• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes de la famille de Saint Fussien avec une divise ondée symbolisant la rivière des Trois Doms.

    Courtemanche

     

    En 1220 vivait Enguerrand de Courtemanche.

    En 1290 Gilles de Compiègne s'intitule Sire de Courtemanche

    En 1358 le seigneur est Jean de Clermont.

    Courtemanche

    de Clermont : de gueules à deux bars d'or, l'écu semé de trèfles du même, un lambel d'argent à trois pendants posé en chef et brochant sur le tout.

    Il existait alors un château-fort avec tours, pont-levis et fossés remplis d'eau.

    Il n'en reste plus que la butte sur laquelle il était élevé, l'emplacement s'appelle encore " le château".

    Pendant la révolte de la Jacquerie, le château fut assiégé et brûlé.

    En 1567, Nicolas d'Aumale en est le seigneur, le château est rebâti.

    Courtemanche

    d'Aumale : d'argent à la bande de gueules, chargée de trois besants d'or.

    Il fut occupé par les troupes royalistes pendant la Ligue, le gouverneur de Montdidier ordonna le démantèlement de ses fortifications en 1591.

    Mme de Saint-Romain, dame de Courtemanche, résista, mais quelques temps plus tard les défenses furent abattues, le château perdit de son importance et ce qui en restait disparu tout à fait durant la guerre de Trente ans, les Espagnols incendièrent le château.

    La seigneurie appartient au 18ème siècle à M. Charles-Antoine de Saint Fussien, il sera le dernier seigneur, bienfaiteur de la commune, une plaque de marbre encastrée dans la mairie en rappelle le souvenir .

     

    Courtemanche

     

     

    de Saint-Fussien: de gueules, à trois coupes d'or, accompagnées de trois trèfles du même.

    * Le village fut en partie détruit pendant la Première Guerre.

    Le Forestel

    Possession de Jean de Dineure, chevalier, par son épouse Isabelle de Jumelles (Jumel) en 1414.

    En 1428 Jean du Maisniel, maïeur de Montdidier, en devient l'acquéreur.

    Possession des Cailleu à partir de 1481.

    Puis acquise vers 1580 par Antoine de Bellejamme, protestant, la terre fut saisie et adjugée en 1607 à Pierre du Four, receveur à la Chambre des comptes de Paris, elle demeura dans sa descendance jusqu'en 1719, date de sa vente à Charlotte Maillard.

    Elle l'apporta en dot à Antoine de Saint-Fussien, il laissa un fils Charles-Antoine qui vendit l'ancien manoir et la terre au début du 19ème siècle à Félix Cauvel de Beauvillé. 

    Remanié, restauré et consolidé à plusieurs reprises, notamment après le passage des Espagnols.

    En 1653, le manoir consistait en un corps de bâtiment en pierre, élevé de deux niveaux, une grande arcade en tiers-point ouvrait sur le passage charretier qui conduisait à la cour, au pied d'une sorte de châtelet découronné, le gros oeuvre remontait sans nul doute au 14ème siècle, sinon au 13ème.

    Courtemanche

    Epargnée par les destructions de 1914-1918, la chapelle se situe dans la cour d'une ferme, près de la route de Moreuil. C'est un intéressant édifice voûté sur croisée d'ogives.

    Courtemanche

     

    *

    Eglise Saint Pierre

    L'ancienne était en pierres blanches, une plaque à l'intérieur  : Pierre de Sainneville, bourgeois de Montdidier a fondé cette église e, mémoire de son fils Pierre de Sainneville qui perdit la vie au service du Roi.

    Courtemanche

    en 1876

    Très endommagée pendant la Première Guerre, elle fut reconstruite en briques dans l'entre-deux-guerres.

    Courtemanche

    photo Claude Deroletz


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  • Egalement nommée localement Ayencourt-le-Monchel.

     

    La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason empruntant aux armes du chapitre Notre-Dame de la Cathédrale de Paris, deux fleurs de lis plus un lis blanc monté en sceptre marial.

