• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les trois hures de sangliers des de Louvel associées au chef de Ponthieu,rappelant l'appartenance du village au pays et à l'ancien comté du Ponthieu.

     

     Fontaine-sur-Maye

     

    Nous trouvons comme seigneur en 1345 Pierre de Beaufort.

    En 1512 Charles Picquet.

    Fontaine-sur-Maye

    Picquet : d'azur, à une bande d'or chargée de trois merlettes de sable, surmontées d'un croissant de gueules pour brisure.

     

    1532 Antoine Louvel puis en 1568 Pierre Louvel.

    Fontaine-sur-Maye

    Louvel: d'or à trois hures de sanglier de sable.

     

    Vers 1600 Oudart Briet, capitaine du guet à Abbeville, prévôt général des maréchaussées de Picardie.

    En 1690 Claude de Roncherolles, marquis de Pont Saint-Pierre, sénéchal et gouverneur du Ponthieu

    Fontaine-sur-Maye

    de Roncherolles: d'argent à deux fasces de gueules.

     

    En 1741 Nicolas-Joseph Dompierre.

    En 1750 Emmanuel-Marie-Eustache Le Boucher d'Ailly, officier de dragons au régiment de Chartres.

    Fontaine-sur-Maye

    Le Boucher: d'or, au sautoir engrêlé de sable, accompagné de quatre aiglettes du même, becquées et armées de gueules.

    Et en 1780 Louis de Roissen.

     

                                                                          *

                                                      Eglise Saint-Martin

    Date de 1727.

    Fontaine-sur-Maye

     

    Fontaine-sur-Maye

    L'abbé Doremus, sous le porche.


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  • Froyelles

     

    http://armorialdefrance.fr/

     

    De sinople à trois écots posés en fasce et enflammés d'or.

     

    Création Jacques Dulphy et Daniel Juric.
    Adopté en novembre 2012.

    Tenant compte du fait que Foyelles (qui s'est écrit Froïères jusqu'au XVIe siècle) tire sans ambiguïté son nom des "froyères", ou terres défrichées, essartées près d'une forêt (ici, celle de Crécy) au Moyen Âge, et que le village est composé de trois lieux habités: Froyelles, Le Préel et La Hayette, l'emploi des "écots" semblait s'imposer. Au nombre de trois, ils symbolisent les trois composantes de la commune actuelle. Le sinople (vert) évoque les champs gagnés sur les bois, et les écots enflammés évoquent donc l'essartage au cours duquel on brûle le bois irrécupérable. L'écot, ancienne et élégante figure héraldique, est une branche d'arbre dont on a coupé les tiges et les feuilles. Il est représenté tel qu'un tronc noueux.
    Froyelles n'a jamais porté blason. De plus, aux temps féodaux, tous les seigneurs du lieu ont été insignifiants et se sont évertués à revendre leur fief pratiquement de génération en génération. Il n'était donc pas possible de s'inspirer de leurs armes pour la création du blason communal.
    (Jacques Dulphy)

    *

    Mentionné dans un aveu de 1379, le manoir fut probablement détruit au cours de la guerre de Cent-Ans et plus certainement  en 1635 par les Espagnols.

    Confisquée en 1423 sur Pierre de Ponches, qui la tenait depuis 1420, par le duc de Bedford, régent du royaume franco-anglais, la seigneurie fut remise à Renaud de Haucourt.

    Elle passe en 1433 à Pierre De Lattre, lieutenant-général d'Abbeville.

    En 1460, Jeanne de Lattre épouse Jean de Blottefière.

    Puis sa famille jusqu'en 1570 quand Jeanne de Blottefière épouse Antoine d'Aigneville.

    En 1598 Hélène d'Aigneville épousa Antoine de Boubers.

    Début du 17ème siècle, Antoine II de Jacomel, juge royal à Abbeville, marié en 1611 à Jeanne de Verduzan, il décède en 1660.

