• Candas

     

    http://armorialdefrance.fr/

    D'azur à la gerbe de blé d'or accompagnée de deux étoiles d'argent en chef et d'un croissant du même en pointe.

    ***

    Ce sont exactement les armes de la famille Du Candas.
    Jean du Candas est seigneur du lieu et bailli d'Amiens en 1416.

    Antoine du Candas, bourgeois d'Amiens en 1696, fait enregistrer ses armes à l'Armorial de d'Hozier en 1696.
    La commune de Candas et l'association pour la Sauvegarde du patrimoine ont restauré, de 2000 à 2006, le dernier moulin à vent du village, le moulin Fanchon. Avec ce blason "à la gerbe", Candas trouve presque une illustration parfaite pour son identité nouvelle, ou plus exactement retrouvée: le moulin produit de nouveau de la farine!
    (Jacques Dulphy)

    Candas

    Le blason de la famille Du Candas.
    Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
    26e volume, Picardie, Généralité d'Amiens.

    ***

    Après les du Candas, on trouve les de Belloy avec Guyot de Belloy marié à Jeanne de L'Espinoy.

    Puis Jeanne de Belloy épouse Jean de Villiers de l'Isle-Adam.

    En 1478, Jeanne de Villiers épouse Jean de Monceaux, issu d'une branche cadette des seigneurs d'Auxy.

    Candas

    de Monceaux-Auxy : échiqueté d'or et de gueules, à un écusson d'azur en abîme, chargé d'un autre écusson d'argent.

    Charlotte de Monceaux épouse Geoffroy Tiercelin de Brosse, mort en 1668.

    Candas

    Louis Gorjon de Verville en fait l'acquisition en 1715.

    Son fils Antoine-Louis épouse Françoise-Ursule Poujol en 1765.

    Le château n'existe plus depuis longtemps.

    Candas

     

    ***

    Eglise Saint Jean-Baptiste

    Construite en 1780, reconstruite en 1884.

    Candas

    en 1876

    Candas


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  • Molliens-Dreuil

     

    http://armorialdefrance.fr/

     

    D'argent à trois fasces d'azur.

    ***

    La commune de Molliens-Dreuil est née, en 1972 de la fusion des communes de Molliens-Vidame et de Dreuil-lès-Molliens.
    Molliens fut érigée en commune en 1209, par une charte concédée par Enguerrand de Picquigny; les de Picquigny, vidames d'Amiens, étant seigneurs du lieu. La châtellenie de Molliens releva d'ailleurs de Picquigny du XIIe siècle jusqu'à la Révolution.
    Dreuil était une pairie de la châtellenie de Picquigny.

    C'est un blason "d'argent à trois fasces d'azur" que déclara lors de l'élaboration de l'Armorial de la Somme (paru en 1972) la commune de Molliens-Vidame. Ce blason étant une reprise des armes des sires de Picquigny, telles qu'on les voit sur un contre-sceau communal de Molliens du XVe siècle dont la matrice est conservée au musée d'Abbeville, il n'y eut aucune difficulté à ce qu'il fut repris par la nouvelle commune de Molliens-Dreuil; Molliens et Dreuil ayant une grande part d'histoire commune avec la châtellenie de Picquigny, à deux lieues de leurs clochers.
    (Jacques Dulphy)

    Molliens-Dreuil

    sceau de Gérard de Picquigny

    *

    Présence d'une motte féodale.

    *

    En 1515, Catherine de La Houssaye, dame de Molien-le-Vidame, épousa Pierre de Blottefière dont la famille conserva la terre jusqu'au 18ème siècle.

    Molliens-Dreuil

    de La Houssaye : échiqueté d'argent et d'azur.

    Molliens-Dreuil

    de Blottefière : d'or à trois chevrons de sable.

    Charles, seigneur de Villancourt et de Molliens, fut capitaine de 50 hommes d'armes.

    Jean, gouverneur de Montdidier, devint par son mariage seigneur de Voyennes.

