• Ramburelles

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    D'azur à l'écusson d'argent

     

    Ce sont les armes de la famille De Ramburelles, dont les premiers connus du nom et seigneurs du lieu remontent au début du XIIIe siècle, que relève, telles, la commune du même nom.
    Guillaume de Ramburelles, chevalier, est seigneur de Ramburelles en 1204. Quatre générations plus tard, Marie de Ramburelles, héritière du domaine et du nom en 1410, fait passer par mariage Ramburelles aux De Fontaines, seigneurs de la Neuville-au-Bois, qui conservent la seigneurie jusqu'en 1640.
    A leur suite arrivent, jusqu'en 1742, les Gaillard, qui se feront bientôt appeler Gaillard de Ramburelles.
    Les vrais "De Ramburelles" portaient d'azur à l'écusson d'argent. Ils habitaient un château dont la motte féodale est toujours visible dans un pâturage, rue du Four.

    Le blason de cette famille, éteinte à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle avec Hue de Ramburelles, écuyer et maître d'hôtel du comte de Saint-Pol, est connu anciennement par le sceau de Raoul de Ramburelles, écuyer, seigneur de Ramburelles, appendu à une quittance de gages de 1412 (Belleval, Les Sceaux du Ponthieu, 1896, p 237); l'écu "à un écusson" y est brisé d'une étoile et d'un lambel, et a pour cimier une tête de lévrier.
    Les couleurs du blason de Ramburelles sont restées dans la mémoire du Vimeu.
    Elles sont confirmées dans l'armorial de Rietstap (tome 2, édition 1934).
    (Jacques Dulphy)

    ***

    La seigneurie de Ramburelles, « tenue noblement et en pairie » de la châtellenie de Bailleul-en-Vimeu, eut pour seigneurs :

    • en 1204 Guillaume de Ramburelles
    • Puis en 1268 Jean de Ramburelles
    • En 1370 Raoul de Ramburelles dit Brillart
    • En 1410 Marie de Ramburelles épouse Jean de Fontaines
    • Ramburelles

    •                                  De Fontaines : d'or à trois écussons de vair

       

    • en 1459, Gille de Fontaines, seigneur de la Neuville-au-Bois, fils de Guillaume,
    • en 1492, Beaugeois, son fils, écuyer, qui épousa Michelle de Boencourt,
    • en 1507, leur fils aîné, Jacques de Fontaines, seigneur de la Neuville-au-Bois, qui se maria avec Guyonne de Belloy,
    • en 1538, leur fils Nicolas, qui épousa Françoise de Pas,
    • en 1574 et 1581, leur fils Raoul de Fontaines, seigneur de Rambehen, Forcheville et Arondel,
    • ensuite, son fils aîné Jacques, époux de Gabrielle de la Radde, qui paraissent avoir eu trois enfants :
    . Pierre qui, dans des titres de 1622 et 1623, est qualifié seigneur de Ramburelles,
    . Nicolas, qui l'est à son tour dans des titres de 1631 et de 1648,
    . une fille, Barbe de Fontaines, qui succéda à ses frères. Elle se maria en secondes noces avec Louis Gaillard de Longjumeau, seigneur du Fayet, lequel descendait de Michel Gaillard (chevalier, seigneur de Longjumeau et du Fayet, panetier ordinaire du roi), et de Souveraine d'Angoulême, qu'il avait épousée en 1512.

    Ramburelles

    Gaillard de LongjumeauD'argent semé de trèfles de gueules, à deux taus du même en chef et deux papegais [perroquets] de sinople (, becqués et membrés de gueules), affrontés en pointe.

