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Par remus80 le 7 Septembre 2020 à 20:47
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les deux croix ancrées des de Gourlé et des de Courteville avec les armes des d'Hallwyn (d'Halluin) branche Ponthieu.
Possession au 12ème siècle d'une famille chevaleresque du nom d'Arry.
On trouve Hue de Biencourt au début du 15ème siècle.
Au début du 16ème en 1506, la seigneurie échut à Philippe Gourlé qui la laissa au second de ses fils avec sa charge de bailli de Rue.
De Gourlay ou Gourlé : d'argent à la croix ancrée de sable
En 1572, Claude Gourlé la vendit à Jacques Le Fuzelier, prévôt du Vimeu.
En 1618, Nicolas Le Fuzelier la revendit à César d'Hallwyn, seigneur de Norbois.
branche ainée : d'argent à trois lions de sable, armés, lampassés et couronnés d'or.
d'Halluin branche Ponthieu, portaient en brisure d'or à trois lions de sable (info J.Dulphy)
C'est aux d'Hallwyn que l'on doit attribuer la construction, près du potager actuel, de la demeure qui remplaça l'ouvrage fortifié situé en contrebas dans les marais.
La vieille demeure ne fut abattue qu'en 1825, dit-on.
Née à Arry en 1708 Catherine-Françoise d'Hallwyn épousa en 1725 Daniel-Antoine de Courteville, seigneur d'Hodicq en Boulonnais.
gouache de Marcel Stiennon
de Courteville : d'or à la croix ancrée de gueules
Elle était veuve depuis près de 20 ans lorsqu'en 1765, elle fit don de la seigneurie à son fils Jacques-Alexandre, capitaine au régiment de Vienne, à l'occasion de son mariage avec Marie-Charlotte du Chambge .
Il mena une carrière militaire jusqu'au grade de maréchel de camp et obtint en 1781 l'érection de sa terre en comté d'Hodicq.
Il émigra en Allemagne en 1792 et ne reviendra que sous le Consulat, il meurt en 1802.
Passé par alliance aux Lagrené, puis aux Pingré de Guimicourt, le domaine fut acheté en 1872 par le vicomte de France qui fit moderniser les appartements et dont les descendants le conservèrent jusqu'à ces dernières années.
de France d'Hésecques : fascé d'argent et d'azur de six pièces, les fasces d'argent chargées de six fleurs de lis de gueules, posées 3,2 et 1.
photo : APictche
chapelle sépulcrale de la famille De France avec leurs armes au fronton et leur devise : RECTO TRAMITE;
Le château a été acquis par M. et Mme Patrice Léopold qui s'attachent à le restaurer.
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Eglise Saint Quentin
L'ancienne église était située dans l'actuel cimetière, fortement délabrée, elle fut démolie en 1868.
En 1852
Une nouvelle église fut construite au centre du village entre 1864 et 1872.
En 1872
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Par remus80 le 31 Août 2020 à 19:49
De gueules au saule têtard écourté d'argent; au chef échiqueté d'argent et d'azur.
Adopté le 30 juin 2017, sur un projet sollicité par la commune auprès de Jacques Dulphy.
L'ancien domaine du Boisle était confondu avec celui de Labroye, qui comprenait Labroye-Artois et Labroye-Ponthieu, ce dernier aussi désigné sous le nom de Le Boisle. Tous les seigneurs du Boisle furent les mêmes que ceux de Labroye. Labroye et Le Boisle eurent pour seigneurs principaux, de 1415 à 1698, les D’Ailly, originaires d'Ailly-en-Ponthieu (aujourd'hui: Ailly-le-Haut-Clocher). Ce sont d'ailleurs les armes de cette famille qu'a relevées la commune de Labroye (62). Les D'Ailly portaient en chef un échiqueté de trois traits; la commune de Labroye n'en met que deux.
d'Ailly : de gueules, au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois traits.
Il apparaissait indispensable que le commune du Boisle relève, aussi, les armes des D'Ailly. Outre Labroye (62), ces armes sont portées, notamment, avec des variantes diverses, par les communes d'Ailly-le-Haut-Clocher (qui ajoute un clocher), d'Ailly-sur-Somme (qui ajoute deux branches d'alisier d'argent) et de Démuin (qui ajoute deux branches d'alisier d'or). Comme ces autres communes qui eurent aussi les D'Ailly pour seigneurs, il importe que Le Boisle apporte sa différence. Et cette différence apparaît évidente quand on sait que Le Boisle fut la capitale picarde de l’osier et de la vannerie. Le Boisle ne se résume pas à son osier, et est fière de son marais, où le saule est roi, ce qui lui apporta sa spécialité artisanale. Car avant l'osiériculture, les rameaux d'osier était coupés sur les saules têtards, de coupe basse, d’où le saule «écourté» sur le blason.