    Froyelles

    de Jacomel : d'argent, à trois feuilles de vignes de sinople; au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.

    Puis son fils Nicolas de Jacomel qui épouse en 1651 Catherine de Prévost.

    Il laisse la seigneurie en 1713 à Louise-Catherine de Verduzan, épouse de Claude-François de Saisseval.

    Froyelles

    de Saisseval : d'azur à deux bars adossés d'argent.

    Puis Claude-Jean-Baptiste de Saisseval, guidon des gendarmes écossais, il vend peu avant sa mort en 1756, à André Dupuis de Beauregard,officier de la vénerie du Roi, époux de Thérèse de Boubers, il meurt en 1786.

    Pierre-Nicolas Dupuis épousa en 1826 Marie-Augustine Danzel d'Aumont et s'installa à Froyelles, il fait élever le corps central du château vers 1830.

    Sa fille Marie-Eugénie-Charlotte  lui succéda et épousa en 1846 Pierre-Eugène Desjardins (mort en 1879).

    Le château actuel date du 16ème, 18ème et 19ème siècle.

    Froyelles

    Froyelles

     

    *

    Eglise Saint Pierre

    18ème siècle.

    Ancienne chapelle du château.

    Froyelles


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Proposition de blason  soumis par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Licques et celles des Essars avec en chef les ailes rappelant l'épopée des frères Caudron, nés dans la commune, la divise ondée symbolise les nombreux cours d'eau traversant le territoire.

    Favières

     La commune possède quatre hameaux : Becquerel, Le Pontplimont, Le Hamelet et La Mollière.

     

    Le chapitre de la collégiale Saint-Vulfran d'Abbeville possédait la moitié de la seigneurie et l'autre moitié avait son seigneur qui n'y résidait pas.

     

    Seigneurs de Favières:

    En 1362, Jean d'Avesne, dit Rifflart, écuyer.

    En 1378, Jacques Hénart, écuyer.

    En 1650 Claude Vaillant, conseiller du roi.

    En 1691 Philippe Vaillant, conseiller du roi et magistrat en la sénéchaussée du Ponthieu

    Favières

    Vaillant : d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules (armorial Waignart, Abbeville, fin 16 e-début17e)

    De 1728 à 1777, Marie-Gertrude Vaillant, dame de Favières, épouse le marquis François-Joseph de Licques.

    Favières

    de Licques : bandé d'argent et d'azur, à la bordure de gueules.

    En 1789, Charles-Antoine Pappin de Caumesnil, chevalier, par achat sur les héritiers de la marquise de Licques.

     

    Seigneurs du Hamelet

    1500, Philippe du Crocq, écuyer.

    1531, Catherine du Crocq épouse Louis des Essars de Meigneux

    Cette famille jusqu'en 1789 avec Charles-Marie-Hubert des Essars, seigneur de Françières.

    Favières

    des Essars : de gueules à trois croissants d'or.

    Belleval (Fiefs et seigneuries 1870) à qui on doit cette liste précise que la famille des Essars a fait démolir le château du Hamelet, et en a converti les dépendances en ferme.

     

                                             Eglise  Saint Jean-Baptiste  

    Remaniée à différentes époques

    Favières

    En 1850

    Favières

    FavièresFavières

     

    *

    Chapelle Saint Corneille au Hamelet

    Favières

    Favières

    Favières

     


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  • Cramont

     

    http://armorialdefrance.fr/

    De sinople à la croix d'or chargée de cinq coquilles d'argent.