    Gabriel fut gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et ses deux petit-fils moururent sans postérité au début du 18ème siècle.

    En 1778, Pierre-Marie De La Haye, négociant amiénois et associé de Morgan de Frucourt dans la manufacture royale de coton, acquit la terre moyennant 194.400 livres.

    Il fit construire une demeure d'une architecture assez banale à l'emplacement de l'ancien château, dit-on, ou dans son voisinage immédiat.

    Il y avait auparavant un autre château appelé la Châtellenie dans la partie basse du bourg, au lieu-dit La Masure.

    Les démêlés qu'il eut avec la population du bourg l'amèneront à vendre cette demeure avant même son achèvement, puis à se défaire de la terre elle-même, il était encore déclaré seigneur en 1789.

    Molliens-Dreuil

    Molliens-Dreuil

     

     

    Eglise Saint Martin de Molliens-vidame du 18ème siècle

    Molliens-Dreuil

    en 1868

     

    Eglise Saint Pierre aux liens de Dreuil les Molliens

    16ème siècle, en état d'abandon

    Molliens-Dreuil

    en 1868

    Molliens-Dreuil

     


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  • Le Quesne

    http://armorialdefrance.fr/

    De vair au pal de gueules.

    ***

    Ce sont les armes de la famille Du Quesne, seigneur du lieu, que la commune a reprises, en leur donnant couleurs. S'agissant d'un blason "de vair à un pal", si on en croit un sceau du XIIIe siècle (1225, archives départementales de la Somme, provenant de l’évêché d’Amiens), il ne restait qu'à choisir un émail pour le pal; et c'est le gueules que la commune a choisi.
    Belleval (Nobiliaire du Ponthieu et du Vimeu, 1864, tome 2) cite pour premier seigneur du lieu le chevalier du Quesne, vivant en 1160, père de Foulques du Quesne, chevalier, seigneur du Quesne, vivant en 1203 et 1235 (il souscrit cette année-là un don à la léproserie du Quesne). Gauthier du Quesne, chevalier, fils du précédent, est noté en 1240. A cette famille appartenaient aussi Hugues et André du Quesne, seigneurs d'Orival en 1238 et 1270, et Enguerran du Quesne, dit Le Caron, écuyer, propriétaire par l'héritage de sa femme Marguerite de Nointel, de terres à Caubert (Belleval).
    En 1350, la seigneurie est déjà passée aux Du Quesnoy, chevaliers, puis en 1590 aux De Rambures qui resteront seigneurs du Quesne et de Rambures jusqu'au XVIIIe siècle.
    (Jacques Dulphy)

    *

    Le Quesne

    D'or aux trois fasces de gueules

    La seigneurie et châtellenie tenue du roi, consistait en un château ruiné, 50 journaux de terre, 40 de bois et 200 livres de censives.

                                                                        *

                                                          Eglise Saint-Rémy

    du 17ème siècle, restaurée à diverses reprises, ne conserve que peu d'éléments de cette époque.

    Le Quesne

    Le Quesne

      


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  • Maison-Roland

     

    http://armorialdefrance.fr/

    De sable à trois hures de sanglier d'argent, languées de gueules.

     

    Maison-Roland

    Superbe projet d'ornements extérieurs proposé par Jacques Dulphy, à la mairie, en 2012 sur un dessin d'Arcady Voronzov, les oies blanches sont reprises du blason populaire en picard "chés eusons blancs d'Moaison-Roland", projet malheureusement resté sans suite !

    ***

    Ce sont, en couleurs inversées, les armes de la famille Manessier, ou Manessier de Guibermesnil, qui portait "d'argent à trois hures de sanglier de sable armées et éclairées d'argent, lampassées de gueules".

