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Par remus80 le 8 Janvier 2018 à 18:06
La commune ne possède pas de blason officiel
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Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des Clermont-Tonnerre et celles des de Sénicourt
Possession de la famille de Préaux au 13ème siècle, la terre échut aux Colart de La Tournelle par le mariage de Marie de Préaux avec Robert IV de La Tournelle (mort en 1309).
Sa fille Jeanne épousa Jean de Montmorency-Beaussault, seigneur de La Faloise.
Montmorency-Beaussault : d'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur, brisé d'un franc-quartier d'argent chargé d'une étoile de sable.
En 1424 Catherine de Montmorency l'apporta en mariage à Mathieu de Roye.
Au début du 16ème siècle, Eléonore de Roye, princesse de Bourbon-Condé, la céda à Jean d'Halluin (ou d'Hallwyn), seigneur de Piennes.
d'Hallwyn :d'argent à trois lions de sable, lampassés de gueules, armés et couronnés d'or.
Au début du 17ème, Charles D'Hallwyn se défit de la seigneurie au profit de Jacques de Sénicourt, seigneur de Saisseval qui en rendit aveu en 1628.
De Sénicourt : d'argent à la fasce de gueules.
Elevé par Jacques de Sénicourt ou par son fils Claude, après le passage des Espagnols qui incendièrent le village en 1653, le château échut à Catherine de Sénicourt, épouse de Charles de Clermont, seigneur de Bertangles, qui mourut en 1671.
Resté dans sa descendance, il échut à Louis-François de Clermont qui épousa en 1761 Marie-Elisabeth Le Febvre de Milly, il était sous-lieutenant des Gardes du Corps du Roi puis capitaine au rgt de Clermont-Tonnerre.
De Clermont-Tonnerre
En 1793, désigné comme château d'émigré, il hébergea une partie du 10ème régiment de hussards, il fut ensuite brûlé.
Seul subsiste un intéressant portail monumental surmonté d'un fronton timbré d'un écu difficilement lisible, vraisemblablement aux armes des de Sénicourt.
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Eglise Notre-Dame de l'Assomption
En 1876
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Par remus80 le 19 Décembre 2017 à 19:17
Écartelé: aux 1er et 4e d'or au chevron de sable accompagné de trois merlettes du même, aux 2e et au 3e d'or à trois fasces de gueules.
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Plusieurs sources (notamment Lartigue, Armorial, 1995 et Delattre, la Somme, les 783 communes, 2004) donnent à Laboissière-en-Santerre un blason écartelé au premier et au quatrième d'or au chevron de sable accompagné de trois merlettes du même, au deuxième et au troisième d'or à trois fasces de gueules.
Ce blason est également représenté sur plusieurs sites Internet, et relèverait les armes de la famille De La Boissière, qui donna les premiers seigneurs connus. Le premier porteur connu du nom est Guermon (ou Vermond) de La Boissière, évêque de Noyon de 1250 à 1272 , la famille donna un autre évêque de Noyon, Florent de Laboissière, ou De La Boissière (de 1315 à 1317).
Les De La Boissière furent seigneurs de Laboissière jusqu'à Jeanne De La Boissière, notée en 1414, veuve de Raoul de Rouy. Leur château fut détruit en 1430 par les dauphinois. Au XVIe siècle, Jean de Rouy, seigneur de Laboissière, le reconstruit presque tel que nous le connaissons aujourd'hui. Le château et la seigneurie sont passés ensuite aux De Lannoy, puis aux Boutin de Vaussigny (achat au début du XVIIIe siècle), puis aux Cavé d'Haudicourt (en 1751) et aux Le Caron de Chocqueuse avant la Révolution.
(Jacques Dulphy)**
Il existait autrefois au 12ème siècle, un village du nom de Boiteaux (jadis Bostelli), village important situé à 1 km au sud de Laboissière, qui était alors une dépendance , ce village fut incendié par les Espagnols en 1636, l'église fut seule épargnée, les habitants vinrent alors s'établir autour de la forteresse de Laboissière.
