•  

    Ligescourt

     

    http://armorialdefrance.fr/

     D'azur au chevron d'or chargé de trois roses de gueules, accompagné en chef, à dextre, d'une molette d'argent et, à senestre, d'une merlette du même, au Phénix d'argent sur son immortalité d'or en pointe brochant en partie sur le chevron.

    *

     

    Le blason de la commune de Ligescourt a été adopté en conseil municipal lors de sa séance du 6 novembre 2020, suivant un projet sollicité auprès de Jacques Dulphy et dessiné par Daniel Juric.
    Ce blason emprunte aux armes de trois familles dont sont issus les seigneurs et châtelains du lieu avant 1789: les De Ponches (1400 à 1497), les De Boufflers.(1497 à 1750) et les Gallet (1763-1789).
    Les De Ponches: d'argent, à l'orle de huit merlettes de sinople [alias canettes de sinople, becquées et onglées de gueules].
    Les De Boufflers: d'argent à trois molettes de gueules, accompagnées de neuf croisettes recroisetées du même, trois rangées en chef, trois rangées en cœur et trois en pointe ordonnées 2 et 1.
    Les Gallet, constructeurs du château: d'azur, au chevron d'or, chargé de trois roses de gueules.
    Le phénix évoque la reconstruction et la renaissance du village, détruit à 80% par les bombardements de l'aviation alliée du printemps 1944, qui visaient les bases de lancement de fusées allemandes toutes proches.
    (Jacques Dulphy)

    *

     

    Ligescourt

    de Ponches : d'argent à huit merlettes de sinople.

     

    Les de Ponches ont été seigneurs jusqu'en 1431 où Péronne de Ponches, dame de Ligescourt, épousa Jacques de Boufflers.

    Ligescourt

    de Boufflers : d'argent à trois molettes de gueules, accompagnées de neuf croix recroisettées du même.

    Saisie sous Louis XV par les créanciers de Charles-Joseph, duc de Boufflers, la seigneurie fut adjugée en 1750 à Honoré-Charles de Buissy, seigneur de Long.

    En 1763, la veuve de l'acquéreur la revendit à Adrien Gallet, avocat au Présidial d'Abbeville, auquel on attribue la construction du château.

    Ligescourt

    Ligescourt

    Gallet : d'azur au chevron d'or, chargé de trois roses de gueules.

    A sa mort en 1792, il laissa le domaine à son cousin Jean Levesque de Neuvillette, ancien maïeur d'Abbeville, auquel succéda son fils, capitaine de grenadiers, qui se retira prudemment sur ses terres au moment de la Terreur, pour se consacrer à l'élevage de mérinos.

    Ligescourt

    Ligescourt

    Levesque de Neuvillette : d'azur au coeur d'or percé de trois flèches du même; au chef cousu de gueules chargé de trois lys d'or.

     

    Au début du XXème siècle, Marie de Neuvillette épousa Paul Davout, aïeul de l'actuel propriétaire.

    Ligescourt

    D'Avout : de gueules à la croix d'or chargée de cinq molettes d'éperon de sable.

    Pendant la Première guerre mondiale des troupes indiennes y cantonnèrent.

    Pendant la Seconde Guerre, le château subit des dégâts causés par le bombardements des rampes de V1 installées dans le voisinage.

    Dès 1947, il subit une restauration.

    Le maire pour la période 2014-2020 est M.Thierry d'Avout. 

     

                                                 *

                                     Eglise Notre-Dame de l'Assomption

    Ligescourt

     

    En 1852

    Ligescourt

    Ligescourt

    Vitrail armorié

    Ligescourt

    à gauche  d'Avout, au centre Levesque de Neuvillette, celui de droite de Colnet (merci à J.Dulphy)

     

    Ligescourt

    "D'argent à un senestrochère de gueules paré d'argent mouv du flanc vers la pointe la main gantelée d'or portant sur le poing un faucon au naturel chaperonné de gueules et accosté de deux branches de fougère de sinople" (Rietstap)

     

    LigescourtLigescourt

     

    Plaques funéraires dans l'église ( Photos APictche)

     

    Ligescourt

     

     


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  • Neuilly le Dien

    Divisé en chevron: au 1er de sable plain, au 2e d'azur à la rose d'argent; au chevron de sinople soutenu d'argent, chargé sur chaque flanc de deux épis de blé empoignés en barre à dextre, en bande à senestre, le tout brochant; au lion naissant d'argent sur-brochant en chef.

    ***

    Création Jacques Dulphy et Daniel Mesureur.
    Adopté le 25 février 2014.

