• Les deux communes de Fieffes et de Montrelet ont fusionné le 1/1/1975

     

    La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Ci-dessous projet de blason soumis par Jacques Dulphy, associant les armes des De Fieffes et celles des de Monstrelet, l'écu en abîme laissant apparaître une croix de Malte stylisée, rappelant l'ancienne commanderie.

    Fieffes-Montrelet

    Fieffes-MontreletFieffes-Montrelet

     

    à gauche : De Fieffes: d'......(émaux inconnus) à trois chevrons de vair.

    à droite : de Monstrelet :   d'or au sautoir de vair (Rietstap)

     

    Deux seigneuries coexistaient, la première appartenait à une commanderie d'Hospitaliers de Saint-Jean établie au 12ème siècle, dont l'établissement jouxtait l'église. Détruite aux 14 et 15ème siècles, elle fut relevée par la suite, mais disparue totalement après la Révolution.

    La seconde, laïque,avait son siège dans le château qui s'élevait au nord, près du village de Montrelet, aujourd'hui rattaché à celui de Fieffes.

    Il ne subsiste de cet édifice que quelques sections de murs ruinés, élevé sur un terre-plein entouré de douves alimentées par la petite rivière de la Fieffe.

    Fieffes-Montrelet

     

    Fieffes-Montrelet

    Fieffes-Montrelet

    Le châtelet semblait remonter au 16ème siècle avec de hautes tourelles brique et pierre en encorbellement.

    Fieffes-Montrelet

    Dessin des frères Duthoit 1823

    Les premiers seigneurs portaient le nom de Fieffes du 12ème au 14ème siècle.

    En 1160, Gérold de Fieffes, chevalier, seigneur du lieu. 
    Halhaut de Fieffes, chevalier, sire de Ville en 1380, portait sur son sceau  un écu à trois chevrons de vair (d'après Demay , sceaux...). Marguerite, dame de Fieffes en 1300 (ou 1360 ?) portait aussi un écu à 3 chevrons sur son sceau (Demay). Nicolas de fieffes, vivant au 13e siècle, portait, lui, un écu au lion.

    Fieffes-Montrelet

     Sceau de Marguerite de Fieffes (1300) Archives de la Somme. A la droite de la dame, le sceau aux trois chevrons de vair ; à sa gauche, un sceau au lion.
     

    La seigneurie passa ensuite par mariage à Jean de Caumont, puis à Robert de La Haye par le mariage avec Jeanne de Caumont.

    Fieffes-Montrelet

    de Caumont : de gueules, semé de croix recroisettées au pied fiché d'or, à trois molettes d'éperon du même.

    Marie de La Haye, dame de Fieffes et de Bonneville, épousa François de Humicault, puis leur fille unique Claude de Humicault épousa Yves de Mailly, seigneur de l'Espine, ardent partisan d'Henri IV.

    Leur fils aîné Nicolas de Mailly, capitaine de chevau-légers, gentilhomme de la Chambre du Roi, maître des Eaux et Forêts de Picardie, il meurt en 1637, sans enfants de son mariage avec Isabelle de Ghistelles.

    Fieffes-Montrelet

    de Mailly : d'or à trois maillets de sinople

    Passées à son frère cadet Louis-Henri, baron de Sourdon, les seigneuries de Fieffes, Montrelet et Bonneville revinrent finalement au plus jeune Antoine, brillant personnage qui avait commandé quelques temps l'armée navale devant La Rochelle.

    Vraisemblablement mises en vente après la mort de Jacques de Mailly, elles appartenaient à la fin du 17ème siècle à Vincent Pingré, conseiller-secrétaire du Roi.

    Fieffes-Montrelet

    Pingré : d'argent à un pin arraché de sinople, fruité d'or.

    En 1823, Rose Haudouart de Fontaine, épouse d'Alexandre, chevalier de Bucy, qui mourut à 33 ans au château suivie peu-après par Marie-Louise Pingré, comtesse de Bucy de Fieffes.

    Mis en vente 5 ans plus tard, le domaine fut adjugé en plusieurs lots et le château démoli vers 1850, il ne reste que deux piliers du portail et l'ancienne glacière au coeur du bois attenant.

    Fieffes-Montrelet

    * La toiture de l'ancienne glacière appartenant au château de Fieffes-Montrelet, curiosité patrimoniale, va bientôt être restaurée.

                                               ***

                              Eglise Saint-Pierre de Fieffes

    église romane remaniée à la période gothique, dernier témoin d'une commanderie hospitalière de l'Ordre de Malte.

    Fieffes-MontreletFieffes-Montrelet

    en 1876 (bibliothèque municipal d'Abbeville)

    Fieffes-Montrelet

    Fieffes-Montrelet

    Portail surmonté d'un ange très abimé.

