griffes de gueules, parti de sable à une roue d'or.

     

    Curchy 

    Photo Jean-Noël Marchiset

    Château de la famille Boudoux d'Hautefeuille

    La propriété est venue  dans la famille Boudoux d'Hautefeuille par le mariage en 1711 de Marie Dumont avec Claude Boudoux d'Hautefeuille, né à Puzeaux en 1682  et décédé à Curchy en 1727, cette famille y a constamment habitée depuis lors.

    Curchy

    d'or au chevron de gueules, accompagné de trois coquilles de même.

    Par filiation la demeure revint à Marc Emeric Edouard Boudoux d'Hautefeuille (1855-1922), maire de Curchy jusqu'en 1919, il épousa en 1888 Marie-Elisabeth-Léonie Poujol de Fréchencourt.

    Ils eurent Jean-Baptiste-Adrien (1893-1961).

    Puis Bernard-Emeric (1921-2002) qui épousa Marie-Françoise de Bernes de Longvilliers.

    Leur fils Olivier, né en 1949, qui épousa en 1974 Madeleine Masson, ce sont les propriétaires actuels. 

    Les bâtiments primitifs avaient été remplacés au début du 19ème siècle par une construction de style Empire, qui fut totalement détruite par un incendie dans la nuit du 18 au 19 octobre 1914, provoqué par les troupes allemandes.

    Mme d'Hautefeuille, née Eugénie Mauduite, épouse de Charles Clément Boudoux d'Hautefeuille (1813-1876) fut retirée difficilement des flammes mais mourut peu après.

    Le domaine fut reconstruit par Jean-Baptiste Boudoux d'Hautefeuille sur les plans d'André Schroeder qui a copié la propriété de Vauchelles-les-Quesnoy.

     

    Eglise Saint Médard

    C'est un édifice dont la construction date du XVIIIe siècle excepté la tour-clocher dont la construction remonte au XVe siècle. L'édifice remplace un sanctuaire du XIIe siècle dont il reste quelques éléments.

    L'église conserve des fonts baptismaux en pierre du xiie siècle et un bas-relief représentant saint Médard daté de 1502 qui sont protégés en tant que monuments historiques au titre d'objets depuis 1907.

    Un hôpital militaire a été construit sous l'église par les Allemands pendant la Première Guerre Mondiale.

    Curchy

    En 1868 


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes de la famille de Curlu associées aux trois doloires (petites haches) de la famille de Renty.

     

    Curlu

     

    En 1151 Mathieu de Ham attribue la terre à Fulbert, abbé d'Arrouaise qui y établit un prieuré.

    En 1180 Gauthier, abbé d'Arrouaise, affranchit les serfs, Curlu devient alors un bourg avec mairie et échevins.

    En 1415 Oudart de Renty en est le seigneur, il avait épousé Jeanne de Bournonville, il trouve la mort à la bataille d'Azincourt .

    Curlu

    d'argent, à trois doloires (petite hache) de gueules, les deux en chef adossées. 

    En 1506 Antoinette de Curlu, fille de Jacques et de Jeanne de Saint-Hilaire, épouse Antoine de Haynin, seigneur et marquis de Quérénaing, il meurt à Cambrai en 1551.

    Curlu

    d'azur au chef d'or.

    Curlu

    Antoine de Haynin : d'or à la croix engrêlée de gueules, brisée d'une hure de sanglier de sable au premier canton, défendue et allumée d'argent.

    *

    Chapelle Notre Dame de pitié

    Sur la route Péronne-Albert

    érigée en 1410, 4 ans plus tard le roi Charles VI est venu y faire ses dévotions avant d'aller combattre les Bourguignons à Bapaume.

    Jusqu'en 1885, elle a fait l'objet de pélerinages.

    CurluCurlu

     

     

    armoiries situées dans la chapelle 

    Curlu 

    photo: A.Guerville 

    Ce sont des armes d'alliance , L'époux est un Rougier de Joinville (et non Roucier de Joinville, comme le peintre a cru bon d'interpréter) . Les Rougier de Joinville étaient, au 19e, châtelains de Feuillères (près de Péronne). Si on en croit le blason sculpté et peint, cette famille portait : "d'azur à la bande d'argent  accompagnée de trois besants du même , deux en chef rangés en bande, et un en pointe."
    La dame (à droite) est une Le Tellier de Curlu. Les Le Tellier de Curlu, de Champien, dits aussi "Le Tellier de Champien" (et non Champienc) portaient : "d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux besants d'argent et en pointe d'une licorne naissante du même, au chef cousu de gueules chargé de 3 étoiles d'or."

    Remarque sur le blason sculpté : le peintre a eu la main lourde ! Ignorance des émaux et des rayures conventionnelles, et ajout d'une faute à Champien ! Le sculpteur aussi s'est trompé : il montre une tête de licorne (coupée) et non une licorne naissante. La couronne comtale qui surmonte les deux écus paraît de courtoisie.  (J.Dulphy)

     

    CurluCurlu

    Voici rectifié les blason des Rougier de Joinville et des Le Tellier de Champien.