    Ce blason associe des éléments provenant de deux familles seigneuriales du lieu. Les Le Vasseur, seigneurs de Neuilly de 1548 (avec Charles Le Vasseur, écuyer) à 1720 portaient "de sable, à la fasce d'argent, accompagnée en chef d'un lion issant, et en pointe de Trois croissants, le tout d'argent".

    Neuilly le Dien

    Les Le Blond furent seigneurs de l’actuel hameau d’Acquet de 1692 à 1727 et portaient "d’azur au chevron d’argent accompagné de trois roses du même".

    Neuilly le Dien

    La commune a conservé le lion naissant des Le Vasseur ainsi que le chevron (devenu de sinople pour évoquer l’environnement de prairies et de bocages) et une rose des Le Blond. Elle a abandonné les croissants, leur préférant des épis, rappel du travail de la terre. Ces armes réunissent les deux seigneuries originelles et la commune.
    (Jacques Dulphy)

    ***

    La commune intègre l'ancienne commune d'Acquet.

    La seigneurie relevait de celle de Domvast et consistait en une belle maison seigneuriale.

    Le village fut détruit par les Espagnols en août 1635.

    Le blason des Le Vasseur de Neuilly était à l'origine : d'argent, à la fasce de sable accompagnée en chef d'un lion issant de la fasce, et en pointe de trois croissants, le tout de sable , toutes les branches cadettes ont brisé en intervertissant les émaux : le champ de sable et les meubles d'argent.

    Neuilly le Dien

    Neuilly le Dien

     

    L'église Notre Dame de l'Assomption du 17 et 18ème siècle.

    Neuilly le Dien

     

    Aquarelle d'O.Macqueron 1858

    La chapelle Saint Maclou d'Acquet, du 17ème, restaurée au 19 et 20 ème siècle

    Neuilly le Dien

     

    Aquarelle d'O.Macqueron 1858


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  • Ergnies

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    De gueules au cavalier armé, casqué et cuirassé d'argent, éperonné d'or, brandissant de sa main dextre une épée d'argent garnie d'or posée en fasce, tenant sur son bras senestre un écu d'or à trois bandes d'azur, chevauchant un cheval cabré d'argent, bridé, sellé, harnaché de sinople et morsé [au mors] d'or.

    ***

    Ergnies a constitué l'une des premières communautés affranchies du nord de la France.
    La charte communale d'Ergnies a été octroyée le 6 décembre 1210 par Guillaume, comte de Ponthieu et de Montreuil. Le document sur parchemin est encore conservé aux Archives de la Somme, mais le sceau manque. Cependant, ce sceau est connu par un témoignage: celui de Dom Grenier, historien picard du XVIIIe siècle, qui indique que le "scel" d'Ergnies représentait "un homme à cheval armé de toutes pièces". Ce témoignage fut repris au XIXe siècle par plusieurs historiens du Ponthieu.
    La liberté communale accordée aux habitants d'Ergnies (ou Everciniens) fit long feu: dès le début du XVIe siècle, toute trace des institutions communales médiévales d'Ergnies sont déjà oubliées: la riche abbaye des moines célestins d'Amiens, déjà propriétaire de nombreux autres domaines en Picardie, s'est substituée au conseil échevinal. Les célestins sont devenus "seigneurs" d'Ergnies; ils le resteront jusqu'à la Révolution.
    Sur le sceau d'Ergnies, le cavalier en armure n'est autre que le comte de Ponthieu. Le blason communal, présenté pour la première fois sur le bulletin communal de 2011, reprend l'homme à cheval armé de toutes pièces; il brandit une épée et porte un écu, sur lequel ont été posées les armes du Ponthieu "ancien", à savoir: d'or à trois bandes d’azur, sans bordure.

    Ergnies


    (Jacques Dulphy)

    ***

    Ergnies

    Héritage de l'époque médiévale, c'est un village rond, si le rempart de terre qui l'entourait a disparu, l'aspect concentrique a perduré, témoignage d'une communauté sans seigneur.

    Les célestins, riches moines d'Amiens, avec leur "château" (l'ancienne école agricole) seront les seigneurs jusqu'à la Révolution.

    Ergnies

     

    *

    Eglise Saint Wulfran

    XVII ème siècle, entièrement rénovée.

    Ergnies

    1858

    Ergnies


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  • Gorenflos

     

    http://armorialdefrance.fr/

    De gueules au chevron d'or accompagné de trois trèfles du même.