    **

    Eglise Sainte Marie-Madeleine de Montrelet

    Fieffes-Montrelet

     

    En 1876

    Fieffes-Montrelet

     

     

     


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  •  

    Franvillers

     

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    De sable fretté d'or entre-semé de fleurs de lis du même.

    ***

    Ce blason combine les armes de la famille De Soyécourt et celles de la famille De Belleforière.
    En 1293, Hue Haves de Soyécourt, seigneur de Soyécourt et de Franvillers, transmet les deux seigneuries à son fils, Huon de Soyécourt.

    Dernière parmi les seigneurs du nom, Anne-Françoise de Soyécourt, épouse de Pontus de Belleforière, est seigneur en 1580.

    Les De Soyécourt portaient: d'argent fretté de gueules; les De Belleforièrede sable semé de fleurs de lis d'or.

    FranvillersFranvillers

     


    Ce sont donc les armes combinées des familles De Soyécourt et De Belleforière 
    Pour la commune, elles ont été modifiées pour le métal du fretté (ici d'or, et non d'argent) afin de ne pas ressembler aux armes de la commune de Tilloloy (80).
    (Jacques Dulphy)

    ***

    On a retrouvé les vestiges d'une motte féodale.

    En 1536, le village fut ravagé par les troupes d'Henri de Nassau-Breda, au service de Charles-Quint.

    En 1552, les troupes du comte de Roeulx brûlèrent le village, Le château fut détruit.

    En 1636, une nouvelle fois dévasté par les Espagnols.

    Au XVIIème la seigneurie fut divisée, la moitié à N.d'Arsy, épouse de Jacques de La Taille, seigneur des Essarts, qui la vendit en 1669 à Louis de Gouffier, marquis d'Heilly.

    Franvillers

    Gouffier : d'or à trois jumelles de sable posées en fasce.

    La deuxième moitié fut relevée en 1654 par Charlotte Guillard d'Arsy, veuve de Pierre d'Espinay, marquis de Boisgrou, à qui succèdera en 1710 François d'Epinay, époux de Marie-Constance de Chalon.

    En 1719, leur fils François II d'Epinay vendit à Pierre de Neufchâteau et Marie d'O.

    En 1721, Adélaïde d'Epinay en fit le retrait lignager.

    En 1732, vente à Pierre Durieux, seigneur de Maricourt, secrétaire du Roi.

    En 1755, Charles, marquis de Gouffier, en fit l'acquisition et réunit ainsi la totalité de la seigneurie.

    **

    Eglise St Cyr et Ste Julitte

    Franvillers

     

    En 1870

    Franvillers

     

    en 1909


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  • Oneux

     

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

     Taillé d'azur et d'argent; à la crosse d'or, mouvant de la pointe, brochant sur le tout, adextrée d'une étoile à six rais d'argent et senestrée d'une fleur de lis au pied nourri de gueules.

    *

    Adopté le 1er juillet 2013, sur la proposition de Manuel Leseur, conseiller municipal.
    Création Jacques Dulphy, Daniel Juric et Manuel Leseur.

    Explication du blason:
    La commune est composée aujourd'hui des villages d'Oneux, de Neuville et du Festel.
    - Le domaine d'Oneux était tenu de l'abbaye royale de Saint-Riquier toute proche. Aléaume II d'Oneux, chevalier, seigneur d'Oneux, avait vendu le domaine en 1274 à cette abbaye qui la conserva et en tira des bénéfices jusqu'à la Révolution.

    La crosse d'or et le champ d'azur sont tirés des armes de l'abbaye, qui étaient "d'azur à la crosse abbatiale d'or accompagnée de trois fleurs de lis du même".

    Oneux


    - L'étoile à six rais d'argent est tirée des armes des sires de Neuville, seigneurs du lieu aux XIIe, XIIIe et XIVe siècles, depuis Guillaume de Neuville en 1210 jusqu'à Bertrand de Neuville, dit "Le Désiré", écuyer en 1408.

    Thomas de Neuville, chevalier, seigneur de Neuville, est connu par un acte de vente de dîmes à l'évêque d'Amiens, en 1275; cet acte est accompagné d'un sceau portant une étoile à six rais. Les couleurs d'origine ne sont pas connues.
    - La fleur de lis au pied nourri de gueules est empruntée aux armes de la famille De Carpentin, suzeraine du hameau du Festel de 1547 à la Révolution, qui portait "d'argent à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules".

    Oneux


    (Jacques Dulphy)

    Oneux

    Blason sur la mairie (Photo Jacques Dulphy)

    *

    Eglise Saint Martin

    XVIIIème siècle, conçue comme une église à campenard, un clocher fut construit au XIXème.