L'église de Boiteaux était parait-il une belle construction qui perdura jusqu'au 18ème siècle, la foudre tomba sur le clocher et endommagea la nef, il fallut démolir deux travées, puis la Révolution suivit et l'église fut abandonnée, tomba en ruines, les matériaux furent vendus.
Le chef-lieu de la seigneurie fut toujours à Laboissière, il y existait depuis fort longtemps une forteresse qui fut ruinée pendant les guerres du 15ème siècle.
Plus tard, sur le même endroit, on bâtit un château d'assez triste apparence avec une façade flanqué d'une tour octogonale.
Dès l'an 1314, on trouve Jehan, sire de La Boissière puis Florent, chevalier, dont la pierre tombale de son épouse, morte en 1368, était dans l'église de Boiteaux.
En 1371, Thiebault, fils de Florent, la tombe de son épouse Jehanne était également dans l'église disparue.
Possession de cette famille jusqu'à Jeanne de La Boissière, citée en 1414 comme veuve de Raoul de Rouy.
De Rouy (ancien d'après Jougla) : d'argent à l'écusson de gueules, à huit coquilles d'azur en orle.
En 1430, la forteresse est en flamme, détruite par Xaintrailles, partisan Dauphinois, qui veut éviter que les Anglais y trouvent un point d'appui.
C'est à Jean de Rouy, colonel des légionnaires de Picardie au début du 16ème siècle, que l'on peut attribuer la reconstruction du château, l'ouvrage doit alors posséder des défenses assez solides puisqu'il résiste en 1636 aux troupes impériales qui ravageaient le pays, il aurait en revanche souffert en 1653 du retour des Espagnols lors de l'incendie du village.
Françoise de Rouy a épousé Guillaume de Lannoy.
De Lannoy : d'argent à trois lions de sinople, couronnés d'or, armés et lampassés de gueules.
Leur fils Christophe de Lannoy, nommé gouverneur d'Amiens par Henri IV, épousa Charlotte de Villers Saint-Pol, il meurt en 1600 à Paris et sera inhumé à Amiens.
Charles, son fils, hérita, il ne laissa qu'une fille Anne-Elisabeth qui par son mariage en 1648 avec Charles III de Lorraine, duc d'Elbeuf, gouverneur de Picardie, fit passer la seigneurie dans la maison de Lorraine.
Branche de Lorraine-Elbeuf
Coupé de un, parti de trois : 1, de Hongrie ancien; 2, de Naples; 3, de Jérusalem; 4, d'Aragon; 5, d'Anjou moderne; 6, de Gueldre contourné; 7, de Juliers; 8, de Bar; sur-le-tout de Lorraine; un lambel de gueules brochant en chef des écartelures, à la bordure de gueules.
Saccagé par les armées en campagne, le château perd alors toute sa vocation résidentielle.
Saisi pour dettes après la mort du 4ème duc d'Elbeuf en 1704, le domaine est adjugé à René Boutin de Vaussigny, brillant financier considérablement enrichi dans le commerce maritime, receveur général des finances en la Généralité d'Amiens.
En 1751, ses héritiers céderont le domaine à M.Cavé d'Haudicourt, conseiller à la Cour des Monnaies.
Cavé d'Haudicourt : de gueules à trois étoiles d'argent
En 1761, Mlle Cavé d'Haudicourt épousera Antoine Le Caron de Chocqueuse, futur maire d'Amiens et aïeul de l'actuel propriétaire qui a fait restaurer le château endommagé en 1981 par un incendie.
Le château a servi d'hôpital pendant la Première Guerre Mondiale et échappé par miracle aux destructions qui ont anéanti l'église et la plus grande partie du village.
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L'église Saint Fiacre
En 1875
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Par remus80 le 24 Octobre 2017 à 10:58
La commune ne possède pas de blason
Projet de blason soumis par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Brouilly (lion de sinople) et celles de la famille d'Aumont (merlettes de gueules).
Piennes s'appelait Mesvillers jusqu'en 1764
Les communes de Piennes et Onvillers ont fusionné en 1972
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Le château avait dû être bâti au XVIème siècle par la famille d'Hallwyn ou d'Halluin, dont l'église voisine portait les marques de munificence.