    Ayencourt

     

    La seigneurie relevait de la salle du Roi à Montdidier.

    Mathieu de Séchelles (apparenté aux Soyecourt) était seigneur en 1367.

    Ayencourt

    de Séchelles : d'argent, fretté de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent.

    Il y avait une tour carrée pour la demeure du seigneur et un château-fort avec fossés sur 12 journaux de terre, servant à la défense de Montdidier, il ne rendait plus service quand la ville de Montdidier fut rattachées au royaume de France, il fut probablement démantelé Par Louis XI ou Richelieu....aucun document ne mentionne l'endroit où il était situé !

    Ayencourt

    de Hangest : d'argent à la croix de gueules, chargée de cinq coquilles d'or.

    Jean de Hangest, seigneur de Heuqueville, vendit la terre et seigneurie au commencement du 15ème siècle au chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Paris qui en obtint des lettres d'amortissement du Roi Charles VI en 1406.

    Ayencourt

    armes du chapitre N-D de Paris

    Au 18ème siècle, le chapitre fit édifier un manoir près de la rivière des Trois Doms, c'était une petite construction en briques fort élégante, il était habité par un "fermier" qui régissait les terres, percevait les impôts et rendait la justice.

    Le chapitre conserva la seigneurie jusqu'à la Révolution.

    Appréhendé comme bien national et mis aux enchères, il échut à Jean Dupuy, écuyer, demeurant à Domfront.

    Il légua à sa fille Denise, veuve de Louis-François Luglien Aubert de Montoviller, sous-préfet de Montdidier, par testament en 1828.

    En 1861, Mme de Montoviller et Mme Marie-Françoise-Clémentine Ermance de Montoviller, douairière veuve de Louis-Jean-Estève Comte Puget, vendirent moyennant le prix de 30.000 fr or à Charles-Louis-Ulric, comte de Rune, propriétaire du château de Warsy, et Marie-Antoinette du Bourg de Bozas, son épouse.

    Ayencourt

    de Rune : d'argent, au sautoir d'azur cantonné de quatre aiglettes au vol abaissé, de gueules.

    Ils firent restaurer le château, agrandir les bâtiments et aménagèrent un beau parc.

    Ayencourt

    Le comte de Rune étant décédé en 1874, sa veuve vendit le château et les terres à Alfred-Etienne Deflers, entrepreneur à Paris, au prix de 50.000 fr or.

    Mis en vente, il fit acquis en 1898 par Mme Gabrielle Schwartz, épouse de Louis-Lucien Klotz, conseiller général du canton de Rosières en Santerre.

    Le château connut alors des heures fastes, M.Klotz étant un personnage très en vue de la IIIème République, il y recevait de nombreuses personnalités de la politique jusqu'à la guerre de 1914.

    Il fut député de l'arrondissement de Montdidier, maire de la commune, président du Conseil Général de la Somme, il entra dans de nombreux ministères, comme ministre des finances du cabinet Briand depuis 1910, du cabinet Poincaré, ministre de l'intérieur du cabinet Barthou en 1913, ministre des finances du cabinet Clémenceau en 1917 jusqu'en 1919.

    Son épouse était d'une bonté proverbiale envers les malheureux et déshérités.

    Le 11 août 1918, M.Klotz ayant déjeuné aves Georges Clémenceau dans les ruines de Montdidier libéré la veille, reçu le président à son château, en partie démoli par le bombardement d'artillerie.

    Ayencourt

    Ayencourt

    M.Klotz et Clémenceau

    Il entreprit la restauration du château après la guerre, malheureusement un architecte fou ou inconscient, allait mutiler l'ordonnance de la belle façade donnant sur la cour d'honneur.

    La restauration fut interrompue par le décès de M.Klotz qui après des déboires  mis fin à ses jours en 1930.

    Mme Klotz fera don à la commune de terrains pour édifier la Mairie-Ecole et pour installer le nouveau cimetière.