    • Louis Gaillard et Barbe de Fontaines eurent deux fils, dont l'aîné, Charles Gaillard, chevalier seigneur de Ramburelles, épousa Jeanne Lebon.
    • Messire Charles de Gaillard de Longjumeau, chevalier de Ramburelles, y est décédé le 3 octobre 1703 (registres paroissiaux de la commune). Âgé de 53 ans, il fut inhumé dans le chœur de l'église en présence du chanoine maitre Nicolas Wattebled, prêtre de l'église royale de Saint-Wulfran d'Abbeville et messire Nicolas de Gaillard de Longjumeau chevalier seigneur de Ramburelles, Tuly et autres lieux.
    • leur fis aîné, Nicolas Gaillard, aussi chevalier, est qualifié seigneur de Ramburelles en 1678 ; il demeure une sentence entre lui et Elisabeh de Broutelles, veuve du seigneur de Frettemeule. Il est décédé le second jour de février 1727 et est enterré au milieu du chœur de l'église le 4 février : « mademoiselle Suzanne, Françoise et Marie de Gaillard Longjumeau ses sœurs ont assisté à son inhumation » (extrait des registres paroissiaux de Notre-Dame de Ramburelles).
    • en 1728, Suzanne de Gaillard Longjumeau possédait la seigneurie de Ramburelles. Elle la donna à son cousin Nicolas Antoine de Grouches, marquis de Chepy.
    • Ramburelles

                                                  De Grouches : d'or à fasces de gueules.

    Suzanne de Gaillard Longjumeau est décédée à Maisnières le 25 juin 1745 (registres paroissiaux de la commune). Les obsèques furent célébrées « en présence du puissant seigneur Nicolas Antoine de Grouches marquis de Chepy, seigneur et patron d'Huppy et autres, maréchal des camps et armées du Roy et commandeur de l'ordre Royal et militaire de Saint-Louis, et en présence également de Claude de Belloy seigneur de Rogean ».

    En 1751 Jacques-Etienne de Grouches

    De 1752 à 1789 Antoine-Jean-Etienne de Grouches, marquis de Chepy.

                                                                              ***

     

                                                         Eglise Nativité Notre-Dame

     

    Du  XVIème siècle, commandée par Jacques de Fontaines en 1536

     Dans l'église ont été inhumés : 1398, Raoul de Fontaines, écuyer, 
    seigneur de Ramburelles, et Françoise de Bacouel, sa femme ; en 1605,
    Jacques de Fontaines, écuyer, seigneur de Ramburelles, et en 1614 Gabrielle de la Radde, sa femme; en 1618, Marguerite de Fontaines leur fille ; en 1664, Barbe de Fontaines, femme de Louis Gaillard de Longjumeau,
    chevalier.

    Ramburelles

    Aquarelle d'O.Macqueron en 1855

    Ramburelles

     

    ***

    Deux belles demeures appelées château

    Ramburelles

    RamburellesRamburelles

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des de Montjean  avec une bande d'argent symbolisant l'ancienne chaussée romaine.

    Estrées-Deniécourt

    Les communes d'Estrées et Deniécourt fusionnent entre 1790 et 1794.

     

    Au Moyen-Âge ces deux communes font partie de la châtellenie de Nesle, on trouve en 1147 Ives de Nesle.

    En 1221, une charte mentionne Pierre d'Estrées comme seigneur, il porta bannière à Bouvines en 1214.

    En 1270 Raoul d'Estrées est cité parmi les chevaliers de la 8ème croisade.

    A la fin du 17ème siècle, René-Philippe de Montjean (ou de Montejean), marquis de Deniécourt, seigneur de Fay, de Deniécourt et d'Estrées, sous-lieutenant de chevau-légers de la reine, épouse Reine Le Cat d'Hervilly.

    Estrées-Deniécourt

    De Montjean : écartelé : aux 1 et 4 d'or fretté de gueules; Aux 2 et 3 : de gueules à la croix d'argent chargée en coeur d'une coquille de sable

    Le Cat d'Hervilly : de sable semé de fleurs de lys d'or.

     

    Estrées-Deniécourt

     

    Les de Montjean portaient l'origine : d'or fretté de gueules.

     

    Leur deux filles épousèrent leurs oncles et c'est ainsi que Augustine de Montjean apporta la terre en 1717 à Michel-Charles d'Hervilly, marquis de Canisy, lieutenant-colonel pour le Roi du château de Ham.

    Son fils Charles-François d'Hervilly épousa Marie-Anne Manessier de Guibermesnil, ils entreprirent la reconstruction complète du château qui s'arrêta en 1760 lorsque Marie-Anne mourut à Brocourt, âgée seulement de 31 ans.

    Estrées-Deniécourt

    Mannessier : d'argent à trois hures de sanglier de sable.

    Leur fils Charles-François d'Hervilly épousa en 1747 à Versailles, Marie-Anne Manessier de Guibermesnil, ils entreprirent la reconstruction complète du château qui s'arrêta en 1760 lorsque Marie-Anne mourut à Brocourt, âgée seulement de 31 ans.

