-
Molliens-Dreuil
D'argent à trois fasces d'azur.
***
La commune de Molliens-Dreuil est née, en 1972 de la fusion des communes de Molliens-Vidame et de Dreuil-lès-Molliens.
Molliens fut érigée en commune en 1209, par une charte concédée par Enguerrand de Picquigny; les de Picquigny, vidames d'Amiens, étant seigneurs du lieu. La châtellenie de Molliens releva d'ailleurs de Picquigny du XIIe siècle jusqu'à la Révolution.
Dreuil était une pairie de la châtellenie de Picquigny.C'est un blason "d'argent à trois fasces d'azur" que déclara lors de l'élaboration de l'Armorial de la Somme (paru en 1972) la commune de Molliens-Vidame. Ce blason étant une reprise des armes des sires de Picquigny, telles qu'on les voit sur un contre-sceau communal de Molliens du XVe siècle dont la matrice est conservée au musée d'Abbeville, il n'y eut aucune difficulté à ce qu'il fut repris par la nouvelle commune de Molliens-Dreuil; Molliens et Dreuil ayant une grande part d'histoire commune avec la châtellenie de Picquigny, à deux lieues de leurs clochers.
(Jacques Dulphy)sceau de Gérard de Picquigny
*
Présence d'une motte féodale.
*
En 1515, Catherine de La Houssaye, dame de Molien-le-Vidame, épousa Pierre de Blottefière dont la famille conserva la terre jusqu'au 18ème siècle.
de La Houssaye : échiqueté d'argent et d'azur.
de Blottefière : d'or à trois chevrons de sable.
Charles, seigneur de Villancourt et de Molliens, fut capitaine de 50 hommes d'armes.
Jean, gouverneur de Montdidier, devint par son mariage seigneur de Voyennes.
Gabriel fut gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et ses deux petit-fils moururent sans postérité au début du 18ème siècle.
En 1778, Pierre-Marie De La Haye, négociant amiénois et associé de Morgan de Frucourt dans la manufacture royale de coton, acquit la terre moyennant 194.400 livres.
Il fit construire une demeure d'une architecture assez banale à l'emplacement de l'ancien château, dit-on, ou dans son voisinage immédiat.
Il y avait auparavant un autre château appelé la Châtellenie dans la partie basse du bourg, au lieu-dit La Masure.
Les démêlés qu'il eut avec la population du bourg l'amèneront à vendre cette demeure avant même son achèvement, puis à se défaire de la terre elle-même, il était encore déclaré seigneur en 1789.
Eglise Saint Martin de Molliens-vidame du 18ème siècle
en 1868
Eglise Saint Pierre aux liens de Dreuil les Molliens
16ème siècle, en état d'abandon
en 1868
-
Commentaires