                                                          *

    Le Monchel était le chef-lieu de la seigneurie des Petites Tournelles, qui était tenue du fief des Grandes Tournelles à Montdidier.

    René de La Tournelle en était le seigneur en 1383.

    Thibault de Mailly, par donation de Marie de Hangard en 1581.

    La famille de Mailly-Nesle jusqu'au milieu du 17ème siècle.

                                                           *

                                               Eglise Saint-Martin

    L'ancienne église était située dans le cimetière jouxtant le château, construite en pierres et pouvait être du début du 16ème siècle.

    Ayencourt

    en 1875

    Le bénitier portait la date de 1652.

    Ayencourt

    Bombardée pendant la Première Guerre, elle fut démolie.

    Ayencourt

    Ayencourt

    Dès que le village se fut relevé de ses ruines, on reconstruisit l'église au pied de la colline du Monchel.

    Ayencourt

    Photo : APictche


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les  familles représentatives : de Domqueur, Tillette et de Buissy.

    Woirel

      

    La seigneurie consistait en 1380 en un manoir avec fossé, 100 journaux de terres et 32 de bois.

    Elle était tenue d'Hallencourt, Gauthier de Vacogne (Wascogne) en était seigneur en 1310.

    Woirel

    Denis du Mont, écuyer, en 1337, il en donna aveu en 1348.

    Vinrent ensuite Charles d'Occoches (1580-1600), Antoine, son fils, l'échangea en 1610 avec Claude de Domqueur.

    Woirel

    d'Occoches : d'argent, à la fasce de gueules surmontée de trois coqs de sable, membrés, crêtés, becqués et couronnés de gueules

    Ses descendants André mort en 1720 et Pierre de Domqueur mort en 1754 conservèrent cette seigneurie jusqu'à cette époque.

    Woirel

    Domqueur : d'or au chevron de gueules

    Passa ensuite à Nicolas Tillette de Belleville de 1754 à 1771 et à Marie-Thérèse Tillette, demoiselle de Woirel, décédée sans alliance en 1772.

    Woirel

    Armorial de Waignart, bibliothèque d'Abbeville , merci à J.Dulphy

    Tillette : d'azur au chevron d'or,au chef d'or chargé d'un lion léopardé de sable, armé et lampassé de gueules.

    La maison seigneuriale qui existait en 1703 dut être reconstruite au mieu du 18ème siècle.

    La seigneurie passa à Pierre-Joseph de Buissy à la fin du 18ème siècle, il en fut le dernier seigneur.

    Woirel

    de Buissy : d'argent à la fasce de gueules, chargée de trois fermaux d'or.

    Son fils Clause-Joseph l'habita jusqu'en 1869, elle revint à Pauline de Buissy, qui avait épousé en 1841 Gustave du Passage.

    Le château consistait en un corps d'habitation modeste, sans caractère très défini, vers 1880 Louis du Passage le fit encadrer d'étroits pavillons.

    WoirelWoirel

     

    Gravement endommagé pendant La Seconde Guerre, en 1940, par 2 bombes délestées par des aviateurs anglais lors du bombardement d'Abbeville, il fut longtemps laissé à l'abandon avant que Louis-Robert du Passage ( mort en 1959) ne le fasse remplacer par une demeure moderne.

    Woirel

    du Passage : de sable à trois fasces ondées d'or.

    Woirel

    de nos jours

    L'ancienne chapelle du château construite en 1867 fut également détruite par les bombes .

    Woirel

    1876 esquisse de L.Gillard

    Woirel

                                                                             *

    Avant 1866-1867, date de construction de l'ancienne chapelle du château, Woirel n'avait pas d'église et dépendait de la paroisse de Wiry-au-Mont.

    Pour remplacer la chapelle détruite, la famille du Passage fit construire dans les années 1950 la chapelle Saint-Nicolas.

    Woirel

    photo : Mireille Grumberg

     


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  • Heucourt-Croquoison

     

    http://armorialdefrance.fr/

    D'argent au franc-canton de gueules.