D'Halluin (d'Hallwyn) : d'argent à trois lions de sable, lampassés de gueules, armés et couronnés d'or.
Fils de Louise d'Halluin, dame de Piennes, et de François de Brouilly, tué en 1589 à la bataille de Senlis, Charles de Brouilly, siègea aux Conseils du Roi et fut capitaine d'armes de ses Ordonnances, il obtient l'érection en marquisat de sa terre de Mesvillers sous le nom de Piennes.
de Brouilly de Piennes : d'argent au lion de sinople, armé et lampassé de gueules.
Louis, son fils ainé, mourut prématurément, tué au siège d'Arras en 1640.
Antoine, le second, fut lieutenant-général des armées du Roi et gouverneur de la forteresse de Pignerol, avec son épouse Françoise Godet des Marais, il s'interessa particulièrement à sa terre avec des séjours répétés.
Jean Varin fut capitaine du château en 1659 et Eugène Lesueur en 1683.
En 1690, le mariage de sa fille ainée Olympe de Brouilly avec Louis II de Villequier d'Aumont, fit entrer le marquisat dans cette famille.
d'Aumont : d'argent au chevron de gueules, accompagné de sept merlettes du même, 4 et 3.
Son fils Louis III Marie d'Aumont, brigadier et maître de camp de cavalerie, se maria avec Catherine de Guiscard, il meurt en 1723.
Son fils Louis IV d'Aumont, gentilhomme de la Chambre du Roi et chevalier de ses camps et armées, épousa en 1727 Victoire de Durfort de Duras.
Son fils Louis V Marie-Guy d'Aumont, épousa en 1748 Louise-Jeanne de Duras.
Ils obtinrent l'érection de la terre en duché en 1781
Le domaine fut confié aux régisseurs et aux fermiers du grand domaine agricole, mis en vente en 1786.
La Révolution survint et les d'Aumont partirent pour l'émigration, leur terre fut vendue comme biens nationaux, le caveau de la famille fut vandalisé et l'église transformée en fabrique de salpêtre.
En mai 1793, le 10ème régiment de hussards y fut cantonné.
Ce qui pouvait subsister du domaine a disparu au cours de la quasi-destruction du village pendant la Première Guerre mondiale.
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L'église de Piennes en 1875
en 1875
église de Piennes en ruines en août1918
Entièrement restaurée de 1920 à 1933
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Par remus80 le 23 Octobre 2017 à 13:57
La commune ne possède pas de blason
Projet de Jacques Dulphy à partir des armes de la famille Aubert de Rozainville, reprenant un heaume et trois de leurs roses, tigées et feuillées comme il se doit, la divise ondée symbolise la rivière Avre qui borde le territoire.
Au XIIIème siècle on constate l'existence de quelques seigneurs portant le nom de Marchaviller comme Pérégrin vers 1232 , de Markaisvillers comme Mathieu en 1271, fils d'Aubry.
Cette famille disparut un demi-siècle plus tard, la seigneurie passa aux mains de la famille de Laboissière, puis à la fin du 15ème à la maison de Rouy, puis par alliance à celle des Lannoy.
Sceau de Mathieu de Markaisvillers : portant une croix cantonnée de huit coquilles (archives départementales).
A la fin du 17ème siècle, passa dans la maison de Lorraine par le mariage de Anne-Eisabeth, comtesse de Lannoy avec Charles III de Lorraine.
Quelques années plus tard le domaine passa à une autre branche de cette maison, celle de Vaudemont par suite du mariage d'une fille de Charles avec son cousin Charles-Henri, prince de Vaudemont, il meurt en 1723.
Depuis plusieurs années la seigneurie avait été achetée par Pierre Aubert de Rozainville
Il n'y a jamais eu de château féodal, celui actuel est une modeste gentilhommière qui doit remonter aux années 1770, elle a dû remplacer un premier édifice construit à la fin du règne de Louis XIV par Pierre Aubert, seigneur de Rozainville,
Pierre-Charles Aubert de Rozainville, fourrier des logis du Roy, est cité dans son acte de décès de 1757 comme demeurant au château.