(Jacques Dulphy)Dessin d'Arcady Voronzov (Russie).
(Avec son aimable autorisation)*
En 1130 Guy d'Amiens, chevalier, est seigneur du village.
Une charte communale est accordée en 1194 par Guillaume III, comte de Ponthieu
La famille d'Ailly a détenu la seigneurie de 1415 à 1698.
En 1635 les Espagnols ravagent les environs.
En 1770 le seigneur est Emmanuel Durfort, duc de Duras, lieutenant général des armées.
En 1790, la commune obtient son indépendance de Labroye.
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Eglise Saint-Vaast
Construite au 17ème siècle, le clocher s'est écroulé et a dû être reconstruit en briques au début du 20ème siècle.
en juin 1850 esquisse d'O.Macqueron
église sans clocher 1925
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Par remus80 le 22 Mai 2020 à 20:54
La commune ne possède pas de blason officiel.
Le blason d'or au lion de sable qui figure sur Wikipédia ne sont pas les armes de la commune !
Tous les seigneurs de Bernay sont connus : la seigneurie appartint à l'abbaye de Forestmontiers depuis le XIIe siècle jusqu'à la révolution de 1789.
Le hameau de la Bucaille eut pour seigneurs les Manessier et les Du Maisniel (pas de lion), celui de Retz-à-Coulons eut les De Grouches (pas de lion), celui de Genville eut un Lamirand (?), un Le Hon (1618), les Lucas de Genville (1680 à 1750 famille subsistante), les Du Chastelet (1750) et une De Fontaines (1780).
Alors, comment un lion est-il arrivé là ? Mystère...
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L'ancien relais de poste de 1570, avec ses colombages et ses blochets d'époque, converti en ferme.
L'écurie de M. Decrept a compté jusqu'à 180 chevaux. La suppression des voitures de poste et des diligences au profit du chemin de fer a porté grand tort à la localité qui pouvait accueillir 120 personnes du samedi au lundi. Victor Hugo le décrit dans « En voyage, France et Belgique ».
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Un projet de blason a été proposé par Jacques Dulphy, reprenant un cheval pour le relais de poste, le chef de Ponthieu, une crosse pour l'abbaye et un poisson pour les chasse-marée de la route du poisson. Le fond de de sinople exprime la verte vallée de la Maye.
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Eglise Saint-Martin
Église Saint-Martin, en bordure de l'ancienne route nationale. À l'origine, la chapelle donnée par Éloy Lamirand, seigneur de Genville, était dédiée à saint Gengoult dont la statue a été conservée. Son agrandissement lui procure le statut d'église en 1773, grâce à Ignace de Roussent, maître de poste
église et relais de poste en 1852 (aquarelle d'O.Macqueron)
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Par remus80 le 19 Mai 2020 à 10:14
De sinople au lion d'or, armé et lampassé de gueules.
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Le choix du blason de Brucamps, par Bernard Gamard, maire de l'époque où il fut choisi pour figurer sur les plaques de rues, reste mystérieux.
La famille de Moreuil, seigneur du lieu aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, portait un lion naissant d'argent, sur champ fleurdelysé.Ce blason est gravé sur une plaque de cuivre, verdie par le temps, scellée à l'intérieur de l'église.
Le vert-de-gris a-t-il inspiré le sinople?
On peut le croire. Mais une autre famille portant un lion a tenu la terre de Brucamps: Catherine du Bois de Fiennes, qui passa la seigneurie aux Moreuil par son mariage avec Artus de Moreuil, gouverneur de Thérouanne en 1517, portait d'argent au lion de sable armé et lampassé de gueules.
Grenier de Brucamps est au nombre des chevaliers tombés à Azincourt en 1415. Il n'était pas seigneur de notre Brucamps, tenu des De Tanques.De 1430 à 1570, une famille De Brucamps est seigneur d'Houdencourt (aujourd'hui hameau de la commune de Franssu), non loin de Brucamps. Cette famille portait de sinople au lion d'or armé et lampassé de gueules. Cette famille ne fut pas seigneur de Brucamps, dont elle était peut-être originaire.
(Sur les plaques de rues, la couleur rouge a passé.)
(Jacques Dulphy)Photo : Jacques Dulphy
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Colart de Tanques en était le seigneur de 1370 à sa mort en 1397, capitaine de Picardie et châtelain du château de Péronne.
Il épousa Beatrix de Châtillon, fille du seigneur de Dours (Daours), il n'eurent pas de postérité.