     

    Les communes d'Heucourt et de Croquoison fusionnent en 1840.

     

    La commune a relevé les armes de la famille De Croquoison. Historien et généalogiste, René de Belleval a noté les premiers du nom en les personnes d'Evrard de Croquoison, chevalier, sénéchal de Brétizel, vivant en 1314, puis de Wautier de Croquoison, écuyer, vivant à Bernaville en 1339.
    Le village de Croquoison avait pour seigneurs, en 1380 et 1420, deux Jean de Croquoison, père et fils et tous deux chevaliers. Ce furent en tout cas les derniers possesseurs de la terre du nom, qui passa après eux à la famille De Mauvoisin. Les De Croquoison s'établirent définivement à Amiens à la fin du XVIe siècle.
    "Les armes des Croquoison, enregistrées dans un armorial de 1397, étaient d'argent au franc quartier de gueules" précise Belleval (Nobiliaire du Ponthieu, tome II, 1864).
    Nicolas de Croquoison, seigneur de La Cour des Fiefs, à Flixecourt, fut maïeur d'Amiens en 1568 et 1572. Cette branche des De Croquoison "de La Cour des Fiefs", qui avait fait bâtir un château à Flixecourt à la fin du XVIIIe siècle, était encore présente à Flixecourt au début du XIXe siècle.
    (Jacques Dulphy)

    ***

    On attribue la construction du manoir à Jean de Mauvoisin et Jeanne de Blottefière, son épouse, cités en 1468.

    Heucourt-Croquoison

    d'or à deux fasces de gueules

    Viennent ensuite Josse en 1499, Jean en 1529 et Charles de Mauvoisin en 1557.

    Puis Robert de Saint-Delis, seigneur d'Heucourt et gouverneur huguenot d'Abbeville, massacré en 1562.

    Heucourt-Croquoison

    Saint-Delis : de sinople à l'épervier d'argent, besqué et membré de gueules, tenant dans ses serres une perdrix d'or.

    Antoine de Saint-Souplis acquiert le domaine vers 1590, seigneur de Wattlebery, maïeur d'Abbeville.

    Heucourt-Croquoison

    Saint-Souplis : de gueules à la bande d'hermine

    Ses descendants doivent habiter le manoir jusqu'à André de Saint-Souplis, dernier du nom, qui s'en défait en 1714. 

    L'acquéreur est Jean Le Vasseur d'Intraville, seigneur de Courtieu, qui y meurt sans postérite en 1744.

    A sa soeur, veuve de Jean Macquerez, succède sa petite nièce Marie-Marthe Soyer d'Intraville, qui contracte successivement 3 alliances : en 1756, elle épouse Constantin Bayard, vicomte de Thérouanne, qui meurt l'année suivante à Croquoison; en 1760, elle se remarie avec Louis-Marie de Fontaines dit le comte de Fontaines, qui descend des Mauvoisin, toud deux doivent faire entreprendre la modernisation du manoir, où nait leur fille en 1762 qui meurt peu après, suivie par son père l'année suivante.

    Heucourt-Croquoison

    ancienne entrée du château

    En 3ème noces, Marie-Marthe épouse Jean-Henri d' Ippre (Dippre), seigneur de Monchy-sur-Eu, ancien capitaine d'infanterie, ils habitent le manoir où naissent et meurent leur deux filles, elle continue à y habiter après la mort de son mari,guillotiné en 1793. 

    Heucourt-Croquoison

    d'Ippre : de gueules à trois lions d'or, accompagnés d'une orle de huit fleurs de lis du même.

    Heucourt-Croquoison

    Mis en vente après sa mort en 1800, le domaine est démantelé.

    Acquis par Mmes de Carbonnel et d'Hautefeuille.

    Puis par M.Cosserat et par Adrien Robert, négociant à Amiens, le manoir est finalement revendu en 1817 à Pierre-François Soulas, qui y meurt en 1853.