    *

    Le choix d'un blason pour Cramont semble marqué d'une succession d'incompréhensions, ou d'erreurs.
    En 1988, M. Pierre Damlencourt, maire, s'informe auprès des Archives Départementales de l'existence ou non d'un blason pour sa commune, car il voudrait le faire figurer sur les documents communaux et les plaques de rues.
    On lui conseille de reprendre les armes des de Boubers, car Marie (ou Mariette de Boubers), épouse de Jacques du Hamel de Bellenglise, en fut seigneur au début du XVIe siècle. On lui conseille donc une croix, cinq coquilles. La mode est au sinople, on choisit donc une croix de sinople pour ne pas copier exactement les armes des "grands" Boubers, qui sont: d'or à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'or.
    Or, ces Boubers-là sont les seigneurs de Bernâtre, le village voisins, et sont issus de la plus vieille noblesse du Ponthieu. Tandis que Marie (ou Mariette) de Boubers, de Cramont, est issue d'une autre famille, plus modeste, originaire de Saint-Riquier, et portant un autre blason. Mais tant pis, le choix est fait. Et le blason aux coquilles apparaît pour la première fois sur le programme de la fête locale de juillet 1989.
    Deuxième erreur: lors de la commande des plaques de rues, vers 1992, le sinople de la croix devient le sinople du champ, et les coquilles se retrouvent en enquerre sur la croix d'or. Tant pis encore, l'erreur est validée. Et Cramont porte désormais, et fait usage, sans délibération pour autant, de sinople à la croix d'or chargée de cinq coquilles (soudées) d'argent.
    (Jacques Dulphy)

    ***

    Marie (ou Mariette) de Boubers épousa en 1508 le baron Jacques du Hamel de Bellenglise .

    Puis les descendants de cette famille.

    Cramont

    de gueules, au chef d'or chargé de trois molettes d'éperon de sable.

    En 1750, la seigneurie appartenait à Alexis-Jean, marquis du Chastelet, gouverneur de Bray sur Somme.

    Cramont

    du Chastelet : de gueules, à la fasce d'argent accompagnée de trois tours d'or.

    Il vendit vers 1766  à Julien-Ghislain de Pestre, comte de Seneffe.

    Puis son fils Jean-Baptiste-Paul de Pestre, jusqu'en 1789.

    Cramont

    de Pestre : de gueules, à une clef d'or renversée en pal, accostée de deux étoiles à six rais d'argent.

    *

    Hameau du Ménage

    Aujourd'hui quartier

    Il existait une motte féodale dans le bois

    La famille Gannelon tenait le fief au 15ème siècle.

    Puis  Antoine d'Aigneville par son mariage en 1525 avec Jeanne de Gannelon.

    Puis Guy de Chantelou en 1555 par son mariage avec Jeanne d'Aigneville.

    En 1560, Jeanne de Chantelou épouse Louis de Vaudray, ils vendent en 1564 à Galois de Carpentin, capitaine de Saint-Riquier.

    Puis ses descendants. 

    Cramont

     de Carpentin : d'argent, à trois fleurs de lis au pied coupé de gueules.

    ***

    Eglise  Saint-Martin

    L'ancienne était en pierre, le clocher avait la forme d'une cloche surmoné d'une flèche effilée.

    L'édifice actuel a été reconstruit un peu plus loin, en bordure de la route, de facture néo-gothique comme ce fut la mode dans la seconde moitié du 19ème siècle.

    Cramont


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    L'ancienne commune de Villeroy a fusionné en 1839.

     

    Projet de blason soumis par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Villeroy et celles des Boubers-Abbeville:

    d'argent au sautoir engrêlé de gueules, cantonné de quatre panelles de sinople (feuille de peuplier); un écu d'argent à trois écussons de gueules brochant.

    . Les sieurs de Villeroy portaient (d'après Belleval et leur sceau) un écu au sautoir engrêlé, les émaux n'étant pas connus.

    Vitz-sur-Authie

     

                                            

     

    Dès le XIIIème siècle la seigneurie appartenait à la famille de Boubers avec Guillaume de Boubers en 1240.

    Vitz-sur-Authie

    de Boubers : d'argent aux trois écussons de gueules.

     

    En 1363 Mahaut de Fiennes

    En 1377 Jacques de Beauchamp

    Dès 1386 la famille de Domqueur avec Guillaume jusqu'en 1540 avec Jean de Domqueur.