    Maison-Roland

    Blason de la famille Manessier, qui a inspiré le blason communal de Maison-Roland.
    "Chronologie des maïeurs d'Abbeville" par le père Ignace, 1657.
    Bibliothèque municipale d'Abbeville.
    (Aimablement transmis par Jacques Dulphy)


    Ce nom de famille est très répandu, encore aujourd'hui, en pays de Ponthieu. Une branche de cette famille a connu, dès le XIVe siècle, une évolution vers la noblesse et les fonctions honorables. Maintenue noble en 1708, elle a donné par plusieurs branches des seigneurs de Gaillon, d'Offémont, de Selincourt, de Préville, de La Roque, de Brasigny, de Marais, de Weil en Bonny, de Guibermesnil, de Wacourt (commune de Machiel), d’Epagnette, de L’Hermitage (à Caours-L’Heure), de Maison-Roland, et d'autres lieux.

    Le premier seigneur de ce nom à Maison-Roland fut Hue Manessier, écuyer en 1470; le dernier fut le marquis François Manessier de Guibermesnil, seigneur de 1718 à 1750, dont la fille Anne- Madeleine-Augustine épousa en 1747 Charles-François Le Cat d'Hervilly de Canisy.

    Maison-Roland

    Le Cat d'Hervilly : de sable semé de fleurs de lys d'or


    Encore existante au XIXe siècle, elle avait pour devise: "Aut mors aut vita decora" (plutôt la mort qu'une vie sans honneur), pour tenants deux tigres et pour cimier une tête de sanglier, ou un sanglier issant entre deux vols. Cette devise est souvent associée à l'image du sanglier; on la trouve aussi pour la famille écossaise Gordon, qui porte trois hures de sanglier.
    Certains sites en ligne donnent à Maison-Roland les armes de la famille De Wierre. La famille de Wierre était seigneur de Maison-Ponthieu (80), voir ce nom), et non de Maison-Roland, et la commune de Maison-Roland ne porte pas ces armes

    Maison-Roland


    (Jacques Dulphy)

    ***

    Eglise Saint Maurice

    17ème et 18ème siècle

    Maison-Roland

    En 1858

    Maison-Roland


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  • Guizancourt

     

    https://armorialdefrance.fr/ 

     

    D'azur à l'écusson d'argent accompagné de trois molettes d'or.

    ***

    Ce sont les armes de la famille D'Anglos, qui sont: d'azur, à l'écusson d'argent en abîme accompagné de trois quintefeuilles (ou trois fleurs à six pétales percées, ou trois molettes d'éperon) d'or, selon les auteurs.
    Sur le blason communal, ce sont des fleurs à six pétales percées qui sont représentées. Bien qu'il semble que plusieurs membres d'une famille De Guizancourt aient apparu comme seigneurs du lieu dès le XIIe siècle, la seigneurie de Guézancourt fut morcelée de très bonne heure, chaque seigneur titulaire de l'un des onze fiefs se disant "seigneur de Guizancourt".
    Seule une famille a réussi à les réunir, par achats à partir de 1647: celle des D'Anglos, pleinement seigneurs de Guizancourt jusqu'à la Révolution.

    Charles d'Anglos, chevalier, seigneur de Guézancourt et de Lahaye-Saint-Romain (80), fut le principal acteur de cette réunification.

    La famille D'Anglos était aussi appelée Langlois, ou après être devenue seigneur de Guizancourt: L'Anglois de Guisancourt. C'est cette orthographe que retiennent Jougla et Warren (Grand armorial de France, tome 1, 1934, page 192). Cette famille était originaire de la région de Beauvais (60).
    Louis-Charles d'Anglos, écuyer, seigneur de Guizancourt, déclare ses armes en 1697 à l'armorial d'Hozier. Et ce sont des molettes qu'il déclare : "d'azur, à un écusson d'argent, posé en coeur, accompagné de trois molettes d'or, deux en chef et une en pointe".

    Guizancourt


    (Jacques Dulphy)

    *

    À la fin du xixe siècle, des fondations anciennes et un puits profond dans le cimetière attestent encore que le village a eu son château

    *

    Eglise Saint Martin et Saint Fiacre

    Choeur du XVIème siècle, le reste du XIXème.

    Guizancourt

    En 1877

    Guizancourt


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