    Passé ensuite à M.Daulé de Saint-Quentin.

    Il appartient aujourd'hui à M.Jacques Louchard, auteur-compositeur.

    Heucourt-Croquoison

    photo APictche

    Eglise Saint Firmin

    Construite au 15ème et 16ème siècle en pans de bois et torchis.

    La façade a été modifiée au 19ème siècle.

    Heucourt-Croquoison

    en 1870 aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville

    Heucourt-Croquoison

     

    Heucourt-CroquoisonHeucourt-Croquoison

    ***

    Heucourt

    Le château a été construit dans un style Renaissance au milieu du 19ème siècle, première idée en 1851 et habité en 1865), par la famille Danzel d'Aumont qui l'a toujours habité.

    Heucourt-Croquoison

    Danzel d'Aumont : de gueules au lion d'or

    Actuellement Willem Dilven et sa femme Hélène Nijhoff en sont les habitants.

     

    Heucourt-CroquoisonHeucourt-Croquoison

    Heucourt-CroquoisonHeucourt-Croquoison

     

    Photos de JN.Marchiset-Héraut

     

     

    Eglise Saint Martin 

    se dresse au bord du plateau, surplombant le village, celui-ci fut incendié et détruit en 172 par les troupes de Charles le Téméraire, il a été reconstruit dans la vallée, en contrebas de l'église.

    Heucourt-Croquoison

    en 1864 (esquisse L.Gillard)

    Heucourt-Croquoison

    Heucourt-Croquoison

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason parmi d'autres, associant les chevrons d'or des familles Dey et de Pavée de Villevieille avec les ancres d'or des de Lancry ; une fasce ondée d'argent symbolise la Somme (Proposé par Jacques Dulphy).

     

    Vaux sur Somme 

                                                          

    La seigneurie se composait de deux fiefs principaux, celui de la Seigneurie et celui de la Mairie, mouvant tous deux du comté de Corbie.

    Le seigneur avait le titre et remplissait les fonctions d'échanson auprès de l'abbé de l'abbaye.

    En 1079 Enguerrand de Boves associa l'abbé de Corbie à la justice qu'il avait entre autre à Vaux.

    Aux 12 et 13ème siècle, il y eut des seigneurs portant le nom comme Obert de Vals en 1168, Gilles et Gauthier de Vaux en 1200.

    Une pierre tombale du XIIIème siècle de Mahaut de Vaux fut découverte en 1890 en creusant une fosse au cimetière, cette dalle funéraire est venue enrichir les collections du jardin du musée de Picardie, mais abandonnée aux intempéries, elle est malheureusement aujourd'hui pratiquement illisible.

    Vaux sur Somme

    En 1329 Jehan de Saisseval puis en 1349 messire Havet de l'illustre maison de Soyecourt.

    Avant 1360 Renaud Bigant, sergent du roi, receveur des tailles à Amiens.

    Sa fille Jehanne Bigant épousa Jacques de Saisseval  et lui transmit la seigneurie.

    Vers 1372, c'est par achat que le domaine entra dans la famille d'Humières avec André, maître fauconnier du roi.

    Vaux sur Somme

    d'Humières : d'argent, fretté de six pièces de sable

    En 1493, Marguerite d'Humières, dame de Vaux, épousa Jehan d'Hallencourt.

    En février 1554, Charles d'Hallencourt vend à Jean III de Sacquespée

    En 1556, sa veuve Françoise Herlin, tutrice de ses enfants.

    Vaux sur Somme

    Vaux sur Somme

    Plan du château

    En 1566 Alexandre Dey (ou d'Y), écuyer, achète la seigneurie qui consistait en un logis seigneurial et colombier enfermés de fossés et entourés des eaux de la Somme.

    Vaux sur Somme

    Dey (d'Y) : d'azur à trois chevrons d'or

    En 1611, son fils Antoine Dey, lieutenant au gouvernement de Corbie.

    En 1636, le village fut partiellement détruit par les Espagnols et le château détruit.