    Les travaux ne durent être repris que dans les dernières années de l'Ancien Régime par leur fils Marc-Pierre qui fit également élever l'église et la ferme, il mourut en 1796.

    Estrées-Deniécourt

    Son fils Louis-François, comte de Deniécourt et colonel de cavalerie, dut attendre de devenir conseiller général dans les premières années de la Restauration pour faire bâtir de nouvelles dépendances et redessiner le parc à l'anglaise .

    Estrées-Deniécourt

    Dans les années 1840, il fit apporter des modifications au château.

    Sa fille la comtesse de Kergolay lui succéda en 1853 et, à la veille de 1914 Louis de Kergolay fit réaliser une importante campagne de travaux.

    Estrées-Deniécourt

    De Kergolay : vairé d'or et de gueules

    Estrées-Deniécourt

    Estrées-Deniécourt

    Au cours de la bataille de la Somme pendant l'été 1916 le site fut âprement bombardé, les troupes allemandes occupèrent le château et repoussèrent 3 offensives des français avant de céder le 18 septembre.

    La violence des combats ne laissa pratiquement rien subsister du château, de l'église, des dépendances et du parc.

    Estrées-Deniécourt

    Estrées-Deniécourt

     

     

    Eglise Saint-Quentin

    Estrées-Deniécourt

    L'église en 1877

    Estrées-Deniécourt

     

     

    Estrées-Deniécourt

     

     Les villages d'Estrées et de Deniécourt furent totalement détruits pendant la Première Guerre mondiale, classés en Zone rouge, ils ne devaient pas, en principe être reconstruits. La ténacité des habitants fit changer d'avis les autorités qui autorisèrent la reconstruction du village d'Estrées et du hameau de Deniécourt qui eurent chacun une église neuve. Au début de la Seconde Guerre mondiale, pendant la Campagne de France de 1940, Estrées-Deniécourt fut à nouveau détruit. En 1948, la commune adhéra à la coopérative de reconstruction des églises dévastées. L'architecte péronnais Marc Quentin, qui fut par la suite architecte à Royan et à Rochefort-sur-Mer, est choisi pour diriger les travaux de reconstruction de l'église qui fut achevée en 1959.

     L'église d'Estrées est une construction en béton armé. Son originalité réside dans son aspect. Pas de mur apparent, ce sont les deux versant de la toiture qui vont jusqu'au sol. L'éclairage s'effectue par cette toiture originale en béton percée de multiples petits carrés garnis de verre teinté. L'entrée est protégée par un auvent et un fin clocher de béton domine l'édifice. A l'intérieur, un escalier de béton donne accès à une tribune.

    Estrées-Deniécourt

     

    *

    Eglise Saint-Gentien (Deniécourt)

    Église Saint-Gentien de Deniécourt reconstruite durant l'entre-deux-guerres, à l'emplacement de l'église précédente, ancienne chapelle du château alors situé à proximité de Deniécourt

    Estrées-Deniécourt

    Estrées-Deniécourt


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  • Saint-Léger-Les-Domart

     

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    Coupé: au 1er d'azur au soleil d'or, au 2e d'or au tilleul au naturel; à la divise ondée d'argent brochant sur la partition.

    Saint-Léger-Les-Domart

    *

    La divise ondée représente la Nièvre, rivière qui faisait tourner jusqu'au XIXe siècle les roues de plusieurs moulins à farine, dont le moulin Clapet.
    L'arbre est le Tilleul de la Croix de Notre-Dame de Bonne-Garde. Cet arbre classé, qu'on dit être âgé de plus de 600 ans, s’élève au milieu des champs, sur les hauteurs du village. Il ombrageait autrefois un calvaire, qui a été ôté au début du 20 siècle et qui se trouve aujourd'hui dans l'église. Cet arbre présente un tronc de 5,55 mètres de circonférence; il est haut de 18 mètres. Dessiné sur le plan cadastral de 1832, il est aussi représenté sur des cartes postales commercialisées vers 1910, sur lesquelles il est écrit qu'"il fut béni solennellement le 26 avril 1778".
    Le site était fréquenté par les religieuses de l'abbaye de Berteaucourt-les-Dames qui venaient y chanter des cantiques à la Vierge. Jusque sous le Second Empire, les habitants y venaient en procession plusieurs fois dans l'année, notamment pour les Rogations, en mai; procession au cours de laquelle le prêtre bénissait les cultures et où les paroissiens priaient pour que le blé soit beau. Le soleil, symbole de vie, peut rappeler cette tradition.
    Le blason de Saint-Léger-lès-Domart a été créé en 1992 à l'occasion du jumelage de la commune avec West Mersea, ville du canton d'Essex, en Grande-Bretagne. Le 9 octobre 1993, une stèle où sont sculptés les blasons des deux localités était inaugurée officiellement à Saint-Léger.
    (Jacques Dulphy)