     

    Autres armoiries dans la chapelle

    Curlu 

    photo A.Guerville

    D'Ournel (Dournel) de Bonnival et Rougier de Joinville

    (alliance de Michel Dournel de Bonnival avec Louise Rougier de Joinville)

    Dournel de Bonnival : d'azur, au chevron d'or accompagné en chef d'un lis de jardin d'argent et d'une branche de chêne versée d'or feuillée de deux pièces et englantée, et en pointe d'un croissant d'or (ou d'argent) surmonté d'une étoile du même.

    Les Dournel de Bonnival étaient une famille de magistrats et de conseillers au bailliage de Péronne. 

    ***

    Eglise Saint Antoine

    église détruite pendant la Grande Guerre, reconstruite entre les deux guerres, a gardé les fonts baptismaux du 13ème siècle.

    Curlu

    ancienne église en 1877

    Curlu

    en septembre 1916

    Curlu

    Curlu

    CurluCurlu

     


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  • Camon

     http://armorialdefrance.fr/

    De gueules au bateau d'hortillon au naturel flottant sur une mer d'azur, brochant sur un soleil issant d'or et soutenu de deux roses de gueules.

    ***

    Ce blason, créé à l'initiative de Lucien Jovelin, maire de la municipalité en 1960, rappelle l'importance de la culture maraîchère pratiquée de toute ancienneté dans les "hortillonnages" de Camon, ces jardins qui ne sont accessibles qu'en "batieux à cornets", barques spéciales des jardiniers.qui viennent vendre au marché sur l’eau, à Amiens.

    Les roses placées en pointe du blason sont des allusions aux « Roses de "Picardie" célébrées par la chanson rendue célèbre par les soldats anglais après la cruelle bataille de la Somme de 1916.
    (Jacques Dulphy)

    ***

    Le chapitre Saint Firmin de la cathédrale d'Amiens possédait 44 journaux de terre.

    Au XIIème siècle on trouve les seigneurs  Pierre de Camon et son fils Aléaume qui ne possédaient qu'une partie des terres.

    Au XVIIIème siècle Claude Boulenger, seigneur de Rivery, prétend être co-seigneur de Camon, le Présidial le lui interdit et l'autorise seulement à se dire " seigneur en partie".

    Il habitait ech' cato , demeure appelée "la Sapinière".

    Camon

    Sa fille Marie-Jeanne-Philippine Boulenger de la Motte-Rivery l'apporta en mariage en 1794 à Marie-Jacques-Charles Morgan.

    *

    Eglise Saint Vaast

     

    C'est sur un monticule que fut construite au xvie siècle l''église en pierre blanche et silex, elle a gardé du début du xvie siècle un portail en anse de panier, avec au-dessus, le socle de la statue de saint Vaast, disparue. Au-dessus du portail est inscrite une date, « 13 février 1635 », qui témoigne d'une crue séculaire de la Somme. Une massive tour-clocher terminée par un toit en flèche recouvert d'ardoises flanque le côté nord de l'édifice. Le chœur, à chevet plat, est éclairé par deux baies au nord et une au sud . Jusqu'au règne de Louis XV, ce fut un lieu de pèlerinage pour les enfants qui tardaient à marcher. À la Révolution française, l'église devint une grange ou une salle de bal. Elle fut rendue au culte après la Terreur.

    Camon

    en 1870

    Camon

     

    Camon


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  • Candas

     

    http://armorialdefrance.fr/

    D'azur à la gerbe de blé d'or accompagnée de deux étoiles d'argent en chef et d'un croissant du même en pointe.

    ***

    Ce sont exactement les armes de la famille Du Candas.
    Jean du Candas est seigneur du lieu et bailli d'Amiens en 1416.

    Antoine du Candas, bourgeois d'Amiens en 1696, fait enregistrer ses armes à l'Armorial de d'Hozier en 1696.
    La commune de Candas et l'association pour la Sauvegarde du patrimoine ont restauré, de 2000 à 2006, le dernier moulin à vent du village, le moulin Fanchon. Avec ce blason "à la gerbe", Candas trouve presque une illustration parfaite pour son identité nouvelle, ou plus exactement retrouvée: le moulin produit de nouveau de la farine!
    (Jacques Dulphy)

    Candas

    Le blason de la famille Du Candas.
    Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
    26e volume, Picardie, Généralité d'Amiens.

    ***

    Après les du Candas, on trouve les de Belloy avec Guyot de Belloy marié à Jeanne de L'Espinoy.

    Puis Jeanne de Belloy épouse Jean de Villiers de l'Isle-Adam.

    En 1478, Jeanne de Villiers épouse Jean de Monceaux, issu d'une branche cadette des seigneurs d'Auxy.

    Candas

    de Monceaux-Auxy : échiqueté d'or et de gueules, à un écusson d'azur en abîme, chargé d'un autre écusson d'argent.

    Charlotte de Monceaux épouse Geoffroy Tiercelin de Brosse, mort en 1668.

    Candas

    Louis Gorjon de Verville en fait l'acquisition en 1715.

    Son fils Antoine-Louis épouse Françoise-Ursule Poujol en 1765.

    Le château n'existe plus depuis longtemps.

    Candas

     

    ***

    Eglise Saint Jean-Baptiste

    Construite en 1780, reconstruite en 1884.

    Candas

    en 1876

    Candas


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