     

    Une figuration du blason de la famille Ballen de Gorenflos, seigneurs de Gorenflos de 1510 (avec Jeanne Briet, épouse de Jean de Ballen, écuyer, conseiller du roi en Ponthieu) à Jean de Ballen (seigneur jusqu'en 1574) a été remise, en 1990, par le maire d'Oneux et conseiller général Daniel Dubois, lors d'un échange de jumelage entre Saint-Riquier (80) et Friedsrichstal (Allemagne) à Gustav Gorenflo, alors maire de Friedrichstal descendant d'habitants de Gorenflos, huguenots réfugiés en Allemagne au 17e après la révocation de l'Edit de Nantes.
    Les Ballen de Gorenflos étaient aussi seigneurs du Festel (aujourd'hui, commune d'Oneux, 80). Une statue de l'église du Festel (commune d'Oneux) représentant une abbesse de Berteaucourt de cette famille ( 16e siècle), agenouillée devant une statue de la Vierge, porte ce blason des Ballen de Gorenflos.
    (Jacques Dulphy)

    Gorenflos

    Broderie en fils de soie, d'or et d'argent représentant la crucifixion avec la Vierge et Saint Jean.

    La base des colonnes portent les armoiries d'une abbesse de la famille Balen de Gorenflos, datée 1ère moitié du XVIème siècle.

    Adjugée aux enchères en 2010 pour 1100 Euros.

    Gorenflos

    *

    La seigneurie était tenue de Domart  avec une maison seigneuriale, on trouve au 15ème siècle  Jean de Queux, lieutenant du sénéchal de Ponthieu.

    Agnès de Queux épouse en 1423 Jean Sarton.

    En 1448 apparaît Jean Briet, puis Pierre en 1471 et Hue Briet en 1498.

    En 1510 Jeanne Briet épouse Jean de Ballen, écuyer, conseiller du roi en la sénéchaussée du Ponthieu.

    En 1570 Jean de Ballen, écuyer, mort sans postérité, lègue à son cousin Jean de Maupin 1571-1594, conseiller du roi et cinq fois maïeur d'Abbeville.

    Sa fille Marguerite de Maupin épouse Gilles de Sacquespée.

    Gorenflos

    En 1670 Marguerite de Sacquespée épouse Jean Gouiez, employé des fermes, dont son père n'a ratifié le mariage qu'en 1702.

    La seigneurie fut ensuite vendue aux enchères en 1760, au profit de Claude-François Le Roy, marquis de Valenglart.

    Le dernier seigneur en 1789 fut Gaspard-Joseph Moreau, grand-Bailli d'épée de Montreuil sur Mer, ancien officier du Corps royal du génie.

    Le château a été construit en 1880 par Charles-Adolphe Dupuis qui avait épousé Adèle Buteux, il fut maire de la commune.

    Son fils Charles Dupuis lui succède, puis sa fille Louise qui épousera Armand-Jean-Marie de Bonnières.

    Gorenflos

    En 1943, l'armée allemande installa une rampe de lancement de V1 dans le parc, le château a été détruit par un bombardement allié le lundi de Pentecôte 1944, il restait les deux ailes très ébranlées qui furent détruites par la suite. 

     

     

    ***

    Eglise Saint-Martin

    Gorenflos

    Ancienne église en 1858

    Gorenflos

    Nouvelle église en 1872

     


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  • Buigny l'Abbé

     

    http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80

     D'azur à l'arbre d'or accompagné de quatre fleurs de lis du même.

     

    Adopté en juillet 1992.

    Proposé en 1991 par Alain Trancart, conseiller municipal, et Henri Leriche, maire, d'après une demande faite auprès de Jacques Dulphy. Il a orné, notamment, les premiers bulletins municipaux.
    L'arbre symbolise à la fois l'origine du nom (le petit bois) et rappelle l'arbre de la liberté, un orme, qui était la fierté du village et qui est mort au début des années 1970. Le champ d'azur et les lys sont un rappel des armes de Saint-Riquier, bourg immédiatement voisin (d'azur semé de fleur de lys d'or), célèbre pour son abbaye royale, et dont les abbés furent de tous temps féodaux les seigneurs du lieu.

     

    D'où le nom de la commune.

    Buigny l'Abbé

    *

    Buigny l'Abbé

     

    Blason en façade de la mairie.
    Sculpté par Dominique Debrie.
    (Photo Jacques Dulphy, 2014)

     

    Buigny l'Abbé

     

    Décor sur la place.
    (Photo Jacques Dulphy, 2013

     

     

    Buigny l'Abbé

     

    Blason peint dans la mairie.
    (Photo Jacques Dulphy, 2012)

     *

    Eglise Saint Jean-Baptiste

    Buigny l'Abbé

    Buigny l'Abbé


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