    ***

    Saint-Léger-Les-Domart

    Des Groiseliers : De sable à la croix ancrée d'argent ( Belleval, nobiliaire du Ponthieu).

    Saint-Léger-Les-Domart

     

    Au début du 16ème siècle, Jacques des Groiseliers, lieutenant civil et criminel en la sénéchaussée du Ponthieu, épouse Jeanne Le Briois qui lui apporte le fief de Neuvireulle à Saint-Léger, il devient maïeur d'Abbeville en 1521.

    Le fief échoit à son second fils auquel succède François des Groiseliers, gentilhomme du Roi, qui épouse en 1599 Jeanne de Vaconssins.

    En 1610, il devient maître particulier des Eaux et Forêts en Ponthieu, il réside alors à Neuvireulle où Cinq plus tard, il fait bâtir le pigeonnier carré, aujourd'hui disparu.

    A sa mort en 1625, son fils Jacques hérite, il épouse l'année suivante Françoise l'Hyver et fait reconstruire le logis seigneurial en 1632.

    Le domaine a probablement eut à souffrir lors de l'invasion espagnole de 1635, mais c'est pourtant à Saint-Léger que meurt Jacques dans les années 1650.

    En 1657, son fils François, capitaine au régiment de Brézé, cède le château à sa soeur Marie, veuve de François Le Casier, qui épouse en secondes noces Jacques de Friez.

    En 1669, ils vendent à Nicolas Le Roy de Jumelles, qui avait épousé en 1666 Marguerite Patte, ils se retirent à Amiens, laissant le château à son fils Nicolas-Henri et son épouse Françoise du Gardin.

    Saint-Léger-Les-Domart

    Le Roy de Jumelles : d'azur à l'aigle bicéphale d'or, le vol étendu, accompagné de trois roses du même.

    Il meurt en 1709, son fils également prénommé Nicolas-Henri habite Saint-Léger où en 1767, il fait bénir la petite chapelle installée à l'étage.

    Il meurt sans postérité en 1785, le domaine échoit à son cousin Charles-Bernard de Brossard, puis à son gendre Louis des Essars.

    En 1898, le marquis de Baynast, petit-fils de Wilhelmine des Essars, vend l'ancien château à Arthur Pecquet, juge de paix, qui le cède finalement à la commune six ans plus tard pour 40.000 francs.

    Saint-Léger-Les-Domart

    de Baynast : d'or au chevron abaissé de gueules, surmonté de trois fasces du même.

    Probablement sauvé de la démolition par sa transformation en école publique Jules Ferry.

    Saint-Léger-Les-DomartSaint-Léger-Les-Domart

     

    Saint-Léger-Les-DomartSaint-Léger-Les-Domart

    Saint-Léger-Les-Domart

     

     

    Saint-Léger-Les-Domart

     

    Mairie construite en 1932.

    ***

    Eglise Saint-Leger

    Le cadastre napoléonien de 1832 montre que l'église était située sur la hauteur qui domine le village. Déclarée insalubre, il fut décidé en 1855 de procéder à une reconstruction complète de l'édifice. En 1859, les plans de l'architecte Charles Dumoulin furent acceptés par le conseil municipal. Les travaux commencèrent en 1860 et s'achevèrent en 1864.

    Saint-Léger-Les-Domart

    En 1869.

    Saint-Léger-Les-Domart

    Photo : APictche

     


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  • Valines

     

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    D'azur à trois écussons d'or chargés chacun d'une croix pattée et alésée de gueules.

    ***

    Création Guy Dizambourg.
    Adopté le 20 janvier 2013.