Son neveu Pierre de Tanques, dit Sarrazin, lui succéda en 1420.
Leurs armoiries comportaient trois aigles, les émaux ne sont pas connus.
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Eglise Saint Martin
l'ancienne église était située à un autre endroit du village, un peu plus en hauteur comme l'atteste encore la rue de l'église, à l'angle formé avec la rue du Four.
EN 1858
L'actuelle date de 1902.
photo : Claude Deroletz
Plaque de fondation de l'église.
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Par remus80 le 31 Mars 2020 à 18:17
D'azur à trois chevrons d'or
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La commune utilise ces armes depuis le début des années soixante-dix. On les retrouve sur les plaques de rues posées à cette époque, puis sur les documents administratifs et les bulletins communaux. Elles figurent encore aujourd'hui sur le site Internet de la mairie de Vron. Mais (...) la mairie n'est pas en mesure d'en donner l'explication. Elles ne correspondent à aucune famille seigneuriale du lieu, à aucun sceau ancien, à aucune composition récente soumise à la municipalité... Mais ce sont les armes de Vron, avec leur mystère.
(Jacques Dulphy)*
L'ancienne commune d'Avesnes fut absorbée par Vron.
y avait deux seigneuries séparées par la route d'Abbeville à Montreuil.
1) Vron-Ponthieu-Avesnes
Tenue en 1336 par Colart d'Avesnes, cette famille gardera la seigneurie jusqu'en 1507 où elle passera à Guillaume du Quesnoy.
Jérôme Fertin la possédera dès 1540.
Fertin d'Artois: de sable à la fasce d'argent accompagnée de trois trèfles du même (Grand Armorial de France).
Flour de Fertin, son petit-fils,mourut sans postérité, laissant ses biens à sa soeur Elisabeth, épouse en premières noces de César de Bacouel, vicomte de Saigneville, qui fut tué en duel à Abbeville en 1644.
Le jugement qui suivit priva César de Bacouel de sa noblesse à titre posthume, et aussi de ses biens qui furent attribués à sa femme.
A la mort de Philippe de Bacouel en 1689, ses biens revinrent à son demi-frère, le marquis de Saint-Blimond, né du second mariage d'Elisabeth de Fertin avec André II de St Blimond.
En 1757, Joseph-François Wignier acheta la seigneurie, avocat au Parlement puis procureur du Roi en la sénéchaussée d'Abbeville, il possédait en 1775 une maison seigneuriale bâtie en briques, il avait épousé en 1749 Marie-Anne Lefebvre d'Hardicourt.
Son fils Charles-François (1750-1818) épousa en 1794 Gabrielle Blondin de Bazonville, il fut maire de Vron sous la Restauration.
D'azur au chevron d'or, accompagné de trois étoiles d'argent, posées 2 et 1.
Cette sobre demeure fut entièrement transformée dans les dernières années du 19ème siècle, dans un style néogothique pittoresque, à la demande de Charles-Adrien Wignier d'Avesnes et de sa première épouse Antoinette Jacquemin de Châteaurenault décédée en 1876, il se remaria en 1880 avec Marie-Françoise-Henriette du Tertre d'Elmarcq.
photo: JN Marchiset
Du Tertre : d'argent à trois aigles bicéphales éployées de gueules, becquées et membrées d'azur.
Les armoiries sur le fronton sont celles des Wignier d'Avesnes accolées à celles des du Tertre d'Elmarcq.
L'architecte Delfortrie transforma l'ancienne église qui s'élevait de l'autre côté de la route, en conservant le choeur, une grande chapelle funéraire.
Sur le fronton : Ce sont les armes de Charles-Adrien Wignier et celles de son épouse Antoinette Jacquemin de Châteaurenault
Jacquemin de Châteaurenault : d'argent au chevron abaissé de gueules, accompagné en chef d'une aigle éployée d'azur et en pointe d'une main de sable.
Dans les années 1970 le domaine appartenait à Mme Ludovic de Palmaert, née Wignier d'Avesnes.
Il appartient de nos jours à Jean-François Dufour.
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2) Vron-Franchise
en 1444 on trouve Clémence du Quesnel, épouse de Bauduin du Mont
En 1506 Pierre de La Forge
En 1550 François Jolt puis en 1567 Jean de Cressen
de 1653 à 187 Marie de Bernes, épouse de Charles de Fontaines.
Cette famille gardera la seigneurie jusqu'en 1780 avec François-Aléaume de Fontaines.
de Fontaines : d'or, à trois écussons de vair de quatre traits.
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Eglise Saint André
Le choeur a été construit de 1520 à 1550, il est voûté en étoile et prolongé d'un modeste vaisseau percé de fenêtres ogivales.
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