    Oneux

    En 1852

    Oneux

    En 1863

    ***

    Eglise Saint Claude au hameau du Festel

    Construite à la fin du XVème, elle sert de sépulture aux anciens seigneurs du hameau.

    Oneux

    En 1859

    Oneux

    De nos jours (photo A.Pictche)

     

     

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason soumis par Jacques Dulphy, resté sans suite....

    Reprenant les armes des Crécy-Châtillon avec la rivière d'Omignon figurée sur le chef d'or.

    Devise 

    Les plus anciens seigneurs sont les Crécy-Châtillon qui ont fait construire le château-fort qui commandait le passage de l'Omignon.

     

    Devise

    En 1566, Anne de Crécy-Châtillon, dame de Devise, épousa François d'Hervilly, lieutenant pour le roi au gouvernement de Péronne.

    Charles d'Hervilly, son fils, épousa Louise de Brouilly, dame de Canisy, et fut commandant de la ville et du château de Ham.

    Devise

    Le Cat d'Hervilly : de sable semé de fleurs de lys d'or.

    Son petit-fils François-Paul épousa en 1681 Henriette de La Vérine.

    Cité en 1713, Louis-François d'Herville, capitaine de cavalerie épousa en 1716 sa nièce, l'une des deux filles du marquis de Deniècourt, et quitta Devise pour Leschelle.

    Il fit don de la terre à son fils Louis-César, lieutenant au régiment du Roi, qui lui succéda finalement à Leschelle, il vendit donc Devise en 1772 à M.Mégret de Méricourt qui trouva un ancien château assez hétérogène qui comprenait une sorte de donjon rectangulaire en grès, surélevé d'un étage en briques et d'une guette portant les armes des Crécy-Châtillon.

    Devise

    A ce vestige médiéval s'appuyait un corps d'habitation en briques et chaînes de pierre harpées, daté de 1646.

    Devise

    Claude-Louis Mégret de Méricourt entreprit en 1777 la construction d'un nouveau corps d'habitation, qui n'était pas achevé lorsqu'à la veille de la Révolution, il se retira à Salency.

    Devise

    A la fin de l'Empire, ses héritiers vendirent à Nicolas Loyaux, père de Marguerite Tattegrain dont le petit-fils Georges fut un peintre réputé, il y reçut souvent son ami compositeur Camille Saint-Saëns.

    Au début du XXème siècle il fit poursuivre la construction de la grande façade ébauchée par les Mégret, avec fronton et terrasse

    Devise

    La Première Guerre Mondiale n'a rien laissé subsister, le village fut détruit en 1917.

                                      Eglise Saint Remi

    La présence d'une église à Devise est attesté en 1225. Cet édifice vétuste fut reconstruit en 1783. Le village et son église ont été totalement détruits par l'armée allemande le 19 mars 1917, au cours de la Grande Guerre.

    L'église actuelle, fut construite pendant l'entre-deux guerres.

     

    Devise

    Ancienne église en 1875.


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Ci-dessous projet de blason proposé par Jacques Dulphy.

    D'or fretté d'azur avec la croix de gueules des Templiers.

    Frettecuisse

     

     

    On trouve comme seigneurs en 1279 Raoul de Rivières, écuyer.

    Puis en 1334 Gilles de Rivières, chevalier.

    En 1446 Robert Le Vasseur

    En 1480, Antoinette Le Vasseur, épouse de Martin Baron, ils vendirent en 1482 à Jean Caudel, avocat en la sénéchaussée du Vimeu.

    En 1530, François Caudel est maïeur d'Abbeville

    Frettecuisse

    Caudel : d'azur à trois courges d'or, dégoutantes d'eau d'argent.

     

     En 1541 Claude de Javaillac

    Vers 1582 Jacques de Dompierre, écuyer, conseiller du Roi.

    En 1715 Charles de La Fontaine-Solare, comte de La Boissière, lieutenant du Roi à Dieppe.

    Frettecuisse

     

    De La Fontaine-Solare : bandé d'or, échiqueté de gueules de trois traits d'azur.

     

    Puis Nicolas-Philippe Homassel jusqu'en 1789.

    *

    Ecoreaux

    Vestiges de la chapelle des Templiers. Les templiers ont possédé au lieu-dit Écoreaux cette chapelle fondée en 1334 par Gilles de Rivière, seigneur de Rivière et de Frettecuisse. La fondation fut confirmée par son fils Raoul. Les ruines sont classées aux monuments historiques depuis 1926.

    Frettecuisse

    Chapelle des templiers en 1868

    Frettecuisse

     

    Elle sert de grange en 1899

    FrettecuisseFrettecuisse

     

    de nos jours

     

    Eglise Notre-Dame du 17ème siècle

    Clocher avec charpente en bois depuis le sol.

    Frettecuisse

    en 1870

    Frettecuisse

    Frettecuisse

    cadran solaire


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