    Sur la proposition de Guy Dizambourg, passionné d'histoire locale, la commune de Valines s'est dotée d'un blason par délibération du conseil municipal du 20 janvier 2013.
    La commune relève les armes de la famille Le Roy.

    Les Le Roy, qui devinrent Le Roy de Valines, entrèrent en possession de la seigneurie de Valines en 1585 par achat de Jacques le Roy de Saint Lau, écuyer, conseiller au présidial d'Abbeville, maire (maïeur) d'Abbeville à quatre reprises, à Pierre de Melun, prince d'Epinoy.

    Le blason de la famille Le Roy de Valines figure dans le bronze de la plus grosse cloche de l’église, datée de 1678.

    Valines

     

     

    Le dernier seigneur du nom, le chevalier Charles Le Roy de Valines, est resté de sinistre mémoire en pays de Vimeu. Il fut exécuté en place publique, "rompu et jeté au feu" à Abbeville à l'âge de 17 ans en 1764 pour avoir empoisonné ou tenté d’empoisonner sa famille.

    La seigneurie de Valines passa en 1764 à la soeur du condamné, qui s’en dessaisit au plus vite. Le blason communal de Valines diffère des armes de la famille Le Roy de Valines par le fait que les écussons ont un champ d'or, et non d'argent. Ornements extérieurs: des lambrequins d'azur et d’argent, sans heaume ni couronne.

    Il a existé une famille De Valines, seigneur du lieu, éteinte au XVe siècle. Elle portait un burelé dont les émaux ne sont plus connus.

    (Jacques Dulphy)

    Valines

    ***

    On trouve des seigneurs du nom du village avec en 1224 Guillaume de Valline, chevalier, puis Jean de Valline en 1255, Guillaume de Valline en 1272, Jean de Valline en 1319.

     Puis la famille de Jean d'Abbeville dès 1355 jusqu'à 1484 avec Jeanne d'Abbeville qui épousa Jean de Melun, connétable de France, cette famille gardera la terre jusqu'en 1585.

    Valines

    d'azur à sept besants d'or et au chef du même.

    La terre fut mise en vente en 1585 par Pierre de Melun, Connétable de Flandres, elle fut acquise par Jacques Le Roy, conseiller au Présidial d'Abbeville, maïeur de la ville à quatre reprises à partir de 1580, il fut anobli en 1587 et mourut l'année suivante.

    Valines

    Le Roy de Valines : d'azur à trois écussons d'argent chargés chacun d'une croix pattée de gueules

    Jacques Le Roy, le second de ses fils, forma la branche cadette des seigneurs de Valines et Lignerolles, maître des requêtes de l'hôtel du Roi, il épousa Marguerite l'Hyver dont il eut un troisième Jacques Le Roy, gentilhomme ordinaire de la reine.

    En 1764, le jeune Charles Le Roy de Valines, âgé de 16 ans, fut accusé d'avoir empoisonné son père Louis-Nicolas, sa mère et M.de Riencourt, condamné à mort, il fut roué vif sur la place du marché d'Abbeville.

    Sa soeur Thérèse, héritière de la terre et de la maison seigneuriale, en fit aussitôt don à Elisabeth d'Ault du Mesnil, née Manneville, qui ne tarda pas à en faire cession à ses enfants : François et Hugues d'Ault du Mesnil de 1764 à 1770.

    En 1789, Joachim l'Hoste, marquis de Willeman, en était le seigneur du chef de son épouse née Elisabeth Bail de Lignières.

    En 1818, mourut en son château de Valines Louis-Nicolas Carpentin de Bertheville, ancien capitaine d'infanterie, qui n'eut pas de postérité de son mariage avec Louise-Gabrielle de Gosselin.

    ValinesValines

     

    Le château a été démoli dans les années 1875, il avait été vraisemblablement bâti par le second Jacques Le Roy dans la première moitié du XVIIème siècle et remanié au cours du XVIIIème.  

     

    Valines

    En 1853

    Valines

    En 1866

    ***

    Eglise de la Nativité

    du XVIIIème siècle, le chevet plat provient d'une église du XVIème

    Valines

    En 1866

    en 1853

    Valines

     

     

    Hameau de Saint-Mard

    Valines

    Aquarelle d'O.Macqueron 1853- Bibliothèque et archives d'Abbeville.