Il avait épousé en 1711 Marie-Anne Butin de Lafosse.
Aubert : de gueules, à trois hauberts d'argent accompagnés de cinq roses d'or.
Le dernier représentant mâle fut Marie-Pierre-Charles Aubert de Rozainville, il passa sans éprouver trop d'ennuis la Révolution, il remplit un certain temps (1808-1831) les fonctions de maire et mourut à Roye en 1840, ne laissant qu'une fille Marie-Louise, laquelle se maria en 1817 à Jules-Auguste-Jacques de Louvencourt, chevalier et ancien officier de chevau-légers.
De ce mariage sont issus deux enfants, un garçon et une fille qui épousa Monsieur d'Estouilly et lui apporta en dot une partie du domaine.
Acquis ensuite par Victor Mauduit qui l'a transformé et en a fait une maison de campagne assez élégante.
Merci à Jean-Noël Marchiset
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Eglise Saint-Aubin
L'ancienne église Saint-Aubin datait du XIIème siècle, elle fut détruite lors de la Première Guerre mondiale, en 1916.
EN 1875
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Par remus80 le 16 Octobre 2017 à 19:35
La commune ne possède pas de blason
Projet de blason associant les armes des de Conty et celles des de Vendeuil
François de Conty avait acheté la terre en 1531, saisie après la mort d'Antoine de Mailly en 1518.
Antoine-Germain de Conty, capitaine de cavalerie au régiment de Marivaux, auquel on attribuait la construction du château de 1700 à 1702, avait épousé Jacqueline-Françoise de Vendeuil en 1686.
de Conty : d'or au lion de gueules, à trois bandes alésées de vair, brochant sur le tout.
de Vendeuil : d'azur au lion naissant d'or
Plusieurs de ses enfants naquirent dans les dernières années du siècle à Hargicourt où lui même mourut en 1716.
Jacques-Germain, son fils ainé, capitaine de chevau-légers au régiment d'Esclainvillers, épousa en 1710 Thérèse de Court, la seconde fille du seigneur de Raineval.
Il obtint l'érection en marquisat de sa terre mais mourut prématurément en 1728.
Jacques-Timoléon de Conty, second marquis d'Hargicourt, vendit à Henry-Gabriel de Béry le marquisat voisin de Jumel, se voyant sans postérité de son mariage avec Françoise de Montbel, il fit don de la nue-propriété d'Hargicourt à sa nièce Elisabeth du Barry, qui mourut avant lui sur l'échafaud.
Incarcéré à Amiens pendant la Terreur , le vieux marquis y retrouva son cousin Antoine du Puget de Bachimont et se lia d'amitié avec lui.
Une fois libéré, il revint à Hargicourt qu'il lui céda en échange d'une rente viagère et mourut en 1797 à 80 ans.
Antoine du Puget meurt en 1851.
Jean-Estève-Arnold, comte du Puget fut maire de la commune de 1872 à 1874, de 1878 à 1882 et de 1884 à 1895.
Chapelle funéraire des comtes du Puget dans l'église St Georges
Du Puget : Écartelé aux 1 et 4 d'or à trois pals de gueules au 2 d'azur à trois coqs d'argent 2 et 1 au 3 de gueules au lion d'or Sur le tout d'or à trois bandes de sable
En 1879 Jeanne du Puget épousa Paul Espivant de la Villeboisnet qui fit restaurer le château.
Vitrail dans l'église St Georges
Elle laissa le domaine à sa fille, la comtesse Gaspard de Bourbon-Chalus.
Partiellement éventré par l'artillerie et complètement saccagé lors de l'offensive de mars 1918, le château fut jugé irréparable et entièrement rasé, seuls subsistent un portail encadré de piliers de pierre et des dépendances remaniées et agrandies en 1853 lors de la reconstruction de l'église.
Photo de Jean-Noël Marchiset
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Eglise Saint Georges
du 19ème siècle, endommagée pendant la Première Guerre, restaurée après celle-ci.
église en 1876
église endommagée pendant la Première Guerre, restaurée ensuite.
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