• Canchy

    La commune ne possède pas de blason

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes des du Hamel et en y associant deux colombes pour rappeler que le village possède de nombreux colombiers (une dizaine actuellement).

    ce qui donne : d'azur, à la bande d'or chargée de trois roses de gueules (du Hamel), accompagnée de deux colombes essorantes d'argent, membrées et becquées de gueules, une en chef et une en pointe.

    Canchy

     

     Il a bien existé une famille De Canchy, famille de chevaliers et seigneurs du lieu, présente à Canchy en 1200 avec Godefroid de Canchy, éteinte après 1383 avec Guillaume de Canchy, dit de La Haye.

    Les De Ponches prirent la succession de la seigneurie principale jusqu'au début du XVIe siècle. Les armes des De Canchy ne sont pas connues ; Belleval ne donne ni leur généalogie ni leurs armes.

    Oudart du Hamel, lieutenant au régiment de Picardie, réunira la seigneurie en 1629 en acquérant  pour 27.000 livres, la fraction qui appartenait à François Le Bel, grand maître des Eaux et Forêts du Ponthieu.

    Canchy

    du Hamel de Canchy : d'azur à la bande d'or, chargée de trois roses de gueules.

    La maison seigneuriale dut être totalement ruinée six ans plus tard lorsque les Flamands du duc de Savoie, puis les Espagnols, saccagèrent et incendièrent le village.

    La terre demeura dans la famille du Hamel jusqu'à la vente consentie en 1780 par François-Louis du Hamel de Canchy à Pierre du Maisniel d'Applaincourt.

    Reconstruit à la fin du 18ème siècle le château n'aurait jamais été achevé.

    Il n'en reste que l'allée principale et quelques corps de dépendances, qui furent longtemps la propriété de la famille de Rocquigny.

    Le village présente la particularité de compter une demi-douzaine d'imposants logis de ferme souvent accompagnés de colombiers, bâtis sous Louis-Philippe par des laboureurs fortunés.

    On y trouve aussi une pittoresque gentilhommière, aménagée à la fin du 19ème siècle à partir d'un rendez-vous de chasse d'époque Restauration.

    C'est en l'an XII qu'Antoine de Grouches, frère cadet du marquis de Chepy, qui avait épousé Charlotte Aliamet de Condé, acquit plusieurs bois dont celui du Rondel, résidant ordinairement à Franleu, il se contenta à Canchy d'une demeure modeste comme le révèle la donation qu'il fit en 1820 à sa fille, à l'occasion de son mariage avec Paul Pingré de Guimicourt.

    Canchy

    de GrouchesD'or à trois fasces de gueules.

    Le comte et la comtesse continuèrent à venir à Canchy pendant la saison de chasse, logeant dans cette demeure.

    Leur fille Pauline épousa Philippe Detend, notaire attaché à la famille d'Orléans, qui meurt en 1858, c'est seulement leur petite-fille Victorine, comtesse de Léautaud qui fit agrandir la demeure et lui donna son aspect définitif.

    Travaux menés de 1879 à 1881 dans le goût anglo-normand.

    A la fin du 19ème siècle Thérèse de Léautaud épousa Eugène du Quesnoy, aïeul du baron Arthur du Quesnoy.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'édifice abritait le mess des officiers aviateurs allemands de la base d'Abbeville, ce qui lui valut la visite du maréchal Goering venu assister aux obsèques de l'un de ses neveux tué en combat aérien.

                                                             *

                                             Eglise Saint Pierre

    Canchy

    en 1850

    Chapelle Notre Dame de Foy

    Canchy

    Notre-Dame de Foy
    Dès le temps de Charlemagne, une statue de la Vierge aurait été trouvée par un berger. Plusieurs fois portée à l'église de Canchy, elle serait toujours revenue au même endroit, là où fut construite une chapelle qui devint centre d'un pèlerinage. Les combattants français de Crécy s'y arrêtèrent le 26 août 1346 et Louis XI la visita le 28 septembre 1463.
    A la fin du XVIe siècle, Canchy fut brûlé par les Espagnols, la Chapelle fut pillée et rasée, la statue de la Vierge disparut.
    En 1609, à Foy (Belgique), une Vierge fut découverte dans le creux d'un chêne, placée dans une église et appelée Notre-Dame de Foy. Elle devient si célèbre que du chêne on fit des statues semblables que l'on répandit en Belgique et dans le nord de la France.
    En 1629, un jésuite d'Hesdin en déposa une dans un arbre du bois du Rondel près de Canchy. Plus tard fut élevée la chapelle actuelle. Un ermite en fut le gardien jusqu'en 1793. La statue de la Vierge fut sauvée par Honoré Mallet, un courageux chrétien, et fut réinstallée dès le Concordat.
    La chapelle fut un lieu de pèlerinage et connut de grandes fêtes et processions jusqu'au milieu du XXe siècle.
    La statue originale a disparu...
    (D'après un document qui a reçu l'imprimatur de Léon, évêque d'Amiens le 18 juillet 1902)

    Canchy

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