     Saint Mard s'écrit avec un « d »et non un « c », Saint Mard est un diminutif picard de Saint Médard qui est le patron de l'église.

    Saint Mard s'appelait autrefois « Saint Mard en Vimeu » ou « Saint Mard en Gauchie » (en chaussée) car une voie romaine la traversait.

    Ancienne église, jadis paroissiale, cette chapelle est dédiée à saint Médard (Mard en vieux dialecte picard » et non à saint Marc. Elle était entourée de son cimetière. Elle semble avoir été bâtie en deux campagnes : réfection ou agrandissement. Une partie date du 12éme siècle. On voit les traces d’un ancien pignon et d’une porte latérale murée. La partie la plus ancienne est en silex, le reste en matériaux divers, parmi lesquels la brique domine.

    L’unique cloche porte cette inscription : « Anne, suis nommée par Dame de Hondecoustre, Dame de Saint Mard, en l’an 1615, Florimond Masinguehen, son fils, seigneur de la Neuville Boismond et d’Estreboeuf, Dame Anne de Warlusel, sa femme »

    Sur une poutre on peut lire une date de réfection 1696.

    AN MIL SI CENT QVATRE VIN SAISE)

    Après avoir été à l’état de ruine, elle est maintenant en bon état après de nombreuses réfections 

    valines-seshistoires80@orange.fr

    Valines

    Valines

    Valines

    Valines

     

    Le seigneur en 1391 fut Robert Descrieux  dit le hideux.

    Nicolas Danzel fut anobli en 1576 par le roi Henri III, il meurt en 1590.

    En 1693 Michel de Montmignon, conseiller au Présidial d'Amiens, seigneur d'Escarbotin.

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Projet de blason conçu par Jacques Dulphy sur des dessins de Daniel Juric.

    WoincourtWoincourt

    Projet de blason associant deux roses empruntées au blason des Du Gardin, le panneton rappelle la serrurerie présente dans la localité et les deux piles (pointes renversées) évoquent le W de Woincourt ; le deuxième projet avec une troisième rose et sans clé.

                                                                       ***

     En 1430, Colart Abraham de Millencourt et son épouse Isabelle de Nibas.

    Woincourt

    Abraham de Millencourt : d'argent à la fasce de sable, accompagnée de six billettes du même, trois en chef et trois en pointe.

    Au milieu du XVème siècle Jeanne Abraham, dame de Woincourt, épousa Jean de Caumont.

    Woincourt

    de Caumont : de gueules, semé de croix recroisetées au pied fiché d'or, à trois molettes d'éperon d'or.

    En 1583 à la mort de Jacques de Caumont, la terre revint à sa soeur Michèle qui avait épousé Antoine de Fontaines, représentant la branche de Cerisy.

    Né en 1660, Nicolas de Fontaines est capitaine au régiment de Fontenilles.

    Son fils Charles-Louis, capitaine de cavalerie, mis la terre en vente et se retira à Eu où il mourut.

     

    Woincourt

    de Fontaines : d'or à trois écussons de vair.

    L'acquéreur dans les années 1730 fut Philippe du Gardin, mousquetaire du Roi, demeurant ordinairement à Abbeville , il avait déja acquis les terres de Bernapré et Boismont, il avait épousé Marie-Barbe Godart en 1696 .

    Woincourt

    Du Gardin de Bernapré : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois roses d'argent tigées et feuillées du même, boutonnée d'or.

    L'héritière est sa fille Anne-Barbe,  qui épouse en 1725 Pierre-Wulfran Briet de Rainvilliers,capitaine de gardes-côtes, la seigneurie échut à son petit-fils Philippe Briet de Rainvilliers qui ne la garda pas.

    Le 21 octobre 1786, on annonçait la mise en vente des terres et château,  l'acquéreur fut Etienne Baudoin.

    Woincourt

    Briet de Rainvilliers d'argent au sautoir de sable accompagné de huit oiseaux (ou perroquets) de sinople.

     

    Il ne reste du château qu'un corps de dépendances et un portail flanqué de pavillons brique et pierre.

                                                              ***

                                                    Eglise Saint-Martin

    Du XVIème siècle, le choeur est vouté en pierre, les clés de voûte portent un soleil.

    Woincourt

    Woincourt


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