    Vitz-sur-Authie

    de Domqueur : d'or au chevron de gueules

    La seigneurie dont les coutumes locales furent rédigées le 26 Septembre 1507, relevait du roi, elle consistait en une maison seigneuriale avec 45 journaux de terres labourables. 

    1540 la seigneurie appartenait à Jean Le Fèvre de Caumartin, futur général des finances en Picardie.

    Vitz-sur-Authie

    Le Fèvre de Caumartin : d'azur à cinq trangles d'argent.

    Il cèda en 1574 à Marie de Nouvillers, veuve de Jean de Brestel.

    Vitz-sur-Authie

    de Brestel : d'azur à trois besants d'or.

    Six ans plus tard, Adrien de Brestel la vendit à M.de Bours.

    Le 8 janvier 1628 Françoise de Saint Paul, épouse de Daniel d'Aumale, chambellan du prince de Condé, vendit la seigneurie avec sa maison seigneuriale à François de Boubers, seigneur de Bernâtre moyennant 138.000 livres.

    Il la revendit peu après à Giraud du Fay, seigneur de Frestoy, qui dut voir son château ruiné en 1635 lorsque les Impériaux brûlèrent le village.

    En 1683, Jean du Fay la vendit une nouvelle fois à Marie-Madeleine de Boubers, épouse de Marie-François de Raincheval, elle fut inhumée en 1741 à Vitz.

    Vitz-sur-Authie

    de Raincheval : de gueules, semé de billettes d'or, au lion d'or brochant sur le tout.

    Henri de Raincheval, seigneur du Ponchel et de Vitz, grand bailli d'Hesdin et Marie-Madeleine Godart de Beailieu son épouse, y furent également inhumés, lui en 1777, elle en 1774.

    Quelques années plus tard en 1781-1783, on pouvait lire dans Affiches de Picardie que la maison seigneuriale de Vis-en-Ponthieu était à louer.

    Cette demeure n'a pas laissé de vestiges, contrairement à la belle église reconstruite au XVIIIème siècle.

                                                          *

                                              Villeroy-sur-Authie

    Les sieurs de Villeroy possédaient le domaine aux 12 et 13ème siècle, la maison seigneuriale était enclose de fossés au bord de l'Authie.

    En 1379, on trouve Huceline de Villers, épouse de Robert de Beauval, cette famille jusqu'en 1500 où le domaine passa aux de Montmorency jusqu'en 1755.

    Vitz-sur-Authie

     

    sceau de Robert de Beauval

    Vitz-sur-Authie

     

    de Beauval : d'azur à trois gerbes d'avoine d'or

     

    Les derniers seigneurs furent les Du Bois de Belhostel jusqu'en 1789.

    Vitz-sur-Authie

    Du Bois de Belhostel : d'or à l'aigle de sable

     

                                              Eglise Saint Martin

    Reconstruite au XVIIIème siècle, c'est une réduction de l'église abbatiale de Valloires.

    Vitz-sur-Authie

    En 1858 (aquarelle d'O.Macqueron) 

    Vitz-sur-Authie

     

    Pierre tombale d'Amédée-Victor de Boubers-Abbeville-Tuncq

     

    Vitz-sur-Authie

    Vitz-sur-Authie

    Écartelé au 1 d'or à trois fasces de gueules à une branche de gui de chêne de sinople brochant sur les fasces (Walbert), au 2 d'or à trois bandes de gueules (Ponthieu ancien), au 3 d'argent à trois écussons de gueules (Boubers), au 4 d'or à la croix de sable ch de cinq coquilles d'argent (Rayneval-Bernâtre). Sur le tout d'or à trois écussons de gueules (Abbeville-Boubers-Tune)

    Vitz-sur-Authie 

    Pierre tombale d'Antoine Le Blond, curé de la paroisse.


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