    La demeure fut reconstruite modestement par Annibal Pavé de Villevieille, brigadier des armées du roi, qui avait été nommé commandant à Corbie et s'y était marié en 1675, acquéreur du fief de Rochefort en 1694, il meurt en 1717 à Vaux .

    Vaux sur Somme

    En 1679, l'héritière fut Marie-Anne Dey, épouse d'Eustache Le Sart, qui fit relief de la terre et de la mairie de Vaux le 30 juin 1679.

    Un an plus tard, en 1680, la seigneurie fut adjugée sur saisie réelle à Gabriel de Sachy, seigneur d'Abancourt, il fut évincé peu après par les religieux de Corbie et remboursé, la seigneurie fut revendue  à Jean de Lancry, écuyer, seigneur de Sailly-le-Sec.

    Vaux sur Somme

    de Lancry : d'or à trois ancres de sable

    En 1683, il revendit à son tour les terres et le domaine pour 2/3 à Gaspart Palyart et l'autre tiers à Antoine Gougier.

    Vaux sur Somme

    Palyart : écartelé, aux 1 et 4, d'azur à trois coqs d'or

    aux 2 et 3, d'argent à deux serpenrs de sinople adossés, passés en sautoir et cantonnés de quatre tiercefeuilles du même.

    Vaux sur Somme

    Gougier : de gueules à deux jumelles d'argent et un chevron écoté d'or, brochant sur le tout.

    Jean Gougier, son neveu vendit son tiers en 1712 et Jean-François Palyart vendit ses 2/3 en 1721 à François Remond Pavée de Villevieille qui réunit la totalité de la seigneurie.

    Vaux sur Somme

    Pavée de Villevieille : d'azur à trois chevrons d'or

    Il avait épousé en 1709 Eléonore de Lancry, il meurt en 1732.

    Leur fils Bernard Pavée de Villevieille prit la suite jusqu'à son décès en 1759

    Sa mère Eléonore de Lancry fit donation en 1759 à ses 2 filles, Gabrielle-Louise et Françoise-Bathilde, elle meurt en 1761 à Vaux et inhumée dans le choeur de l'église.

    Elles se retirèrent par la suite à Corbie après avoir vendu la seigneurie en 1774 à Marie-Philippe- Hubert de La Haye, substitut de l'avocat général au Conseil d'Artois .

    Vaux sur Somme

    d'argent, au chevron de sable chargé de trois merlettes du même

    A la Révolution, il dut émigrer en Prusse et à son retour il fut nommé maire de Vaux et conseiller de sa majesté auprès de la Cour royale d'Amiens, il épousa en 1816 Anne-Nicole-Chantal de Paix de Coeur .

    Leurs filles : Louise-Chantal de La Haye épousera Alphonse Creton de Limerville en 1839 et Anne-Nicole-Chantal de La Haye épousera en 1845 Hippolyte de Boisbaudry.

    Vaux sur Somme

    Boisbaudry : d'or, à deux pièces de sable chargée de trois besants d'argent et la seconde de deux.

    Leur fille, la comtesse de Boisbaudry était toujours propriétaire de l'ancienne maison seigneuriale en 1870.

    Gravement endommagé par les bombardements de 1914-1918, le logis a été abattu, il s'élevait sur un terre-plein isolé par une dérivation de la Somme, accessible par un pont et un portail qui gardait, dit-on, des vestiges de défenses

    Vaux sur Somme

     

     

    *

    Eglise Saint Gildard

    L'ancienne église située en face du château, où étaient inhumés les anciens seigneurs,  fut détruite en 1827 par un terrible incendie qui ravagea le village.

    Il fut décidé de la reconstruire près de la place du village, elle fut inaugurée en 1836.

    Elle n'a pas été détruite par les bombardements de 1914-18.

    Vaux sur Somme

    Aquarelle d'O.Macqueron en 1877

    Vaux sur Somme

    Vaux sur Somme

    de nos jours


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